Citations de Dominique Faget (80)
La peau ambrée et douce de la jeune métisse, ses muscles longilignes et fermes, ses mains expertes enivraient le journaliste. Les cris rauques presque sauvages de la jeune femme allait décupler sa fougue...
De ton corps il ne restera plus rien. Tu m'as dérobé mon bien le plus précieux. Je te volerai ton éternité. Tu n'accèderas jamais à l'immortalité.
Tu entends, tu ne seras jamais un bienheureux Osiris.
L'esclavage crée le désir de la libération; l'exil, lui, fait naître le rêve de la délivrance.
Marek Halter.
Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède.
Gabriele d'Annunzio
Ceux qui sont morts ne sont jamais partis.
Ils sont dans l'ombre qui s'éclaire
Et dans l'ombre qui s'épaissit
Les morts ne sont pas sous la Terre
Ils sont dans l'arbre qui frémit
Ils sont dans le bois qui gémit.
La vengeance est le plaisir des Dieux.
Très bon livre , un polar historique qui vous transporte dans les temps .
Un plaisir de découvrir le Bordeaux du XVII siècle et celui d aujourd'hui sur fond de crimes et de vengeance religieuse. À dévorer de toutes urgences.
Une lame pour trancher. Un poignard pour découper. Un pic pour achever.
Avec méticulosité, elle l’aida à ajuster autour de sa taille un hakama sombre en soie, cette jupe culotte ample, munie d’un dosseret rigide. Elle se devait de positionner impeccablement les sept plis qui correspondaient aux sept vertus du samouraï auquel le guerrier faisait honneur : la droiture, le courage, ma bienveillance, la politesse, la sincérité, l’honneur et la loyauté.
— Ah, Alain, laisse-moi te présenter Kassoum, mon grand copain de classe, celui qui me défendait contre les grands qui venaient me tirer les cheveux, s’écria Awa en sautant de son tabouret.
En face des yeux étonnants du Français, Kassoum eut un moment de saisissement. Devant le sourire engageant et la poignée de main franche que le Blanc lui tendit, l’Africain parut s’amadouer.
— Je te remercie de bien vouloir nous servir de guide, Kassoum. As-tu vu ces clichés ? Étonnants, non ?
"Le délire fausse la perception. La folie fausse la pensée." Arthur Schopenhauer.
L’Institut national de la recherche agronomique plus connu sous le sigle de l’INRA s’est vu confier plusieurs de ces graines. Celles-ci ont été mises en culture avec succès. Ce fut une prouesse. D’autres organismes ont travaillé sur cette nouvelle plante. Il semblerait que les premières recherches entreprises par l’Institut du cancer de Montpellier et l’Institut Pasteur pour connaître ses effets sur certaines cellules tumorales ont donné d’immenses espoirs, ceux d’éliminer purement et simplement le mal et donc de guérir les malades. Aujourd’hui, cela n’a été fait qu’en laboratoire, mais il y a bon espoir…
Une insupportable odeur venait d’assaillir ses narines : un mélange de fruits pourris, de crottins de chevaux et de poissons avariés qui lui mit le cœur au bord des lèvres. En descendant du marchepied, elle se retrouva au milieu d’un chaos de charrettes à bras lourdement encombrées, de porteurs exagérément chargés, de voyageurs pressés et de vendeurs à la sauvette qui s’entrecroisaient dans une circulation anarchique et ce, au milieu d’une cacophonie très orientale.
Elle entendit le crissement sur les os de son crâne qui accompagnait la trajectoire du fil au ras de son front et ce ne fut qu’au bout de quelques secondes qu’elle ressentit la cuisante douleur de la peau de son visage que l’on découpait méthodiquement.
Elle poussa un hurlement qui s’étouffa dans sa gorge…
Ces bâtonnets vont être insérés sous chacun de vos ongles, un à un, doucement. Ensuite, ils seront enfoncés un peu plus profondément avec un marteau.
Le sabre de la famille Sato a été confectionné, il y a très longtemps, avec une technique unique à l’époque. Il a été martelé et plié pour former des milliers de couches d’acier. Il a traversé l’histoire de l’Empire et nos valeureux ancêtres l’ont toujours eu à leur côté durant les nombreuses épreuves affrontées.
La façon qu’elle avait de se passer la main doucement sur son corps pour se laver perturba anormalement le moine. Il ressentit soudain un trouble violent. Sa respiration devint plus rapide, son pouls s’accéléra et quelque chose de curieux se passa au niveau de son entrejambe. Il avait pourtant fait vœu de chasteté mais son excitation à ce moment-là était à son comble. Il se sentit pris entre le devoir et la luxure.
Louis-Henri avait aussi souvent accueilli cet étranger chez lui du temps où sa mère était encore vivante. Tupak y avait trouvé la chaleur d’un foyer et avait été éternellement reconnaissant à Louis-Henri et à sa mère.
— Mama Lucia, vous me gâtez comme ma vraie mère !
Il avait affectueusement surnommé ainsi Madame Marcillac, pour le réconfort qu’il avait obtenu de sa part, durant les cinq années d’études passées en France.
Plus tard, Louis-Henri avait fait plusieurs séjours en Equateur et Tupak l’avait reçu royalement.
— Tu verras comme mi tierra est pleine de merveilles et de mystères. Il ne te reste plus qu’à les découvrir, mon ami !
Mais surtout, il lui avait permis de se joindre aux fouilles que le jeune Sud-Américain avait entreprises dans la région de Cajamarca.
Louis-Henri y avait trouvé un plaisir incommensurable.
Sur sa gorge, une parure de deux colliers. Le premier alternait des grains d’agate et des fleurs de lotus en or. Le deuxième comportait des perles irrégulières de jaspe vert, de cornaline, de cristal de roche et de pâte de verre bleue.
Le crépuscule avait teinté l’horizon d’un halo empourpré où se dessinaient les ombres des palmiers dattiers et des sycomores9 lointains. Debout, dressée comme une statue sur la terrasse, une femme regardait le fleuve. Elle était vêtue d’une calasiris, cette tunique de fin lin blanc, qui était simplement maintenue par une ganse sous la poitrine, laissant poindre des seins dénudés, hauts et fermes.