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3.51/5 (sur 194 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New Jersey , 1938
Biographie :

Sandra Scoppettone est un auteur de romans policiers.

Elle abandonne rapidement ses études et commence à écrire sérieusement à l’âge de 18 ans. Elle quitte alors South Orange pour s’installer à New York en 1954.

Elle commence par écrire des romans pour adolescents avant de se faire connaître sous le pseudonyme de Jack Early grâce à ses romans policiers.

Les livres La Mort dans l'Art et Playing Murder sont d’ailleurs tous les deux nominés pour le Prix Edgar Allan Poe.

Son véritable nom est révélé dans les années 90 lorsque la série des romans mettant en scène la détective privée lesbienne Lauren Laurano connaît un important succès.

Elle vit à Long Island avec sa compagne, l’écrivain Linda Crawford.



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Source : www.univers-l.com/personnalite_sandra_scoppettone.htm
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Bibliographie de Sandra Scoppettone   (12)Voir plus

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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
- Lauren, dit-il sur un ton résolument professionnel. J'ai pensé qu'il était bon de vous prévenir. C'est à propos de de Megan Harbaugh...
- Je suis déjà au courant.
- Ah bon ?
- Il se trouve que notre ami William...
- Je suis au courant pour William et la tentative de vol à main armée. Ce n'est pas de ça qu'il s'agit, Lauren, je ne sais comment vous l'annoncer.
Je ne l'ai jamais entendu parler ainsi.
- M'annoncer quoi ?
Mais à peine ai-je posé la question que je sais ce qu'il va me dire, et je n'en mène pas large.
- Quelqu'un a tiré sur Megan. Elle est morte.
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Il y a pire que les mystères, pire que les coïncidences : il y a les jumeaux et les jumelles. J'ai une sainte horreur du plan gémellaire. Il y a des films, des romans, des pièces de théâtre qui fonctionnent là-dessus. Récemment, un grand maître du roman policier s'en est servi pour une de ses intrigues. Et bien sûr même Shakespeare a fait le coup. Mais lui, on peut lui pardonner parce que c'était nouveau à l'époque.
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Donato gara sa Chevrolet marron dans un terrain vague de Mulberry Street. On était vendredi après-midi, et ça faisait trente et une heures non-stop qu’il était sur le pied de guerre. Quand il était plus jeune, il était capable de travailler quarante-huit, voire soixante-douze heures d’affilée sans pause aucune, et de rester encore debout une demi- journée après ça, à dévorer un repas pantagruélique chez Puglio’s avec Johnny Amato et Pete Gould, avant d’aller s’envoyer plusieurs whiskys-bières de derrière les fagots au Kettle of Fish, pour finalement partir s’écrouler chez sa mère, se refusant à se montrer à Renata dans cet état. A présent, Amato était à la retraite, Gould était mort, et lui se contrefoutait de l’opinion de sa femme.
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Il fait encore jour à huit heures et demie quand j’arrive en ville. Je vais directement à Broadway et cherche à me garer pas trop loin du 722. A cette heure-ci de la soirée, trouver une place n’est pas très difficile.

Pourquoi Susie me mentirait-elle au sujet de la fin de sa liaison avec Anne ? Peut-être a-t-elle voulu embellir son rôle, me sachant lesbienne. Plus j’y pense, plus cela me semble plausible. Anne, après avoir admis les faits devant moi, n’aurait aucune raison de mentir sur cette partie de l’histoire.
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Non que je m'estime vieille ; c'est juste que je suis plus proche de la fin que du début, et parfois cela me fait peur. Mais vieillir vaut mieux que mourir.
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Dina avait pris le volant. Donato avait proposé de conduire, mais elle avait refusé. Elle avait déjà laissé entendre par le passé qu’elle n’aimait pas sa façon de conduire, oubliant que c’était lui qui lui avait appris. Il ne roulait pas assez vite, selon elle. C’était peut-être vrai. Et vrai aussi qu’avec l’âge, la peur augmentait. L’existence prend beaucoup de prix quand il vous reste moins de temps à vivre.
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Tout en me rendant à pied à SoHo, je pense à la réaction de Kip devant Cybill Shepherd et me demande si j’ai des raisons de m’inquiéter. Shepherd n’est pas lesbienne, c’est un fait, aussi il ne peut rien se passer de grave, mais si Kip s’est amourachée d’elle, ou je ne sais quoi, cela peut signifier qu’elle s’est lassée de moi. Ou n’est-ce de sa part que concupiscence ?
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Le moniteur s'alluma, passant du logo Windows à un fond d'écran en damier représentant Leonardo DiCaprio. Diverses icônes lui parsemaient le visage. Tous trois contemplèrent ce spectacle comme s'il allait leur révéler leur avenir. Deux icônes attirèrent aussitôt l'intérêt de Dove : l'une était celle du traitement de texte de Julie, Word, et l'autre celle d'AOL - America On Line, un fournisseur d'accès internet. Elle double-cliqua sur cette dernière, lançant le programme dédié. Sur une barre d'outils située en haut de l'écran se trouvait une sorte de meuble à tiroirs jouxtant un triangle vert portant le titre "mes documents". Dove posa sa main sur la souris et cliqua sur ce triangle. Une fenêtre s'ouvrit, comportant plusieurs lignes de texte. Celle du haut annonçait "Fichiers personnels". Elle cliqua une fois dessus, et une seconde fenêtre, beaucoup plus vaste, s'ouvrit, annonçant "Fichiers personnels de Julie" sur sa barre de titre verte.
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— Des armes ? Je suis pas au courant.
Donato s’avança jusqu’à lui, les poings serrés.
— Ta gueule, Johnson. Ferme ta sale gueule. Tu as de la chance qu’on ne t’ait pas explosé la tête quand McCarthy est morte. Mais ce n’est pas trop tard. Ta mort, ça peut s’arranger aussi facilement que ça.
Il claqua des doigts.
Johnson cilla.
Donato partit.
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- Vous m’attendiez, n’est-ce pas ?
Elle rougit.
- J ’espérais.
- Je ne devrais pas être ici.
- Vous avez sans doute raison. Mais pourquoi êtes-vous venue ?
Quelque chose me pousse à dire la vérité.
- Je voulais vous voir.
- Moi aussi.
Nous restons silencieuses, ni l’une ni l’autre ne sachant que dire. La serveuse nous sauve. Je commande un cappuccino et rien au chocolat, parce que je sais que je ne pourrai pas manger devant elle.
Elle reprend :
- Qu’est-ce qu’on va faire ?
Pas besoin de demander ce qu’elle veut dire.
- Je ne sais pas.
- Ca vous est déjà arrivé ?
- Quoi ?
- Eh bien... Vous êtes avec Kip depuis longtemps et je me demandais si vous l’aviez déjà trompée.
- C’est ce qu’on est en train de faire ?
- Presque.
Mon café est devant moi, et je regarde le petit volcan de mousse cracher ses bulles. Tout prend une dimension autre en cet instant.
- Non, jamais.
(p.293)
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