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Critiques de E. L. James (2246)
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Cinquante nuances de Grey

J'ai mis longtemps à me décider à acquérir ce roman : j'étais rebutée par l'effet « best-seller » qui opposait les fermement « pour » aux fermement « contre ». Et puis j'étais intriguée par ce thème assez atypique en littérature et en société qu'est le sadomasochisme.



Les 200 premières pages ont été à peu près buvables. Mais j'ai tout de suite compris le camp des « contre » : les dialogues à l'eau de rose, les personnages qui ne cessent de répéter le nom l'un de l'autre, l'héroïne, tête-à-claque, et un « déjà-vu » désagréable en abordant le personnage de Christian… Mais j'ai décidé de prendre ces défauts à contre-poil et d'en rire. Et pour rire, qu'est-ce que j'ai ri ! Sans toujours me moquer d'ailleurs, il y a une ou deux vraies petites perles d'humour quand on prend la peine de les débusquer.



J'ai donc rapidement adhéré au camp des « contre »: chose rare, je n'ai pas pu terminer le roman, à très peu de pages de la fin pourtant. Cela tournait en rond, c'était improbable, interminable et j'étais fatiguée de voir cette pauvre Ana se faire tringler de tous les côtés. J'ai refermé les « Cinquante nuances de Grey » sans remords.



J'ai appris un peu après que l'auteur s'était fait connaître via des fanfictions sur Twilight et cela a éclairé beaucoup choses…

Voilà donc ou j'avais « déjà vu » le fameux Christian. J'avais déjà succombé à l'effet « best-seller » à l'époque de gloire de Stephenie Meyer, et quand j'y repense, Christian est un Edward sans les crocs : richissime, adopté, amateur de beaux engins et de musique classique, cachant un passé trouble, il tombe amoureux de la jeune vierge naïve et un peu têtue du coin, il a un secret et il craint de faire du mal (ou il l'espère dans d'autres cas…) à sa bien-aimée.

Je n'ai pas l'habitude de rire de mes propres plaisanteries, mais j'ai trouvé que ce serait un bon plan marketing que de créer des packs mère-fille avec un prix de groupe pour la quadrilogie de Meyer et la trilogie de James… Cinquante nuances de Grey, c'est Twilight façon sado-maso (encore qu'il m'est avis qu'on pourrait envisager une lecture SM de Twilight…).



Je n'ai pas aimé le roman. Mais le début m'a fait rire, on peut au moins lui accorder cela. S'il a pu en faire rêver d'autres plus que moi, hé bien, ainsi soit-il, je crois que la lecture, même d'un mauvais roman, vaut mieux qu'une heure passée sur Facebook.

Je ne le terminerai pas et ne lirai encore moins la suite, mais je suis contente de m'être forgé mon propre avis.

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Cinquante nuances de Grey

Mon avis va être vraiment très bref, puisque je me suis arrêtée à la moitié du livre.



Je n'ai pas du tout été charmée par ce roman.

Le personnage de Christian m'a énervée. C'est un homme tout ce qu'il y a de plus vulgaire. Il paraît énigmatique au départ, puis au fur et à mesure qu'il fréquente Ana, je l'ai trouvé de pire en pire. Sa chambre rouge et son contrat ne sont certes pas ma tasse de thé, mais ce n'est pas ce qui m'a dérangée (car après tout, je savais ce que j'allais lire !). Ce qui m'a agaçée, c'est la façon de parler de Christian. A-t-il besoin de dire à Anastasia "Je veux te baiser" chaque fois qu'elle se mord la lèvre ? Ne peut-il pas simplement dire "J'ai envie de toi" ou un truc du genre ?

Il en va de même pour les réfléxions intérieures d'Ana, qui pense qu'elle en train de se faire "pilonner" par Christian pendant leurs ébats (ou qu'elle le "pompe avidement").



Parlons un peu d'Ana. J'avoue ne pas avoir compris ses motivations. J'ai eu l'impression qu'elle acceptait tout et n'importe quoi de la part de Christian, sous prétexte qu'elle le trouve "trop trop beau". C'est un peu limite non ? Qui signerait un contrat de soumission simplement parce que le mec a une belle gueule ?

En fait, Ana l'innocente, la vierge naïve, a surtout la dalle et ne sait plus se contenir face à Christian. Un peu de classe ne lui aurait pas fait de mal.



Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus "raffiné" malgré le sujet un peu particulier (sexe, la relation dominant/dominé). Pour moi ce n'est pas une histoire d'amour (en tous cas dans la première moitié du roman). La fin est peut être bien, mais vraiment, je n'ai pas du tout envie de la lire !
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Cinquante nuances de Grey

Inutile d’en rajouter. Je n’ai pas pu terminer ce livre.Un ennui qui allait grandissant, une historiette sans consistance. Un beau produit marketing réservé à un public en manque de sensations .

Je ne juge pas .Si un auteur arrive à avoir un tel succès, je lui dis bravo car il a su trouver son public et inciter les gens à lire .Et ce n’est pas si facile .La littérature est heureusement diverse et je respecte autant un lecteur de E.L.James qu’un passionné de Proust ou de Kafka
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Grey : Cinquante nuances de Grey par Christ..

Bon alors que dire, à pars enfin! Enfin ce livre tant attendu dont on avait eu un extrait alléchant à la fin du tome 3. Mais surtout enfin nous ne sommes plus dans la tête d'Anastasia! Au joie, bonheur! Je n'en pouvais plus d'Ana. Elle est tellement puérile, nunuche, bécasse enfin tous les surnoms peuvent lui aller pour décrire sa bêtise! Et la oh miracle nous sommes dans la tête de Christian! Enfin nous pouvons voir ce que pense notre mystérieux Christian. J'y croyais plus. Je voulais tellement être dans sa tête pour expliquer ses réactions et c'est enfin chose faite.

Bien entendu nous n'avons pas une histoire originale puisque c'est la reprise du tome 1 donc il ne faut pas s'attendre à de la nouveauté dans les actions quoi que à la fin nous avons le résumer de la première semaine après la rupture d'Ana et Christian qui est inédite donc bon un peu de nouveauté quand même.

Nous découvrons Christian et ses pensées. Bon faut l'avouer Christian est un pervers c'est pas possible. Je savais qu'il était tordu mais là on constate qu'il pense vraiment qu'à ça! Mais bon on l'aime quand même notre Christian. Petite déception quand même car il faut bien l'avouer Christian est un canard. Il accepte tous au final pour Ana. Elle le mène par le bout du nez et peut lui demander la lune qu'il lui donnera. Donc oui Christian est un canard. On avait une image de lui mystérieuse, distant, ne voulant pas s'engager mais ce n'est pas du tout le cas au finale. On le voit tomber amoureux au fur et à mesure alors que dans la première version il s'en cache bien.

De plus on en apprend plus sur ses cauchemars, sa vie avant, ses souvenirs, ses soumises et Elena. Perso Elena m'insupporte j'ai envie de la baffer à chaque fois pour son travail discret de sappe. Bref je l'aime pas mais bon personne n'aime la personne qui se met entre Christian et Ana. Nous n'apprenons pas encore tous sur le passé de Christian, juste quelques éléments et quelques pensées mais on commence à le comprendre.

Le grand point noir du livre c'est l'écriture. Oh mon dieu! Non mais E.L James à deux mots de vocabulaire ou quoi? Je ne compte plus le nombre de fois où le mot "baiser" apparaît mais on est à plus d'une centaine. Sérieux là y'a du boulot. Et aussi "elle se mort les lèvres" bon ok une à deux fois ça va mais une trentaine dans tous le roman faut arrêter. On passe outre mais sérieusement c'est fatiguant.

Bref un très bon moment (1 jour de lecture!), j'ai adoré être dans la tête de Christian. Il est 10000 fois plus intéressant qu'anastasia. Je suis toujours fan de lui même si c'est le plus gros obsédé de la planète ça reste notre Christian GREY. Et oui mesdames n'oublier pas: "Mr Grey va vous recevoir".
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Cinquante nuances de Grey

Je savais bien que je devais me méfier de ce livre "à ne manquer sous aucun prétexte". Et pourtant ma curiosité a été plus forte. Elle me perdra !

Le début pouvait laisser entrevoir une lecture différente et pétillante. Mais hélas, ça n'aura pas duré. Après quelques pages, je me suis lassée. Quelle lenteur ! Quelle écriture bâclée ! Et que de répétitions !

Bref... Electrocardiogramme à plat. Quel dommage.

J'ai quand même tenu à aller jusqu'au bout, espérant trouver un sursaut de surprise. En vain.

C'est une évidence : je ne lirai pas les deux tomes suivants et je ne perdrai pas mon temps à découvrir son pendant cinématographique.
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Cinquante nuances de Grey

Des fois, je me dis que je suis décidément trop curieuse... J'avais tellement entendu parler de ce roman, tellement lu de critiques diverses... Sans parler du battage médiatique fait autour de ce livre.



Bon, la situation est sans appel. C'est vraiment de la daube ! Je ne sais si la traduction française y est pour quelque chose. Le style d'écriture pique les yeux, et à ce niveau là : c'est du talent ! Les héros sont des caricatures ambulantes de la future soumise et du maître confirmé...



Argh ! J'ai poussé le vice jusqu'au chapitre 3 avant de me résoudre à l'évidence... Il valait mieux reposer ce livre, et permettre à des lecteurs plus enthousiastes de l'emporter. Heureusement que les médiathèques existent, j'aurais râlé de devoir payer pour lire ça !
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Cinquante nuances de Grey

Enfin arrivé à lire jusqu'au bout la fin du premier livre. Ouf ! Je n'irai pas plus loin.

Je ne saurai donc jamais pourquoi Christian est sado.

Difficile de croire aux personnages :oie blanche qui accepte tout parce que fascinée par cet homme beau (écrit un nombre incalculable de fois), riche, etc.

Tous les ingrédients ont été mis pour faire un succès : sexe, jalousie, argent, sadisme, masochisme, paillettes, etc. Seulement le mélange et la cuisson à l'eau de rose ne prennent pas.

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Cinquante nuances de Grey

Un succès fabuleux pour ce livre, je ne pouvais fermer les yeux et ne pas m’intéresser à ce phénomène. Malheureusement, ce sera le premier livre que je ne terminerai pas.



Je n’ai pas envie d’être désagréable par respect envers les fans mais tout de même, annoncé comme un roman érotique, je me disais que les citations journalistiques n’étaient que des passages rares pour faire le buzz. Mais non.



J’ai été très mal à l’aise durant ma lecture, le vocabulaire est très vulgaire, très cru (pilonner, baiser, défoncer...), si bien que je rapprocherais plus ce livre à de la pornographie plutôt qu’à de l’érotisme. Je suppose que cela doit dépendre de la définition que l’on porte à ce mot mais l’érotisme est pour moi quelque chose de poétique, d’imagé, de sensuel... Bref rien de tout ce que contient ce livre.



Au-delà de ça, l’histoire est vide, sans savoir si plus tard il va se passer quelque chose mais pour le moment, on suit une étudiante qui tombe amoureuse, qui fait des allers retours entre sa chambre et celle du milliardaire avec une remise de diplôme entre deux.



Bref je n’ai pas trouvé un intérêt à ma lecture et je me garderais la prochaine fois, de m’intéresser à ces livres qui font le buzz sans raisons valables.

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Cinquante nuances de Grey

En ce qui me concerne, j'ai trouvé ce roman sans grand intérêt, et, surtout d'un ennui mortel.

Le style est plat, voire carrément mauvais tandis que les deux personnages principaux sont fades, insipides.



Ayant lu ce titre par curiosité - à cause des nombreuses critiques positives et/ou négatives fleurissant un peu partout dans la presse et sur internet - afin de me faire ma propre opinion sur ce "phénomène littéraire", j'avoue avoir été quelque peu déçue par ma lecture, et, à mon avis, ce roman ne mérite pas le succès qu'il connait actuellement.
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Cinquante nuances de Grey

Tout d'abord, je précise qu'ici, même si je lis de tout, je sors quand même de ma zone de confort (les livres politiques et érotiques me rebutent...).



J'ai donc commencé ce livre avec une certaine appréhension. Mais au final, ce ne fût pas aussi désagréable que je l'avais imaginé, en partie parce qu'il se lit assez facilement et que l'écriture est agréable. Les personnages principaux m'ont agacée : Anastasia est trop faible, influençable, malléable et aveugle ; Christian est juste ce qu'on appelle un pervers narcissique, manipulateur et calculateur. Les scènes de sexe, répétitives et qui se ressemblent toutes les unes les autres, prennent trop de place dans le récit, l'histoire est un peu trop gnan-gnan à mon goût. Ça n'est pas ma tasse de thé, mais ce livre a eu un tel succès qu'il a fini par m'intriguer.



Comme on dit, les goûts et les couleurs ne se partagent pas. Et celui-ci n'est juste pas fait pour moi.



[Lu en janvier 2020]
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More grey

Ultime tome de la série des Cinquante Nuances. Comme j'avais commencé, je voulais terminer mais pour être honnête, la trilogie du point de vue de Christian n'apporte pas grand chose, sinon rien.



On connait donc parfaitement l'intrigue si ce n'est les pensées intimes de Christian Grey et certains épisodes, rares, où Ana n'est pas présente. Et franchement, dans ce dernier tome, j'ai trouvé Christian extrêmement agaçant, ses réflexions personnelles se soldant toujours par un "elle va me quitter". On est loin du type qu'on pouvait trouver mystérieux ou charismatique du point de vue d'Ana. On avait déjà découvert dans les deux premiers tomes un type fragile mentalement, ce qu'on soupçonnait bien entendu, mais ici, on a atteint des sommets. C'est tout juste s'il ne pleurniche pas.

Bref, j'ai donc été au bout de la série, je n'ai aucun regret mais je reste convaincue que cette deuxième trilogie était inutile, sauf si on a accès au compte en banque de l'autrice certainement.
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Cinquante nuances de Grey

J'ai bien conscience d'arriver après la bataille, mais je ne pouvais pas m'empêcher de donner mon avis:



Un bon gros navet littéraire!

Et encore, je ne sais même pas si je peux le qualifier de littéraire... Il n'y a rien dans ce livre: aucun style, aucun relief. Une histoire débile à souhait, des personnages creux et caricaturaux au possible, aucun travail de style... Tellement de répétitions et que de clichés que ça en devient lassant.



Je viens donc me fondre dans la masse de la grande majorité des critiques sur ce livre.



Je ne ferai pas de résumé de l'intrigue, d'autres m'ont précédée.

Entre la Anastasia qui est naïve, je ne sais pas comment on peut plus; un Christian Grey qui n'a pour lui que son argent et son entreprise,dont la description ne le rend en rien sexy ou attirant; il n'y a rien, mais vraiment rien qui m'a plu ou auquel j'aurais pu accrocher. Ce n'est tellement pas érotique que ça en devient juste vulgaire...



Au bout de 20 pages, je n'en pouvais déjà plus... Je me suis vraiment forcée à finir ce livre (je suis peut être un peu maso au final) on ne sait jamais, au cas où il y aurait peut être un truc bien, un déclic... Mais non... C'est long, c'est lent, ça n'avance pas...



Une lecture très peu plaisante, je ne sais même pas s'il mérite une étoile...







Challenge variétés 2015 4/52

Un livre avec de mauvaises critiques

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Cinquante nuances de Grey

« Fifty Shades », ou le « Twilight » pour femmes en manque d'idées.

Le livre promet des déviances sexuelles, alors toi, tu penses mouiller la culotte, puis en fait, ce n'est qu'un ramassis de guimauve, enrobé de jolis clichés.

Mr Grey : l'Homme est beau (répété 10 000fois==> l'auteur/traducteur connaît-il d'autres adjectifs ? On en doute !), ténébreux, pété de thunes et pour ne rien gâcher à l'affaire, se trimbale une énorme queue entre les jambes.

Anastasia : 22 ans, vierge, ne s'est jamais masturbée de sa vie, n'a jamais traîné l’œil sur youporn, mais fait une gorge profonde (je rappelle, qu'il en a une énorme !) sans avoir « le réflexe de haut-le cœur », dit son Christian tout content !

Bon, soit... On attend ces scènes de sado-masochisme, vu qu'on nous en prévient dès les premières lignes. Il avoue :  « J'aime faire mal aux femmes ! ». On rit ! Puis, on se rend compte que finalement, ce n'est pas de se faire payer des fringues, dormir 7h par nuit, baiser dans la baignoire, attacher l'autre ou mettre de la musique en fond, qui est sadique, mais bel et bien de se taper les trois volumes de « Fifty Shades ».

Quand aux déviances sexuelles, j'en ai trouvé une tellement marginale, que j'en suis restée coite (pas coït, hein ) : Encourager sa maîtresse à jouir en la nommant « bébé » !



Bref, « Fifty Shades » se lit très bien, très vite mais ne pensez pas être émoustillée ni par les scènes de sexe, ni par le style (bon, on s'en serait douté). Ce bouquin n'est autre qu'un lambda livre mal écrit sur le prince charmant. Tiens, faudrait proposer à l'industrie Disney d'en faire un dessin animé, ça pourrait être sympa.
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Cinquante nuances de Grey

Oh la la quelle indigence, mais cela fait réfléchir, pourquoi ce livre a-t-il été un best-seller ?

Alertée par une amie, je me mets quand même à lire ce "roman" qui l'aurait un peu chamboulée. Je ne l'ai pas encore fini, mais c'est tout comme. C'est tellement mal écrit, prévisible, ridicule, que pas un instant on arrive à croire à cette histoire et à comprendre l'un ou l'autre de ces personnages. J'en suis venue à lire très vite, en attendant enfin les pages croustillantes, bouleversantes etc... mais rien... c'est le ridicule qui prime et qui tue !!.
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Cinquante nuances plus sombres

Me voici en train de donner mon avis sur le T2 de Fifty Shades.

Alors de ce premier avis je disais « La curiosité est un vilain défaut, je le sais, mais avec ce livre, il fallait que je l’assouvisse absolument pour avoir ce que renfermaient ces pages qui ont tant fait parler l'année passée » et bien après la fin de ce second tome, je me dis que la curiosité n'est pas totalement un vilain défaut et que par moment c'est bien de ne pas y résister...



En commençant ce tome deux, nous nous retrouvons cinq jours après la rupture d'Ana avec Christian. Elle est totalement perdue, elle ne mange plus, elle n'arrive plus à dormir, elle est totalement en manque de lui...

C'est bien évident que l'auteur, E. L. James, ne va pas écrire 594 pages sur la rupture de nos deux protagonistes.

Christian manque à Ana et Ana manque à notre beau cinquante nuances et c'est pour la garder et surtout reconquérir Ana, qu'il va revoir tout son plan avec elle. Elle veut une relation romantique, elle va l'avoir, même si ce n'est pas ce qu'il l'attire lui. Les sentiments qu'il éprouve pour elle sont bien plus grands et plus profond... Alors il va se mettre au son « service », c'est elle qui dirigera, c'est elle qui choisira, l'avenir de leur amour sera entre les mains d'Ana.



Mais Christian, ne peut pas le changer tout à fait. Il n'arrive pas à se séparer de ses anciennes habitudes de dominant et ça met Ana dans des rages folles tout en voulant le comprendre, ce qui n'est pas tous les jours évidant. De plus, il change d'aspect comme de chemise, Ana n'arrive pas à le cerner, enfin, elle a beaucoup de mal.



Ce tome 2 est un total virage à 360°. Il surprend par le changement brutal de Christian, mais aussi par celui d'Ana, les rôles sont inversés !!! On en apprend beaucoup sur le vie de Christian, toutes les questions qui étaient restées en suspend dans le premier tome sont, ici dévoilées ou presque...

Malgré ce virage, l'auteur, E. L. James, nous donne tout de même une très belle suite qui nous mène au cœur des sentiments qui lient Christian et Ana. On sent toujours la forte influence du passé de Christian.

Ana, quant à elle, est toujours troublée par son Christian, ses changements d'humeurs sont déroutants, mais cela donne au récit un intérêt assez intéressant.



Malgré quelques longueurs et des répétitions ce tome 2 est tout à fait à la hauteur du premier. Le coté sadique a disparu pour laisser place à l'amour romantique... c'est peut-être ce que le lecteur attendait...

Je sens que dans le tome 3, nous allons être, encore une fois, surpris, enfin je l'espère...
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Grey : Cinquante nuances de Grey par Christ..

Bien

Nous avons eu l’histoire avec madame et maintenant nous l’avons avec monsieur ce qui donne un autre caché a cette histoire mais dommage que certains passages soit tous simplement un copier-coller

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Cinquante nuances de Grey

Lorsque les vidéos club ont innové en proposant la possibilité de louer des films via des distributeurs automatiques, la location des films pornographiques est monté en flèche dans les vidéo clubs.



Cela permettait au public essentiellement masculin de retirer des films sans se retrouver gêné par des discussions de ce type :



« [Le vendeur] : Excellent film !!!

[Le client, gêné] : Ah bon…

[Le vendeur] : Notamment la scène de l’ « orgie autour d'un feu de camp »…

[Le client, tentant d'accélérer l'acte d'achat] : Si vous le dites !

[Le vendeur] : … lorsque le personnage portant une « perruque pour vagin » commence par « bouffer le cul » puis « sucer la bite d'un nain.

[Le client, décomposé et muet] : ... ».



(Dans ce qui précède, les parties des phrases entre parenthèses sont issues de films de HBO. Elles se retrouvent également dans la parodie « It’s not Porn, It’s HBO »*.)



Cette innovation n'a pour autant modifié les films ni créée un nouveau genre. En revanche, l'apparition de l'iPad et des autres tablettes a permis l'émergence d'une catégorie particulière, le « mum porn » ou la « pornographie pour maman ». Ces appareils permettaient aux fameuses ménagères de 50 ans américaines - c’est princiapelement aux États-Unis que le phénomène est né - de lire de la pornographie - qualitativement, largement au dessous d’un film érotique de M6 - sans être gênée dans une librairie lors de l'achat. Comme le phénomène a pris de l’ampleur et que la lecture sur tablette est moins répandu en dehors des États-Unis, cette littérature - qui ferait passer les livres de la collection Harlequin pour de la grande littéraire - a peu à peu été publié au format papier pour le plaisir d'autres lecteurs.



Cinquante nuances de Grey de la britannique E. L. James est rapidement devenu une icône de ce genre. Initialement auto-publié sur le site de l’auteur puis sur le site The Writers' Coffee Shop, les droits de Cinquante nuances de Grey ont été achetés par la suite par des éditeurs pour une édition au format papier.



La lecture à la six-quatre-deux de quelques pages m’auront suffi pour me faire un avis.



Du point de vue littéraire, Cinquante nuances de Grey ne vole pas très haut. Du point de vue érotique/pornographique, Cinquante nuances de Grey est loin d’atteindre Le potentiel érotique de ma femme. Du point de vue sociologique, Cinquante nuances de Grey constitue un phénomène d'intérêt : ce livre a ouvert une nouvelle voie comme un alpiniste le ferait avec une nouvelle voie pour grimper au sommet d'une montagne. Des suites, des parodies, des séries concurrentes ont été écrites, des films réalisés, des rayons spécifiques pour ce genre de littérature ont été créés dans certaines librairies.



D’une certaine façon, Cinquante nuances de Grey participe d’une pornocratisation douce de la société. À ce titre, il en devient intéressant comme objet d’étude de ce phénomène ; il est également intéressant pour son parcours de l’auto-publication à la publication au format classique.



* https://www.youtube.com/watch?v=EUBiOOx0Pxw
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Cinquante nuances de Grey

Mais mon Dieu ! Quelle cruchonne !

Ce livre a été pour moi une torture. D'autant que certaines personnes autour de moi étaient totalement fans.

Personnellement, dès le départ j'ai eu envie de gifler Anastasia et lui demander d'arrêter d'être aussi cruche.

Quant à Christian... le pervers narcissique par excellence, une horreur.

En ce qui concerne les passages érotiques... ils sont, selon moi, d'une tristesse incroyable. Mais heureusement ce style de littérature ne se résume pas à ça et d'ailleurs j'aurais du mal à le mettre dans un style précis (mais comme je n'aime pas les cases ce n'est pas très grave...) sinon roman à l'eau de rose ascendant cucul-la-praline.
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Cinquante nuances de Grey

En août 2012, j’étais en Écosse et dans chaque librairie où je m’arrêtais (c’est-à-dire toutes celles qui croisaient mon chemin hihi), je voyais les livres de cette trilogie qui faisait fureur chez les anglo-saxons. Et puis le phénomène est arrivé en France, et là plus moyen de s’en débarrasser… Mais surtout, qu’y a-t-il vraiment dans ce livre ? Pourquoi des millions d’exemplaires vendus et des réactions aussi virulentes, qu’elles soient positives ou négatives ? C’est finalement la sortie du film qui m’a poussée à lire le fameux Cinquante Nuances de Grey d’E. L. James, histoire de me faire MON avis.



Ana remplace sa coloc’ et meilleure amie au pied-levé pour une interview à Seattle, avec un jeune PDG à qui tout réussit. Christian Grey est immédiatement très intéressée par Mademoiselle Anastasia Steele, et une relation pour le moins inhabituelle va commencer entre eux.



J’ai pu constater dès le premier chapitre qu’en effet, ce n’est pas bien écrit. L’auteure ne fait aucun effort de ce côté-là, c’est du langage parlé, au vocabulaire assez limité, mais ça a l’avantage de se lire très vite et sans effort. Les pages se tournent rapidement et sans y penser. J’ai lu des livres écrits dans un style qui m’ont plus dérangée que ça, et puis j’étais au courant pour Cinquante Nuances, donc je suis passée outre et j’ai continué à lire.



Les personnages m’ont bien plus embêtée. Ils sont si caricaturaux, si peu approfondis et souvent si stupides… Ana n’a pas l’air d’être de notre époque. Qu’elle soit vierge au début du roman ne me choque pas, il y a une part non négligeable de la population américaine qui atteint les 30 ans sans avoir fait le « grand saut ». Non, ce qui fait vraiment bizarre, c’est qu’on dirait qu’elle n’y connaît absolument rien et n’a pas la moindre once de curiosité en elle. Elle a traversé l’adolescence apparemment d’une façon normale, idem pour ses années de fac, et elle veut nous faire croire qu’elle n’a jamais pensé au sexe, n’a jamais voulu en savoir plus, que ce soit en embrassant un garçon une fois, en faisait des recherches sur le net ou en essayant de se faire plaisir toute seule ? Franchement, je n’y crois pas. Elle aurait pu être sympathique pourtant, et des lectrices se sont identifié à elle, jeune femme « timide et effacée », mais pour ma part je l’ai trouvée énervante à faire la girouette, et elle n’a aucune force de caractère.



Quant à Christian Grey, c’est l’exact opposé. Lui il sait tout, il a tout fait et maîtrise tout, même le « sexe-vanille » qu’il dit pourtant ne jamais pratiquer. On a donc la rencontre explosive entre la nana vierge, qui se trouve en plus être hyper-réceptive et avoir des orgasmes en deux temps, trois mouvements, ce qui existe, notez bien, mais il faut justement que ce soit elle qui tombe sur le dieu du sexe, meilleur que tous les autres hommes réunis – et qui bien sûr a une sexualité particulière, exclusivement articulée autour de la domination-soumission. Et évidemment, ils sont parfaitement compatibles et chaque partie de jambes en l’air est extraordinaire, aucun des deux n’est jamais trop fatigué ou chamboulé pour se rater un peu. Ça fait beaucoup de coïncidences. Ajoutez à ça que Grey est si riche qu’il se permet (« parce que je le peux » répond-il à Ana quand elle lui demande pourquoi il lui achète tel ou tel truc très cher) tous les caprices possibles et imaginables. Zéro normalité ou crédibilité là-dedans, et rien à quoi j’ai pu m’accrocher ou m’attacher.



Les personnages secondaires sont complètement creux. Si l’auteure avait pu trouver un moyen d’écrire son histoire sans que d’autres protagonistes que Ana et Christian apparaissent, elle l’aurait sûrement fait. Surtout que le narrateur, c’est Ana. On voit tout par ses yeux et ses pensées, qui ne volent pas bien haut. Au début il y a quelques références littéraires et musicales, mais plus on avance dans la lecture et plus elles se font rares. Ce qui m’a surtout exaspérée, ce sont les luttes incessantes entre sa « conscience » (la voix de la raison quoi, qui lui dit que Grey est dangereux, patati patata) et sa « déesse intérieure » qui ne pense qu’au sexe. À certains moments, ça aurait eu du sens, mais elles sont là à presque toutes les pages…



Passons au sujet principal : le SEXE. Comme la plupart des romans de ce genre (j’avais aussi lu le premier tome de la série Crossfire, qui était mieux écrit et avait des personnages un peu plus intéressants, mais dont la richesse m’avait aussi gonflée), c’est une transposition écrite de fantasmes (dixit Sylvia Day dans une interview que j’ai vue à la télé). C’est pour cela que rien n’est crédible. Quand on se fait notre petit film dans notre tête, on ne se soucie pas des détails réalistes – E. L. James non plus. Donc après tout dépend de si vous aimez ou non les romances agrémentées de sexe explicite sans autre sujet, ou pas. Pour ma part, je préfère toujours que l’histoire ne soit pas uniquement axée là-dessus et qu’il y ait en plus une intrigue historique ou fantastique. Néanmoins, j’admets volontiers que les scènes d’amour physique entre Ana et Grey sont émoustillantes et remplissent leur office – tant qu’on n’en arrive pas aux fessées et aux coups de ceinture, là je grimace et je lis vite pour passer à une autre scène.



Le livre a conquis des millions de lectrices parce qu’il n’exige rien, il se contente de faire rêver celles qui se brident habituellement, et quelque part il est libérateur en montrant une jeune femme qui attire l’attention de l’homme de ses rêves (à un détail majeur près, mais on ne doute pas que tout cela va s’arranger dans les tomes suivants) et qui prend du plaisir sans complexe et sans être jugée.



Donc en résumé, je confirme que ce n’est pas mon genre de bouquin. J’apprécie les bonnes romances et les descriptions de parties de jambes en l’air, mais je m’en tiendrai à l’urban fantasy je crois, qui remplit souvent cet office très efficacement. Charley Davidson en particulier me comble à chaque lecture ! Quant au film, je n'irai pas au cinéma pour le voir, mais je le regarderai quand il sera sorti en DVD.
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Cinquante nuances de Grey

"Vous satisfaire est notre priorité..." est une des nombreuses phrases qui revient trop régulièrement dans ce "roman".

Et le moins qu'on puisse dire est que je n'ai pas été satisfaite par cette lecture.



Commençons par l'histoire: une jeune femme de 22 ans s'éprend d'un riche homme d'affaires au lourd passé. Jusqu'ici ça va. Mais lorsqu'on découvre la personnalité de la jeune femme, ça se gâte... Naïve, pas très dégourdie, affublée d'une déesse intérieure et d'une conscience pas très intéressantes, ne sachant jamais ce qu'elle veut et quelles sont ses limites, ...



Sans oublier l'homme d'affaires autoritaire au possible, froid et lunatique. Son passé reste mystérieux même si on se doute de ce qu'il contient. J'aurais aimé en savoir plus.



Ne parlons même pas des personnages secondaires... Ils ne servent à rien! La meilleure amie d'Ana qui est évidemment magnifique, le frère de Christian évidemment magnifique, la mère et le beau-père d'Ana que l'on voit 5 secondes, ...

On l'aura compris, j'ai eu du mal à accrocher à l'histoire qui pourtant aurait pu me plaire. Il y a beaucoup de romances érotiques qui valent le coup même si ce n'est pas de la grande littérature.



En parlant de littérature ... On en est loin. Phrases très simples et surtout répétitions par dizaines: "Arrête de te mordiller la lèvre, ça m'excite", "Mange", "Ma déesse intérieure dansait la numba/samba ou autre", "Je rougis", "Christian penche la tête sur son épaule", ...

Au secours! J'aurais mieux fait de compter le nombre de fois où j'ai levé les yeux au ciel face aux répliques parfois très ridicules mais sans avoir peur de recevoir une fessée, moi :p, les fois où j'ai ricané voire rigolé devant des scènes pas très réalistes, ...



Le côté sado-maso de l'histoire, ah oui Christian ne sait avoir que des relations dominant-soumise (il a tout pour lui, décidemment), est très soft. De ce que j'en sais, c'est recherché le plaisir à travers la douleur. Là on est plus dans des mises en scènes, quelques fessées mais rien de trop hard.



J'ai vu le film au cinéma qui certes n'est pas un grand film mais qui au moins nous épargne les lacunes d'écriture de l'auteure. Malheureusement, l'histoire reste la même...



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