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Critiques de Didier Lett (29)
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Lettres à mon père

A travers cet ensemble de lettres collectées par l’auteur de ce recueil, le lecteur découvre la nature et l’évolution des relations père-enfant via les écrits de figures connues, et ce à travers différentes époques. Les lettres offertes à la lecture n’émanent pas uniquement d’enfants (du point de vue de la filiation), mais certaines autres sont écrites par un père à sa descendance. Parmi les visages célèbres, nous retrouvons Mozart, Kafka, Françoise Dolto, Elsa Wolinski, Victor Hugo et sa fille Léopoldine, et d’autres encore… Chacune des lettres est précédée d’une présentation de son auteur, accompagnée d’une remise en contexte de l’écrit qui suit.



A la lecture de ces lettres, certaines caractéristiques des relations père-enfant semblent se dessiner. Ainsi apparaît la figure paternelle imposante, à qui l’enfant doit honneur et respect, traits récurrents dans les relations père-fils. Se profile alors l’importance de la figure de l’homme et du père dans une famille, quelle que soit l’époque. Le père semble aussi être celui qui détient les cordons de la bourse, élément qui ressort aussi régulièrement dans les échanges, lorsque le fils demande de l’argent à son père pour subvenir à ses besoins et à ses aspirations, qui sont par ailleurs souvent en contradiction avec la volonté de ce même père…



Bien qu’ayant évidemment des traits communs avec une relation père-fils, les exemples relatant une relation père-fille m’ont semblé plus emplis de tendresse, avec toujours ce respect et cette admiration que voue l’enfant à la figure paternelle.



Autre élément relevé pendant ma lecture : la distance entre parent et enfant semble s’atténuer au fil des années pour laisser davantage de place à une nouvelle proximité ; paradoxalement, il devient plus facile de s’affranchir ouvertement de l’emprise paternelle, chose qui semble inconcevable dans les premières lettres lues, datant d’une époque plus lointaine.



La lettre qui clôt ce livre, celle d’Elsa Wolinski à son père disparu (Wolinski, célèbre dessinateur de presse tué dans l’attentat envers le journal satirique Charlie Hebdo) m’a particulièrement touchée… On ressent toute l’émotion et le lien fort et unique qui lie une fille à son père, décuplée ici par la tragique et soudaine disparition de celui-ci…



Malgré le retard que j’ai pris dans la publication de cette chronique, je peux vous affirmer que cet ouvrage se lit rapidement, et sera à même de susciter l’intérêt chez toute personne qui s’intéresse de loin ou de près a la teneur et à l’évolution des relations familiales à travers le temps (dans le cas de ce livre, les relations père-enfants).



Merci à Babelio et aux éditions Le Robert pour l’envoi de ce livre.
Lien : http://lismoisituveux.com/le..
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Lettres à mon père

Les éditions Le Robert proposent une nouvelle collection autour des lettres avec « Mots intimes ». Lettres à mon père a été dirigé par Didier Lett, agrégé d'Histoire et Professeur d'Histoire médiévale, qui a voulu montrer l’évolution dans le rapport enfant/père. Ainsi nous allons partir à la rencontre de personnages célèbres à travers le temps et leur correspondance.



L’ouvrage est présenté de façon chronologique, on va aller à la rencontre de Mozart à Jean Gabin, en passant par Jules Verne ou encore François Truffaut, pour terminer avec une lettre magnifique d’Elsa à son père Wolinski. On constate très vite un style d’écriture moins guindé au fil des pages même si une requête revient très souvent malgré le temps passant. Les enfants ont bien souvent besoin d’argent pour vivre leur vie d’artiste. Alors même si les relations n’étaient pas au beau fixe avec le père, cela ne les empêchaient pas souvent sous couvert de donner des nouvelles, de demander de l’aide financière.



Outre l’argent, l’espoir de reconnaissance par son père de son choix de vie est très présent. Les pères choisissent un chemin pour leurs garçons qui se résument bien souvent à être médecin ou avocat. Mais certains sentent au plus profond d’eux que c’est la musique où l’écriture qui les appellent. Alors comment devenir respectable avec des métiers artistes ? La postérité parlera bien entendu pour eux.



La troisième thématique qui ressort, c’est l’amour véritable et sincère. On trouve quelques lettres de Victor Hugo à sa fille chérie, Léopoldine. Il avait été complétement anéanti à sa mort. J’ai été touché par la lettre qu’un père adresse à sa fille peu de temps avant de se faire fusillé et qui lui demande d’avoir confiance dans l’Homme et dans l’humanité. La lettre la plus touchante, c’est la dernière, celle qui clôt l’ouvrage. Elsa qui écrit une lettre posthume à son père, Wolinski, mort à Charlie Hebdo en janvier dernier. Un magnifique témoignage d’amour à un père qui lui manque trop chaque jour. L’amour ne va pas sans la haine et la colère, que François Truffaut a pu avoir envers ces parents qui l’ont maltraité et jamais aimé. « Non, je n’ai pas été un « enfant maltraité » mais simplement pas « traité » du tout ».



La lecture du livre est agréable et simple. Toutefois, cela n’est pas suffisant à en faire un ouvrage intéressant. Malgré une présentation, précédent chaque lettre, cela ne m’en apprend pas beaucoup plus. De surcroît, les lettres pour la plupart ne sont pas présentées dans leur intégralité. Un choix a été fait et tout choix oblige une certaine prise de partie sans que cela en soit justifié. Puis, il y a quelques détails qui m’ont chagriné comme par exemple, dans la présentation c’est noté « ci-dessous » alors que la lettre est à côté. En effet, lorsque l’ouvrage est écrit les feuilles se suivent les unes derrière les autres, mais à l’impression, elles se côtoient côte à côte.



Cependant, j’ai beaucoup aimé la mise en page et le choix du papier. Des couleurs bleu et verte, (des teintes dites masculine), mises en harmonie sur l’ensemble du livre avec des rappels discrets à chaque page, rendant l’ouvrage plus dynamique. Je crains que pour les relations mère/fille se soit la couleur rose qui prime. Le papier est très blanc et épais, rendant la lecture confortable



Une lecture en demi-teinte de ce recueil de lettres qui à première vue avait l’air réjouissant. Un joli emballage pour un contenu qui manque un peu d’intérêt et de consistance.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Lettres à mon père

Je remercie Babelio de m'avoir sélectionné et aux éditions Le Robert et Des lettres de m'avoir permis de découvrir ce livre.



Bien que dans l'ensemble de ce petit recueil de lettres est intéressant surtout pour certains auteurs comme Gérard de Nerval à son père ou encore Elsa Wolinski à son défunt père, j'ai trouvé que le thème est assez répétitif surtout au niveau de l'argent ou de l'amour. Ces lettres qui mettent en avant des hommes ou enfants ne m'ont pas déplu mais il ne m'a pas lu non plus. Au début, j'ai eu un peu de mal avec la façon dont Didier Lett amis en avant ses lettres en nous fournissant des informations sur les lettres qu'on y retrouve mais, avec le temps, j'ai plutôt trouvé ça important pour nous situer le contexte.



Justement, les lettres se ressemblent par la qualité même si parfois les paroles des auteurs peuvent être cru et dur mais aussi d'une tendresse extra-ordinaire. C'est assez étrange au vu des périodes traité qui va du Moyen-Age au XXI ème siècle. L'essentiel a retenir du travail de Didier Lett s'est la transition sur le temps et la compréhension du temps/siècle.



J'ai trois auteurs dont j'ai eu quelques émotions dont la dernière auteure, Elsa Wolinski, qui parle de son père qui est mort dans l'attentat de Charlie Hebdo. Son écrit est vraiment d'une sensibilité à coupé le souffle. Malheureusement, tous les écrits ne sont pas d'une tel qualité et de ressentiment.



Malgré ma petit déception du début, ce recueil que nous offre Didier Lett est sympathique mais ne traite pas assez à fond les lettres qu'il a choisi de nous transmettre.
Lien : http://madness-story.blogspo..
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Lettres à mon père

Corespondances père-fils ou père-fille, découvrez dans cet ouvrage, du Moyen-Âge au XIXème siècle, le lien paternel et filial qui n'a pas forcément complètement changé depuis ces nombreuses époques. On trouve ici des preuves de relations fusionnelles et aimantes entre un père et son enfant comme Victor Hugo et sa fille Léopoldine, mais aussi des liens conflictuels notamment entre François Truffaud et son père adoptif, ou encore Franz Kafka et son père.



Si de nombreuses lettres font état d'une demande d'argent, elles montrent également le besoin pour certains de justifier leur carrière d'artistes (Nerval, Hector Berlioz, Jules Verne) face aux reproches familiales, pour d'autres exprimer le manque qu'ils ont ressenti pendant leur enfance. Mais aussi pour quelques uns d'exprimer tout l'amour et la tendresse pour un père parti en voyage (Léopoldine Hugo, Françoise Dolto) ou parti du monde des vivants (Michel Emerich, Elsa Wolinski).



De nombreuses figures de l'Histoire sont présents, des artistes, des politiciens, des soldats pendant la deuxième guerre mondiale ou plus actuellement, Wolinski, un des caricaturistes de Charlie Hebdo assassiné en janvier 2015. Le lecteur peut alors découvrir un cadre plus intime, familial de ces personnes connues. J'ai été souvent touchée par la beauté de ces lettres, pour les sentiments exprimés à travers ces mots, et me suis parfois retrouvée dans certaines de ces relations.



Dernier mot pour le travail éditorial fabuleux avec un ouvrage accompagné de photographies et portraits, et de citations mises en avant. Vous pouvez également retrouver dans cette collection, si ça vous intéresse, Lettres à ma mère, Lettres à mes frères et sœurs, Lettres d'amour, Lettres de rupture, etc...
Lien : http://entournantlespages.bl..
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Une histoire de l'allaitement

Ce livre m'a été offert par Claude Didierjean-Jouveau
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Filles et Garçons au Moyen Age

Cet album exploite efficacement les différences entre les garçons et les filles à l'époque médiévale.
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Viols d'enfants au Moyen Âge

Crimes sexuels au Moyen Âge





C’est d’un sujet à la fois nouveau, nécessaire et douloureux que Didier Lett s’est saisi : dans Viols d’enfants au Moyen Âge, l’historien de la famille et du genre livre la première étude détaillée sur la pédocriminalité dans une ville médiévale italienne, Bologne, à partir de ses registres criminels entre 1343 et 1474.




Lien : https://www.en-attendant-nad..
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Lettres à mon père

Dans la collection « Mots intimes » des Editions Robert, Didier Lett présente Lettres à mon père que l’opération Masse critique de Babelio m’a permis de recevoir et je les en remercie.

La lettre au père et à la mère, la lettre de compliments aux grands-parents étaient des genres couramment pratiqués jusqu’il n’y a pas si longtemps et faisaient l’objet d’un apprentissage dans les classes.

On pourrait donc trouver surannée cette édition d’échanges épistolaires. Et pourtant, le choix de D. Lett et la présentation qu’il fait des textes réunis ici rendent tout à fait indispensable ce recueil.

En effet, à côté d’auteurs qu’on pourrait considérer comme classiques (Mirabeau, Hugo, Guizot ou Kafka), d’autres épistoliers moins connus sont à découvrir ici : des étudiants du XIIIe siècle à Françoise Dolto, Jean Gabin ou François Truffaut… Et pour clore ce volume, la lettre d’Anne Wolinski à son père, écrite le lendemain même des événements tragiques de Charlie Hebdo. Cette dernière mériterait à elle seule l’achat du recueil.

À travers les lettres, nous parcourons donc des siècles de relations filiales qui esquissent une micro-histoire sociale. Du respect à l’amour, de la froideur aux reproches : les lettres montrent que ces sentiments ont été de toutes les époques : les uns demandent de l’argent : c’est le cas des étudiants, comme de Jules Renard ou de Jean Gabin. D’autres lettres sont des réquisitoires, comme celle de François Truffaut ; certaines lettres sont formelles, d’autres spontanées… Beaucoup sont des tentatives de se justifier, d’autres des adieux…

Voici donc un petit recueil qui en accompagne d’autres, parmi lesquelles Lettres à ma mère ou Lettres à mes frères et sœurs et que je recommande à tous, jeunes et vieux.


Lien : http://artetlitterature.blog..
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Lettres à mon père

Je tiens tout d'abord à remercier Babelio ainsi que les éditions Le Robert pour ce jolie livre qui m'a fait voyager à travers les siècles et les histoires de famille avec une facilité incroyable...

Que dire de ce condensé d'émotion ? L'âme sensible que je suis n'a d'ailleurs pas pu s'empêcher de reporter sa lecture jusqu'au dernier moment. Pas du tout parce que le sujet ne m'intéressait pas, bien au contraire, mais parce que je m'attendais à être particulièrement touchée par cet ouvrage... Et c'est exactement ce qui s'est passé !

Les lettres les plus anciennes sont sans aucun doute les plus surprenantes pour nous puisque bien éloignées de nos relations actuelles. On y découvre, en effet, un quotidien historique extrêmement différent du nôtre et donc, des liens paternels qui peuvent nous sembler froid. Mais malgré ces vouvoiements et ces marques d'autorité qui reviennent systématiquement, au fil des lettres, on voit bien apparaître cet amour légèrement dissimulé.

Les relations qui défilent dans l'ouvrage sont toutes, sans exception, réellement intéressantes. On passe du petit désaccord à d'énormes conflits tout en découvrant la peine et l'amour derrière chaque tournure de phrases, c'est magique.

Les deux dernières lettres de ce livre sont celles qui m'ont sans aucun doute le plus émue. Anne Goscinny et Elsa Wolinski ont évidemment un mode de vie bien plus semblables aux nôtres et donc, il est plus facile de s'identifier à leurs relations qu'à celles des autres. Mais elles ont surtout, à mes yeux, trouvé exactement les bons mots pour décrire leurs sentiments.

Ce ne sont cependant pas les seules à m'avoir touchées, je me suis laissée prendre au jeu du voyage dans le temps et je pense avoir parfaitement réussi à me plonger dans des situations historiques qui m'étaient quasiment inconnues...

Les photos, les courtes biographies (reprenant uniquement l'essentiel), les brèves explications du contenu des lettres ainsi que les citations en sont l'unique cause. Il rend le livre en tant que tel extrêmement complet et surtout, il nous permet de nous mettre parfaitement dans le contexte avant chaque lettre sans pour autant tomber dans une lecture lourde parce trop pleine d'informations. Au contraire, le tout est parfaitement fluide et se lit très rapidement !

Cette masse chronique est donc pour moi, un totale réussite puisque j'ai découvert un ouvrage bien différent de mon style habituel et qui me donne pourtant envie de réitérer l'expérience encore, encore et encore. J'ai été émue, j'ai voyagé à travers les époques et je ne me suis pas ennuyée un seul instant...
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