Diana Wynne Jones

Sous un titre prometteur, ‘La conspiration Merlin’ me laisse sur une note dubitative et perplexe.



Tout les éléments semble être réunis pour une histoire haletante et prenante, une conspiration, de la magie, des univers parallèle et un Merlin. Donc que faut-il de plus… un mot je dirais tout !



Ce sentiment me vient de l’histoire elle même. Tout au long des 400 pages nous n’avons aucune information sur cette conspiration. Quel est sont but, les personnes impliquées, pourquoi et comment ils en sont venus à cette conspiration. Les réponses reste inexistantes tout au long du récit et même une fois achevé, certaine question reste sans réponse.



La fin brouillonne et expéditive elle même peut nous laissé penser à la possibilité d’un seconde tome. Le comble vient de l’absence marquante du Merlin tout au long de l’histoire alors que c’est le nœud même de l’intrigue.



Les personnages eux, ne sont pas particulièrement attachants, ni détestable, pas parfait, ni monstrueux.



Selon moi loin d’être un livre jeunesse et une grande œuvre littéraire elle comblera toute fois un petit moment d’ennuis, un bon livre de plage…

J'ai trouvé ce bouquin dans une "boîte à livres" sur mon lieu de vacances cet été. Je l'ai donc pris avant tout parce qu'il était relativement neuf, et que le titre promettait de grandes péripéties.



J'ai été plutôt déçue au final :



*Il s'y passe peu de choses vraiment palpitantes... Le rythme n'est pas plus soutenu que ça... On a au final peu de renseignements sur la Conspiration, et sur le Merlin, alors que ces 2 notions font partie du titre du roman... un comble !



*Il est très difficile également de visualiser la complexité des Mondes et des actions décrites... Mais ça c'est le propre de la Fantaisy... Ça fait de meilleurs films que livres !



*Les personnages n'ont rien d'attachants, ils ne sont pas spécialement "creusés" non plus. Les interactions émotionnelles entre eux sont très pauvres. Peut-être parce que le roman s'adresse à des jeunes ? Pourtant en général, dans la littérature jeunesse, on a notre dose de mièvrerie... là pour le coup, elle m'a presque manqué, la mièvrerie !



Tout ça pour dire que ça manque de plein de choses ! Je m'attendais à être transportée dans des mondes parallèles plein de rebondissements ! Et au final, j'ai lu cette histoire de manière linéaire.

Je ne dirais pas non plus que cette lecture était désagréable, mais elle manquait d'entrain...

La conspiration Merlin de l'écrivaine britannique Diana Wynne Jones, auteur principalement spécialisée dans le roman jeunesse...



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Une fois de plus, Diana Wynne Jones nous offre un roman extrêmement bien construit, fluide et captivant autour de ses thèmes de prédilection : magie et mondes parallèles. J'ai particulièrement aimé la façon dont Roddy reçoit et expérimente ses connaissances et ses pouvoirs, à la façon de fichiers informatiques, ainsi que les descriptions originales de la magie, vécue comme quelque chose d'intuitif, pleinement dans la sensation, qui se modèle selon le ressenti. La conspiration Merlin est publié en collection adultes, mais peut facilement être lu par des adolescents.
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Sous un titre prometteur, ‘La conspiration Merlin’ me laisse à la fin sur une note dubitative et perplexe. Pourtant tout les éléments semble être réunis pour une histoire haletante et prenante, un conspiration, de la magie ou ce mêle des univers parallèle ainsi que des créature mythique et Merlin. Donc que faut-il de plus… un mot je dirais tout !



Ce sentiment négatif me vient de l’histoire elle même. Tout au long des 400 pages nous n’avons aucune information sur cette conspiration. Quel est sont but, les personnes impliquées, pourquoi et comment ils en sont venus à cette conspiration. Les réponses reste inexistantes tout au long du récit et même une fois achevé, certaine question reste sans réponse. La fin, brouillonne et expéditive elle même peut nous laissé penser à la possibilité d’un seconde tome. Le comble vient de l’absence marquante du Merlin tout au long de l’histoire alors que c’est le nœud même de l’intrigue.

Les personnages eux, ne sont pas particulièrement attachants, ni détestable, pas parfait, ni monstrueux.



Selon moi loin d’être un livre jeunesse et une grande œuvre littéraire elle comblera toute fois un petit moment d’ennuis, un bon livre de plage…

Gros retour de nostalgie avec ce troisième et dernier tome de la trilogie le château de Hurle : je retrouve la difficulté de l'écriture de l'auteur, principalement dans le sens où le merveilleux devient absurde et où il perd le lecteur dans le déroulé de l'histoire.



Résumé : Charmaine, une jeune fille de bonne famille qui passe son temps la tête dans les livres, se voit imposer par sa mère une mission ( qui la sortira des livres ?) : la charge de tenir une maison, celle du grand-oncle Guillaume, célèbre sorcier royal, qui doit s'absenter pour se faire soigner. Quel chance pour elle de découvrir l'immense bibliothèque magique de ce Guillaume ? Quel aubaine pour elle que le roi l'accepte dans son palais pour travailler dans sa bibliothèque royal ? En même temps que de garder la maison...



La seule raison pour laquelle j'ai lu ce tome est pour les personnages du 1er tome : Sophie, Hurle et Calcifer. Par contre, Charmaine est le deuxième personnage d'un livre qui m'horripile. Elle sait rien faire. On lui propose l'indépendance, de se débrouiller toutes seule, elle a même une bibliothèque entière pour l'aider. Non au lieu de chercher, de tester, bref de se prendre en main...elle va lire. A coté de cela, l'autre personnage Pierre, même si maladroit avec la magie a plus de tempérament que l'héroïne.

Quand au titre qui vend du rêve, la maison aux milles détours, littéralement la maison où tu peux aller partout, n'est presque pas développer. Je dirais même qu'encore une fois on retrouve ce fichu palais avec toutes les marches à monter. D'ailleurs le personnage de Charmaine a de nombreuses similitudes d'actions que Sophie d'en le premier livre, mais pas le coté débrouillard.

Même la fin, il manque quelque chose : l'héroine va faire ça et ça, les autres vont faire ça. Tout est bien qui finit bien et.... Il est où la fin final " on en parle plus". Parce que là, on pourrait faire une suite avec Morgan, ou d'autres personnages. Le troisième tome on reste sur notre faim. ET c'est frustrant.

Sans parler du rythme de l'histoire qui est lente. Enfin plutôt, elle ralentit vers le milieu avant de reprendre une cadence simple vers la fin.



Avis au lecteur, ce tome est encore plus difficile que les premiers à suivre l'histoire.

Sans doute le moins bon des trois. Je l’ai trouvé un peu « bordélique ». On fait la connaissance ici de Charmaine, élevée à ne rien faire, si ce n’est de lire, car sa mère veut en faire une fille respectable. Elle se retrouve du jour au lendemain à déménager chez son grand-oncle Guillaume afin de prendre soin de lui et sa maison, une maison magique aux mille détours. Elle va faire la rencontre de Pierre, un apprenti magicien, de Sans-Maître, une petite chienne un peu peureuse, mais aussi celle du roi et de sa géante bibliothèque. Et Charmaine va vivre une de ces aventures qu’elle peut lire dans ses livres.



J’ai trouvé qu’il ne se passait pas grand chose dans ce tome-ci. Charmaine va devoir faire du ménage à l’aide de Pierre, et ranger des lettres pour le roi. J’étais contente de retrouver Sophie et Hurle, mais on ne les voit quasiment que se disputer et j’aurais aimé d’autres échanges. Il y a un semblant d’enquête, mais je me suis retrouvée aussi perdue qu’on pourrait l’être dans une maison aux mille détours. J’ai moyennement accroché, et j’en suis déçue car le tome 1 était vraiment excellent.



Ceci dit dans les bonnes choses, on retrouve l’écriture de l’autrice et son ton ironique, j’ai beaucoup aimé le personnage de Charmaine même si elle ne sait pas faire grand chose à part lire, mais là dessus je l’ai complètement compris. Cette envie de se plonger dans un bouquin au moins un peu dans la journée, je le ressens souvent.



En bref, un peu déçue mais c’était sympa quand même, à la fin tout s’emballe, et on a presque envie d’une suite avec Sophie et Hurle.
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Ce fut globalement une déception.

Je n'ai pas eu envie de mettre une mauvaise note, puisque les 2 premiers volets de cette série étaient très bons et j'en garderai un souvenir lumineux. Mais force est de constater que celui-là ne m'a pas fait d'effet.

Autrement dit, on ne lit pas mais on le survole. Il se passe énormément de choses, il y a une myriade de lieux et de personnages. Mais presque rien ne m'est resté en mémoire.

J'ignore encore pourquoi la magie n'a pas pris pour celui-ci. Les personnages n'évoluent pas vraiment, les révélations concentrées à l'extrême fin m'ont laissée de marbre et l'intrigue n'est pas saisissante.

C'est dommage. Peut-être qu'il aurait fallu retirer du dialogue - les personnages parlent sans arrêt - et écrire plus de descriptions. Laisser plus de place à l'imagination, faire plus d'efforts pour le style, moins soigné ici comparé aux 2 livres précédents...

Une série de trois livres plutôt pas mal, mais dont aucun n'a été un coup de cœur.



En effet, aucun ne vous fera ressentir des sueur froides, ne vous fera hurler de joie ou ne vous fera rêver d'y plonger.

Pourtant tout était là :magie, créature étrange, objet bizarre et personnage rocambolesque.

Alors je ne comprends pas.



Ils sont tout de même tous les trois sympathique (même si le tome 2 beaucoup moins) et vous feront passer un agréable moment.

Je retrouve l’atmosphère de ce premier tome dans celui-là ainsi que des personnages que j’avais envie de revoir. J’ai eu dû mal avec le caractère de Charmaine et Pierre au début mais plus ils gagnaient en maturité et prenaient des initiatives, plus je me suis mise à les apprécier. De plus j’ai trouvé ça bien qu’ils ne se soient pas fait effacer par d’autres personnages comme dans le précédent tome. J’ai pu les suivre du début et à la fin.



Cette histoire m’a beaucoup plu ainsi que l’univers.

J’ai aimé me balader dans cette maison magique et élucider des mystères.

J’ai fini cette trilogie sur une bonne note.
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Après avoir littéralement adoré ma relecture du premier tome et nettement moins apprécié le tome 2, j'ai passé un excellent moment avec ce tome 3! C'était frais, drôle et cynique à souhait, et si cette histoire ne me laissera pas un souvenir impérissable, j'y repenserai avec un grand sourire.

Avec son double niveau de lecture, ce texte est à mettre en toutes les mains!

Cette conclusion de la trilogie de Hurle nous permet de retrouver Sophie, Hurle, Calcifer et de nouveaux protagonistes.

On arrive en Haute Norlandie (sans doute avant la fusion de la basse et de la haute (Normandie)...), aider le roi qui a certainement la plus grosse bibliothèque de Babelio et sauver son royaume. Y a même un gros méchant Luboque.

Un très bon épisode avec toujours une touche d'humour et des personnages hauts en couleurs.

J'aurais bien pris du rab mais bon la trilogie de Hurle c'est fini.

Final en beauté pour La trilogie de Hurle de la facétieuse Diana Wynne-Jones. Pourtant, j'avais essuyé une petite déception à la lecture du "Château dans les nuages", le 2e volet, qui démarrait et se poursuivait un peu mollement, avant de prendre un virage burlesco-rocambolesque des plus plaisants, porté par un collectif de princesses en colère plutôt chouettes.



Ici aussi il est encore question de maison de sorciers : celle dont la jeune Charmaine, une adolescente pas spécialement débrouillarde, se voit confier la responsabilité, en l'absence de son propriétaire, un sorcier très puissant mais gravement malade. Seul problème : en plus d'être totalement depourvue de sens pratique, elle ne connaît rien à la magie, et s'embrouille très vite dans cette étrange demeure. D'autant que les kobolds très en colère font la grève, qu'un apprenti (empoté en magie) débarque sans crier gare, que les dangereux luboques rôdent dans les environs, et qu'il y a un complot au palais royal avec des traîtres à démasquer et neutraliser.



J'ai donc laissé une chance au 3e tome, et j'ai bien fait car, même sans grand renouvellement des thématiques, c'était un pur plaisir presque enfantin de retrouver les ressorts du Château de Hurle, son univers foutraque et ses personnages attachants (avec toujours un empowerment très chouette des adolescents).

Si j'ai été déçue par le deuxième tome, ce troisième fait remonter la trilogie dans mon estime et dans mon cœur.



On y suit Charmaine, une jeune fille convenable qui n'a jamais rien connu d'autre que ses livres et doit garder la maison de son grand oncle Guillaume, qui est sorcier, pendant que celui ci va se faire soigner par les elfes. Évidemment cette maison n'est pas ordinaire...



J'ai retrouvé dans ce livre le charme de la plume de l'autrice qui m'a tant envoûtée sur le château de Hurle mais aussi le plaisir de suivre une protagoniste dans laquelle je n'avais aucun mal à me retrouver. Charmaine n'est intéressée que par les livres et prend tout ce qui lui arrive avec un détachement très "British" savoureux. Quand elle est rejointe par le jeune Pierre, le roman n'en devient que plus dynamique et se rapproche vraiment plus de l'ambiance du premier tome. Pour ne rien gâcher, on retrouve Hurle, Sophie et Calcifer dans une dernière aventure haute en couleur. La majorité du livre a des allures très cosy, il s'agit d'essayer de nettoyer la maison, faire la vaisselle et le linge, ce pour quoi aucun n'est très doué, puis trier la bibliothèque royale pour essayer de découvrir la raison de la disparition de l'argent du château. Ce n'est que vers la fin que l'action en tant que telle est présente mais ça n'a rien de gênant, que du contraire. J'ai trouvé les choix narratifs divertissants et l'univers toujours aussi coloré et inventif.



J'ai dévoré ce roman immersif et passionnant, ça m'a fait beaucoup de bien de le lire. Je ne regrette pas d'avoir découvert cette trilogie !

Après Le château des nuages, impossible de ne pas poursuivre les aventures magiques du monde si particulier que Diana Wynne Jones a créé. D’autant plus que ce troisième tome annonçait le retour d’un certain château ambulant (un petit clin d’œil dans la couverture pour les plus attentifs). Si, on ne retrouve toujours pas le charme du premier tome de la trilogie, ce dernier a tout de même ce petit quelque chose qui le fait sortir du lot.



Contrairement au deuxième tome de la trilogie de Hurle, La maison aux mille détours nous plonge directement dans le même univers que le premier. Campagne et maison de sorcier étrange, des embrouilles politiques, un danger qui rôde, et ce côté un peu loufoque et décalé que j’aime beaucoup. Un peu déboussolée par Le château des nuages, ici, je peux dire que l’on retrouve des bases qui nous sont familières. D’autant plus que très vite, nous retrouvons certains personnages bien connus. De quoi donner très envie.



Et pourtant, Charmaine, notre héroïne, que l’auteur s’amuse à appeler Charmante à maintes reprises, n’est pas très attachante. Choyée par ses parents, elle ne sait rien faire de ses dix doigts, a du mal à interagir avec les gens et a ce côté hautain et froid qui ne donne pas franchement envie. Mais Diana Wynne Jones joue aussi de ce caractère. Se moquant gentiment de son héroïne, elle parvient à la faire évoluer juste ce qu’il faut pour qu’on finisse par donner sa chance à la jeune femme. Il faut dire qu’elle désire plus que tout s’émanciper et qu’elle ne rechigne pas à la tâche si l’on a besoin d’elle. Des qualités qui prennent le pas sur ses défauts et qui nous montrent aussi combien elle est jeune et que son éducation n’a pas su donner le meilleur d’elle-même.



Et j’ai adoré cette idée d’émancipation. C’est un fil conducteur que l’on voit tout au long de La maison aux mille détours. Charmaine sait que ses parents l’ont trop couvée, et qu’elle doit vivre de par elle-même. Ce ne sera pas facile, mais elle est prête à pallier à certains de ces manquements. Et on voit combien elle est débrouillarde, pleine de ressources, et surtout qu’elle a un bon fond. C’est aussi au fil des rencontres qu’elle fera qu’elle prendra conscience de beaucoup de choses et qu’elle enclenchera le processus. Elle est loin d’être parfaite, à bien des égards, mais l’on finit par s’attacher à elle et à lui souhaiter toute la réussite qu’elle mérite.



Bien sûr à côté de cela, nous avons aussi toute une part de magie et des secrets à élucider. De quoi donner à l’histoire ses petits rebondissements ainsi que des moments où l’action est plus présente. On se laisse d’ailleurs prendre au jeu très facilement. Entre la maison et ses multiples pièces et les nouvelles créatures magiques que l’on découvre, l’univers s’étoffe un peu plus.



Prenant, drôle, parfois pince sans rire aussi, La maison aux mille détours nous offre une histoire originale avec une héroïne peu commune. Encore une fois, je suis loin d’avoir retrouvé le charme du Château ambulant mais on se laisse porter sans aucun souci. Entre les énigmes à résoudre et des personnages qu’on ne se lasse pas de revoir, on en demanderait même un peu plus.

Un véritable coup de coeur confirmé pour cette trilogie enchanteresse pleine de merveilleux !

Dans ce troisième et dernier tome, nous suivons la jeune Charmaine, qui passe son temps dans ses livres, sa mère la tenant éloignée de toute tâche ménagère qu'elle juge indigne de sa condition. Dès le début du livre, sa tante débarque et lui propose de venir aider son grand oncle à tenir sa maison pendant qu'il part se faire soigner chez les elfes. Charmaine accepte sans trop savoir de quoi il s'agit, elle est juste contente de quitter sa maison et de pouvoir aller lire tranquillement ailleurs. Avant son départ, elle se dit que c'est le bon moment pour écrire au roi, afin de lui proposer son aide dans son immense bibliothèque.

C'est ainsi que commence la grande aventure de Charmaine qui va débarquer dans une incroyable maison remplie de magie et qui se trouve être un véritable labyrinthe fabuleux. Elle rencontrera un petit chien appelé Sans maître, un jeune garçon maladroit en magie, Pierre, un roi vieillissant et une princesse plus très jeune et désargentée ainsi que d'étranges créatures dont elle n'avait pas imaginé l'existence.

Nous retrouvons évidemment notre fil conducteur des premiers tomes avec Sophie et le mage Hurle, cette fois-ci encore, sous une apparence surprenante mais tout aussi attachante, et bien sûre Calcifer, le démon du feu.



Le schéma est toujours le même. L'auteur nous expose un nouvel endroit, de nouveaux personnages et une nouvelle situation et on se laisse embarquer dans une folle aventure jusqu'au dénouement final -toujours heureux-, où tous les protagonistes se retrouvent pour démêler ce joyeux bazar.



J'ai adoré, c'est frais, c'est bien écrit et en plus entre la magie et les livres et la pâtisserie, j'étais aux anges.

"Je sais que je peux avoir confiance, ma chérie.

Tu seras bonne, ordonnée et respectueuse. Elle ment pensa Charmaine. Elle n'a aucune confiance en moi."



J'aime beaucoup cette idée que cela soit Charmaine qui entretienne la maison d'un sorcier alors que sa famille pense que la magie n'est pas une activité respectable.



Cette suite qui se passe Haute-Norlandie, m'a vraiment bien amusée.

Je l'ai même préférée au Château de Hurle et au Château des nuages.



La magie était au rendez-vous au propre comme au figuré !



Un dédale aux mille détours fantastiques écrit par une auteure récompensée à juste titre par plusieurs Prix littéraires.



Une très bonne trilogie que l'on trouve aux bonnes Éditions Ynnis.

Dernier tome de la légendaire trilogie du Hurle. Celui-ci est moins pétillant que les autres, on y retrouve nos anti-héros favoris mais l'histoire ne contient pas beaucoup de rebondissements, pas de belle surprise non plus et peu de personnages nouveaux. Par ailleurs, il ne faut pas s'attendre à un happy end, Sophie et Hurle nous laisse en plan une fois l'affaire résolue, nous n'en saurons pas plus...



Même si ce volume est moins satisfaisant que les deux autres, je suis ravie d'avoir pu lire l'ensemble de cette œuvre classique inclassable, contes de tous âges pour tout âge. Merci Diana Wynne Jones pour ce parfum d'ailleurs importé par le sillage d'un château ambulant.

Plus grosse déception littéraire de ma vie.



Pendant des années j'ai cherchée cette œuvre à des prix raisonnables, et quel enchantement de voir qui va être réédité au complet par #ynniseditions !



Oue , bah voilà, ce n'est pas terrible



Autant j'avais bien aimée le premier, malgré l'écriture bouillonnée et bordélique, que le deuxième m'a refroidi et le troisième m'a achevée.



C'est censé être le livre final de la saga, sauf qu'il ne se passe rien.



Comment voulait finir une trilogie quand il y a aucune logique entre les livres ?

On est à dix lieus de l'œuvre de Miyazaki.



Les personnages sont sympas, le duo hurle / Sophie m'ont fait rire. Mais le scénario n'a aucune substance, il n’y a pas d'ambiance particulière qu'on attend d'une oeuvre de fantaisie.



Sans compter que les suites n'en sont pas. Ce sont des histoires à part avec l’apparition exprès du duo principal, Il y a aucun fil rouge sur l'ensemble de la trilogie.

C'est mignon, tout au plus, et je ne conseillerais même pas aux enfants au vu de la plume plutôt spéciale.



À lire par curiosité peut-être. Mais je ne garde pas ces bouquins sur mes étagères.

Charmaine est une jeune fille en dehors de la réalité.

Toujours le nez plongé dans un livre, une pâtisserie à la main, elle vit sa vie à travers les pages des romans qu'elle engloutit (autant que la nourriture apparemment).

Il faut dire que ses parents ne l'ont pas vraiment préparé à la "vraie vie", et surtout pas sa mère, pour qui la respectabilité est une religion, sinon une obsession.

Alors quand Charmaine se retrouve à devoir gérer le ménage et l'intendance de son grand oncle Guillaume, sorcier royal très malade qui doit partir en petite cure de santé chez les elfes, elle y voit l'occasion de s'évader de sa monotonie.

Ou plutôt ... de réaliser son rêve, mais sans trop se fouler (et oui, il y a encore une quantité de livres à lire).



Diana Wynne Jones dépeint une héroïne bien loin des archétypes auxquels nous sommes habitués.

Car Charmaine est fainéante, paresseuse. Bref, elle a un poil dans la main si grand qu'elle préfère lire ses livres entourée d'une centaine de tasses salle plutôt que de se relever les manches.



De prime abord, Charmaine (subtilement appelée Charmante parfois par "mégarde" par les autres personnages) est terriblement agaçante. On a envie de lui mettre un coup de pied aux fesses pour qu'elle se secoue.

Sauf que ... le livre est vraiment charmant, pour reprendre l'expression, et le développement du personnage très touchant.



Comme dans les autres tomes, les chapitres s'enchainent, apportant chacun leur lot de situations saugrenues, à la manière de mini-contes raconté dans un seul grand récit. Charmaine se confronte à l'adversité à travers des rencontres, parfois touchantes, d'autres fois agaçantes, voire carrément terrifiante.

Dès le début, Charmaine se définit elle-même comme une personne pas très empathique, voir carrément pas très gentille. Son "colocataire" Pierre en fait les frais, mais force est de constater que Charmaine a un cœur bien plus grand qu'il n'y parait. Quand bien même tout l'agace, elle finit toujours par mettre les mains à la pâte pour tenter d'aider.



En parallèle, la construction du roman est identique aux autres, dans le fait que de nombreux événements s'enchainent, sans aucun lien direct de prime abord. Et pourtant, toutes les pièces du puzzle s'assemblent au fur et à mesure, pour un dénouement qui nous permet enfin de comprendre l'ensemble du tableau.



Ayant lu ce 3ème tome après la relecture des 2 premiers, j'ai retrouvé cette similitude et me suis laissée complètement happée par les différents événements, sans chercher à comprendre sur le coup, avec la délicieuse attente de "mais où est-ce que ça va nous amener tout ça ?"



Les 2 grandes déceptions de ce roman, pour ma part, se situent :

1) Au niveau de Sophie et de Hurle, que nous retrouvons à nouveau dans ce tome. Autant j'avais adoré leur intervention dans le tome 2, autant j'ai eu l'impression de suivre de loin des étrangers.

C'est vraiment dommage car sachant que c'était le dernier tome de la trilogie, j'aurai vraiment apprécié les retrouver comme dans les débuts.



2) La fin qui, bien qu'elle permette d'éclaircir tous les points d'ombre du roman, reste pour moi moins sensationnelle que les 2 premiers.

Le 1er tome reste bien sûr indétronable à tous les niveaux. Mais le 2ème tome, qui est pour moi le moins réussi, m'avait tout de même totalement emporté sur le dernier tiers, avec des révélations en cascade, et un rythme dingue.



Ici, on arrive très rapidement à ce dénouement, avec une dernière révélation finale peut marquante en soit.



Au final, le panel de personnages qui gravitent dans ce tome ont réellement conquis mon cœur. En 1er lieu Sans-Maitre, la chienne de la maison qui se révèle une amie sans faille pour notre héroïne bien naïve.

Pierre, empoté et pourtant qui n'hésite pas à secouer les puces à Charmaine tout au long du livre.

Même le luboque m'a fait sourire à plusieurs reprises.



En fait en conclusion, je finirai tout de même sur une dernière grande déception. Cette trilogie aurait mérité d'être une saga.

J'aurai aimé pouvoir suivre Sophie et Hurle pendant encore 2/3 tomes, vus par les yeux de nouveaux personnages dans d'autres contrées.



J'éprouve tout de même une grande joie et un peu de tristesse d'avoir terminé cette trilogie, que j'aurai commencé en 2004 lors de la sortie du 1er tome.

Près de 20 ans plus tard, pouvoir enfin achever l'oeuvre de Mme Wynne Jones est une chance.