AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Diana Lama (35)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Scalpel

UN PLONGEON DANS LA FOLIE, ÇA VOUS DIT?



Artemisia, elle, en a l’habitude, elle est psychothérapeute, mais aussi pour d’autres raisons que vous découvrirez à la lecture de ce livre.



Ici, pas de technique ultra moderne où l’on scanne, où l’on analyse en quelques minutes pour mener l’enquête.



Ici, on associe les talents et les intelligences afin de traquer le coupable.L’auteure nous plonge dans l’incertitude d’un bout à l’autre du roman, une véritable descente aux enfers. Le lecteur est lui aussi à la recherche de ce fou qui multiplie les sévices et s’enfonce dans l’horreur et la souffrance avec délectation.



Diana Lama est médecin de formation, les techniques utilisées par l’anatomiste s’en ressente dans leur précision et leur réalisme. Elle nous donne des détails qui nous sont nécessaires mais ni trop, ni trop peu. L’auteure obtient donc l’effet escompté, elle nous fiche une trouille du diable.



Le seul point négatif que je me permettrai de relever est que le chemin final qui mène au dénouement manque un peu de vitesse à mon goût.



Cependant le roman reste dans sa globalité une réussite, le côté psychologique est également soigneusement étudié à travers les sentiments d’Artémisia.



Un roman à découvrir, ne serait-ce que pour son ambiance oppressante qui m’a angoissé d’un bout à l’autre.
Lien : https://livresque78.wordpres..
Commenter  J’apprécie          170
Huis clos en Toscane

La villa Camerelle, perdue dans la campagne toscane, reçoit pour le week-end un groupe d'anciennes camarades de classe, ayant décidé de se retrouver après plus de vingt ans dans le même lieu où elles avaient passé un week-end ensemble avant de quitter le lycée.



Les six femmes ont décidé que ce serait donc quelques jours entre filles, sans téléphone, sans personnel de service, histoire de mieux profiter de leurs retrouvailles.



Mais l'organisatrice du week-end, Piera, ne semble pas être en mesure de venir, puis Déda disparaît à son tour sans prévenir et les autres imaginent des raisons pour leur absence. Mais quand c'est au tour de plusieurs autres de disparaître, cela devient franchement inquiétant …



Un petit triller qui ce laisse lire...mais une intrigue pas très claire... on s'emmêle dans les prénoms et les caractères des personnages... "Les 10 petits nègre"s de loin, de très loin même, et sans le talent d'Agatha Christie pour vous envoûter.



Beaucoup de lourdeurs, de répétions dans le style, les états d'âme des personnages. Au final un livre peu intéressant qui ne me laissera que peu de souvenirs...loin de valoir Agatha Christie .



Par contre la fin est assez étonnante
Commenter  J’apprécie          170
Huis clos en Toscane

Un petit roman policier qu'on oublie aussi vite qu'on le lit.

Le thème est archi-classique : six anciennes étudiantes se retrouvent pour passer un week-end ensemble dans une villa italienne.

Dès le début on sent que rien ne va se passer comme prévu, déjà, certaines de ces femmes n'ont pas vraiment envie d'être là et ne savent pas bien pourquoi elles ont été invitées.

L'écriture est très quelconque, l'histoire est basique, entre meurtre et disparition mystérieuse, le tout saupoudré d'un peu de nostalgie...

Les ficelles sont grosses, l'histoire a bien du mal à décoller...bref, je me suis ennuyée.
Commenter  J’apprécie          134
Huis clos en Toscane

Voici un livre de fille qui change de la chick-litt. Ici, pas d'hommes présents dans l'histoire, uniquement ceux dont on parle (les maris, les amants...).



J'ai beaucoup pensé au film Huit femmes, que j'avais beaucoup aimé, pendant ma lecture.



Ces anciennes camarades qui se retrouvent, pinaillent, se critiquent, s'examinent, se comparent, bref, des filles quoi ...



La tension monte progressivement et j'ai aimé cette façon d'introduire des passages en italique qui représentent les interventions de la coupable. Jusqu'au bout on soupçonne l'une, puis l'autre, puis les disparues pourquoi pas ! Toutes les hypothèses paraissent envisageables.



Je n'aurais pas du tout aimé me retrouver dans cette grande maison sinistre, je suis un peu trouillarde.



Pour ceux et celles qui aiment le sang ils vont être servis, certains passages sont remplis d'hémoglobine.



Evidemment, j'ai aussi pensé aux Dix petits nègres d'Agatha Christie qui sera d'ailleurs évoqué dans le livre à un certain moment. Cela m'a d'ailleurs fait émettre une hypothèse complètement erronée. L'étau se resserre de plus en plus autour des personnes restantes et la fin est bien tournée. Pas facile de terminer une telle histoire avec brio.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
Commenter  J’apprécie          90
Huis clos en Toscane

Ce thriller trouve sa force dans un huis-clos entre six femmes. Nous les accompagnons dans cette sombre maison toscane dont la description est complète : odeurs, couleurs, objets, recoins, chambres,etc... nous sont décrits avec force détails qui nous mettent en condition d'étrangeté. Le contraste avec l'extérieur lumineux du jardin, du soleil et de la piscine pourrait rassurer mais rien n'est apaisant puisqu'y rôde en permanence un isolement inquiétant.

Volontairement sans relation extérieure, sans moyen de communication, les héroïnes se retrouvent dans ce lieu vingt ans après y avoir passé un séjour à dix-huit ans en compagnie de professeurs.

Que sont-elles devenues ? Que vont-elles pouvoir se dire ? Comment se regardent-elles ? Le huis-clos (pour moi la meilleure partie du livre et la plus intéressante) est intense d'observations psychologiques et on pénètre dans l'univers de ces femmes : arrivisme, snobisme, jalousie, déception, déchiquetage, dépit,...

Rien et tout à se dire mais jusqu'à quel point ? Surtout lorsque plane autour d'elles un secret et une main tueuse et vengeresse...

Point de sueurs si la lecture est rationnelle, l'auteur amène le suspense à son comble en fin de livre mais là... à vous de lire.



Ce livre fait partie de la sélection 2011 Prix des Lecteurs du « Livre de Poche ».

Commenter  J’apprécie          60
Huis clos en Toscane

Dans Huis clos en Toscane, il n’y a ni voitures ni portables : ce sont les conditions posées pour ces retrouvailles entre anciennes camarades de classe, vingt ans après. Elles se réunissent dans une magnifique villa coupée du monde, avec ses cyprès, sa piscine et ses chambres fraîches, où elles avaient séjourné ensemble l'année de leur bac. Mais certaines amies disparaissent mystérieusement… Ce week-end qui promettait d’être convivial devient de plus en plus angoissant jusqu’à virer au cauchemar.



Qui dit huis clos dit atmosphère étouffante et paranoïa qui s'intensifie. Malheureusement ce n'est pas le cas ici ; même pas peur ! On ne se sent pas mené en bateau, on suit bêtement le déroulement de l'histoire sans, d'ailleurs, forcément s'attacher et se retrouver dans l'un des personnages. Bien maigre suspense donc pour ce polar tellement aguicheur. On peut également douter de la justesse des réactions décrites. Les personnages ne paraissent pas surpris par les disparitions préférant se rattacher à de simples explications.



Malgré tout, le roman se lit assez bien et certains passages sont réellement plaisants. Mais j'ai eu l'impression que Diana Lama est passée à côté de son roman, elle n'arrive jamais à happer son lecteur comme elle aimerait le faire. Un peu décevant mais pas mauvais tout de même pour être lu sur une plage cet été !
Commenter  J’apprécie          50
Huis clos en Toscane

A la veille de la quarantaine, sept anciennes camarades de lycée ont rendez-vous pour un week-end dans une vieille demeure toscane au passé inquiétant. Elles ont toutes déjà effectué un séjour en ces lieux vingt ans plus tôt avec quelques professeurs, et certaines ne se sont pas revues depuis.



Huis clos ? Oui ! La consigne donnée par l'organisatrice du week-end étant "aucun contact avec l'extérieur", la ligne téléphonique est coupée, les portables bannis, et les employés de l'hôtel sont en congé.



En Toscane ? A part une bouteille d'huile d'olive, des prénoms italiens qu'on risque de mélanger en raison des fins en A, pas grand chose d'exotique, non !



Girly ? Oui, et non. Ces femmes sont pour la plupart belles, riches, ont une fabuleuse carrière, savent se pomponner, s'habiller, rendre leurs "amies" vertes de jalousie. Mais n'ayez crainte, le côté "bonnes copines fofolles entre elles" ne dure guère... Elles se connaissent depuis l'enfance/l'adolescence, donc c'est plutôt un groupe de filles à tendance "panier de crabes", avec vieilles rancoeurs, jalousies, rivalités bien ancrées dans le passé... Les lecteurs masculins sont donc cordialement invités à ne pas bouder cet ouvrage !



Flippant ? Oui, l'auteur nous plonge d'emblée dans une atmosphère digne de "Dix petits nègres", on sent une menace via la voix off dans le récit, on attend vite quelque chose qui ressemble à un châtiment. D'ailleurs l'une des femmes est bientôt victime de phénomènes inquiétants (sensation d'être suivie et épiée, disparition d'objets, vision d'ombres derrière sa fenêtre), et le passé sanglant de la bâtisse n'est pas fait pour la rassurer.



Captivant ? Oui, la curiosité est rapidement aiguisée mais on est d'abord freiné par la multiplicité des personnages, les spécificités de chacune à mémoriser (mieux vaut noter pour s'y retrouver). Ensuite, le récit est plus centré sur l'une d'elles, parfaite garce, tantôt hystérique, tantôt froidement manipulatrice... Et à partir de là, on avance à un rythme frénétique, de plus en plus mal à l'aise, agacé de ne rien deviner, de se faire manipuler.



En bref : tous les ingrédients d'un thriller efficace et scotchant sont là, on est vraiment oppressé entre ces pages, au milieu d'ombres, de fantômes du passé, de meurtres sordides... La couverture de la collection poche est plus éloquente à ce sujet que celle de l'édition initiale brochée, bien anodine et trompeuse avec son paisible champ vert.

Commenter  J’apprécie          50
Huis clos en Toscane

Les couleurs de la couverture du roman et le lieu où se déroule l’ histoire, la toscane, présageaient un thriller intéressant.

Seulement je suis un peu déçue. Je me suis ennuyée tout au long de la lecture.

Partant d’un schéma simple dans lequel sept femmes qui se connaissent depuis l’adolescence et qui sont réunies pour un week-end dans une demeure où parmi elles, se trouve un assassin, nous éprouvons une frustration car il aurait fallu qu’il y ait plus de suspense. Quand même, lorsque quelqu’un disparait, on ne se dit pas tout simplement : “ tiens elle a filé sans rien dire à personne !”. Alors quand trois personnes disparaissent et qu’en plus on découvre des objets leur appartenant recouverts de sang, on se bouge un peu pour voir s’il ne leur est rien arrivé, non ? Et bien non, elles disparaissent une par une et ça n’inquiète personne ! Ce n’est que dans la dernière partie du roman ( les 50 dernières pages environ) qu’Amanda trouve toute cette histoire très étrange et commence à se poser des questions. Quelle naïveté!

J’ai en plus découvert très rapidement l’identité de la meurtrière. Les chapitres et la mise en place des personnages m’ont beaucoup aidé. Trop évident ! Donc plus aucun piment dans une lecture déjà très fastidieuse.

Comme je n’aime pas finir sur une note négative, je dirais que la fin est bien pensée. Je me suis dit que je n’avais pas tout perdu !


Lien : http://ecritureetpoesie.cana..
Commenter  J’apprécie          50
Huis clos en Toscane

Ayant lu déjà de très bonnes critiques au sujet de ce roman, je n’ai pas pu résister lorsque Livraddict a proposé ce partenariat ! J’ai donc foncé sur l’occasion et je ressors absolument ravie de cette lecture ! Pourtant, le Thriller n’est pas mon genre littéraire préféré, et j’ai eu peur de ne pas apprécier sa lecture mais j’ai trouvé ce roman à la fois original, envoutant et très agréable à lire ! « Huit clos en Toscane » est le premier roman de Diana Lama que je lis, et je dois avouer que je suis tombée sous le charme de cet auteur. Son style d’écriture est fluide, simple, facile à lire, tout en retenant notre attention sur chaque moment de l’histoire.



En ce qui concerne l’histoire justement, elle a lieu dans une somptueuse villa toscane où Piera décide d’y réunir ses 6 anciennes amies du lycée ! Il y a vingt ans, elles avaient toutes décidé de fêter la réussite de leur bac en passant quelques jours dans cette villa. Et aujourd’hui, elles vont se retrouver à nouveau. Seule petite règle à respecter : se couper totalement du monde le temps d’un week-end ! Les Gsm, ordinateurs et autres objets qui permettraient d’être en contact avec le monde extérieur est interdit ! Chacune va pouvoir découvrir ce que les autres sont devenues (vie privée et vie professionnelle) et avoir parfois de belles surprises ! En tant que lecteur extérieur, on apprend aussi les petits secrets croustillants de chacune et il est donc souvent très difficile de poser ce livre !



Mais l’histoire ne s’arrête pas là ! Dès le début, Piera, l’organisatrice de ces retrouvailles, manque à l’appel ! C’est étrange, d’autant plus que Piera est une femme toujours très ponctuelle et sérieuse. Puis, 3 autres femmes disparaissent à leur tour. Un meurtrier se cacherait-il dans cette maison aux allures paisibles ? S’agirait-il d’une meurtrière qui voudrait se venger du passé ? Pour le savoir, je vous invite donc à lire ce roman qui est devenu un de mes coups de cœur du moment
Commenter  J’apprécie          40
Huis clos en Toscane

Je n’ai pas vraiment accroché, d'abord trop de personnages féminins avec des prénoms qui se ressemblent, donc j'étais perdu par moment. Puis quand on lit la 4e de couverture, on a lu les 175 premières pages et pour les 40 restantes, aucun suspense ! Le final n'est pas exceptionnel non plus. Bref, ce livre m'a déçu.
Commenter  J’apprécie          40
Huis clos en Toscane

Ce livre a été lu dans le cadre du jury des lecteurs Le livre de Poche Policier 2011, et j'en remercie l'éditeur.



Mon suivi Jury



Lecture



Elles s’appellent, Lucia, Amanda, Éta, Maria Luisa, Giovanna et Tatti. Ce sont sept femmes qui atteignent la quarantaine et se réunissent dans le même gite que celui qui les a accueillies lorsqu'elles ont ensemble fêté leur bac il y a 20 ans.



Retrouvailles donc, certaines se sont perdues de vue, certaines sont mariées. Juge, avocat, mère au foyer, divorcée, heureuse, célibataire endurcie, elles ont fait leur vie avec plus ou moins de bonheur. Ce week-end loin de tout, sans ordinateur ni téléphone, même portable, sera une occasion de se revoir et peut-être de faire le bilan.



Lorsque l'organisatrice manque à l'appel, lorsque les invités disparaissent l'une après l'autre, que l'isolement s'avère bien plus complet que prévu, les angoisses montent, la peur s'installe.



Avis



L'idée de départ de ce roman est très prometteuse : sept femmes sont enfermés en huis clos dans une maison très isolée et cachant d’anciens mystères. On pense évidemment à un remake des « Dix petits nègres ». Si ce n'est le traitement plus moderne : les protagonistes sont des femmes accomplies et ça saigne et ça hurle dans les recoins sombres.



Plusieurs éléments m’ont déplu dans ce livre. Les noms des protagonistes semblent extraits d'un catalogue de Minitel rose. On les découvre petit à petit mais succinctement, chacune à part ou dans ses relations avec les autres. Le roman est assez court : 220 pages dont 50 pour le final. Les femmes présentes dans la villa Camerelle (j’ai lu Caramelle durant la moitié du livre) se classent en deux catégories : les dragons acariâtres, envieuses, opportunistes et méchantes sous des airs de sociabilité et des dindes stupides, exploitées, bernées et suiveuses de précédentes. Et tout ce petit monde s'envoie des pics, se tire dans les pattes, s’envie et se dénigre allègrement, sans humour, juste une bête méchanceté. Ce sont sensément des amies ; j'espère pour l'auteur qu'elle a des amitiés d'une autre nature. Lorsqu'elles disparaissent les unes après les autres, aucun soupçon n’effleure mêmes les autres.



Nous avons donc sept femmes qui s'appellent toutes machin-a, soit mauvaises soit stupides, qu'on n'a pas le temps de connaître, qu’on trouve pourtant déjà fort désagréables et dont l'avenir deviné tend vers le hamburger, qui continuent à pérorer inconscientes de l'hécatombe. On n’a même pas la satisfaction de voir des exécutions originales ou surprenantes. Eh bien je l'avoue, je me suis dit « grand bien leur fasse, une connBIPse de moins ».Pas une seule femme normale et aimable dans ce lot, Dieu si pourtant par principe j’adore les femmes mais j’ai avec un peu de honte apprécié de les voir décimer.



Cela reste encore lisible quoique monotone pendant la majeure partie du livre même si je m’attendais à voir surgir Mlle Rose avec le chandelier dans la bibliothèque. C’est morne malgré un style d’écriture fluide.



Puis vient la prise de conscience (enfin), et l'affrontement, bien sanglant et inutilement gore. Pour moi pas de mystère sur la coupable, de toute façon je ne me sentais absolument pas concerné. Un final, qui se voulant un joli twist, est tout simplement totalement irréaliste car ignorant totalement les conclusions de l’enquête qui ne manquerait pas de suivre une telle histoire.



Conclusion :



Aussi passionnant qu'un compte rendu de partie du Cluedo, vite lu vite oublié.



Ma note :11/20.
Lien : http://www.atelierdantec.com..
Commenter  J’apprécie          40
Huis clos en Toscane

Ca ressemble beaucoup trop au livre d'Agatha Christie, mais la fin est un peu surprenante. Les personnages ont tous des noms qui se ressemblent et on s,y perd. Une lecture qui nous tient en haleine malgré tout.
Commenter  J’apprécie          30
Huis clos en Toscane

A mi-chemin entre Les dix petits nègres d'Agatha Christie pour son aspect huis-clos (les protagonistes disparaissent les unes derrière les autres, la coupable est l'une d'elles) et Desperate Housewives (pour tout le reste) se trouve Huis clos de Diana Lama. En fait de mi-chemin, je dirais plutôt un-quart, trois-quart et ce déséquilibre m'a fortement déplu. L'intrigue, qui part d'une idée plutôt originale, n'est pas fouillée et passe en second plan par rapport aux descriptions en long en large et en travers de la vie des 7 personnages (et toi quelle est la taille de tes sous-vêtements ? Ah, bon, et toi combien d'amants dans ton palmarès ? Non, c'est vrai, et toi pourquoi t'as raté ta vie ? Blabla blabla…).

Lecture diagonalo-verticale pour ma première expérience en littérature italienne : je ne vais malheureusement pas en retenir grand chose.
Commenter  J’apprécie          30
Huis clos en Toscane

Ce roman présenté à la base comme un thriller oscille entre la satire sociale et le polar en huis-clos. Sept anciennes camarades de lycée décident de se retrouver à la villa Camerelle ou elles ont passé un mémorable week-end vingt ans auparavant. Elles choisissent d'un commun accord d'y séjourner dans les mêmes conditions qu'autrefois et de s'y faire déposer sans téléphones portables ni ordinateurs. En fait, les retrouvailles vont rapidement virer au carnage !



Quelques rides et années plus tard, Lucia, Amanda, Déda, Maria Luisa, Tatti et Giovanna, ont-elles changé ? Et bien pas tant que ça ! Mesquinerie, coup bas, médisance, jalousie, elles s'épient à la loupe, traquant le moindre faux pas de leurs "amies" et ne s'épargnent rien. On a vraiment l'impression d'être dans une cour de récréation au milieu de gamines capricieuses. A certains moments c'est franchement drôle, à d'autres ça frôle le pathétique !



Le décor ? une maison isolée et mystérieuse qui jadis fut le décor de crimes sanglants, une ambiance qui devient oppressante et de plus en plus angoissante au fil du roman.



"La maison attend l'arrivée de ses hôtes.



C'est une somptueuse villa du XVIe siècle, au coeur de la campagne toscane. Les deux étages du corps central sont flanqués de tours et de tourelles. Tout en bas, sous le rez-de-chaussée, en dessous des caves mêmes, d'obscures boyaux creusent les entrailles de la terre".



L'originalité du roman se présente sous la forme de sa narration qui s'articule autour des pensées de chacunes des protagonistes. Elles vont prendre la parole à tour de rôle, interrompuent par une intervention régulière de la meurtrière dont on va découvrir petit à petit les motivations profondes !



Mon avis ? un thriller plaisant à lire, l'auteure ménage le suspens jusqu'à l'épilogue et le livre présente quelques passages fort amusants. Une bonne lecture d'été, un livre à glisser sans hésiter dans son sac de plage, entre crème solaire et paréo !
Lien : http://leslecturesdisabello...
Commenter  J’apprécie          30
Scalpel

Le corps d'une jeune mannequin est retrouvé nu prés de la plage par un pêcheur. L'autopsie révélera que des vertèbres ont été prélevées par le tueur. L’Équipe, un groupe de spécialistes des meurtres en série se charge de l'affaire et recrute une psychologue qui par le passé a été kidnappée par un pédophile et retenue pendant six ans.



Avec le passé de la psychologue et les meurtres qui se succèdent deux intrigues s'entremêlent dans une histoire pleine de rebondissements ce qui donne un suspense maintenu du début à la fin.



Les chapitres alternent entre les enquêteurs, le tueur surnommé l'Anatomiste du fait qu'il prélève sur chaque victime un organe, et les affres de la psychologue hanté par un passé des plus mystérieux.



L’Équipe est peu mise en valeur car l'auteure a choisi de mettre en avant la psychologue. Son personnage est bien mis en valeur sur le plan psychologique,... peut être un peu trop.



Le style de l'auteure est simple, par moments un peu hésitant. Les descriptions sur l'anatomie sont bien documentés mais un peu trop répétitifs ce qui avec le passé de la psychologue finissent par lasser le lecteur. On aurait aimé que l' côté enquête occupe le devant de la scène.



Au final quelques longueurs, un personnage trop mis en avant mais ce thriller permet tout de même de passer un bon moment.
Lien : http://imaginaire-chronique...
Commenter  J’apprécie          20
Huis clos en Toscane

Une grande maison en Toscane, transformée en hôtel de luxe, réservée pour huit femmes le temps d'un week-end. Avec une seule condition : couper le téléphone.



Petit à petit, on découvre l'histoire de leur amitié, leur vie d'adultes peu épanouie, et le mystère de la maison.



Car cette bâtisse a été le lieu d'un massacre quelques centaines d'années plus tôt : une jeune fille se préparant au mariage y a été égorgée avec ses suivantes.



La tension monte au fur et à mesure des heures et des disparitions, d'abord explicables, puis bien étranges.



Une fin apocalyptique à la hauteur du roman.



Bref, j'ai frissonée et tremblée sous le soleil de Toscane, pas de froid, mais de peur.



L'image que je reteindrai :



Celle de la maison, pleine d'escaliers et de recoins.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          20
Huis clos en Toscane

« Vingt ans après, six anciennes camarades de classe se retrouvent dans la somptueuse villa où elles avaient séjourné ensemble l’année de leur bac. Seule Piera, l’organisatrice de ces retrouvailles manque à l’appel. »



Pourtant, nous lecteurs, nous avons « accompagné » Piera jusqu’au vestibule de la villa …..nous savons qu’elle voulait être la première pour vérifier l’état des lieux …..

L’auteure, en quelques pages, nous "présente" les participantes …… puis ……un passage en italique dont je vous livre un extrait :

« Tu avais parié qu’elle serait la première à arriver à la Villa Camerelle et la voilà devant toi, inquiète que tu l’aies précédée, que tu lui voles son rôle d’organisatrice. ……Ton lacet enserre parfaitement son cou délicat. Il s’enfonce dans sa chair en ouvrant un sillon sanglant. »



L’idée de départ n’est pas spécialement originale, les héroïnes ne sont pas particulièrement sympathiques …… mais l’auteure a l’art du suspense !



La vengeance de l’une venue pour tuer les autres ! Même si j’ai compris très vite qui était la meurtrière ... il faut dire que l’auteure nous donne un indice de format XXL ...ce qui n'enlève rien au plaisir de la lecture ..... car dans les dernières pages, je me demandais quand même si je ne m'étais pas trompée ..... mais la fin m'a "rassurée" ! :-)

Ces femmes ne « méritaient » pas de finir leur vie de cette façon ….même si ce qu’elles ont fait cette dernière année de bac, dans cette villa, …. est ignoble ..... même si elles ne sont pas tuées seulement pour cela......



Un thriller que je vous recommande !
Commenter  J’apprécie          20
Huis clos en Toscane

SIX PETITES TOSCANES.

Calquée sur Dix Petits Nègres, cette histoire réunit six jeunes femmes anciennes élèves de la même classe de lycée, style les copains d’avant, qui se retrouvent dans une maison hantée, perdue au fond des bois. Elles sont isolées, sans voiture ni téléphone. Leur séjour idyllique au départ dérape progressivement au fil de leur disparitions l’une après l’autre : Qui est le meurtrier ? Pour quelle raison ? Autant la mise en place de la situation et des personnages est intéressante, autant leurs comportements sonnent faux et on entre difficilement dans l’histoire. L’existence de mystérieux souterrains médiévaux est à mon avis insuffisamment exploitée, de même que les anciens massacres qui auraient eu lieu dans cette maison sont mal justifiés. Les dialogues sont peu crédibles ; la fin, certes insoupçonnée, est décevante et certainement mal aboutie.
Commenter  J’apprécie          10
Huis clos en Toscane

J'ai eu du mal à me plonger dans ce huis clos, je me suis perdue un peu dans tous ces personnages. Mais une fois bien immergée, j'ai bien apprécié et douté jusqu'à la fin. Chaque fois que je me suis dit "c'est elle" et bien non, elle trépassait. Bon thriller pour ma part.
Commenter  J’apprécie          10
Huis clos en Toscane

Piera, Lucia, Déda, Maria Luisa, Tatti, Amanda et Giovanna sont des amies depuis le lycée. Toutes issues d’une classe sociale élevée, elles étaient un groupe d’amies soudé autour de Giovanna et Déda, les deux meilleures élèves, les deux petites reines du lycée qui attiraient tous les regards, attisaient toutes les envies. Toutes étaient promises à un avenir brillant, des carrières professionnelles ambitieuses et une vie aisée.



Vingt ans plus tard, elles éprouvent l’envie de se réunir, d’évoquer les souvenirs, et peut-être de se mesurer : qui a le mieux réussi ? qui est la meilleure ? Et quoi de mieux que de se réunir dans la Villa Camerelle, dans laquelle elles avaient fêté l’obtention du bac (esame di maturità). Et pour réussir cette réunion, l’organisatrice Piera décide que le temps du week-end toutes se passeront des téléphones, pour revivre le bon vieux temps.



Huis clos en Toscane est un thriller sans originalité, très classique et placé sous l’égide du chef d’œuvre du genre Dix petits nègres. A moins que la fin, assez carnavalesque, place le roman sous le signe de la parodie, jouant avec les clichés du genre.



On le comprend assez vite : toutes ses amies parfaites et cools cachent toutes des rancœurs sous des sourires d’apparence. Déda ? Elle est comblée par ses deux jumeaux, à presque quarante ans, elle est toujours aussi belle, bien apprêtée, ne manque matériellement de rien et est une brillante maître de conférence. Sauf de l’amour de son mari, qui la délaisse et la trompe. Pour se venger, elle manipule perversement Maria Luisa, sa « meilleure » amie, qui la suit comme un chien. Elle prend plaisir à l’humilier par des pointes acides, des piques amères qui passent inaperçues des autres, mais pas de Maria Luisa, moins belle, moins brillante, un peu alcoolique. Et qui se venge en couchant avec le mari de Déda. Giovanna ? Elle qui attirait tous les regards, elle est maintenant une marginale, cliché typique de la lesbienne vieillissante, qui mène une fausse vie de bohème en dilapidant un héritage immense qui ne risque pas de s’épuiser. Derrière son arrogance affichée et son indépendance flamboyante, elle a besoin de l’attention des autres, elle ne peut vivre sans leurs regards, et ses marques aux poignets témoignent bien de sa solitude. Amanda s’ennuie. Derrière sa superficialité et sa bêtise apparente, c’est une femme qui bénéficie d’une mémoire eidétique et d’une soif de connaissances. Mais en dilettante seulement, elle arrête tout quand l’ennui la reprend. Seules Tatti et Luisa semblent être heureuses : l’une est une avocate qui fait trembler les tribunaux, l’autre est une juge à la réputation redoutable. En bref, ce groupe d’amies est un incroyable panier de crabes, où tout se dissimule derrière des façades souriantes hypocrites.



Même la villa Camarelle est une façade hypocrite. Elle est un personnage à part entière de cette énigme. Vieille demeure du XVIe siècle, avec ses greniers et ses souterrains obscurs et labyrinthiques, ses pierres cachent des histoires sordides. Un touriste allemand retrouvé mort devant la piscine, peut-être assassiné par une jeune épouse pas vraiment éplorée par le drame. Et l’énigme de la mariée et de ses servantes, toutes retrouvées mortes, démembrées et macabrement reconstituées, dont la mémoire se perd à travers le temps mais dont le cadavre ne cesse de flotter dans l’air. Est-ce une servante éconduite qui a perpétré le crime avant de se suicider ? Un amant jaloux qui ne voulait pas de ce mariage ? Le fiancé, qui surprit sa promise en plein ébats saphiques avec ses servantes et la tua par dégoût ? Et enfin plane, dans cette atmosphère lugubre, le fantôme de Rita, cette jeune fille éteinte, toujours au fond de classe, dont les six amies n’ont plus aucun souvenir. Une ombre inquiétante s’étend sur cette villa de rêve, et certaines des amies sont saisies d’une vague anxiété, une angoisse diffuse, sans forme.



L’atmosphère du roman est plutôt bien travaillée, mais les réactions des personnages laissent parfois un peu songeur. Quand Piera, l’organisatrice du week-end, ne vient pas, aucune ne s’inquiète, elle a peut-être raté son train, ou alors elle a appris un décès soudain dans sa famille. Puis vient le tour de Déda. Elle disparaît au milieu de la journée, laissant toutes ses affaires sur place mais toutes concluent que Déda est partie parce qu’elle s’ennuyait. Qui part en laissant ses valises derrière lui ? L’inquiétude n’est toujours pas tellement au rendez-vous quand Giovanna disparaît aussi. Le malaise ne s’installe véritablement que quand Maria Luisa est introuvable. Là, il vient enfin à l’idée de quelqu’un que quelque chose se passe. Ses femmes brillantes me semblent légèrement obtuses…



Et le finale de l’intrigue est grand-guignolesque. Le doute s’insinue chez les trois survivantes. L’une d’elles est forcément la meurtrière. Chacune se surveille du coin de l’œil, cherche des armes improvisées pour se défendre -mais personne ne songe à partir tout simplement- et toutes refusent de se séparer, évoquant l’exemple des films d’horreur dans lesquels tous ceux qui s’éloignent finissent trucidés. Le meurtrier traque ses proies, ne les finit pas quand il en a l’occasion parce que c’est plus drôle comme ça, il faut bien qu’au moins l’une d’entre elles survivent. Les ayant perdues, il décide en toute logique que le mieux, c’est de foutre le feu à la baraque pour mettre fin à ce cauchemar.[...]
Lien : https://enquetelitteraire.wo..
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Diana Lama (113)Voir plus

Quiz Voir plus

La liberté d'expression

Dans quel texte trouve-ton l'affirmation de la liberté d'expression ?

La Constitution de 1958
La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789
La loi sur la liberté de la presse de 1881

10 questions
181 lecteurs ont répondu
Thèmes : Liberté d'expressionCréer un quiz sur cet auteur

{* *}