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Critiques de Derrick Jensen (9)
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Pendant que la planète flambe

PENDANT QUE LA PLANÈTE FLAMBE…



On consomme toujours plus

Les machines envahissent le quotidien

C'est confortable

On a l'illusion d'être heureux

Ça fait du bien à l'économie

Les multinationales deviennent encore plus obèses à force de grignoter la planète

Elles mènent la danse



On signe des pétitions pour arrêter le carnage

On mange quand même les poissons d'élevage qui ne remonteront plus la rivière

On achète les produits qu'on nous martèle d'acheter

Des produits écolos

Ça gonfle les chiffres d'affaires

On travaille, on consomme

On recycle

Pour avoir bonne conscience

Et le cycle redémarre



On fait les gestes qu'on sait dérisoires

On fait sa part comme le petit colibri

Et si on faisait le nécessaire ?



Est-on prêt à quitter la civilisation industrielle ?

À nous ré-ensauvager pour respirer en même temps que tout le vivant sur la planète. À nous reconnecter pour de bon, à être heureux simplement, sans gadgets ?



Une BD aux couleurs criardes, aux dessins minimalistes, aux messages qui frappent. Ça ressemble à des messages publicitaires, sauf que dans ce cas on ne nous vend pas quelque chose dont nous n'avons pas vraiment besoin et qui rapporte gros aux multinationales, à la grande machine infernale. Ici, on essaie de faire germer une idée dans nos cerveaux labourés de culture industrielle. Une idée vitale.



À la fin de la BD la vie sauvage fait le nécessaire puisque faire sa part ne suffira pas. le colibri cède la place au sanglier.

L'homme pourrait se faire balayer par la vie sauvage. Il pourrait trouver dans sa course à la destruction massive un petit virus qui enrayerait la machine... La nature a de l'imagination et plein de hasards dans sa toile pour survivre.



… 50 GESTES SIMPLES POUR CONTINUER À NIER L'ÉVIDENCE









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Deep Green Resistance

« Quel est votre seuil de tolérance personnel en matière de deuil, de rage de désespoir ? Nous vivons une période d’extinction de masse. Les chiffres s’élèvent à deux cents espèces qui disparaissent chaque jour, autrement dit soixante-treize mille par an.» Considérant que la civilisation industrielle ne s’engagera pas volontairement vers un mode de vie soutenable, les auteurs appellent avec cet ouvrage à un véritable mouvement de résistance en mesure de la démanteler. Explorant les modes opératoires des luttes des siècles passés, ils passent en revue les différentes options stratégiques pour proposer un plan d’action concret.



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Deep Green Resistance un mouvement pour sau..

Ce second volume du manifeste de Deep Green Resistance propose une approche concrète de la lutte en s’inspirant de l’exemple des mouvements passés. Pour lutter contre le désastre en cours, il invite à une « guerre écologique décisive » afin de « démanteler la civilisation industrielle » et de reconstituer des écosystèmes soutenables et équitables. Objectifs, tactiques et stratégies.

(...)

Cet ouvrage présente l’immense mérite de ne pas se contenter de vagues propositions mais de proposer un véritable plan d’attaque extrêmement précis et appropriable par tous. Il invite à passer à l’action et fournit des clés (à molette) pour limiter les risques tout en visant la plus grande efficacité.



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Pendant que la planète flambe

Un des fils conducteurs de cette bandes dessinées suit les discutions de deux jeunes filles. L’une s’enthousiasme à tout bout de champ pour des campagnes pour sauver la planète et tente de diffuser leurs bons conseils : changer nos ampoules, réduire nos déchets, rester moins longtemps sous la douche, planter un arbre, décider ce qu’on va y prendre avant d’ouvrir la porte du frigo… Bonne conscience à peu de frais.

Son interlocutrice lui oppose, chiffres à l’appui, combien tout ceci est dérisoire et vain : même si tous les américains, par exemple, l’imitaient, ce serait encore nettement insuffisant. Pour éviter la catastrophe, nous devons réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 80% dès maintenant.

(...)

Cette bande dessinée virulente, joyeuse et caustique adapte en quelque sorte le fameux conte quechua qui nous est toujours servi amputé, celui qui oppose le courageux et vaillant colibri qui « fait sa part », au sanglier qui « fait ce qui doit être fait ». Il s’agit du seul ouvrage de Derrick Jensen traduit en français à ce jour, mais il donne fortement envie de découvrir les autres. En attendant, relisons-le.



Article complet en suivant le lien.
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Pendant que la planète flambe

Bande dessinée de Derrick Jensen et Stéphanie McMillan. Offert par Liliba dont voici l'avis.



Bananabelle et Kranti sont deux amies. La première est optimiste et pense qu'il suffit de suivre des listes et des préconisations pour sauver la planète. La seconde est plus que pessimiste, elle est réaliste et voit toujours le revers de chaque médaille. "Nous irons tranquillement, docilement vers la fin du monde, si vous nous laissez croire qu'acheter des ampoules basse consommation suffira à nous sauver." (p. 15) Alors qu'elles tentent, à leur niveau de sauver le monde des désastres écologiques qui le guette, des robots aliens décident de manger la Terre. Contre force or, le Président de la première puissance mondiale leur accorde tous les permis pour se régaler des ressources naturelles terrestres. Ces aliens sont très étonnés de constater combien il est facile d'obtenir ce qu'on veut des humains.



Un lapin en peluche borgne, Bunnista, devient activiste militant: il détruit des barrages qui causent la mort des poissons et libèrent des animaux de laboratoire. Immanquablement, il devient aux yeux des puissances un terroriste. Tous les lapins sont diabolisés, "ce sont des machines à tuer." (p. 141) Les puissances politiques et économiques ne tolèrent pas qu'on les empêche de mener leur business frauduleux. Mais la nature n'entend pas se laisser faire. Si les hommes politiques et les multinationales sont décidés à faire toujours plus de profit au détriment de la vie, la vie elle-même se rebelle. Les animaux dénoncent les dérives humaines qui ont détruit l'harmonie avec la nature. Bêtes, bestioles, plantes, rochers, chacun s'arme de son courage et de sa rage pour détruire les robots aliens qui mangent la terre. Mais ce n'est qu'un premier combat. La machine humaine, faite de production intensive et de business de "surconsommation durable" (p. 26), continue à scier la branche sur laquelle elle est assise. Et ce n'est qu'ensemble que les hommes et la nature sauront réagir. "Rendez au lieu de prendre encore." (p. 152), voilà le mot de la fin d'un loir avisé.



La dédicace "À nos mères" est un aveu émouvant de culpabilité. Nos mères sont-elles fières de nous voir détruire la terre? Au sens de mères, j'entends bien plus que notre maman, j'entends toutes les femmes, toutes les faces de la nature et de la vie. La Terre n'est pas à vendre, ni aux multinationales, ni aux aliens, ni aux hommes.



La bande dessinée met en garde contre les listes qui masquent le problème et semblent le rendre facile à résoudre. 50 gestes pour la terre ou 365 gestes pour sauver la planète sont des évidences, mais pas des panacées. Le sous-titre de la bande dessinée est un pied de nez à ces fascicules. Le texte met aussi en garde contre les pacifistes extrêmes et les doux rêveurs écologiques dont l'action - ou l'inaction - ne sert en rien les intérêts de la survie écologique. Si prendre une arme n'est pas la solution, l'heure n'est cependant plus à la méditation. Les utopistes écologistes et démocrates, incurables optimistes, ne servent pas la cause qu'ils défendent. L'action est désormais le nerf de la guerre. Reste à trouver quelle action mener.



La bande-dessinée dénonce la manipulation des médias et de l'information et critique avec une bonne dose de vitriol les procédés télévisuels: "Et maintenant, il est temps de marquer une pause avec un message de notre sponsor, Monsanto. Restez avec nous après la pub pour une grande enquête sponsorisée par ExxonMobil, que vous ne voudriez rater à aucun prix, intitulée: Le réchauffement climatique facilitera-t-il le bronzage?" (p. 131) En quelques mots, on trouve de la publicité, de la futilité et de la manipulation. Pour le lecteur averti, il ne manque plus qu'une piqûre de rappel et un (re-)visionnage du Monde selon Monsanto et de Une vérité qui dérange.



Un point récurrent m'a un peu fait tiquer. Le Président américain, aux airs de George Bush non dissimulés, est un incompétent légèrement alcoolique et infantile. Il se prend pour le maître du monde. C'est lui qui vend le monde à tour de bras, au plus offrant. Le scénario accuse donc clairement les USA - la mention de Monsanto et ExxonMobil prévient tout doute à ce sujet. Mais voilà, rejeter entièrement la faute sur les USA, c'est un peu gros. Même si ce pays, puissance mondiale numéro 1, est un fabuleux pollueur, il n'est pas le seul coupable. D'autres pays comme la Chine ou le Mexique et même la France ont bien des progrès à faire pour redresser la barre et tenter de sauver ce qui peut l'être. Ce n'est pas du pro-américanisme, mais un simple partage de responsabilité. Il ne sert à rien de se passer la patate radioactive, tous les pays sont concernés.



La lecture de cette bande-dessinée est rapide et plaisante. J'ai beaucoup aimé les personnages: les méchants sont moches, les gentils sont plus agréables à regarder. Il y a quelques planches un peu rudes: la visite du laboratoire d'expérimentation animale, les vivisections, etc. Enfin, du moment qu'on touche aux animaux, moi je craque... L'histoire se déroule vite et intelligemment. Les dialogues sont percutants et il me semble qu'ils balaient largement tout le sujet: les fausses bonnes solutions sont dénoncées, les abus également mais les réussites sont soulignées et c'est peut-être ce qui manque le plus aujourd'hui dans la communication écologique: certes, le tableau est noir, mais rester dans le défaitisme et l'échec n'est pas la solution. Sans devenir d'indécrottables optimistes, il s'agirait de communiquer avec davantage d'espoir.



Bref, voilà une oeuvre percutante, que je vais relire souvent! Encore un grand merci à Liliba!
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Pendant que la planète flambe

Sous-titrée « 50 gestes simples pour continuer à nier l'évidence », cette bande dessinée empruntée à la médiathèque met en scène deux petites filles (jeunes femmes?) qui dialoguent sur les moyens de sauver la planète (de la pollution et de la surconsommation entre autres). L'une d'elles pense que recycler, économiser l'énergie, mettre en commun au niveau des particuliers est la marche à suivre et est heureuse de pouvoir faire quelque chose de concret. L'autre, très proche de la nature, lui rétorque que le problème est ailleurs et que c'est le système qui est coupable et qu'il faut attaquer.

En parallèle sont représentés les maîtres du monde sous les traits (caricaturés) d'un industriel et du président des Etats-Unis (les auteurs sont américains) ainsi que d'un communicant je pense.

Je trouve que le dessin aussi bien que le propos fait mouche et je vous laisse la surprise des robots extra-terrestres qui ont leur rôle à jouer dans cette histoire.
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Pendant que la planète flambe

Voilà un livre qui soulève des questions sur la protection de la planète de façon crue et éloquente.

On ressort de la lecture de cet ouvrage plutôt pessimiste et attristé par tant d’évidences sur le fonctionnement de notre société.

Bon, il faut rester quand même un peu confiant car le monde décrit par Derrick Jensen est résolument sombre avec des personnages stéréotypés et sans espoir. Heureusement, même si changer une ampoule ne sauve pas le monde, il y a de nombreuses actions qui ont une répercussion plus significative sur la sauvegarde de la nature. Mais le message principal du livre est clair, il faut faire bouger les choses de façon plus radicale et rapide car on a pas le temps d’agir par étapes ; le parallélisme avec les robots, qui représentent les atteintes à l’environnement, est là pour montrer que seul l’action collective pourra avoir un effet bénéfique sur la nature.

Bref, un livre qui fait réfléchir, qui peut vous rendre très pessimiste mais le but avouer est de mieux comprendre la société Pour mieux combattre ses dérives.
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Pendant que la planète flambe

Toujours d'actualité près d'une décennie après sa parution – même plus que jamais –, cette BD caustique tape dans le mille en illustrant l'absurdité de notre total aveuglement face aux défis environnementaux.



En quelques 220 pages, des cases colorées tentent par des situations totalement burlesques de mettre un coup de projecteurs sur les incohérences néfastes de notre mode de vie parasitique.

Deux fillettes discutent du meilleur moyen de « sauver le monde ». La plus optimiste des deux, évidemment la moins bien informée, se trouve avoir du mal à appréhender l'ampleur du défi. Le découragement et la tristesse sont grands à chaque désillusion : on ne sauvera pas la Terre – ou plutôt la vie* – en changeant notre éclairage par des ampoules basses consommations et en urinant sous la douche (pas en même temps bien sûr) ; douche qu'on écourtera par ailleurs…

Evidemment ces petits gestes quotidiens sont un début, peut-être même une source de motivation pour faire plus, mais leur impact est si dérisoire sur la pollution, majoritairement industrielle, qu'il ne s'agit en réalité que de placebos. Seul, à l'échelle individuelle, nos micro-écolo-objectifs ne sont qu'un écran de fumée nous distrayant des enjeux réels.

Non, le problème, évidemment, c'est le « système ». Ce système, c'est bien sûr le mode de production capitaliste qui, par définition, s'accapare les ressources et fait passer les profits avant la vie ; la vie qui n'est en soi qu'une marchandise comme les autres aux yeux de certains…

C'est bien ce que nous montre ces Robots « planètophages », corrompant, à coup d'excrétions en or massif, le pédant Président des USA – « gérant du plus con des continents », pour ceux qui suivent.



Devant la menace – réelle, insistante, incessamment croissante – ce sont donc les animaux, premières victimes de notre (sur)consommation, qui ouvrent la rébellion. Bunnista, ce lapin borgne téméraire, qu'on comprend rescapé d'un centre de tests sur animaux, fait sauter un barrage pour sauver une rivière et son écosystème; il organise la libération de ses camarades-cobayes !

L'heure est grave, les Robots E.T. mangent toute la planète et les Multinationales, jalouses, tentent de récupérer leurs sources de profits… Tout est sale : les négociations sur le sort de toute la planète entre quatre-yeux, la déforestation, les sécheresses, la pollution… En bref la destruction de notre biosphère sciemment et savamment orchestrée par une infime poignée ; Biosphère pour le bien de laquelle il nous faudra, tous, entrer en résistance !



Malgré l'exagération ubuesque, la caricature mordante, des planches bariolées aux traits enfantins, on se surprend à se dire que, bien que d'une bêtise parfois déconcertante, nombre de situations font tristement écho à notre propre et tangible réalité.



Cette BD démange l'esprit comme une piqure d'ortie, espérons qu'elle y accélère la circulation des idées.





* Les humains doivent garder en tête que ce n'est pas la Terre qui doit être sauvée : la Terre n'est qu'un bloc de roche recouvert en partie d'eau et de vie. le réchauffement climatique et l'écatombe environnementale ne metteront pas en danger son existence, seule la mort du soleil d'ici 5 milliards d'année le pourra (ou alors une très très grosse collision avec un objet celeste d'ici là). C'est bien la biosphère qu'il s'agit de sauver, et les humains avec.



P.S. : Cette BD n'est pas tout publique et j'riai même jusqu'à dire qu'elle n'est pas pour les béotiens de l'environnement/politique. Le puissant parti-pris peut parraître aggressif (et donc dissuasif). Il l'est, en réalité, bien moins que l'aggression permanente que représente notre mode de vie pour la biosphere.
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Pendant que la planète flambe

Je ne me sens en général pas très concernée par le discours écologique et dois avouer ne pas respecter bon nombre de conseils ou prescriptions distillées pour le bien-être de notre environnement, au grand dam de ma fille qui elle est très sensible au sujet. C'est une des raisons qui m'a poussé à choisir ce livre lors du dernier Masse Critique de Babelio, afin de parfaire ma culture et si possible m'ouvrir un peu l'esprit. Làs ! l'essai est raté pour cette fois-ci, car j'ai absolument détesté cet ouvrage que j'ai terminé en diagonale...



Nous avons donc ici une BD moderne (oui, il était temps que je me mette à la BD et que j'élargisse un peu mes connaissances sur cet art, qui se réduisent pour l'instant aux Tintin et Astérix de mon enfance, à peu de choses près...) ; les textes sont souvent décalés, parfois même absurdes même s'ils se veulent drôles, et les des­sins sont simples, voire mi­ni­ma­listes, mais dans des cou­leurs criardes qui d'emblée agressent l'oeil. Les deux héroïnes sont totalement caricaturales : la jeune femme verte avec des che­veux roses partage son avis positif sur ce qu'il faut faire et ce qui est déjà en place pour améliorer le sort de la planète, tandis que la brune aux che­veux noirs lui op­pose à chaque fois un avis totalement négatif, et même souvent ultra pessimiste.





Ce n'est pas une histoire, c'est un pamphlet écolo et altermondialiste dans lequel sont assenées les vérités et leur contraire, de même que chiffres et statistiques qui finissent par vraiment vous achever... Chacun en prend pour son grade, et surtout le vilain président des Etats-Unis qui participe activement à l'exploitation des ressources (n'oubliez pas que le livre est écrit par des américains) ainsi que les très méchants hommes d'affaires, bien sûr véreux, qui vendraient père et mère pour s'en mettre plein les poches et salir tout à loisir notre jolie planète chérie...



Dommage ! Un peu moins de propagande et de satire aurait pu faire de l'ensemble un ouvrage intéressant, d'autant plus que le sujet est vraiment d'actualité et mérite qu'on y prête attention, mais on ressent ici trop d'agressivité, trop de hargne, de comptes à rendre pour que cela soit vraiment passionnant. Et les illustrations ne servent pas vraiment non plus le texte...




Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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