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Citations de Edmund Hillary (16)


Edmund Hillary
Quand je regarde en arrière, je n’ai aucun doute : les choses les plus importantes que j’ai accomplies ne furent ni l’ascension de montagnes ni mes voyages aux extrémités du globe. Ce qui me tient vraiment à cœur, c’est d’avoir permis la construction et assuré le quotidien d’écoles et de cliniques pour les amis chers que je compte dans l’Himalaya.

(Déclaration à l’occasion de la sortie de récits autobiographiques, 2003)

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Ce soir-là, j'eus une longue conversation avec Neil Armstrong sur les hasards et l'aventure. Lorsque je lui demandai, plutôt naïvement, comment il avait été choisi pour être le premier homme à marcher sur la lune, il me répondit : "La chance, rien que la chance". Je pense toutefois que la réalité avait dû être un peu plus compliquée...

p. 414
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La nuit tombée, nous émergeâmes de nos tentes pour découvrir dix centimètres de poudreuse sous une nuit d'étoiles. C'était une expérience fabuleuse que de se tenir au coeur de cette cascade de glace, silencieux, à écouter les entrailles de la glace accomplir leur ouvrage, lentement, grinçant et craquant.

p. 179
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Edmund Hillary
Lorsque l'alpiniste regarde la montagne, son coeur se gonfle de joie et de souffrance. Elle est si belle et si inaccessible. Oh! fouler ces pentes inviolées, même si là-haut, la mort se tient aux aguets!
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Au moment où j'entreprends de tailler un troisième bloc, un appel de Shipton me fait tourner la tête. À ma grande surprise, j'aperçois nos deux sherpas à plat ventre sur la glace. je m'approche et Shipton m'explique ce qui s'est passé. Chaque fois que les blocs de glace sont tombés dans la crevasse, le sol, sur lequel se trouvent Shipton et les sherpas a été secoué comme par un tremblement de terre.
Épouvantés, les sherpas ont suivi leur instinct et se sont jetés à terre.
"Et d'ailleurs, ajoute Shipton avec un sourire en coin, j'en aurais bien fait autant si je n'étais pas tenu de me comporter en sahib..."
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Lorsqu’on échoue dans une tentative contre l’Everest, on n’a pas besoin de chercher d’excuses : la montagne se charge d’en fournir en abondance.
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Nous avions décidé d'établir notre camp de base sur le glacier de Khumbu et d'entreprendre, en partant de là, une exploration complète des voies d'accès sud de l'Everest. En réalité, nous n'étions pas particulièrement optimistes. L'unique photographie que nous possédions des pentes menant au col Sud était une vue aérienne plutôt médiocre. Les pentes supérieures semblaient terriblement raides. Nous avions surnommé ce document notre "photographie d'horreur" et nous la sortions chaque fois qu'un des membres de l'équipe devenait par trop optimiste.
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Je sors mon appareil photographique de mon anorak, puis je l'ouvre maladroitement avec mes grosses mains gantées. Je l'arme. Je mets un filtre ultraviolet et je descends un peu l'arête pour avoir le sommet dans le champ de mon viseur. Tensing attend patiemment ; sur ma demande, il déploie les drapeaux enroulés autour de son piolet, et, debout sur le sommet, il les agite au-dessus de sa tête. Il est dramatique ainsi, revêtu de son volumineux équipement, ses drapeaux claquant furieusement dans le vent. Si elle est techniquement réussie, j'ai le sentiment que l'image sera excellente. Je ne prends pas le temps de demander à Tensing de me photographier. Pour autant que je sache, il n'a jamais fait de photo et le sommet de l'Everest n'est pas l'emplacement rêvé pour une première leçon.
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Faillite de la science
Le docteur Griff Pugh nous invite alors à le suivre sous sa tente. Il procède à des expériences physiologiques qui consistent à compter les globules rouges de notre sang. Apparemment, la théorie veut que le nombre de globules rouges gouverne le degré d'acclimatation. Je suis donc extrêmement confiant ; il est hors de doute que Georges et moi sommes les deux garçons le plus en forme de l'équipe. Pugh me saisit l'oreille, puis, avec cette décourageante indifférence à la douleur d'autrui des hommes de sciences, il la sectionne violemment avec un instrument tranchant. Le sang qui en jaillit passe sous toute une série d'appareils pour émerger finalement sur un cadran gradué. Pugh n'y comprend rien... Ni moi non plus lorsque j'entends ses explications. Mon sang est celui qui, de tous, a la plus faible teneur en globules rouges ! Cela signifie que, théoriquement, à 6 000 mètres, je dois être incapable de mettre un pied devant l'autre. C'est de ce moment, très exactement, que ma foi dans la science et les savants a disparu pour toujours.
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Penser à ces hommes qui, si souvent, on atteint 8 500 mètres sans les facilités d’un équipement moderne et sans appareils à oxygène efficaces suffit à m’ôter toute vanité.
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Dégel des chaussures
Je passe à l'examen de mes chaussures. Comme je l'ai prévu, elles sont gelées et dures comme du fer. Il m'est impossible de me les mettre aux pieds. De toute évidence, des mesures énergiques s'imposent. Je mets donc le réchaud entre mes jambes et je commence à faire cuire mes chaussures à la chaleur des flammes. Refusant de me laisser arrêter par l'odeur du cuir ou du caoutchouc brûlé, je persiste dans ce traitement énergique et j'obtiens à la fin un paire de chaussures un peu roussies, mais assez malléables pour me permettre de les enfiler facilement.
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Arrivé devant la dernière crevasse, je ne prends même pas la peine de la franchir sur son pont de neige, et, avec un bon élan, je la franchis d'un bond et j’atterris avec violence de l'autre côté. C'en est bien plus que ne peut supporter la corniche qui fait saillie au-dessus de l'abîme. Avec un bruit sec, elle se fend et se met à dévaler vers les profondeurs en m'entraînant dans sa chute. Pas le temps de réfléchir ! Je sais seulement qu'il me faut éviter à tout prix d'être écrasé entre le mur de glace et le bloc que j'ai détaché. Je m'agrippe à une paroi avec mes crampons et à l'autre paroi en arc-boutant mes épaules. L'instant d'après, je sens que la corde me soutient et le bloc de glace s'abîme au-dessous de moi. La réaction de Tensing a été extrêmement prompte. Je me taille un chemin jusqu'à la surface sans trop de difficulté et je remercie Tensing d'avoir dominé la situation avec autant de maîtrise. Lui, a l'air de considérer tout ça comme une bonne plaisanterie.
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Il n'est pas douteux que le point situé à 8 500 mètres - que tant d'hommes courageux, y compris Shipton lui-même, ont atteint - ne semble être qu'à quelques pas du sommet. Je redescends vers notre camp au comble de l'exaltation ; j'ai été un des premiers hommes à examiner le cirque Ouest, j'ai vu une nouvelle route menant à l'Everest, et je me suis fait expliquer en détail les difficultés de l'ancienne route par un de ses plus célèbres pionniers. Que puis-je souhaiter d'autre ?
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E. Hillary s'apprête à quitter le camp VIII à 7900 m pour monter encore:
"Puis, comme j'ai horreur de la plupart des aliments dont on nous munit pour les assauts, j'ajoute dans mon sac quelques denrées dont je suis friand: deux paquets de dattes, deux boîtes de sardines, une boîte de carton à demi remplie de miel, quelques petits paquets de citron cristallisé et, ce qui a encore plus de prix, une boîte d'abricots au sirop. J'ai gardé toute cette nourriture depuis le camp IV et je l'ai soigneusement dissimulé aux regards avides de mes compagnons."
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Nous essuyâmes une abondante chute de neige pendant la montée, et plusieurs porteurs souffrirent d'ophtalmie des neiges, mais nous finîmes tout de même par atteindre le pied de la Cascade de glace et le campement suisse de l'année précédente. C'était un endroit très accidenté, avec une glace dure hérissée de pierres, mais qui présentait quelques replats adaptés aux tentes - à défait de mieux, cela ferait l'affaire. George découvrit un énorme tas de branches de genévrier, ce qui nous sembla être un bon point supplémentaire. Nous nous préoccupions peu des questions d'écologie à l'époque : nous ébranchions systématiquement tous les genévriers que nous trouvions dans le haut de la vallée pour nos feux de camp.
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Mais, en même temps, une voix s’élève en moi : « Ed, mon garçon, il s’agit de l’Everest ! Tu dois faire encore un effort ! » Et je continue, le plexus solaire contracté par la peur. Quand je regarde entre mes jambes, je vois au-dessous de moi un gouffre de trois milles mètres et j’ai rarement eu la sensation du danger.
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