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Citations de Ed Lacy (16)


Ils me faisaient penser à un couple de Noirs que j'avais rencontrés. C'étaient des enseignants d'une quarantaine d'années qui avaient -peut-être l'ont-ils encore- un vieil appartement dans le Bronx. Ils passaient tous leurs étés à Paris et, rentrés chez eux, ils ne parlaient plus que français, cuisinaient à la française, lisaient des journaux français... La porte de leur logement refermée, ils n'étaient plus dans le Bronx, mais à Paris.
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Ça, mon vieux, élever les gnards, c'est l'affaire des gonzesses. C'est la nature qui veut que ça se passe comme ça. J'ai vu les films sur les lions, le roi de la jungle, qui le prouvent. Le mec passe son temps à tirer sa crampe et à roupiller pendant que bobonne lui amène la bouffe et s'occupe des lionceaux. C'est la nature, mon pote, et on en fait partie.
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Jean Rostand a écrit : "Tuez un homme et vous êtes un assassin. Tuez-en des millions, vous êtes un conquérant. Tuez tout le monde : vous êtes Dieu " ou quelque chose d'approchant. Je suis dans ma période de divinité !
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Ce qui est marrant avec les poulettes blanches, quelle que soit leur dégaine, c'est qu'elles sont intimement persuadées que leur couleur de peau est plus irrésistible que toute autre.
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Un lorgnon à monture d'or, attaché au revers de sa veste par un ruban noir, chevauchait délicatement son gros nez. Bobby Becker voyait très bien, mais du temps de la prohibition, quand il pilotait des camions d'alcool, quelqu'un lui avait dit que des lorgnons lui donneraient l'air distingué.
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Tommy était sur le ring, en train de se faire dérouiller, comme d'habitude. Acculé aux cordes, assis pour ainsi dire sur celle du second rang, il se tenait tout recroquevillé en se servant de ses mains gantées de cuir comme d'un bouclier pour se protéger le visage. Il avait pour adversaire un jeune gars vigoureux qui venait de se mettre à taper des deux poings comme un sourd, dans un accès de frénésie farouche.
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Après une douche froide, je m'étendis sur le lit pour me livrer à l'occupation dans laquelle j'excellais depuis le début de cette affaire : la sieste.
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Après avoir végété des années - tour à tour comédien sans talent, cornac pour touristes, obscur speaker à la radio- il avait enfin trouvé sa voie à la télé.
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Le progrès a supprimé les distances... Bon, et alors?
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Nouveau sourire, protecteur cette fois. Ouais, les Blancs sont capables de vous dire les choses les plus stupides et ce n’était pas la première fois que je rencontrais des gens comme elle. Au moins était-elle gentiment stupide, trop d’entre eux l’était odieusement. (p. 59)
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Je finis par arriver à Bingston. Une petite ville du sud de l’Ohio, d’environ deux mille habitants, dont on a fait le tour en trois minutes. Une seule me suffit pour comprendre que j’avais commis une erreur en y venant. (p. 19)
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Trois valises. Trois morts. nouveau petit problème d'arithmétique: combien y-a-t-il de cadavres en un million de dollars ?
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À l’étranger, tous les chauffeurs de taxi ressemblent à des pilotes de course frustrés, mais ce prodige édenté conduisait comme si son tacot était le seul dans les rues. Quand je le priai, le souffle coupé, de ralentir, il crut que je lui demandai d’accélérer. Je la fermai et contemplai les montagnes qui surplombent la vallée que forme Mexico, essayant de conjurer ma peur.
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C’était mon seul espoir : parfois les auteurs de crime-parfait planifient trop soigneusement leur coup et trébuchent. (p. 138)
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Je compris alors qu’ils allaient se mettre à « pinailler sur le garçon », selon la formule d’un de nos écrivains pour évoquer ce petit jeu de société. J’entends par là qu’il existe des Blancs qui, en compagnie de Noirs, éprouvent systématiquement le besoin d’aborder la « question » ou le « problème » noir. Je reconnais que c’est préférable à l’attitude de nombre de Blanchots qui tentent simplement d’oublier notre existence, mais il y avait longtemps que je n’avais plus été mêlé à ce type de discussions oiseuses. (p. 100)
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« Allons-nous nous marier ? Je ne sais pas. Je ne le pense pas. Ne t'énerve pas, ma chérie. Ce n'est pas que tu ne me plaises pas, que je ne tienne pas à toi, bien au contraire. Mais je crains que tu ne sois malheureuse avec moi, parce que tu te fais des illusions sur le mariage. En épousant Ed, tu étais persuadée qu'une ère de félicité commençait pour toi. Dans ton esprit, mariage n'est-il pas synonyme de bonheur ? Mais c'est de la blague ! Bien sûr, je sais qu'on le dit au cinéma, et dans les romans, et à la télévision. Mais tout ça, c'est une nécessité commerciale. Si les producteurs agissaient autrement, personne n'irait voir leurs films, personne n'écouterait leurs pièces à la radio. Les gens aiment se raconter des histoires, parce que ça les change de leur existence banale, mesquine, inintéressante. Tu dis que tu m'aimes et je te crois, mais dans ton amour il y a aussi une part d'admiration pour l'homme qui, demeuré seul, n'en élève pas moins une fillette de sept ans.
Non, Betsy, ne te méprends pas sur le sens de mes paroles. J'essaie de t'expliquer mon point de vue aussi clairement, aussi calmement que possible. Un mauvais mariage est la pire des erreurs que puissent commettre deux êtres humains comme toi et moi. Tu m'as vu dans un rôle qui 'était pas le mien, tu me prends pour un superman, alors que je ne suis qu'un petit privé d'occasion qui n'aspire qu'à retourner à son premier métier, celui de mécano. Tu es jeune, tu es belle, tu as la vie devant toi et beaucoup d'ambitions. Moi, je n'en ai plus. Bien sûr, tu vas me dire que je me trompe. Si j'en étais sûr, je filerais dès demain à la mairie, pour demander une licence de mariage…
Non, ne m'interromps pas, ma chérie, laisse-moi finir. D'ailleurs, ce n'est pas une rupture que je te propose. Ce que je crains c'est qu'actuellement nos relations ne soient un peu superficielles. Tu crois me connaître, et moi je sais que je en te connais pas. Nous marier maintenant serait une solution facile et un peu lâche. J'ai énormément de sympathie pour toi, toi, tu affirmes que tu m'aimes, mais est-ce là l'Amour ? N'appelles-tu pas de ce nom un sentiment qui simplement y ressemble ? Tu pensais aimer Ed et aujourd'hui tu n'as plus que mépris et haine pour lui. Pourquoi ? Parce qu'il t'a déçue, choquée, fait souffrir. Qui te dit qu'un jour je ne te décevrai pas à mon tour ? Je ne veux pas que tu me détestes, que ce soit dans six mois ou dans six ans. »

P. -S.
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