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Critiques de E. L. James (2246)
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Cinquante nuances de Grey

Soupe littéraire lyophilisée arôme fétichiste



Composition : bouillon de style d’écolière de 8 ans et/ou de 14 ans (si âge mental en retard), guimauve (65%), bling-bling (20%) vomi*, alcool, frustrations sexuelles, sueur, poudre aux yeux.

Peut contenir des morceaux de lanières de cuir et des bouts de bâillon (aïe, ouille).



ATTENTION Une consommation excessive peut avoir un effet laxatif.



* l’un des faits d’armes de l’héroïne n’est pas de se faire tanner les fesses à coup de fouet, mais est en effet qu’elle vomit de façon mémorable sur un parking. Shocking !





Fabriqué aux Etats-Unis par une femme intronisée écrivain par une bande de fanfictionneurs en mal de sensations et par un éditeur opportuniste ayant flairé un bon filon.



Un produit de la gamme le Fétichisme pour les nuls, disponible désormais en version film.

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Cinquante nuances de Grey

A moins que vous passiez votre temps menotté à votre lit avec un bandeau bien serré sur les yeux et des plumes enfoncées... dans chacune de vos oreilles, vous devez avoir entendu parler de la trilogie Fifty Shades, célèbre « mommy porn » (porno pour maman) qui à défaut d'exploser les sens, déflore les ventes.



40 millions de livres vendus à travers le monde dont la moité sous forme électronique. Le livre est formaté pour le fast-food littéraire, un clic et hop dans la liseuse afin de pouvoir s'émoustiller en toute discrétion.



EL James a repris la franchise incontournable des Harlequins. Elle, vierge, naïve, maladroite en quête d'amour. Lui, riche, expérimenté, beau, tourmenté, puissant et bien membré. Elle possède le syndrome de l'infirmière. Grâce à son amour, elle va pouvoir le changer et, surtout, le guérir de ses démons. Il va lui montrer un monde insoupçonné de sensualité où les orgasmes sont multiples.



Évidemment, le tout reste très-dessous du seuil de pauvreté littéraire. Bienvenue dans le quart-monde de l'écriture où les « putain » et les « whaou » fleurissent toutes les deux pages et expriment, à eux-seuls, la palette des émotions humaines.



Je pourrais ainsi terminer cet humble avis en vous conseillant de passer votre chemin mais je manquerais cruellement d'honnêteté envers vous et envers moi-même. Alors que je redoutais une soumission totale de l'héroïne, j'ai été surprise de constater qu'elle s'affirmait au fil des pages. On est très loin du porno féministe mais le roman fait preuve, malgré le ridicule des clichés, de prémices d'adaptation à son époque.



Enfin, si les facettes sadomasos ont glissé sur moi comme du lubrifiant, les scènes érotiques n'ont pas eu le même effet. J'ai eu quelques picotements et j'ai terminé ma lecture avec une subtile envie d'aller voir si mon homme était disposé à accorder son état d'esprit au mien. Et, restons dans les confidences, j'ai passé un très agréable week-end.



Même si j'ai un peu mal en l'avouant - restons dans le SM - Cinquante nuances de Grey rempli son office. Cependant, si en lisant ce genre d'ouvrage, je pouvais avoir un orgasme littéraire, putain, ce serait whaou.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Cinquante nuances de Grey

Je n'en suis qu'au premier tiers du livre. J'en ai tellement assez de lire "je rougis" que je me suis amusée à les compter grâce à la recherche dans un doc pdf. Il y en a 62 sur 344 pages. Ca fait un "je rougis" toutes les 5 pages et demi.Je n'ai pas compté les "je m'empourpre" et les "je rosis" Au secours à l'aide. I'm blushing, I'm blushing, I'm blushing. Le problème est que jusque-là, en ce qui me concerne, la température ne monte pas beaucoup. Elle retient beaucoup son souffle aussi, a le souffle coupé... Je ne perds pas espoir, je continue :-)



Je suis arrivée au bout!!! Oh yesss! Et c'est vraiment aussi nul que ça en avait l'air. Pas très crédible. Ca fait un peu roman harlequin vaguement plus épicé, d'où son succès... je ne comprends pas un tel engouement pour les aventures de Nunuche au pays du SM; Je ne suis pas très cliente. Je ne lirai aucun autre tome ou n'irai le voir au cinéma. C'est vraiment très pénible à lire, mièvre...
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Cinquante nuances plus sombres

Waouuuuu....

J'ai ADORE ce tome II, n'en déplaise à certains et certaines.

Bons moments de lecture, sans prise de tête...

Ah ce Christian GREY ! Des circonstances atténuantes, oh oui !

Vite la suite... et le tome III.
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Cinquante nuances de Grey

J'ai adoré certaines critiques publiées ici, véritables petites perles d'humour et de finesse, notamment celles de Vilvirt, LN, Nekomosume... Elles m'ont semblé bien plus intéressantes et 'littéraires' que le le livre lui-même ! Comme je m'y retrouve plutôt bien, je ne vais pas ajouter grand chose.



Bourré de clichés, avec un style vraiment très pauvre et une histoire disons inexistante, ce roman sentimentalo-sexy ne justifie à mon sens pas son succès planétaire. C'est le genre de livres que j'adorais à 16-20 ans et que je lis avec curiosité et ironie aujourd'hui.



C'est vrai qu'on ne s'ennuie pas, grâce notamment aux scènes coquines. Mais pas loin. Harry Potter avait beau être un petit sorcier en lutte contre le mal, il était bien plus crédible et 'vrai' que les 2 héros de 'Cinquante nuances', terriblement niais et caricaturaux. Tout comme le style, d'ailleurs. Et l'histoire. Mais je me répète.



En fait, le seul élément que j'ai trouve sensé et assez bien rendu, c'est la souffrance d'Ana, amoureuse du mauvais garçon. Je pense que cette hésitation entre la raison et les sentiments est assez fréquente, et très douloureuse, quels que soient l'âge et l'expérience... Mais ça ne justifie pas de tergiverser pendant 700 pages, ni d'ennuyer les lecteurs avec 36 mails demandant 'plus' !
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Cinquante nuances de Grey

Anastasia Steel est vendeuse dans une quincaillerie. Pour une raison qui m’échappe, elle remplace au pied levé une copine grippée qui devait interviewer un milliardaire parmi les plus influents de la planète. Déjà, question sécurité, on est perplexe ; apparemment, le milliardaire en question ne doit pas être trop à cheval sur le sujet puisque n’importe quelle greluche peut l’approcher dès lors qu’elle travaille dans une quincaillerie. Sinon, il faut également mentionner que, pour un milliardaire influent, il semble avoir beaucoup de temps libre, mais bon je critique pas, après tout, il a peut-être un max de R.T.T...

Surtout, ce monsieur a avant tout un méga-secret : quand il est content, il a tendance à fouetter des culs. Vous me direz, ca vaut mieux que de regarder l’Euro de foot sur Beinsport et après tout il y a des gens très bien qui aiment à fouetter des culs. Non, le véritable problème, c’est que les personnages sont d’un navrante niaiserie et que les dialogues paraissent sortis de l’imagination enfiévrée de Priscilla Gaburnot (pour ceux qui me suivent, la soeur de Kévin, celui-là même qui est scolarisé en 5ème B à Nogent-le-Rotrou).

Alors on en a des coeurs qui s’emballent, des têtes qui penchent sur des épaules, on a aussi des grossièretés qui ne dépareraient pas dans une vidéo de Pornhub, mais le tout sonne creux. Il n’y a rien qui fait sens, rien qui donne envie. Le pire, toutefois, reste cette écriture d’une insigne médiocrité. Tellement peu soignée, on se prend même à penser que le livre n’a bénéficié d’aucune relecture. Au final, une oeuvre pénible, totalement superficielle. C’est dommage quand même, pour une fois qu’un auteur mettait en valeur une quincaillière...

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Cinquante nuances de Grey

J'avoue m'être aventuré dans ce bouquin avec quelques a-prioris. A l'origine, il s'agissait d'une fan-fiction dans l'univers de Twilight. D'emblée, ça ne sentait pas bon. Partir du degré zéro de la littérature condamnait l'entreprise (pas le vaisseau de Star Trek) à ne pas voler bien haut.

Twilight, pour te résumer, c'est Roméo “Vampire” Montaigu qui se frite avec Julien “Loup-garou” Capulet pour les yeux mornes d'une Stella qui porte bien son nom (le vide dans sa tête est égal à la distance entre deux étoiles).

Long, ennuyeux, verbeux, creux, sans style, aussi vide de sens que bourré de poncifs, l'interminable pensum a réussi l'exploit de transformer le mythique vampire en figure nanarde irrécupérable.

Une base solide, donc. Au passage, je cherche encore le rapport entre vampire, loup-garou et SM… L'auteur a dû se faire la même remarque, puisque son récit deviendra une histoire à part sans lien avec le pire de Meyer.





Des nuances, on t'en annonce un pacson en titre. Chou blanc, j'en ai compté zéro.

Prenons les protagonistes. Ça va aller vite, sorti de Christian Grey et Anastasia Steele, il n'y a plus personne, juste une poignée de silhouettes Ikea pour meubler vaguement le décor.



Le Christian, il n'est pas mignon mais beau comme un dieu. Niveau situation, il se situe au-delà de la richesse. Pas comme un maître zen, non, Grey ferait passer Bill Gates pour un miséreux. du pognon tout le tour du ventre, des bagnoles, du fric, un hélico, du blé, un appart' plus chicos que Versailles, de l'oseille, une boîte à côté de laquelle Danone fait figure d'épicerie de village… le type est bien sûr paré de toutes les qualités… enfin, d'après ce qu'en dit l'auteur, parce que pour ma part je lui ai trouvé un QI de bulot, le charisme d'un poulpe et un comportement de trouduc. Pour couronner le tout, ce personnage en finesse et nuances, il est “mystérieux”… Tadadada !… Alors je t'explique, Batman est mystérieux, Zorro pareil, Albator aussi, rapport à leur comportement, leur face cachée, leur histoire, ce qu'on en sait, ce qu'on ignore, ce qu'on imagine. le gars Christian, lui, tient de la meule de gruyère. le “mystère” tient de la facilité d'écriture pour camoufler les trous dans son background et sa psychologie. du flou pour donner une illusion de volume à un personnage épais comme une feuille à rouler. Sauf que cette astuce du pauvre ne fonctionne pas. Grey vain, sa place est dans un musée…



Quant à Anastasia, Ana pour l'intime, c'est pire. On la croirait sortie d'un vieux roman, du temps où les femmes étaient représentées comme d'aimables potiches. QI d'huître (qui se ressemble s'assemble…), divisé par huit : par deux parce que Christian est beau, re par deux parce qu'il est riche, et encore par deux parce qu'il connaît les choses de la vie. Image de la femme qui en ressort : une forme de vie bébête et vénale sensible uniquement à la surface des choses. Eblouie par la beauté, la munificence et le cerveau (sic) de son cher maître masculin. Ben bravo… vive l'archaïsme…





Comme dit le célèbre mème, “50 Nuances de Grey est seulement romantique parce que le gars est un milliardaire. S'il vivait dans une caravane, ce serait un épisode d'Esprits Criminels.” le pire, c'est que c'est tout à fait ça, le roman résumé en une phrase.

Cadre luxueux, paillettes plein les yeux pour aveugler le lectorat, mais quand tu retires ce camouflage clinquant, il ne reste qu'un récit malsain : l'histoire d'une nana jeune, qui manque de confiance en elle et tombe sur un pervers narcissique, un manipulateur assoiffé de toute-puissance sur sa conquête.

Ce récit n'a RIEN d'une romance.



Le reste idem. L'auteur passe à côté du sujet et n'a visiblement rien compris aux rapports de domination-soumission dans le cadre du BDSM. Ses adeptes te le diront, le maître mot est confiance. Ici, je n'ai lu que de la peur chez Ana et, du côté de Grey, égoïsme et ivresse du pouvoir absolu. Or le SM n'a rien d'absolu, il ne peut fonctionner que si les partenaires sont en adéquation, ce qui implique une écoute de l'autre.

Pour le coup, Grey est sourd comme un pot de chambre, la cervelle farcie du même contenu.



Autre différence majeure, dans le SM, il y a un bouton “arrêt d'urgence” (c'est une métaphore, hein, ne cherche pas de gros poussoir rouge carmin sur la croix de saint André où on vient de t'attacher). Nada dans Cinquante nuances, Ana est prisonnière de sa relation avec Christian, qui fait tout ce qu'il faut pour tisser sa toile autour d'elle. Shelob en serait jalouse.

Raconter l'histoire d'une femme enfermée dans une relation toxique, le sujet n'est pas mauvais en soi et peut donner un bon roman, écho d'une triste réalité. le problème vient du fait qu'ici ce rapport soit vendu comme bel et bon, glamour et romantique.

Le summum de l'histoire d'amour, ce serait ça : accourir comme un toutou dès que le maître agite son bâton.



Beaucoup se plaignent de la pornographie qui renvoie une image dégradante des femmes, du sexe ou des plombiers, mais Cinquante nuances est pire à mon sens. le porno se veut hardcore, c'est admis, et vendu comme tel sans malice. 50 trucs de machin, lui, essaie de se faire passer pour “respectable”, “coquin”, “sulfureux”. Un gentil récit un peu osé avec du strass et du cuir autour. L'auteur a le culot de vendre sa soupe comme une histoire d'amour ! C'est tout le contraire d'une romance : une glorification de la violence conjugale et de la soumission à une sexualité machiste. Un type égoïste qui tient une femme sous sa coupe et lui fait subir ses quatre volontés même quand elle n'est pas super emballée, je n'appelle pas ça autrement.



(Je reviens, je vais vomir…)





La thématique se taillant la part du lion, je me montrerai plus bref sur les qualités littéraires. C'est simple, il n'y en a aucune.

Rien qui ne soit prévisible dans cette rédaction poussive niveau collège. le style pourrait n'être que plat, il pousse le vice jusqu'au ridicule. Comme dirait de Funès dans La Grande Vadrouille, “ce n'était pas mauvais, c'était très mauvais”.

Personnages inconsistants, excessifs dans leurs réactions, une Ana pénible à s'étaler sur tout et rien, un Christian nauséabond sur lequel tu as envie de tirer la chasse… N'en jetez plus, la cuvette déborde ! le binôme ressemble moins à un couple qu'à une allégorie de la gastro.

Quant à l'érotisme, peau de balle, le fiasco, la panne, rien qui t'arracherait une demi-molle ou trois gouttes de cyprine.





Si tu veux du sadisme, lis Sade. du masochisme, lis Sacher-Masoch. Pour le sado-masochisme… alterne une page de l'un, une page de l'autre.

Pour celles et ceux qui souhaiteraient quand même s'aventurer dans cette fange, mettez des bottes (les trucs verts tout moches en caoutchouc, pas des cuissardes sexy).

Lisez avec du recul. Vraiment.

Et méfiez-vous des Christian Grey.
Lien : https://unkapart.fr/cinquant..
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Cinquante nuances de Grey

La curiosité est un vilain défaut, je le sais, mais avec ce livre, il fallait que je l’assouvisse absolument pour avoir ce que renfermaient ces pages qui ont tant fait parler l'année passée, alors de la sortie de ce premier tome de cette trilogie Fifty Shades.



Il faut tout de même attendre pas moins d'une bonne grosse centaine de pages pour entrer vraiment dans la vif du sujet et surtout pour découvrir ce que Christian Grey cache derrière cette belle prestance et cette froideur qui le caractérise. En même temps, en refermant ce livre, je n'en sais toujours pas plus sur ce type qui cache tellement de choses... je m'y perds. Même Ana n'a pas réussi à percer cette carapace dans laquelle il se réfugie et dans laquelle il cache ses blessures et très certainement ses peurs.

Anastasia Steele, tombe amoureuse de Christian Grey dès la première seconde. Elle essaie de se soumettre à cette homme, mais son caractère ressort, elle sent qu'il souffre et que ce jeux de soumission qu'il veut lui imposer vient de très loin... voir de sa petite enfance même.



Je trouve que tout au long du début de ce livre, l'auteur, E. L. James, met bien en place ses personnages, même si ce début est un peu long, j'ai trouvé qu'il était nécessaire à la suite de la lecture.



Puis, va s'en suivre une longue discussion entre Anna et Christian sur certaines closes du contrat qu'il vaut qu'elle signe. Il pensait qu'elle était comme les autres, soumise, alors qu'en fait, elle ne l'ai pas le moins du monde et cela va compliquer ses plans, elle va négocier !!! J'ai adoré qu'elle fasse durer la signature... mais jusqu'où peut-elle aller comme ça ??? Ici, on vacille entre ce que Ana veut elle même et ce que son corps veut lui aussi. Ce sont deux choses totalement différentes, tout en voulant arriver au même point. Mais Christian est intraitable, il sait ce qu'il veut, mais jusqu'à quel point ???



Je viens donc de refermer ce livre et j'en ressors assez surprise et très heureuse de l'avoir lu. C'est une lecture pour adulte, mais je m'en était fait une toute autre idée, ce premier tome de Cinquante nuances de Grey est une lecture agréable. Elle donne a réfléchir quelque part, car Christian cache tout de même un certain mal de vivre ou, comme l'auteur nous laisse à penser, il a vécu des choses dans son enfance qui pourraient expliquer pourquoi il se comporte de la sorte.



Ce qui m'a déplus, c'est toujours se sentiment, que Ana veut bien se soumettre à Christian, mais qu'en même temps, elle ne veut, elle a peur, elle a peur d'avoir mal, mais comme elle l'aime, elle le laisse faire, mais comme elle a peur, elle ne veut pas, mais comme elle l'aime, elle le fait tout de même... à force c'est agacent !!!

Elle parait pourtant être une femme forte qui sait ce qu'elle veut, mais en fait, on s’aperçoit qu'elle est totalement folle de lui et que d'un autre coté, elle n'a pas le recul nécessaire pour dire franchement oui ou non.

Ce mélange de sentiments est assez déroutant pour le lecteur, et, je pense que c'est pour cela que je vais poursuivre ma lecture avec le T2 !!! Pour savoir ce qu'il va lui arriver... étant donné la fin assez forte, il me faut absolument la suite... c'est obligé !!!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Cinquante nuances de Grey

J'en avais beaucoup entendu parler, et en tant que bibliothécaire et auteur, j'étais très curieuse de le lire, à la fois pour pouvoir en parler à mes lecteurs, et pour comprendre les clés de son succès. Et bien je n'ai toujours pas compris. Expliquez-moi! C'est bien plus catastrophique que ce que j'avais imaginé, et encore, on m'avait bien préparée! Non contente d'écrire avec un style (et pour moi c'est pas le mot approprié) totalement déplorable digne d'un élève de sixième, de développer une "intrigue" qui tient sur un bout de papier et des personnages clichés, E.L. James arrive encore à distiller des propos machistes et rétrogrades dans son roman, et à rendre les scènes de sexe chiantes, ce qui est tout de même un comble puisque c'est censé être là tout l'intérêt! La romance érotique, c'est tout un art, il ne suffit pas de décrire cliniquement les faits et gestes, ni de répéter à chaque fois la même chose pour décrire ce qu'on ressent... Oui parce que l’héroïne, sur 400 pages, éprouve TOUJOURS la même chose et l'exprime avec les MÊMES mots. Je n'ai même pas réussi à le finir, c'est dire! Comment peut-on être assez orgueilleux pour refuser les corrections d'un éditeur? Il aurait fallu vraiment élaguer tout ça, et encore, même en nouvelle, je ne suis pas persuadée que ça aurait été bon. Je vais aller relire Anaïs Nin, tiens^^



(On pourrait s'amuser à écrire au moins trente scènes de ce livre en reprenant les phrases et en les mélangeant, du genre:

"Il m'attrape le menton pour dégager ma lèvre inférieure, que je mordille sans m'en rendre compte.

- Ne fais pas ça, bébé, tu sais que ça m'excite.

Qu'est-ce qu'il est autoritaire! C'est vraiment un maniaque du contrôle. Il me regarde durement. Mais merde, qu'est-ce que c'est sexy! Je rougis et ma déesse intérieure exécute un triple Lutz piqué. Je jette un coup d’œil au miroir derrière nous. le brushing post-coïtal ne me va pas du tout.")

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Cinquante nuances de Grey

Je n'ai jamais compris ... et encore aujourd'hui l'attrait qu'à pu susciter ce livre :D

Même certains livres "Harlequin" sont plus censé et plus sympa que ce livre.

Et par-dessus tout.... comment tomber dans le panneau de cette intrigue sans vraisemblance. Une demoiselle intelligente et super diplômée accepte un contrat sexuel avec un riche milliardaire ayant des troubles psychologiques suite à son passé. Euh.... si vous connaissez quelqu'un dans votre entourage qui a connu ce genre de situation... je serai curieuse (et étonnée).





Sérieusement... ce tome est d'une banalité affligeante.

Le seul point positif... il serait un super manifeste visible pour les écologistes ! Non mais vous avez vu le bilan carbone de cette histoire... entre les voyages en hélicoptères, les parcours avec de grosse berline... le quota est atteint !!! :D

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Cinquante nuances de Grey

« 50 nuances de Grey » ou la plus belle débandade de la littérature !!



Le phénomène avait capté mon attention, et pour cause, il était absolument impossible d'y échapper ! TV, presse, pub, tous les médias nous vantaient ses charmes pervers. de plus, quelques-unes de mes collègues en parlaient avec enthousiasme et avec un je-ne-sais-quoi de pétillant dans le regard...

Ni une ni deux, détour via la case « Babelio » afin d'y prendre la température... et là, la douche froide ! Les critiques étaient unanimes : c'était une daube de premier choix ! Ceci dit, quel plaisir d'en lire certaines, j'en ai ri aux larmes.

Mais loin de me décourager, ces sentences virtuelles m'avaient donné envie de me faire ma propre opinion sur l'objet.

Résultat ?

Comment dire... ce fut long, ennuyeux, affligeant, fade et plus encore ! Pour un livre censé se lire d'une main, j'ai bien eu besoin des deux pour retenir le bouquin lorsque je piquais du nez ! Un comble !!



Alors, commençons par les critiques de base.

Je proposerais tout d'abord un crowdfunding afin de réunir les fonds nécessaires à l'achat du meilleur des dictionnaires des synonymes pour Madame E.L. James !!! Sans dec !

Je n'ai pas le talent d'écriture mais quand même, je pense qu'il y aurait moyen de nous faire comprendre en d'autres termes que Monsieur Grey à les yeux gris (même en lisant en diagonale 1 page sur 3 vous ne pouvez y échapper!), qu'il porte son pantalon sur les hanches (et quoi, il a que des tailles basses dans son dressing!) ou qu'à chaque poignée de main entre eux « un délicieux courant électrique » se propage !! Et rejeter la faute sur la traduction me semble trop facile.

De plus question subtilité, là l'auteur en connaît un rayon.

Lorsque ses deux protagonistes se retrouvent en voiture, devinez quelle chanson sort de l'Ipod de Monsieur : « Sex on fire » de Kings of Leon !! Histoire que si t'as pas encore compris qu'Anastasia lubrifie à mort à cause que Christian il est trooooop bôôôôô comme un dieu grec, et ben t'as un p'tit rappel !! Si ça c'est pas prendre ses lecteurs pour des débiles au QI de chou-fleur !!!!

On aura compris, si on veut de la bonne littérature, on passe son chemin !



Question personnages, là on retrouve les archétypes chers à toute histoire d'Amour idéalisée par la grosse majorité de la gente féminine (et non je ne suis pas un sale macho, c'est la triste vérité!) : le bellâtre riche, très riche, jeune, doué, intelligent et la demoiselle, jeune, inexpérimentée, naïve... et surtout conne, très conne !! Ok qu'elle ne soit pas sûre d'elle, mais là ça frise l'idiotie caractérielle !! « Je peux... je peux pas », « Je veux... je veux pas »... Jizzzzz !! Des baffes oui !!

De plus, Monsieur, en gros pervers/psychopathe qu'il est, trace son gsm, la harcèle dans les règles et ça ne la tracasse pas le moins du monde !

Et question self-esteem, on repassera. Voyez plutôt :

Grey : « Je vous en prie, couchez avec moi ». Elle : « Ça y est. Je vais enfin y passer. » Lamentable !!!!



« Et question cul ? » allez-vous me demander l'oeil libidineux et la langue impatiente...

Et bien... franchement, pas de quoi humidifié la p'tite culotte d'une Bonne Soeur !!

Sérieux quoi, on nous vend (et plutôt bien : 40 millions vendus aux USA en 18 mois!!) cette chose comme une romance érotico-bdsm...

« Eux, désolé Monsieur le libraire mais vous m'avez filé un Barbara Cartland là... Comment non ? Ah bon ?!?! »

Les scènes de cul auraient pu produire une micro-érection si seulement les dialogues n'avaient pas été aussi plats, fades.

Exemple : Monsieur Grey aimerait pratiquer une sodomie dans les règles (non, ce n'est pas sa mauvaise période, c'est une image, bande de pervers!) avec Mlle Steele et donc il lui déclare « J'aimerais vraiment t'enculer »... Très classe !!

Autre exemple de dialogue désolant : « Tu mouilles à fond... Vous ne me décevez jamais Mlle Steele, chuchote-t-il d'une voix émerveillée. Accroche-toi, on y va bébé, un p'tit coup en vitesse » !!!! Alors là, de suite, ça donne envie tiens !

Franchement, même dans les pires films de boules que j'ai vus dans ma vie (euh... Maman, si tu lis ceci, je t'expliquerai), les dialogues ne volaient pas aussi bas !!!



Et question SM, si vous vouliez en apprendre un peu plus, histoire de dépasser le « Missionnaire 2.1 », et bien circulez ! Y'a rien à lire !!

Je veux bien, c'est censé être une initiation, mais quand même.

Comme le dit très bien Epra dans sa critique, Disney pourrait en faire un dessin animé ! C'est tellement soft, léché (non ce n'est pas un jeu de mots, suivez quoi !) que c'en est chiant !!

Si vous voulez lire une belle initiation, tournez-vous plutôt vers « Le Lien » de Vanessa Duries, je vous le conseille.

J'attendais une relation Maître-soumise, des explications sur leurs démarches, une certaine psychologie sur une domaine inconnu du grand public... mais comment voulez-vous avoir la moindre notion de psychologie avec une « héroïne » aussi charismatique qu'un pot de Nutella !!!

De plus, je ne sais pas où l'auteure s'est documentée sur le sujet (Wikipedia ? « Twilight's secrets » ?), mais perso je ne connais aucun Maître ou Maîtresse qui dirait à son/sa soumise/esclave « viens bébé... vas-y bébé, s'il te plaît »... « Bébé » ?!?! « S'il te plaît » ?!!!!?!!!!

Je rêve là !!! C'est une blague, où sont les caméras !!!!

Oh les fous rires que les Maîtres et Maîtresses ont dû se taper !! (là c'est un jeu de mots)



Conclusion ?

Je comprends que des personnes aient apprécié ce livre pour le côté fantasme, et tant mieux qu'un livre puisse encore procurer de telles sensations.

En ce qui me concerne, j'ai pas du tout aimé : trop mal écrit, aucune finesse, persos à baffer et BDSM de grandes surfaces.

Donc, non je ne m'infligerai pas les 2 suites (suis maso mais pas à ce point!) et oui les relations SM sont très intéressantes à découvrir mais via d'autres auteurs bien plus intéressants.



Sur ce, vu que je suis frustré à la lecture de ce truc, je m'en vais fouetter ma crème fraîche !
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Cinquante nuances de Grey

« Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais. », ainsi l’éditeur présente-t-il l’ouvrage en quatrième de couverture … Alléchant, non ?



Eh bien, il y a des jours où j’adhère à la thèse de ceux qui considèrent que le livre n’est pas un objet comme les autres et ne peut être mis en rayon comme n’importe quel produit de grande consommation. Cependant, voici un ouvrage – et encore, il s’agit du premier tome d’une trilogie ! – qui nous a été présenté comme LE phénomène éditorial de l’année, et vendu à plusieurs millions d’exemplaires dans le monde, mis en place par rayonnages entiers dans toutes les librairies … J’ajoute qu’il m’a été prêté, car il ne correspond pas tout à fait à mon genre habituel de lectures …



Pour moi, en tous cas, c’est une monstrueuse supercherie, qui laissera à mon avis sur leur faim nombre de lectrices et même de lecteurs.



J’ai pourtant fait un gros effort et poussé jusqu’à la fin du dixième chapitre, mais vraiment, je n’ai pas pu aller au-delà. Les personnages, le style, les situations, l’intrigue sont aussi artificiels que dérisoires. Tout est, littéralement, gris. Sauf le titre assez original, je le concède … Et je ne suis nullement prude : en littérature, ce qui compte c’est l’émotion. Autant, plus jeune, j’avais « vibré » à la lecture d’Histoire d’O (de Pauline Réage alias Dominique Aury, publié en 1954) ou d’Emmanuelle (d’Emmanuelle Arsan, alias Marayat Rollet-Andriane, publié en 1959), autant là, j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois avant de me rendre à l’évidence : ce bouquin-là est terriblement ennuyeux, banal, vide de sens – ce qui est un comble – et poussif. Je plains la traductrice Denyse Beaulieu !



Et pourtant, je lis vite et n’ai pas peur des pavés. Mais là, définitivement, non, c’est au-delà de mes capacités tant c’est barbant, sans intérêt, sans imagination, scolaire et banal. Mais il en est de ce genre de livre qu’il faut avoir lus comme des victimes d’escroqueries : elles ne s’expriment jamais tant elles ont honte de s’être laissées piéger.



Des scènes érotiques propres à émouvoir les ménagères ? Allons donc … Il faut donc en déduire un niveau d’imagination érotique bien bas dans la sphère de lecture anglo-saxonne … Mais il suffit de regarder à quoi ressemble l’auteur et de lire ses interviews dans la Presse pour se rendre compte de sa misère intellectuelle. Elle prétend avoir écrit une histoire d’amour. Pour le reste, si ça l’amuse de décrire ses fantasmes, et quelle y trouve non seulement du plaisir mais encore de confortables revenus, tant mieux pour elle. Mais ce sera sans moi.
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Cinquante nuances de Grey

Peut on noter un livre en négatif....?

Cette critique n'engage que moi, c'est certain.

Mais je n'ai jamais lu un navet pareil.

L'écriture est pauvre... L'histoire n'a aucun intérêt...

L'érotisme absent !!!

J'ai voulu lire ce "roman" afin d'avoir ma propre opinion. Effectivement, j'étais partie avec une image pas forcément positive (vu le tapage que cela a été, j'avais des doutes). Mon sentiment final est pire qu'au début.

Je ne comprends absolument pas pourquoi cela a été un tel succès. C'est d'ailleurs inquiétant !!!
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Grey : Cinquante nuances de Grey par Christ..

La curiosité est un vilain défaut! La preuve regardez ce qu'elle m'a fait lire ...



Après avoir beaucoup ri sur différents articles de la blogosphère et de la presse concernant le phallus de C. Grey, je me devais d'y jeter un oeil. D'autant plus que lorsque l'on parle d'un bouquin réimprimé en urgences (oui rien que ça) à 500.000 exemplaires (toujours rien que ça) peu de temps après sa sortie, nous nous trouvons face à un phénomène, je me devais d'explorer cette contrée quasiment inexplorée en ce qui me concerne. Ah je ne regrette pas le voyage ... Bon sang que c'est bon de rire!



Qui est le personnage principal ? J'hésite entre ce frappé de Grey, la cruchissime Anastasia, ou encore la queue (ouaip ça commence ouvrons le débat).



Commençons par Grey si vous le désirez (ou "qu'est ce que Jamie fout là dedans bon sang?!"). Je m'étais représentée le monsieur comme étant certes douteux, mais aussi beau, séduisant, surdoué, charismatique. A la lecture? Un frappadingue pas très net qui ferait bien de consulter (ah je suis mauvaise langue c'est vrai il y a le docteur Fynn ou du moins un nom du genre), et qui parfois s'apparente plus au membre du "CaraPils club" au vocabulaire limité (bébé-travail-baiser) que du bel homme d'affaire à l'intelligence exceptionnelle (je veux bien qu'il a été traumatisé mais tout de même!).



Anastasia est demandée pour sa petite description. Dieu merci on nous épargne sa déesse intérieure dans ce tome (mais c'était pour nous offrir pire j'y viens j'y viens), mais elle se mordille toujours la lèvre (chouette alors). Toujours aussi cruche en même temps on parle toujours de la même nana, l'auteure ne pouvait donc pas faire de miracles.



Le troisième perso arrive et il s'agit de ? De ? Oui n'ayons pas peur des mots : la queue de Christian Grey (le voilà le pire qui arrive). J'en suis sans voix ... Elle donne son avis, elle aime la musique, elle vit des expériences uniques, ... Oui j'ai bien lu. Non je ne confonds pas avec Anastasia qui elle n'ose pas donner son avis sur le coup (la queue au moins si ...), ni avec Christian pour qui de toute façon n'a pas besoin de le donner vu qu'il a raison (la queue au moins aurait-elle une capacité de se remettre en question?).



Tout un programme ? Oh yeah 406 pages de fou rire et de grands yeux éberlués sur le thème du "mais pourquoi?". Et j'avoue j'ai ri, beaucoup ri et c'est ce qui m'a fait tenir jusqu'au bout (alors que j'ai lâché la série originale après la lecture du contrat). Sauf que voilà le but premier est d'éveiller une forme de sensualité pas de se marrer ...



Après, je me demande: et certains sont vraiment émoustillés par ça ? Ca pimente vraiment la vie sexuelle de la ménagère ? Comment après ne pas avoir un premier rapport post lecture sans se foutre à rire ? Parce que mine de rien on se trouve face à un festival! Il est temps je pense de nous unir en pensée pour soutenir tout un tas de gens ...



Au point de vue fiction, unissions nos pensées pour :



- La queue parfois coincée dans des fringues qui l'étouffent et l'empêchent de s'exprimer librement mais heureusement, Grey est bon seigneur et peut aussi la laisser donner son opinion librement ...



- Ana qui doit sérieusement avoir des blessures à la lèvre à force de la mordiller et qui, on l'espère a un bon beurre de cacao, et pour info l'arnica ne guérit pas tout!



- Leur entourage qui doit quand même sacrément avoir pitié pour ceux qui savent, et qui serait sacrément surpris pour ceux qui ne savent pas.



AU point de vue de "la vraie vie", unissons-nous pour penser:



- Au personnel des urgences qui pensait sans doute avoir tout vu suite à la première trilogie et qui va devoir maintenant affronter du gimgembre



- Aux victimes consentantes qui tenteront des expériences "inédites" (hum hum)



- Aux victimes des ratés de ces mêmes expériences



- Et aux psys qui ont de chouettes jours devant eux ah ah ah (vive nous!)



Dites y'en a vraiment qui sont émoustillés par le livre ?
Lien : http://desmotssurdespages.ov..
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Cinquante nuances de Grey

Non vraiment, sans façon! Style inexistant, une lecture ennuyeuse...
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Cinquante nuances de Grey

Lu et... il n'en restera pas grand chose, pour moi. Prenez un Harlequin, mixez le avec un peu de Twillight, un trait de Tabasco et un soupçon de marquis de Sade et vous obtenez... ça.



Sans vouloir faire de vilains jeux de mots, les personnages manquent singulièrement de profondeur. L'écriture est basique et si je fais le compte des "waouh" et "bébé", je vais attraper la migraine à nouveau. On ne compte plus les effets redondants, mais bon, ça fait de la page.



Ah si un point positif, quoique détourné. Ce livre me donne envie de me replonger dans un vrai bon roman "Tess d'Urberville".
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Monsieur

Je le reconnais je suis très sévère. Mais j'en attendais beaucoup du grand retour d'EL James. Avec sa dernière proposition j'ai l'impression qu'on frôle le grand n'importe quoi. On est loin de notre Christian Grey. Une sorte de pale copie bas de gamme. J'aurais pu éviter la comparaison mais l'auteure nous propose une Ana bis en encore plus timide. L'auteure le reconnait ne fait pas de la grande littérature mais elle a su marquer les esprits avec son personnage emblématique. Pas de la grande littérature mais l'histoire y était.

Avec Monsieur, j'étais curieuse de savoir si EL James savait un peu écrire et surtout si elle avait de l'imagination à revendre. Désolée de le préciser, mais sur ces deux points, Madame va devoir se contenter du succès de son 50 nuances de Grey. Monsieur est un roman érotique catastrophique qui accumule tous les clichés, le manque d'émotion, la redondance, les incohérences et surtout une plume bas de gamme. Tout cela n'aide pas à apprécier ma lecture.

Dés le deuxième chapitre, je sentais que je fonçais droit dans le mur. J'ai voulu abandonner plus d'une fois. J'ai même lu une chronique qui spoiler. J'ai bien compris certains coups de gueule précédents. Une lecture chaotique dont je me souviendrais pas en de bons termes;

Parlons de Monsieur, notre maxou catastrophe. Il sonne faux du début jusqu'à la fin. Ok pour l'aristocrate mais nous rajouter du mannequin, compositeur et DJ et qui tombe follement amoureux de sa femme de ménage pendant son sommeil… Cela fait beaucoup trop à digérer. Je suis pour faire rêver les petites culottes mais un peu de cohérence quand même.

Cette romance est très mal amenée et quand on lit cette fin rocambolesque, on lève les yeux au ciel. EL James nous réserve t'elle une suite. Elle abandonne beaucoup trop de points soulevés en route. Des points d'ailleurs que je trouvais intéressants mais l'auteure s'est focalisé sur la baise à répétition. En plus il n'y a aucun épilogue donc je sens la saga à venir et bien sur un futur foutage de gueule.

Monsieur sera pour moi la plus grosse déception 2019.
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Cinquante nuances de Grey

Comment ce livre a-t-il pu devenir un best-seller ?

Un livre qui relance la mommy-porn ou encore le new-adult. Ce qui est plus fort c'est qu'il remet au goût du jour de façon de plus en plus assumée le BDSM soft et relance l'attrait des sexe-shop à l'attention des femmes qui les avaient déserté.

Très forte!



Revenons au roman qui se voulait être une initiation dans la vie sexuelle d'une jeune femme, mais aussi une initiation au BDSM avec ses règles.

Comment une oie blanche peut se retrouver confronter face à un tel prédateur qu'elle admire? Tout ça parce qu'il est beau, riche....

Comment une héroïne peut-elle être aussi niaise avec sa déesse intérieure ?

L'amour, oui, j'ai du mal à y croire et pourtant...

Vive le sexe vanille!

Dommage!
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Cinquante nuances plus sombres

Je me mords les lèvres en écrivant ces quelques mots sur mon BlackBerry (euh j'enjolive un peu: je tape sur ma vieille bécane qui rame et fait un bruit d'enfer). Je ne sais plus quoi penser. J'hésite franchement entre l'audi et la SAAB, entre poursuivre cette trilogie ou la jeter au feu. Il y a ce style qui m'horripile même s'il s'est un peu amélioré: moins de répétitions, moins axé sur la nourriture... Ana dans ce tome n'hésite plus (plus trop): je veux une fessée oui mais non ça risque de faire mal mais moins que la cravache. Tout ça aux oubliettes (la salle de jeux me fait plutôt penser à une salle de torture au Moyen Age). Vraiment pas mon kiff de me prendre des claques dans la tronche ou ailleurs même si c'est christian Grey qui les met. Au premier coup de cravache je pleure, au 2ème je lui fais bouffer sa cravache.



Fini le sadomasochisme dans ce tome. On découvre une petite romance sexy avec un Christian Grey amoureux qui se jette aux pieds d'Ana.



Finalement j'ai passé un assez bon moment. Bon il y a toujours des choses qui me font lever les yeux au ciel (le coup de la déesse intérieure qui fait des saltos arrière ou qui se trimballe avec un boa et des talons de salope, ça me laisse perplexe et dubitative sur l'état de santé morale de mlle Steele).



Après avoir lu quelques livres avec des sujets difficiles, j'ai trouvé ça relaxant de plonger dans ce conte de fée : un homme super beau, super riche (100 000 dollars de l'heure !), des relations torrides, une Ana à peine devenue femme qui devient chaude comme la braise.



Si je trouve le tome 3 aussi à 2 euros, je le lirai sûrement. Et puis ça fera bien pour l'item roman érotique du multi défis 2019 (et oui j'anticipe)

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Cinquante nuances plus sombres

Comment ???

Mais dites-moi, comment cette histoire peut susciter autant d’engouement ???

A la fin du premier, je me suis dis « ouais…bof, bof ». Mais tous les lecteurs (euh…les lectrices, il faut être honnête ; 98 % des lecteurs de ces bouquins sont des femmes) m’ont conseillé la suite « tu vas voir, c’est trop génial ce bouquin, tu vas adorer » Euh…hummm, hummm…faites moi penser à afficher mes lectures habituelles aux prochains dîners avec mes amis car je pense qu’ils ont du confondre avec quelqu’un d’autre…

Bref…j’ai ouvert « Cinquante nuances plus sombres » en attendant la révélation…



Séparés depuis une semaine, Anastasia et Christian ne tardent pas à reprendre leur histoire, incapables de vivre loin l’un de l’autre…

Ooooh comme c’est meuuuugnon…ou pas !!

Le schéma ne fait que se répéter encore et encore : regards brûlants, frissons quelques caresses, bisous et HOP, c’est parti !!! Toutes les deux pages.

En gros 4 à 5 fois par jour sur ordonnance de votre médecin avec un café, un croissant et l’addition s’il vous plait !

Mais où est passé le soi-disant « sadomaso » décrit dans le premier tome ???

Christian est devenu l’amoureux parfait qui jure ses grands dieux que son amour pour sa belle l’a transformé en un gentil toutou bien dressé et à ses pieds !

Voiture hors de prix + sexe, vêtements haut de gamme + sexe, bateau (que dis-je ? Catamaran de 200 mètres, ou presque ; on n’est pas à quelques dollars près !!!) + sexe, hélicoptère + sexe, draps de soie + sexe, champagne + sexe, restaurants gastronomiques + sexe…STOOOOP !!!

Trop c’est trop !!! Appelez les pompiers, il va y avoir un problème à un moment où un autre !



Franchement, j’ai attendu le moment où tout allait basculer, qu’il ne pourrait pas être aussi parfait (et très chiant !!!) éternellement et que « chasser le naturel, il revient au galop » ! « Cinquante nuances plus SOMBRES », j’ai attendu le drame…qui n’arrive jamais ! Pfff quel ennui !

Je ne sais même pas trop quoi dire sur ce…livre.

Je me rends compte quand même, qu’il y a bien plus de critiques écrites sur cette histoire que pour un manuel qui parlerait de politique, de physique cantique ou de cuisine !

Comme quoi… il y a un truc !

1 étoile "pour le papier et l'encre"
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