AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de William Earl Johns (19)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Biggles, tome 3 : Le Bal des Spitfire (BD)

Principalement destinée aux férus d'aviation, la série ‘Biggles' avait de sérieux atouts dans sa manche. Basée sur un personnage de la littérature jeunesse anglaise, elle s'appuyait sur un quatuor charismatique et fun et possédait un fond d'histoire presque inépuisable (quoi que très inégales). Pour une raison qui m'échappe, il fut cependant décidé que le pitch de chaque album serait quasi toujours le même : un groupe de nazis rescapés de la guerre tentant de rebâtir le Reich par les moyens les plus spectaculaires et les plus inefficaces possibles... Seuls exceptions, quelques albums isolés se déroulant pendant la Bataille d'Angleterre. Celui-ci fut de très loin le meilleur, et on ne peut que regrette que le niveau ait ensuite stagné loin en dessous.



Biggles, qui avait dix-huit ans en 1917 mais n'en a que vingt-huit en 1940 (la magie des scénaristes), débarque sur une base de la RAF avec ses deux comparses, le jeune Ginger et le roux Algy. Sa mission est simple : prendre en main une bande de pilotes excellents… Mais complètement fêlés. Il y a un lord anglais qui pratique la chasse à cours dans les bureaux de l'intendance, un français surnommé à juste titre ‘Nutty', un propriétaire de manège qui a la curieuse capacité de démolir tout ce qu'il touche… Et toute une bande d'autres.



On découvrait une palette de personnalités variées et attachantes ; l'histoire était plutôt classique mais efficace. le dessin était excellent et réaliste, le genre qui vous donne l'impression de voir l'avion sortir de la feuille. Utiliser comme cadre une unité d'élite permettait de s'affranchir d'une certaine dureté (la lourdeur des pertes, les jeunes pilotes inexpérimentés envoyés à l'abattoir…) inévitable sans cela. Un album restant pour moi parmi les meilleures BD d'aviations, malgré une solide concurrence.
Commenter  J’apprécie          340
Biggles au Tibet

Dans la littérature jeunesse d’outre-Manche, l’aviateur de la RAF a pendant très longtemps rempli la même fonction que Superman outre-Atlantique ou Bob Morane en France : le héros non-fumeur protecteur de la veuve et l’orphelin, explorant le monde, combattant l’injustice et le mal et sauvant l’humanité chaque semaine.



Il y a un charme suranné dans cette histoire de britanniques perdus au fin-fond de l’Himalaya, confrontés à une secte secrète décidée à conquérir le monde grâce à ses rayons paralysants et ses solutions d’invisibilités, et trouvant la situation « un tantinet contrariante » mais prenant le temps de se faire une bonne tasse de thé pour discuter de la meilleure façon de résoudre le problème. Est-ce une fois inébranlable dans le flegme britannique, est-ce un léger souci d’écriture, cela fait trop partie de son charme pour qu’on essaye de trancher.



Les incongruités scientifiques dues aux limites des connaissances de l’époque sont tout aussi réjouissante. Cette façon de traverser l’Himalaya en quelques heures de vol à bord d’un bolide frisant les 300 km/h notamment. Tout comme dans cette croyance que le radium (fraichement découvert) était une panacée divine capable de guérir tous les maux – et qu’en trimballer dans sa poche ne posait pas de problème particulier. Bien évidemment, la place des femmes est conforme aux standards de la littérature pour adolescents de l’époque : inexistante. Pas même une secrétaire ou une standardiste. Quand on est un aviateur travaillant au salut de l’Empire Britannique et de sa Majesté on n’a pas le temps pour le guilledou, you know old sport.



Au fond, je regrette un peu (enfin, pas pour ce dernier aspect) cette époque où la science et certaines zones du monde étaient encore des espaces vierges, et où on pouvait faire fonctionner son inventivité à plein régime sans s’inquiéter de réalisme ou de cohérence. Bon, me direz-vous, si on veut des théories délirantes en veux-tu en-voilà il suffit d’ouvrir Twitter... Mais ça n’a pas le même charme.
Commenter  J’apprécie          322
Biggles - Archives : Biggles dans la jungle..

une bonne intrigue riche en scène d, action et d, humour.tout commence

par un message radio d,

un cargo britannique voguant sur les mers de chine. après son sos le navire explose. au quartier

général de la police de l, air

a Hong Kong, le major

bigglesworth , connu sous le nom de biggles et mis au courant. et quelque chose l, intrigue. le sos

ressemble au quatre autres messages de navires qui ont mystérieusement disparu.

avec l, appuie de l, intelligence service ils vont

tendre un piège,au pirates.

les dessins sont un peu

simplistes mais on se régale au scènes d,action.👍
Commenter  J’apprécie          140
Timothy

Rex Clinton et son père, Timothy Clinton surnommer "Tiger", sont entrain de chasser lorsqu'ils croisent sur leurs chemin le domaine de " Glensalich Castle" où le professeur Lucius Brane, mieux connu sous l'appellation pure et simple de "professeur", expérimente un prototype de véhicule aérien basé sur le vol vertical et non horizontal. Très vite les Clinton père et fils se retrouvent embarqué dans une incroyable aventure. En effet, contre toute attente, ceux ci délaissent leur partie de chasse et deviennent de vrais amis pour le professeur -à grand coup de caramels mous améliorés qui permettent de ne pas manger pendant perpète- ainsi que pour son majordome le brave (et très discret) Judkins. Ils seront rejoints plus tard par un autre terrien, le professeur et médecin Toby. Aussi s'ajouterons à la petite bande quelques extraterrestres anthropomorphes dont le plus fidèle sera Vargo, un martien à qui ils auront sauvé la vie.



Car oui, nos d'aventuriers seront les premiers hommes à quitter la terre, à se poser sur la lune, Vénus, Mars et bien d'autres planétoïdes tous autant originaux et pourvus de vie, pour certains. Le professeur considère que "la vie est capable de s'adapter un peu partout, elle trouve toujours une solution en fonction de son environnement". C'est un peu l'adage qui va être la clef de voûte de toute l'histoire des "rois de l'espace".



Tout d'abord les mauvais points:



1) Les personnages (sont dénués de personnalités).

---Le professeur est un scientifique, il sait donc (quasi) tout et à la fâcheuse tendance à toujours donner une explication de tout ce qu'il voit, sent, et entend... C'est clairement la figure pensante du groupe.

---Tiger, c'est un ingénieur, ancien militaire de la RAF (armé de l'air britannique). C'est celui qui a le "muscle", la niaque, l'envie de tuer,... Et une carabine.

---Judkins. Qui? Judkins! Je ne vois pas! Haaaaa mais si! le mec qui ne parle jamais et qui passe son temps à préparer, silencieusement, le matos pour les autres!!! En faite non, je ne vois pas.

---Toby, même chose que Judkins, mais tout de même un peu moins.

---Rex, est celui auquel l'on est censé s'identifier, c'est un ado il rêve d'aventures et pose des tas de questions. Il est aussi très insouciant du danger. C'est celui par qui les ennuies vont arriver, mais aussi les rebondissements.



Donc, en résumé, nous avons ici une belle bande de personnages très stéréotypés.



2) L'orthographe et la traduction.

Il étaieNT pour un singulier le verbe est au pluriel. J'ai repéré quelques fautes de ce genre. En bref de grosses fautes bien ignobles. Peut-être ne devrais-je pas juger car mon orthographe est loin d'être parfaite, mais je ne suis pas non plus traducteur de roman.



Dans le dernier roman (le livre en compte 5), l'on parle des extraterrestres qui, maintenant, parlent un excellent "français". Or dans les 4 premiers roman la langue est "l'anglais". Ça irait si cela restait ainsi tout le long du cinquième roman, mais non! Car quatre lignes plus bas on évoque la langue des héros terriens comme étant l'anglais....



3) Je crée une section rien que pour ça même si cela pourrait aller dans celle des personnages. le professeur devient très très vite, très très très exaspérant avec son besoin maladif d'expliquer,.... TOUT!!!





Passons à présent aux bons cotés:



1) L'aventure! Car oui, c'est un sacré roman d'aventure que nous avons ici, pour peu que l'on ne prête pas attention aux choses illogiques présentes dans le bouquin. Nous ne sommes pas dans un roman de "Hard science" qu'on se le dise. Celui-ci ayant été écrit dans les années 50, en 54 pour être exact, il y a donc une foultitude d'improbabilités, êtres vivants présent sur la lune, Vénus, ou Mars etc. Mais Ceci n'est pas très dérangeant, en tout cas pour moi ce ne le fut pas. La raison étant que le voyage en vaut la peine. C'est très dépaysant! L'auteur se tue à inventer des planètes toutes aussi originales les unes que les autres, planète de glace, de verre, planète avec une géante montagne "aimantée" si lourde qu'elle fait basculer la planète d'un coup, créant ainsi et soudainement des vents monstrueux composés d'immenses rochers, planète recouverte et dominée par les plantes, planète qui ne tourne pas sur elle même et dont une partie est constamment éclairée et très chaude tandis que l'autre baigne dans l'obscurité profonde et un froid intense, et où des pygmés sont en guerre constante au niveau du terminateur. 

L'auteur invente aussi sans cesses des races animales inspiré de ceux de notre planète, ou des humains aux proportions différentes, car s'étant adapter pour survivre dans leur propre milieu. Cependant on est loin d'un Jack Vance, qui maîtrise cet art à la perfection, rendant ses races plus crédibles en leur donnant de la profondeur à tous les niveaux.



2) Un tourne-page très très facile à lire, bien que les 800 pages peuvent parfois devenir ennuyeuses, parce que l'on suit toujours la même approche et que le professeur fini par nous taper sur les nerfs. D'ailleurs, j'ai lu le livre en prenant bien mon temps. J'ai lu bien 10 bouquins entre le moment ou j'ai commencé à lire "Les rois de l'espace" et ou je l'ai fini. Heureusement que les chapitres sont souvent courts et que les 5 romans ne font pas 200 pages chacun.



Conclusion

Dans l'ensemble je ne sais dire si j'ai bien aimer ou non. L'aventure était intéressante et très vivante. Mais les défauts étaient bien trop présent. J'ai aimé les pages d'introduction au début du bouquin et aussi de chacune des cinq aventures. Ces pages décrivent les raisons du pourquoi, à propos des invraisemblables suppositions de l'auteur. Comme l'idée du vaisseaux puisant l'énergie du soleil (pour ne pas avoir de soucis de ravitaillement en carburant) et allant à des vitesses inimaginables, tout cela pour rendre le voyage possible à nos héros. Ou encore l'explication de la peur du nucléaire et de la guerre (je crois que le roman fut écrit pendant la période de la guerre froide si je ne m'abuse), etc.



Je ne recommanderais ce livre qu'à ceux qui ont un besoin d'aventure, ou aiment lire les romans de ce type, sans prises de tête. J'ai passé un bon moment, mais sans plus. 

De plus je m'étais jurer de finir ce livre (rare) qu'un ami m'avait prêter et d'en faire la toute première critique sur Babelio. Tout ça pour dire que je comprendrais que d'autres lecteurs n'aillent pas au bout des cinq histoires. Surtout ceux qui préfèrent la hard science, ou de l'action à tous va, ou encore quelque chose de plus intelligent et de mieux ficelé. Cependant, je ne doute pas que ceux-ci pourraient apprécier ce voyage et les découvertes qui en résultent.



Commenter  J’apprécie          80
Biggles, tome 1 : Le Cygne jaune (BD)

Un tome rythmé, qui marque le début de BigglesWorth après la seconde guerre.

Il va être embauché pour dénouer les fils d'une affaire concernant un avion ultrarapide qui sert à des malfaiteurs prêts à tout !!!!
Commenter  J’apprécie          50
Timothy

Cette critique ne concerne que le tome I, Rois de l'espace.



Tiger et son fils Rex tombent accidentellement sur le laboratoire d'un savant fou, alors qu'ils chasser un lapin. Ce savant a inventé une fusée qui permet de réaliser son rêve : le voyage spatial. Il invite Tiger et Rex à se joindre à lui. Commence alors l'exploration des trois corps céleste les plus proches de le Terre : la lune, Vénus et Mars.



L'intrigue prend du temps à se mettre en place, le voyage sur la lune débute à un tiers (1/3) du livre. Ce tome I est une introduction à la saga.



Je suis tout de même un peu déçu, car je m'attendais à des aventures à la Edgar Rice Burroughs.
Commenter  J’apprécie          20
Biggles et le puzzle chinois

Six nouvelles dont la première est éponyme du recueill. C’est agréable à lire, chaque histoire est courte, efficace donc. Ce qui est particulier c’est que toutes les stratégies de Biggles fonctionnent à toujours, sans anicroches et du premier coup. C’est peut-être pour ça que ça va vite. Les aventures sont surprenantes,originales et c’est cela qui m’avait plu à l’adolescence quand j’ai découvert W E Johns.
Commenter  J’apprécie          10
Biggles reprend le manche

Des aventures très originales de pays en pays, trois globe-trotteurs anciens de la RAF qui vivotent comme ils peuvent à la sortie de la guerre ; beaucoup de surprises à chacune de ces treize nouvelles qui m’ont plu quand j’avais 12 ans, et qui me plaisent toujours.

Bravo monsieur Johns.

Commenter  J’apprécie          10
Worrals, tome 7 : Au-dessus de la forêt vierge

Familièrement appelée Worrals, Joan Worralson survole l’Afrique à bord de son Kingfisher en compagnie de son amie Betty Lowell surnommée Frecks à cause de ses éphélides nombreux. Elles sont parties de Londres en épuisant toutes leurs économies dans l’achat de cet avion que maîtrise parfaitement Worrals. Tout comme Frecks, elle est officier d’aviation, démobilisée, et comme pour certains, l’après-guerre est synonyme d’un retour à la vie civile assez compliqué et ennuyeux.



Elles avaient fait la connaissance de Bill Ashton, lieutenant aviateur dans la R.A.F. et s’étaient liées d’amitié. Bill était même tombé amoureux de Worrals, mais la jeune fille, trop éprise de son indépendance n’était pas prête à se laisser passer la bague au doigt. Par dépit, Bill s’était envolé en Afrique du Sud afin de retrouver son oncle Dick, qu’il n’avait jamais vu. Oncle Dick, associé avec Andrew Macintosh, est l’heureux possesseur d’une concession aurifère, à Magube Drift, à la lisière du désert du Kalahari. Seulement les conditions d’exploitation ne sont guère favorables et les deux hommes végètent malgré la présence de filons prometteurs, des problèmes de logistique entravant leurs recherches.



Lorsque Bill était parti, il avait promis d’écrire tous les quinze jours à Worrals. Elle a bien reçu une lettre expédiée du Cap, au contenu quelque peu embrouillé, comme s’il l’avait rédigée sous l’emprise de la boisson, mais depuis rien. Deux mois se sont écoulés et Worrals inquiète s’est décidée à rejoindre Bill en compagnie de Frecks. Elles ont pour objectif immédiat Impala Vley, un aérodrome provisoirement abandonné, afin de se ravitailler en carburant.



Seulement, à l’atterrissage, quelle n’est pas leur déconvenue en se voyant refuser le précieux carburant par deux hommes qui se déclarent être les nouveaux propriétaires du terrain d’aviation. Ils sont armés et n’hésiteront pas à leur tirer dessus si elles ne partent pas immédiatement. Elles obtempèrent mais Worrals est bien décidée à fournir du liquide à son avion qui a soif. Elle se pose sur une piste tracée par des animaux et revient à la nuit à l’aérodrome en compagnie de Frecks. Elles s’emparent de quelques bidons dans une réserve, en cachent d’autres, et peuvent s’envoler vers Magube Drift.



L’oncle Dick est lui aussi sans nouvelles de son neveu Bill parti deux mois auparavant pour Le Cap et jamais revenu. Il leur explique la situation et les démêlés qu’il a avec les deux hommes qui se sont approprié le terrain d’aviation et les installations, lesquels sont toujours propriété de l’état. En outre, deux tribus d’indigènes se combattent, les Hereros et les Ovambos. Les Hereros ne leur posent aucun problème, surtout que l’Oncle Dick et son ami ont sauvé la vie de leur chef. Quant aux Ovambos, ils semblent avoir pactisé avec Shardwell et Gronck, les deux spoliateurs.



Worrals et ses nouveaux amis, vont tenter de contrecarrer les deux indélicats et retrouver Bill. Mais le combat va être rude, ce qui ne dérange guère la jeune fille intrépide. Seulement d’autres éléments, et non des moindres se dressent sur leur chemin. Lors d’un voyage de Worrals au Cap, celle-ci est appréhendée par un policier sous couvert qu’il a découvert qu’elle transportait un sachet de diamants. Elle retourne la situation grâce à son courage et à sa malice.



Mais des animaux sauvages rôdent dans la forêt : lions, rhinocéros, éléphants, et indigènes qui se montrent plus vindicatifs que les carnassiers quadrupèdes.







Délaissant son héros fétiche, Captain Johns nous offre en Worrals une héroïne courageuse, téméraire, audacieuse, qui ne se laisse pas monter sur les pieds par les êtres humains qui se montrent plus féroces que les espèces animales.



Un roman enlevé avec deux amies dissemblables mentalement, mais qui savent se surpasser dans des conditions délicates comme le prouve Frecks en de nombreuses situations. Elles tiennent tête aussi bien aux deux malfrats, qu’aux Ovambos et aux animaux ou encore au policier qui n’hésite pas à se rendre sur le terrain.



Un bon roman d’aventures qui rend hommage au courage féminin, à l’esprit d’entreprise que déploient Worrals et Frecks, et qui nous fait planer.


Lien : https://leslecturesdelonclep..
Commenter  J’apprécie          10
Biggles, tome 29 : Biggles en croisière

J’ai découvert Biggles en même temps que l’existence d’un établissement que l’on appelle « bibliothèque ». Un endroit où l’on n’a plus besoin de dépenser son argent de poche en papier, en encre, et en rêves, dépaysement, émotions, joies…… Celle d’Angoulême je l’ai dévalisée de tous ses Biggles et il y en avait un paquet. Et puis j’ai découvert d’autres livres car on pourrait emprunter 6 livres par mois. Mais dans mes souvenirs je ne l'ai jamais abandonné.

Ce BIggles m’a plu mais problème : j’ai lu il y a peu Le secret des Mayas. Et bien c’est la même histoire, avec des ressemblances troublantes. C’est un peu décevant d’où ma note. Le Bob Morane est de 1956. No comment. Petit commentaire, William en fait un peu trop sur le style( Voir extrait)

Commenter  J’apprécie          10
Biggles, tome 5 : Biggles dans les sables m..

Afin d’aider un vieil ami, le général Mander, l’Air Commodore Raymond, chef de la police spéciale de l’Air, convoque Biggles à son bureau.



Le fils du général, Adrien Mander, est parti deux mois plus tôt en avion mais n’est pas revenu. Il est porté manquant, et aucune trace de son appareil n’a pu être détectée. Il s’était envolé en compagnie d’Hassan Sekunder, de nationalité probablement égyptienne, prétendant avoir travaillé pour la Société égyptienne d’archéologie, afin de se rendre sur un site dans le sud du Sahara, une oasis, Siwa, qui ne figure pas sur les cartes.



Là-bas, selon les affirmations de Sekunder, des vestiges d’une civilisation inconnue sont nichés dans des montagnes. Notamment le tombeau d’un grand roi du peuple Targui, Raz Tanazza. Cette tombe est enfouie sous un éboulement de rochers ainsi que d’autres sépultures dont certaines portent des inscriptions gravées dans le roc.



Adrien Mander était donc parti avec ce copain dont il avait fait la connaissance lors d’un précédent voyage en Jordanie. Mais selon toutes probabilités, Mander fils s’était montré naïf. Or, le général Mander avait reçu une missive de son fils, lorsqu’il avait fait escale à Marsa Matru, lui indiquant que les deux hommes devaient se rendre pour Siwa puis suivre un vol en direction du sud en suivant une ligne d’oasis. Le général, depuis n’avait plus eu de nouvelles, mais il s’était renseigné et le nom de Sekunder était inconnu de la Société égyptienne d’archéologie.



Biggles s’envole donc avec pour compagnons Bertie et Ginger à recherche d’Adrien, ou du moins d’une épave d’avion sans vouloir être trop pessimiste. Ils posent leur bivouac dans une petite oasis avant de rejoindre la ligne de montagnes qui s’élèvent au loin.



Lors d’un premier passage, ils repèrent une petite caravane composée de six chameaux et de cinq hommes. Un mirage ? Et à leur retour, ils s’aperçoivent que leur bivouac a été visité et une partie de leur réserve d’essence volée. Heureusement ils avaient enfouis quelque nourriture.



Lors d’un nouveau passage, un homme tout en bas leur fait des signes. Il s’agit d’Adrien Mander qui leur narre ses démêlés avec Sekunder, lequel lui a volé son avion. Biggles veut ramener le jeune homme chez lui en Angleterre mais Adrien Mander refuse. Il souhaite découvrir le tombeau, trouver peut-être des objets précieux, voire des émeraudes. Et surtout se venger de Sekunder dont il est persuadé que celui-ci va revenir sur les lieux de son forfait.







Ce roman du Captain W.E. Johns consacré à son héros favori s’inscrit comme à son habitude dans le domaine de l’aviation mais il tranche sur l’atmosphère qui imprègne en général ses intrigues. Plus grave, plus sérieux, presqu’un roman pour adulte. Et comme il est écrit en épilogue, Telle fut la conclusion d’une aventure désagréable, très différentes des missions habituelles de Biggles.



Pour autant ce roman est d’une lecture agréable, avec le désert pour toile de fond comme dans les romans d’aventures dont se sont inspirés bon nombre de romanciers.



L’auteur aborde ici deux problèmes qui ne gênaient nullement les romanciers, leurs lecteurs, la société en général, mais prennent de nos jours une acuité plus prégnante.



D’abord cette réflexion de Biggles :



Ce que je sais de la vie du désert montre qu’en ce qui concerne la propriété d’autrui les Arabes observent en général une loi non écrite qui fixe leur comportement. Les Arabes sont des Musulmans et dans son testament Mahomet a fixé certaines règles. Même au cours d’une guerre tribale, par exemple, il était fait défense de couper les arbres fruitiers ou les dattiers de l’ennemi, car s’il suffit de quelques minutes pour couper un arbre, il faut des années pour qu’il repousse.



Un précepte qui n’est pas toujours de mise, on en voit les effets néfastes, et sans être en temps de guerre, dans les forêts amazoniennes ou indonésiennes.



Autre réflexion, émanant cette fois d’Adrien Mander, en réponse à la pensée de Ginger qui exprime sa pensée à haute voix, déclarant que ce qu’ils projetaient était peut-être un acte de vandalisme.



C’est une question d’âge, de temps, affirma-t-il. Aucune personne honnête ne profanerait une tombe récente, mais il en va tout autrement avec des vestiges préhistoriques. Sur toute la surface du globe, les monuments anciens et les tombes sont mis au jour pour permettre de mieux connaître les populations qui occupaient le monde avant que l’on n’écrive l’histoire. Cela n’implique pas un manque de respect.



Mais à partir de quel moment, au bout de combien de temps ce qui est considéré comme une profanation ne l’est plus au service de l’histoire et de la science ?



Nota : L’oasis de Siwa existe réellement et se trouve en Egypte, proche de la frontière libyenne et située à quelques 560 kilomètres du Caire.






Lien : http://leslecturesdelonclepa..
Commenter  J’apprécie          10
Biggles, tome 1 : Biggles et le masque noir..

En lisant son Bulletin de l’Aviation civile internationale, Biggles, qui émarge au Quartier général de la police de l’Air, Biggles est surpris par la teneur d’un article. Pourtant, à première vue, ce qu’il vient de déchiffrer n’a rien d’extraordinaire. Un nommé Richard Canson, qui n’est pas de papier, vient d’obtenir son permis de piloter.



Or l’homme ne lui est pas inconnu. Il l’a côtoyé alors que Canson servait comme lieutenant dans la R.A.F. Canson s’était illustré par des pratiques douteuses, se montrant malhonnête, voleur, traficoteur, aussi bien envers certains de ses confrères que de l’administration aérienne militaire. Bref un individu peu recommandable mais qui jouissait pourtant au mess d’une popularité qu’il ne méritait pas.



Possédant de nombreux atouts, charme et bagou, il était en outre un bon pilote et un excellent mécanicien. Le genre de type que Biggles n’appréciait pas du tout. Puis les années ont passé mais Biggles doute que l’homme se soit amélioré comportementalement.



Canson vient de reprendre un aérodrome que les Américains ont abandonné à Millham dans le Suffolk. Il débute avec deux appareils, un Auster et un Dove et Biggles se demande avec quel argent il a pu acquérir les deux avions et quel genre d’affaires il escompte en tirer. Biggles décide se rendre sur place, en compagnie de ses deux amis et collègues, Bertie et Ginger.



Direction le petit aérodrome, en avion naturellement, et entre Biggles et Canson, ce sont des retrouvailles pas vraiment chaleureuses. Canson explique qu’il dessert deux lignes régulières, l’une vers la Suisse, l’autre sur la Côte d’Azur, et sa compagnie dépend d’une agence de voyages, Les Croisières du Soleil. La liste d’attente pour ces voyages s’allonge chaque semaine et le pilote ne se plaint pas. Petite entreprise, petits moyens, peu de personnel, mais cela lui suffit pour débuter.



En regagnant Londres, Biggles est pensif car non seulement les deux employés de Canson ne sont pas venus lui dire bonjour mais il y a une bonne raison pour cela. Ce sont d’anciens militaires qui ont participé aux resquilles organisées par Canson. De plus une Rolls était garée près d’un hangar. Le véhicule appartient-il à Canson ?



Alors Biggles demande à Ginger, qui ne s’était pas montré, de prendre une réservation auprès de l’agence de voyages, et de se rendre à Nice puis Antibes. Or ce que Ginger découvre en visitant la vieille ville de Nice n’a guère l’heur de plaire car il se fait agresser par deux individus. Il prend une chambre dans un hôtel d’Antibes et laisse un message codé écrit sur un des murs de sa chambre, message caché derrière des rideaux. Puis il demande à Canson de regagner l’Angleterre, ayant reçu un télégramme le mandant de toute urgence.



Mais Canson se méfie et Ginger est enlevé puis mené dans une maison non loin de l’aérodrome de Millham. Il est fait prisonnier d’un certain monsieur X qui porte un masque noir.



N’ayant plus de nouvelles de Ginger, Biggles s’inquiète et se rend lui aussi à Antibes en compagnie de Bertie puis remonte la trace de Ginger. Cela qui va l’amener à découvrir un étrange trafic.







Les adolescents qui se délectèrent, et le font encore peut-être de nos jours, des nombreuses aventures de Biggles pouvaient voyager à peu de frais à bord de petits appareils, avant puis durant la Seconde Guerre Mondiale et même après. Car la carrière de Biggles s’échelonne sur près de quarante ans et les romans qui lui ont été consacrés ont été publiés en France, pour la plus grande part aux Presses de la Cité, mais également dans la collection Spirale des éditions G.P., aux éditions Arthaud, puis chez Lefrancq et Ananké, sans oublier les adaptations en bandes dessinées. Il eut même droit à une série télévisée en 44 épisodes de 30 minutes au début des années 1960.



Et comme bien des romans d’aventures destinés au jeune public, ces ouvrages n’ont pas pris une ride car ancrés dans une période qui permet de découvrir l’aviation et son évolution. D’autant que les histoires en elles-mêmes tenaient, j’allais écrire la route, tenaient en haleine. Des histoires simples mais vivantes, prenantes, qui donnaient envie de continuer l’exploration littéraire aéronautique.






Lien : http://leslecturesdelonclepa..
Commenter  J’apprécie          10
Le dernier bison

Un livre plein d'aventure pour tous qui vous entraînera au fil de ses pages à suivre les péripéties d'un garçon d'une douzaine d'années. Bonne lecture à tous!
Commenter  J’apprécie          10
Biggles, tome 9 : Biggles dans les mers du ..

Un des très nombreux romans de la série des aventures de James Bigglesworth, héros aventurier et aviateur.

La recherche d'huîtres perlières nous entraîne avec lui dans le Pacifique, entre Papeete et les îles Marquises. Tous les ingrédients du genre sont là : exotisme, ennemis nombreux et divers (indigènes, monstres marins, tempête...), combats acharnés, coups de théâtre, et surtout l'invraisemblable histoire dans laquelle chance et héroïsme font que les gentils gagnent à la fin.

C'est un peu daté (écrit dans les années 1950) et procure une rapide lecture divertissante, sans plus.
Commenter  J’apprécie          00
Biggles, tome 3 : Biggles dans la jungle (j..

Un Biggles classique comme je l’ai aimé dans mon adolescence, simple, efficace donnant l’envie du voyage et de l’aventure ; je comprends un peu mieux qui j’étais à cette époque-là. La jungle est celle du Népal, pays de la haute montagne mis aussi du Teraï avec ses tigres et ses serpents.
Commenter  J’apprécie          00
Biggles : La Seconde Guerre mondiale

Cette chronique concerne uniquement le premier roman de cette intégrale, Biggles dans la Baltique



L’aviateur James Bigglesworth, dit Biggles, et ses amis Ginger, Algy et Bertie ont vécus de très nombreuses aventures, durant la Première Guerre Mondiale puis la Seconde Guerre Mondiale, sans oublier des missions effectuées en temps de paix. Créé par William Earl Jones, Biggles vit ses premiers vols en 1932 et ne s’interrompt qu’avec la mort de son auteur en 1968. Entretemps, l’aviateur ne vieillira guère, traversant les bouleversements politiques en restant toujours jeune, tel Buck Danny. Il sera également adapté en bandes dessinées et aura les honneurs d’un long-métrage en 1986.

Typique d’une littérature « pulp » ou populaire, Biggles est un héros, un vrai, qui n’aime pas tuer (sauf en cas d’absolue nécessité) et qui ne souffre d’aucun défaut. Biggles n’aime pas la guerre mais, puisqu’il faut la mener, l’aviateur usera de tout son courage pour défaire l’ennemi. Dans cette aventure, pas beaucoup de subtilité, pas de place pour la réflexion, seule compte l’action et cette dernière s’avère frénétique : combats aériens, attaques diverses, destructions des engins ennemis,…Le roman ne laisse jamais au lecteur le temps de souffler. Un univers forcément très manichéen quoique, parfois, William Earl Jones se laisse tenter par un soupçon d’humanisme en présentant des soldats allemands pas spécialement pressés d’aller mourir pour la patrie.

BIGGLES DANS LA BALTIQUE, en deux cent pages, synthétise tous les rebondissements possibles, toutes les péripéties attendues d’un roman de guerre et d’aventures : Biggles et ses amis défendent une petite île inhabitée, se lancent dans des missions périlleuses (pour ne pas dire suicides), détruisent des dépôts de munitions allemands, volent à l’ennemi son livre de codes secrets, s’emparent d’un avion et reviennent sains et saufs après avoir vaincu, une fois de plus, Von Stalhein, l’as des aviateurs germaniques et, accessoirement, l’éternelle Némésis de Biggles. Qui finira par devenir plus tard son ami. Mais ce sera pour plus tard, bien après la guerre.

A la fin du bouquin, le lecteur - pratiquement lessivé - se demande comment Biggles pourrait accomplir des exploits plus incroyables encore dans le prochain. Nul doute que, magie de la littérature, il y parvienne pourtant. Bref, BIGGLES DANS LA BALTIQUE reste l’assurance d’un divertissement viril des plus plaisants pour quiconque (et surtout les plus jeunes) apprécie un mélange de guerre, d’aventures aériennes et d’espionnage. Biggles c’est un peu l’ancêtre de Bob Morane, James Bond et Buck Danny en un seul personnage, l’archétype du héros invincible et immaculé de la littérature jeunesse militariste et propagandiste du début du XXème siècle. Une vraie « tête brûlée » comme papy toujours prêt à lancer son avion au milieu des coucous pilotés par les adversaires du monde libre. Et, étonnamment (ou pas ?), le tout tient encore très agréablement la route après 80 ans.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          00
Biggles, tome 36 : Biggles en corée

Mon premier roman d'aventure.....
Commenter  J’apprécie          00
Biggles, tome 13 : Neiges mortelles (BD)

Notre héros James Bigglesworth, pilote de la R.A.F est avec ses fidèles amis Algy, Ginger et lord Bertie Lissie au Gopal pour une mission secrète. Leur séjour se passe normalement jusqu'au moment où le roi les mets au courant que le pays est atteint d'une grave épidémie, Biggles mène l'enquête et découvre que des espions infiltrés dans le gouvernement qui sème cette maladie. Mais qui et pourquoi?
Commenter  J’apprécie          00
Biggles, tome 10 : La Bataille des Malouine..

Très beau graphisme des avions. Par contre faits réels décrits de manière uniquement chronologique, sans réel fil directeur.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de William Earl Johns (82)Voir plus

Quiz Voir plus

Etats-Unis

En quelle année l'esclavage fut-il aboli aux Etats-Unis?

1800
1865
1897

9 questions
97 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , histoire , états-unisCréer un quiz sur cet auteur

{* *}