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Citations de Edgar Allan Poe (863)


Le somnambule ,pendant la dernière partie de son discours ,m'avait-il donc parlé du fond de la région des ombres?
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Mais comme, en éthique, le mal est la conséquence du bien, de même, dans la réalité, c'est de la joie qu'est né le chagrin ; soit que le souvenir du bonheur passé fasse l'angoisse d'aujourd'hui, soit que les agonies qui sont, tirent leur origine des extases qui peuvent avoir été.
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Moi, vivant dans mon propre cœur, et me dévouant, corps et âme, à la plus intense et à la plus pénible méditation, — elle, errant insoucieuse à travers la vie, sans penser aux ombres de son chemin, ou à la fuite silencieuse des heures au noir plumage. Bérénice ! — J'invoque son nom, — Bérénice ! — Et des ruines grises de ma mémoire se dressent à ce son mille souvenirs tumultueux !
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Mais n'est-ce pas le souvenir du chagrin passé qui fait la joie du présent?
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Les exigences de la Vérité sont sévères. Elle n'a nulle sympathie pour les fleurs de l'imagination... C'est la réduire à l'état de pompeux paradoxe que de l'enguirlander de perles et de fleurs. Une vérité, pour acquérir toute sa force, a plutôt besoin de la sévérité que des efflorescences du langage... Elle demande de la froideur, du calme, de l'impassibilité. En un mot nous devons être à son égard dans l'état d'esprit le plus directement opposé à l'état poétique. Bien aveugle serait celui qui ne saisirait pas les différences radicales qui creusent un abîme entre les moyens d'action de la vérité et ceux de la poésie.

Extrait de "Le principe poétique", cité dans l'introduction de Michel Zéraffa
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C'est ce désir ardent, insondable de l'âme de se torturer elle-même, de violenter sa propre nature, de faire le mal pour l'amour du mal seul, qui me poussait à continuer, et finalement à consommer le supplice que j'avais infligé à la bête inoffensive.
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Une fureur de démon s'empara soudainement de moi. Je ne me connus plus, mon âme originelle sembla tout d'un coup s'envoler de mon corps, une méchanceté hyperdiabolique, saturée de gin, pénétra chaque fibre de mon être.
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de Ligeia : Je regardais la charmante bouche. C'était là qu'était le triomphe de toutes les choses célestes : le tour glorieux de la lèvre supérieure, un peu courte, l'air doucement, voluptueusement reposé de l'inférieure, les fossettes qui se jouaient et la couleur qui parlait, les dents, réfléchissant comme une espèce d'éclair chaque rayon de la lumière bénie qui tombait sur elles dans ses sourires sereins et placides, mais toujours radieux et triomphants.
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Ligeia - Je regardais la charmante bouche. C'était là qu'était le triomphe de toutes les choses célestes : le tour glorieux de la lèvre supérieure, un peu courte, l'air doucement, voluptueusement reposé de l'inférieure, les fossettes qui se jouaient et la couleur qui parlait, les dents, réfléchissant comme une espèce d'éclair chaque rayon de la lumière bénie qui tombait sur elles dans ses sourires sereins et placides, mais toujours radieux et triomphants.
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Il n’est pas dans la nature de passion plus diaboliquement impatiente que celle d’un homme qui, frissonnant sur l’arête d’un précipice, rêve de s’y jeter.
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Je regardais la charmante bouche. C'était là qu'était le triomphe de toutes les choses célestes : le tour glorieux de la lèvre supérieure, un peu courte, l'air doucement, voluptueusement reposé de l'inférieure, les fossettes qui se jouaient et la couleur qui parlait, les dents, réfléchissant comme une espèce d'éclair chaque rayon de la lumière bénie qui tombait sur elles dans ses sourires sereins et placides, mais toujours radieux et triomphants.
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Bérénice ! - J'invoque son nom - Bérénice ! - et des ruines grises de ma mémoire se dressent à ce son mille souvenirs tumultueux !
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Tes sanglots impétueux flottaient dans mon oreille avec toutes leurs plaintives cadences, et ils étaient appréciés par elle dans toutes leurs variations de ton mélancolique ...
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Je m'abstiens de dépeindre mes sentiments de pendu. Pourtant, je pourrais sans doute en dire long. Le sujet n'a été jusqu'ici que piètrement traité. En fait, pour écrire sur cette matière, il faut soi-même avoir passé par le gibet. Tout auteur devrait se borner à ce qu'il connaît par expérience.
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La Dormeuse
A minuit, au mois de juin, je suis sous la lune mystique : une vapeur opiacée, obscure, humide, s'exhale hors de son contour d'or et, doucement se distillant, goutte à goutte, sur le tranquille sommet de la montagne, glisse, avec assoupissement et musique, parmi l'universelle vallée.
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Je me tiens au milieu des mugissements
d'un rivage battu par la tempête,
et je tiens dans ma main
des grains de sable -
Combien peu ! et comme ils glissent
à travers mes doigts dans l'abîme !
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Ses tentatives pour me sortir de la condition de mélancolie anormale dans laquelle j’étais tombé, furent frustrées, en grande partie, par certains volumes que j’avais trouvés dans sa bibliothèque. Ceux-ci étaient d’un caractère à forcer la germination de quelque graine de superstition héréditaire gisant en latence dans mon cœur. J’avais lu ces livres sans qu’il le sache, et ainsi il restait souvent perplexe quant à la raison des impressions qui s’étaient imposées dans mon imagination.
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... il y a des choses tellement absurdes, qu'il faut en rire si l'on ne veut pas trépasser.
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(Quelques phrases tirées des deux premières pages de la nouvelle L'ARNAQUE CONSIDÉRÉE COMME UNE SCIENCE EXACTE)

Depuis que le monde est monde, il y a eu deux Jeremy. L'un a écrit une jérémiade sur l'usure, et s'appelait Jérémy Bentham.
(...)
Nous pouvons néanmoins nous faire une vague idée de ce dont il s'agit en définissant non la chose - l'arnaque - en soi mais l'homme, en tant qu'animal qui arnaque.
(...)
Si Platon l'avait découvert, il se serait épargné l'affront du poulet plumé.
(...)
Ce qui constitue l'essence, la nature, le principe même de l'arnaque est en réalité réservé à l'espèce qui porte manteau et pantalon. Un corbeau dérobe, un renard triche, une fouine trompe, un homme arnaque.
(...)
L'arnaque, si on l'examine avec attention, est un composé dont les ingrédients sont : la minutie, l'intérêt, la persévérance, l'ingéniosité, l'audace, la nonchalance, l'originalité, l'impertinence et le ricanement.
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Extrait du conte : Les lunettes. Elle allégua la vielle histoire de la convenance -cet épouvantail qui détourne tant de gens du bonheur jusqu’à ce que l’occasion du bonheur soit à tout jamais passée.
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