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Critiques de Dorothy Bussy (12)
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Olivia

L'amour pur et sincère qui grandit dans le coeur d'une très jeune fille pour une femme, ses sentiments la torture dans son âme sans qu'elle sache bien pourquoi tant elle est encore innocente. Tout cela est traité avec pudeur et sensibilité à la manière des petites filles modèles de la comtesse de Ségur.



Peut on juger l'origine d'un "mal étrange" qui se développe à l'insu d'une personne victime malgré elle de ce qu'on appelle l'amour ? Cet amour qui dérange et qui destabilise la morale bien pensante.
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Olivia

et bien ,je m'attendais a mieux de la part de ce livre...Olivia par Olivia...

l'histoire est bien écrite..Mais il m'a manqué quelque chose , la passion était là ,le désespoir aussi...,mon cœur est resté hermétique à l'histoire..

Je reste sur ma 'faim'...

Une lycéenne tombe amoureuse d'une de ses professeurs...

Je n'ai pas très bien compris et cerné le personnage de "Julie" décrite par Olivia..,l'élève..meme cette Julie m'a particulièrement énervé ,et je l'ai trouvé mauvaise et hypocrite...

Je n'ai pas compris ce que voulais cette femme...

Bref ,dommage..je n'aime pas resté sur un questionnement en fermant un livre...

Alors au suivant !!!
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Olivia

Dans ce court récit à l’ambiance faussement feutrée, la narratrice, Olivia, se remémore sa jeunesse et revient sur l’année qu’elle a passée en France, dans un pensionnat de jeunes filles. Un mince roman à tiroirs traitant de l’adolescence et des premiers émois amoureux et où s’égrènent les joies, les douleurs et toute la complexité de la passion amoureuse.



Après avoir connu à treize ans l’ambiance religieuse étouffante d’un pensionnat de jeunes filles d’excellente qualité, Olivia est envoyée en France afin de parfaire son éducation, au sein d’une institution dirigée par deux dames françaises. Là-bas, elle dispose d’une agréable petite chambre pour elle seule et goûte à une atmosphère de joyeuse liberté. La nature environnante, l’absence de discipline et les moeurs plus libres offrent un contraste saisissant avec l’ambiance intimidante et solennelle de son ancienne pension anglaise.



Passé l’émerveillement, Olivia réalise que sous une harmonie de façade, l’école est en réalité en proie à de vives tensions. Les élèves se répartissent en deux castes, au gré des affinités qu’elles nourrissent à l’égard de leurs professeurs. Très vite, Olivia tombe sous le charme de Melle Julie, l’une des deux directrices de la pension. Insouciante et ingénue, l’adolescente est loin d’imaginer les conséquences désastreuses qui vont découler de cette relation ambiguë…



Si le caractère délicieusement sulfureux de cette plongée dans l’intimité d’une pension de filles évoque immanquablement Claudine à l’école de Colette, publié plus de trente ans plus tôt, la tournure dramatique des évènements confère progressivement au récit des airs de tragédie. Insidieusement, Dorothy Bussy nous prend peu à peu dans les filets d’une intrigue oscillant dangereusement entre amour et tragédie, beauté et horreur. L’expérience bouleversante provoquée un soir par la lecture de Racine par Melle Julie sera de fait l’élément déclencheur d’une série d’évènements en chaîne à l’issue fatale.



« Dans quelle proportion faut-il imputer à Racine, ou à la proximité de ce voisinage, la flamme qui, ce soir-là, s’est allumée dans mon coeur ? Je me suis souvent posé la question. Si le choix de Melle Julie ne s’était pas justement porté sur Andromaque, ou bien si le hasard ne l’avait pas incitée à me faire asseoir aussi près, en aussi étroit contact avec elle, qui sait ? peut-être que cette substance inflammable, que je portais en moi sans en avoir le soupçon, serait demeurée à jamais hors d’atteinte de l’étincelle ? A vrai dire, j’en doute : tôt ou tard, infailliblement, ce feu-là devait prendre… »



Lecture d’un texte qui se révèlera malheureusement prémonitoire de la tragédie sur le point de se jouer entre les murs de la pension cette année-là. L’évocation d’Andromaque annonce déjà les prémices du drame en germination. Dans ce microcosme féminin vivant en vase clos, l’auteure éprouve la confrontation des sentiments jusqu’au point de rupture.



Dans une ambiance intimiste et sur le ton de la confidence, la narratrice nous livre ainsi sa version des évènements. Pièce après pièce, elle introduit les acteurs et reconstitue le fil des évènements. Théâtre d’un drame en devenir, l’institution révèle bientôt des personnalités plus troubles et complexes qu’il n’y paraît, un air plus vicié et plus pesant. L’atmosphère se charge peu à peu d’électricité. Des relations tortueuses apparaissent et des rivalités amoureuses se dessinent.



Dans ce roman d’apprentissage, Dorothy Bussy décrit merveilleusement l’éveil de la sensualité et les premiers émois amoureux à cet âge charnière où la sensibilité est à fleur de peau. L’auteur a su saisir avec brio l’intensité de la passion amoureuse, la violence de l’amour qui consume l’individu et les réactions épidermiques engendrées par la surcharge émotionnelle qui le dévore. Véritable parangon d’innocence et de pureté, Olivia est un personnage fascinant, qui voit pour la première fois sa sensibilité s’éveiller à la beauté physique et ses sentiments s’exalter. A seize ans, l’adolescente se découvre un appétit de connaissance et de beauté nouveau et insoupçonné.



Par l’entremise des liens qu’entretiennent les différents protagonistes, Dorothy Bussy dissèque toutes les variations de la relation amoureuse : celle chaste et non consommée, l’amour passionnel et absolu, celui tût et vécu en secret ou encore la passion désespérée et destructrice… L’amour est aussi exploré dans ses recoins les plus intimes et ses travestissements les plus sombres. L’auteure décrit ainsi tous les pendants et les dérives du sentiment amoureux : jalousie, rivalité, vengeance, soumission… si tous les personnages ont pour point commun de connaître le sentiment amoureux, chacun en fait une expérience personnelle et individuelle.



Tour à tour lyrique et précieuse, l’écriture de Dorothy Bussy est d’un raffinement inouï. Avec des phrases soyeuses, elle évoque magistralement le déferlement d’émotions qui accompagne la passion naissante. On se délecte de chaque mot, de chaque formulation de ce texte d’une poésie infinie où l’éveil des sentiments amoureux et la violence des passions adolescentes nous sont décrits avec une justesse remarquable. Il y a dans cette opposition lancinante entre une forme de retenue pudique et le bouillonnement des sens et des sentiments, des réminiscences des romans de Forster. On retrouve d’ailleurs également en filigrane d’autres thèmes chers à l’écrivain anglais : l’homosexualité, l’évocation de l’Italie, les références à la nature, ou encore les réflexions sur la Beauté, la religion ainsi que sur le poids des valeurs traditionnelles qui conditionne notre construction.



Publié anonymement en 1949, il semble à peine croyable que ce véritable bijou littéraire (qui fut pourtant un succès immédiat en Angleterre lors de sa parution), ait ainsi sombré dans l’oubli. A la fois récit semi-autobiographique, roman d’apprentissage et véritable tragédie, Olivia est une oeuvre bouleversante et intense qui continue de nous hanter une fois la dernière page tournée. Un drame parfaitement ciselé et absolument magistral !
Lien : https://lectriceafleurdemots..
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Olivia

On a beaucoup parlé de l'erreur éditoriale d'André Gide à l'encontre de Marcel Proust. Ce ne fut pas son seul aveuglement. Il a reconnu avoir littéralement laissé filer l'Olivia de Dorothy Bussy (née Strachey, soeur de Lytton et de James Strachey, et épouse du peintre Simon Bussy). Il s'en excuse longuement dans sa correspondance avec Dorothy Bussy qui fut une amie fidèle et la traductrice de plusieurs de ses livres en anglais.



Le roman, traduit et co-écrit avec Roger Martin du Gard, a été édité chez Stock, après l'édition en anglais à la Hogarth Press.



Magistral petit roman (dans le sens de court...), Olivia s'inscrivait dans la veine de romans classiques français, dont l'issue etait fatale. Exemple, Adolphe, de Benjamin Constant. On pourrait citer aussi La princesse de Clèves.



Dorothy Bussy s'inspire, dans ce roman, de son année passée aux Ruches, un élégant pensionnat à Fontainebleau (le bâtiment existe toujours), où son héroïne, Olivia, âgée d'une quinzaine d'années, s'éprend de la directrice, Mlle Julie, qui est aussi professeur, à l'occasion. L'amour éclot d'ailleurs lors d'une lecture à voix haute de l'Andromaque, de Racine. Olivia entre toute vive dans les affres de la passion racinienne, prise entre des émotions intenses et des émois contradictoires.



Amie de la répétitrice d'italien de l'Institut, "Signorina", elle suit le drame personnel qui oppose les deux directrices, Mlle Julie et Mlle Cara, légèrement névrosée et souvent malade. Jusqu'à l'issue fatale. Peu avant leur séparation programmée, Cara meurt des suites d'un empoisonnement médicamenteux. L'histoire est authentique. Julie est en réalité Marie Souvestre, qui fut en effet directrice des Ruches, eamie de lady Strachey, (la mère de Dorothy Bussy) mais ne mourut pas en exil. Elle ouvrit une nouvelle école en Angleterre, à Allenswood, où enseignèrent plusieurs des sœurs Strachey. Et où la future Eléonore Roosevelt fut élève.



Olivia est un très beau roman, qui connut un succès certain. Il aborde le même thème que Jeunes filles en uniforme, de Christa Winsloe, mais écrit par une Anglaise et se passant en France. Dans ces deux romans, l'amour de l'adolescente pour son professeur est payé de retour, mais, naturellement, connaît une fin tragique. Sauf qu'Olivia ne se suicide pas (ce qui est le cas de Manuela von Meinhardis dans Jeunes filles en uniforme.) Elle relate les événements de son adolescence longtemps après ceux-ci, quand elle semble être une dame âgée. Et de fait, Dorothy Bussy était âgée lorsqu'elle publia son best seller...



Ce thème de la relation amoureuse entre l'élève et le professeur, entre le maître et le disciple, du même sexe, a également inspiré la Confusion des sentiments à Stefan Zweig. On peut imaginer que Dorothy Bussy suivit, avec ce roman, les conseils que Virginia Woolf lui avaient donnés sur une écriture romanesque et autobiographique. Le roman lui est d'ailleurs dédié, "à la très chère mémoire de Virginia W." Les Woolf, les Strachey et les Bussy étaient fort proches. Léonard Woolf, les frères Stephen, les jeunes Strachey et bien d'autres, avaient fait leurs études à Cambridge... et furent à l'origine du mouvement des écrivains et des artistes dit de Bloomsbury.
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Olivia

C’est dans la première édition de 1949 que j’ai lu Olivia, par Olivia. J’ai cherché qui pouvait être cette Olivia et j’ai trouvé : Dorothy Bussy (1865-1960), Anglaise, publia trois œuvres, dont un seul roman, Olivia en 1949. Elle le fait publier sous le pseudonyme d’Olivia.

Ce roman a fait scandale à sa sortie. Pourquoi ? Parce qu’il est une autobiographie déguisée et que son sujet en est l’amour de l’auteure pour sa professeure.

Dans ce roman-autobiographie, Olivia, jeune Anglaise de seize ans, est envoyé poursuivre ses études dans un pensionnat français réputé. Deux femmes et amantes le dirigent : Mlle Julie, ― dans la vraie vie Marie Souvestre (1835-1905), Française ― et Mlle Cara.

Dès son arrivée dans ce petit pensionnat n’accueillant pas plus de trente-cinq adolescentes, Olivia tombe amoureuse de Mlle Julie qui ne semble pas indifférente à la jeune fille. Cet amour restera peut-être chaste, hormis quelques frôlements de mains et de rares embrassades. Mais qu’importe le flou, l’amour est là, réel, passionné.

Olivia j’y jette à cœur perdu, sans avoir la clé de ce qu’est cet amour. C’est son premier amour, il est violent, entier, beau. Olivia découvrira que c’est de l’amour, elle découvrira aussi la jalousie, l’égoïsme, la haine, tout ce qui vient à la traîne de l’amour ou ce qui le contrarie.

Si elle a aimé après, ce premier amour ne l’en aura pas moins marquée à vie.



« C’est pour moi qu’elle lisait. Pour moi, pour moi seule. Je le savais. Oui, moi seule pouvait comprendre. Moi, et nulle autre ! Et, de nouveau, par tout mon être, je goûtais cette sensation d’intimité totale, d’étroite communication, que les paroles, que les caresses même sont impuissantes à éveiller. J’étais avec elle, pour toujours ; j’étais près d’elle, à son côté, dans cette région infiniment belle, infiniment lointaine, dont le divin rayonnement répandait sur notre monde ténébreux et glacé la chaleur de la pitié, de la tendresse, du renoncement. »



Une très belle histoire d’amour, toute en nuance, où la littérature classique et la poésie, enseignées au pensionnat et lues à ses élèves par Mlle Julie, sont autant déclencheurs des élans du cœur, qu’apaisement des cœurs amoureux et malheureux.



Il y a un passage du livre qui m’a personnellement touchée. Une personne qui m’est chère, dans ma vie, a emprunté depuis des années un mauvais chemin, mauvais pour elle et pour sa famille. Je m’en suis rendu compte il y a des mois. Mais elle ne veut pas de mon aide et refuse de voir la réalité de sa situation en face. Elle court à la catastrophe, cela me brise le cœur, et mon impuissance me ronge. J’essaie de me faire à l’idée qu’on ne peut pas aider une personne malgré elle, malgré tour le désir qu’on en a. Chacun est responsable de ses choix et de sa vie. C’est pourquoi, quand j’ai lu le passage suivant, cela m’a aidé à accepter :

« La pauvre Mlle Cara n’avait été qu’une faible créature, égoïste et vaniteuse. C’est ainsi que je la jugeais. Elle s’était laissée dégrader par la souffrance ; elle n’avait pas su lutter contre la jalousie et le mauvais orgueil. Aurait-elle été capable de lutter ? Je n’en savais rien. Mais on pouvait lutter et je saurais lutter ! Ne suffisait-il pas, entre le bien et mal, de choisir le bien ? »



Les grandes auteures font du bien !©

Gabrielle Dubois
Lien : https://www.gabrielle-dubois..
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Olivia

Réédité par le Mercure de France, Olivia de Dorothy Bussy a été publié en 1949 en France, chez Stock, dans une traduction de Roger-Martin du Gard, et en 1950 en Angleterre. Le roman prend pour point de départ les souvenirs, fort romancés, de leur auteur : Dorothy devenue Olivia, seize ans, est issue d’une famille aussi nombreuse que victorienne. Elle est envoyée en France, dans un pensionnat de jeunes filles, afin de parfaire son éducation. Elle y développe alors une véritable fascination pour mademoiselle Julie, professeure charismatique. Celle-ci, sans que l’élève en prenne conscience tout d’abord, tient de plus en plus de l’amour passionnel, tandis que Mademoiselle Julie tente de garder ses distances. Cette situation dégénère et Olivia assiste bientôt à une catastrophe d’ampleur sans bien comprendre qu’elle y a, indirectement ou non, participé…



Se dégage de ce roman délicat une atmosphère délicatement surannée – comme hors du temps et hors du monde. L’image idyllique du pensionnat de jeunes filles, dans les premiers chapitres, aurait pu faire craindre un ennui sage et policé, mais le propre des récits sur l’innocence, c’est qu’ils reflètent mieux que personne l’absence d’innocence du lecteur. Le procédé reste cependant très artificiel : il l’était déjà lorsque dans La Religieuse, Diderot fait décrire à Suzanne les attouchements de la mère supérieure. Que la jeune fille n’ait pas conscience de ce qui est en train de se passer à l’époque, cela se comprend aisément, mais que la femme qui écrit des années plus tard son histoire n’en vienne jamais à remettre en cause et renommer cette expérience, ça devient un peu fort. Olivia avoue pourtant avoir attendu fort longtemps avant de consigner ses souvenirs… Les flous de la mémoire servent d’excuse, mais notre héroïne est peut-être un peu trop irréprochable à mon goût. Convenance de représentation, peut-être, pour parler d’un sujet qui ne va pas toujours de soi dans une littérature grand public ? C’est ce qui rend, finalement, le roman aussi daté que rafraîchissant. Si vous fuyez volontiers les sexualismes débridés de la littérature plus contemporaine ou si vous voulez prendre une jolie leçon de suggestion, peut-être devriez-vous jeter un œil à cette réédition.
Lien : https://gnossiennes.wordpres..
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Olivia

Ce livre se déguste à la manière d'une friandise acidulée. Dans une ambiance parfois un peu sulfureuse d'un pensionnat français du début du siècle, l'auteur nous décrit avec délice ses émois , ses enthousiasmes.

Une écriture ciselée et très riche.
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Olivia

MAGNIFIQUE !

Il y a tout dans ce livre là.

La passion, la retenue, la fierté, l'élégance, la souffrance, le rythme, la folie, l'abnégation, la douceur, la douleur, le bonheur, la vie, les heures, l'éternité.



Et le sens des expressions "pour toujours" et "à jamais" doucement susurré...
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Olivia

Me plonger dans ce livre a été comme me plonger dans un bon bain tiède après une longue journée. Ce fut une lecture plaisante, douce comme une caresse, pleine de sensibilité et de retenue.

Dorothy Bussy nous ouvre une porte feutrée pour nous faire pénétrer dans le calme et la douceur d'un pension de jeunes filles du début du siècle dernier. "Douceur" et "pension", ce n'est pourtant pas la première association de mots qui nous vient à l'idée, mais pour Olivia c'est le cas. Certes, elle est dans une école particulière avec peu d'élèves uniquement issues de grandes familles, donc ayant reçu une très bonne éducation. Mais Olivia vit à travers le prisme de l'amour, sa fascination pour Melle Julie, l'une des directrices enveloppent son quotidien de bonheur, de douceur, de rêve et de ravissement.

(la suite sur mon blog ...)
Lien : http://www.lalecturienne.com..
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Olivia

- OLIVIA-



Un roman intrigant et malsain, entre l'amour d'une élève pour sa professeur. Je me suis senti de temps en temps mal à l'aise mais j'ai aimée le livre qui nous montre que nous lecteur, nous savons que la relations entre Olivia et Mademoiselle Julie est malsaine mais Olivia qui est jeune dans les récit ne rends pas compte.



Au début on pourrait penser que c'est un roman pour jeune adolescente, une adolescente qui rentre dans un collègue et elle doit se faire des amis et tout ça... Mais cela part toute suite dans une relations toxique. C'est aussi un roman autobiographique de l'autrice qui explique un moment qui peut arriver à plusieurs personne qui pourrait être abuser par son professeur ou sa professeur. c'est la première que je lisais un romans comme cela !



Cela m'a vraiment fait réfléchir ! Ce court récit qui est vraiment intense. Je pense qu'on devrait tous le lire.



Carlaines
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Olivia

On plonge quasiment tout de suite dans une ambiance "pensionnat pour jeunes filles de bonnes familles", avec les leçons, les amies, les préférences, les petites jalousies. Mais on comprend assez vite qu'il y a beaucoup plus que cela, que les conflits devinés entre les deux directrices de l'établissement sont très profonds et complexes. L'arrivée d'Olivia, candide et enthousiaste, va être l'étincelle !

Ce récit, très court, est bien écrit, la description des sentiments très passionnés de cette jeune Anglaise pour sa professeure sont très bien décrits, très romantiques. On ne voit cette histoire que par le prisme de la jeune Olivia (même si elle la raconte une fois devenue adulte). Mais j'ai, pour tout dire, été gênée par leur relation, que j'ai trouvée assez malsaine. Ce qui trouble, pour ma part, le charme désuet et romantique de ce récit. (septembre 2017)
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Olivia

Olivia est une jeune fille anglaise ingénue de 16 ans. Pour finir ses études, elle est envoyée dans un pensionnat parisien de jeune fille dirigé par Melle Julie et Melle Cara. Peu après son arrivée, elle comprend qu'elle est en train de tomber sous le charme de son charismatique professeur : Mlle Julie. Et Frau Riesener est sous le charme de Mlle Cara. C'est aussi l'un des premiers romans sur l'amour lesbien, cela explique bien pourquoi selon moi ce livre est peu connu. C'est un roman qui dégage un parfum très mystérieux.
Lien : http://livresdemalice.blogsp..
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