Citations de E.L. Todd (518)
Rien n’était pire que sa déception, mais rien n’était meilleur que ses louanges.
N’ayant jamais été amoureux, je n’arrivais pas à la comprendre. Je croyais que j’étais trop inexpérimenté pour saisir une émotion aussi puissante que l’amour. J’avais lu sur le sujet, dans les grands classiques de la littérature, mais je n’avais jamais vécu quelque chose qui y ressemble, ne serait-ce que vaguement. Sans doute n’étais-je pas voué à le trouver. Ou peut-être étais-je encore trop jeune. D’une façon ou d’une autre, peu m’importait que ça m’arrive ou pas, car cela semblait causer plus de mal que de bien.
Je sais que je serai heureuse tant que j’aurai un toit au-dessus de ma tête, de vrais amis et une assurance maladie. Et un peu d’argent pour m’acheter des fringues.
Ma relation avec Slade était complètement différente de ce qu’elle était quand on s’est rencontrés. Maintenant, le sexe était lent et doux, pas déjanté et hâtif. Quand il bougeait en moi, il m’embrassait toujours. Ses mains s’enroulaient autour de moi et me serraient comme s’il craignait que je m’échappe. Prendre son pied ne semblait pas avoir d’importance pour lui. Le temps s’éternisait, flirtant autant avec la douleur que le plaisir. C’était indescriptible.
Son visage ridiculement beau et son sourire arrogant ont dévié le cours de mes pensées. Son odeur masculine m’est montée au nez et m’a étourdie. Chaque fois qu’il était près de moi, l’amour me frappait. Logique et raison s’envolaient de ma tête comme une nuée d’étourneaux.
J’étais habituée aux compliments subtils de Slade comme « belle » et « jolie ». Il me faisait me sentir belle sans même le dire. Un simple regard ou un geste tendre m’indiquait ce qu’il pensait. Les commentaires vulgaires ne me faisaient plus d’effet.
La seule personne dont j’aimais la compagnie était Slade. Il me comprenait au-delà des mots et de la communication. Un simple regard suffisait pour lui dire ce que je voulais ou ce dont j’avais besoin. C’était une relation plus forte que l’amitié, plus forte même que l’amour. Mais si on me demandait de la décrire ou de mettre des mots dessus, j’en serais incapable.
Nous n’étions pas en couple. Nous ne faisions que batifoler. Je ne comptais pas pour elle et elle ne comptait pas pour moi. Pourtant, si… Au fil des mois, nous nous étions liés d’amitié. C’était la personne avec qui j’aimais passer la plupart de mon temps. Même si nous ne faisions que coucher ensemble, il y avait une belle intimité entre nous. Vera était canon, mais… à vrai dire, je préférerais coucher avec Trinity. Le sexe était bon et j’aimais être avec elle après.
Je n’avais jamais de mal à lever des nanas, mais elle réduisait mon effort de la moitié. C’était exactement ce que je voulais. Pas de papotage, que du sexe.
D’ailleurs, j’aime bien quand on est juste tous les deux. Je peux rester à poil. Je peux être moi-même. Et quand une pom-pom girl sexy m’excite pendant le match, je peux te baiser.
J’aime passer autant de temps que possible avec elle, c’est sûr. Mais on comprend tous les deux qu’il y a d’autres personnes importantes dans nos vies.
Je n’avais jamais pensé à elle en ces termes. Elle avait toujours été comme une sœur pour moi. Je ne pouvais nier qu’elle était canon. Elle avait une taille de guêpe et une chevelure blonde de rêve. Si je l’avais rencontrée dans un bar, j’aurais pu la draguer. Mais je la connaissais depuis presque vingt ans et je n’étais donc pas attiré par elle.
Au lieu de nous embrasser, nous continuâmes à nous regarder dans les yeux, nos corps s’enlaçant et s’unissant à la recherche d’un plaisir partagé. Lorsque je regardais ses yeux bleus de cristal, je me sentais en sécurité, comme si rien au monde ne pouvait m’atteindre. Mon cœur se languissait de l’homme qui m’écartelait si délicieusement de l’intérieur. C’était le genre de sensation qui me rendait vivante, qui me poussait à vivre dans l’instant présent. Zeke était une perle rare, un homme parfait qui m’appartenait – aussi incroyable que cela puisse paraître. Il me protégeait, m’adorait et je savais qu’il ferait tout pour moi. L’adoration, l’amitié et le respect que nous nous donnions rendaient notre relation plus forte. J’étais satisfaite même lorsque nous ne nous sautions pas dessus. Je ne me demandais jamais ce qu’il pensait lorsqu’il était silencieux, car je pouvais lire en lui comme dans un livre ouvert. C’était mon meilleur ami au monde – ma moitié.
Je lui aurais mis dix sur dix. Sexy en diable et plus délicieux que du sucre. Et incroyable au lit. J’aurais pu me faire baiser comme ça depuis le début, mais j’avais perdu mon temps à faire de mauvais choix.
Ça fait un bail et bla bla bla. Je veux sortir avec elle depuis une éternité, je ne veux pas d’un simple flirt. Donc je l’emmène déjeuner et dîner et je passe du temps avec elle. Mais quand on se retrouve tous les deux, je ne suis plus doux et tendre. Je la baise comme s’il n’y avait pas de lendemain. Tant qu’une femme n’est pas vierge, c’est ce qu’elle veut. Du sexe torride et de la tendresse en dehors du lit.
On vous a laissés vous bécoter et baiser suffisamment longtemps. Il est temps de sortir de votre trou.
Il embrassa délicatement le coin de ma bouche. Ses lèvres avaient le goût du paradis.
Son baiser tendre était si délicieux que j’en perdis le fil de mes pensées. Je lui adressai un regard vide, oubliant ce que j’avais voulu dire.
Dès que je le touchai, mon corps s’embrasa et je cessai de penser à ma performance. Je ne voulais plus qu’être avec lui, lui donner autant de plaisir qu’il m’en donnait chaque jour. Je l’attirai sur le lit avec moi, son corps massif recouvrant le mien lorsque nous nous retrouvâmes sur les draps.
Je le fis rouler sur le dos pour que sa tête repose sur l’oreiller. Puis je le chevauchai et m’assis sur son membre engorgé, sentant mes replis lubrifier son manche pendant que je me déhanchais lentement. Ma culotte était fendue à l’entrejambe, où sa queue pourrait facilement se glisser, afin de ne pas perdre de temps à me déshabiller.
Parfois, mon père m’effrayait. Il ne criait jamais ni ne haussait le ton, mais l’intimidation silencieuse était pire. Et la déception sur son visage me faisait me sentir comme une sous-merde.
Avant de parler devant un public, j’avais toujours le trac. J’avais les mains moites et j’étais anxieuse. Mais dès que j’ouvrais la bouche, ma peur s’envolait. Je dominais la scène comme mon père dominait ses réunions d’affaires. Je ne laissais personne m’intimider. Mon père était un requin de la finance, et il m’avait appris à être comme lui.