Citations de E.L. Todd (518)
Je devrais être aveugle pour ne pas remarquer sa beauté. Elle avait une silhouette menue mais des formes voluptueuses. Son maquillage était excessif mais lui allait bien. Elle semblait avoir tout pour elle, la beauté et le corps parfait.
Je l’avais déjà vue nue, mais la regarder me coupa le souffle. J’admirai son dos et les muscles bien tracés. Sa colonne vertébrale ressortait et les muscles se contractaient autour. Elle était menue mais musclée ; elle devait sans doute faire du sport plusieurs fois par semaine. J’admirai les courbes et les vallées de son corps d’un regard appréciateur. Elle me donnait envie de la couvrir de baisers.
Je te trouve belle parce que c’est si évident à tous ceux qui ont des yeux. Mais je pense que ton cœur est encore plus beau que le reste. Je vois la manière dont tu me regardes, comme si je valais la peine d’être regardé. Tu comprends mes qualités et mes défauts, et ça ne change pas l’opinion que tu me portes. Malgré ce que j’ai fait dans ma vie, je n’ai pas baissé dans ton estime.
Étais-je vraiment superficiel ? Me souciais-je uniquement du physique d’une femme ?
Cette prise de conscience me fit me sentir mal. Je ne méritais pas Marie et ne la mériterais jamais. Elle ferait mieux de fréquenter quelqu’un qui avait remarqué sa perfection dès le début. J’étais un connard de l’avoir remarquée uniquement quand elle avait changé sa garde-robe et sa coiffure.
J’étais un véritable enfoiré.
Je commençais à mieux la connaître. Elle était intelligente, ambitieuse et amusante. Elle avait des tas de qualités auxquelles je n’avais jamais prêté attention, en dehors de sa beauté évidente. Le fait qu’elle soit une amie aussi fidèle, restant aux côtés de Frankie malgré tout, était remarquable. Les bons amis ne couraient pas les rues, et j’étais soulagé que Francesca ait une personne dans sa vie.
Être si proche d’elle me donnait des sensations que je ne pouvais expliquer. L’énergie me traversait comme un câble électrique. Quand je la regardais, j’étais toujours conscient de mon souffle inégal. Il était toujours plus rapide que d’habitude.
Une nuit torride était tout ce que je pouvais demander. J’avais savouré chaque instant, vivant un fantasme que je n’aurais jamais cru réaliser. M’en sortir sans peine de cœur semblait facile à l’époque, mais j’avais eu tort. Je voulais qu’il me désire comme je l’avais désiré des années plus tôt – je voulais qu’il tienne à moi.
J’avais tort de lui en vouloir alors qu’il n’avait aucune idée de mes sentiments, mais je ne pus cacher ma déception. Dès qu’il avait obtenu ce qu’il voulait de moi, j’étais redevenue une conquête sans lendemain.
Le fait qu’elle me regarde dans les yeux m’allumait d’une manière inexplicable. C’était le genre d’intimité que je n’avais jamais partagée avec aucune femme. C’était plus fort que tout ce que j’avais ressenti. Mon corps entier brûlait pour elle, désespéré. Mon jean comprima mon entrejambe de manière inconfortable. Je ne me souvenais même pas de ce dont nous parlions.
Nous échangeâmes quelques regards… l’attraction sexuelle était torride. Je ne cessais de penser à l’embrasser, à sentir ses lèvres douces contre les miennes. J’aurais aimé qu’elle gémisse dans ma bouche, qu’elle crie quand je la touchais là où il fallait. Chaque fois que j’entamais une conversation, j’étais distrait par la pensée de la voir nue.
Et je bandais.
Franchement, depuis quand était-elle devenue si canon ?
Ça me rappelait l’histoire du vilain petit canard. Elle était assez quelconque lorsque nous étions plus jeunes, mais en grandissant, elle s’était épanouie en cygne élégant. Elle était devenue mon fantasme. J’aurais de la chance si elle me remarquait.
Je voulais la revoir mais n’étais pas sûr de savoir comment m’y prendre. Avec n’importe quelle autre fille, je me serais contenté de flirter et de l’inviter dans mon lit. Mais elle semblait un peu plus compliquée que ça. Elle m’avait déjà envoyé bouler quand je l’avais draguée la première fois. Peut-être que je ne l’attirais pas, mais j’étais bien trop mignon pour qu’elle m’ignore à jamais. Peut-ê
— Je fume deux fois par jour… parfois une seule fois.
— Si tu fumes si rarement, pourquoi fumer du tout ?
À en juger par la manière dont elle se penchait vers lui en lui lançant des regards aguicheurs, soit elle le draguait, soit elle le connaissait déjà de manière romantique.
Je m’en fichais, mais c’était assez osé de flirter avec un mec qui était clairement en plein milieu d’un rendez-vous. Il y avait des règles contre ça, surtout entre femmes.
Il émanait de lui une assurance évidente, sans qu’elle soit indécente ou arrogante. Il savait qu’il était beau, et ne s’en cachait pas. Mais il n’était pas pour autant exécrable.
J’avais déjà vu des yeux bleus, chez des tas de gens. Certains étaient plus brillants que d’autres. Certains étaient un mélange de vert ou de gris. Les siens étaient inhabituellement foncés et vifs. Ils étaient si beaux qu’ils semblaient presque irréels. Ils contrastaient bien avec sa peau claire. Chaque trait de son visage était parfait, mais l’ensemble avait un effet fatal. Je ne pouvais détecter un seul défaut nulle part.
Même avec sa chemise à manches longues, les muscles de ses bras étaient évidents. Son torse était épais et son ventre musclé. Il se tenait en bout de file et avait les yeux levés vers le menu, décidant ce qu’il voulait commander.
C’était franchement une bombe.
Prendre les commandes des clients était une prise de tête, car je ne pouvais entendre un mot de ce qu’ils disaient. Et dès que j’élevais la voix pour qu’ils puissent me comprendre, le mixeur s’éteignait et me donnait l’air d’une tarée hystérique.
Il avait le genre de sourire à faire fondre toutes les femmes. Mes ovaires se mirent à chanter la sérénade dans mes entrailles, exigeant que ses gènes parfaits leur fassent le bébé le plus mignon au monde.
Il faisait plus d’un mètre quatre-vingts. Comme j’étais plutôt grande pour une femme, environ un mètre soixante-quinze, je préférais les hommes de grande taille. Il faisait au moins dix centimètres de plus que moi, ce qui était parfait.