Un livre à mettre en exergue avec ' Le tableau de Giacomo ' de Geneviève Bergé. L'auteur s'est bien documentée sur le XV ième siècle , mais en gardant un grand talent de conteuse pour notre plus grand plaisir.
Un premier roman très réussi qui me donne envie de lire les autres livres de l'auteur
J'ai fait quelques recherches sur le net pour connaître la nationalité de l'auteur mais je n'ai trouvé que près peu de renseignements , je ne suis donc par certaine qu'elle soit Belge.
Internautes qui me lisez , merci de me dire si vos recherches sont plus fructueuses que les miennes.
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Autoportrait ? où est la réalité où est la fiction
le doute , au soir de sa vie , comment juger son œuvre et cette agression que cache t elle ? C'est tout l’intérêt des livres sur les peintres ,il faut suivre plusieurs pistes , retourner le tableau , enlever les dernières touches ...on peut cerner l'homme , plus difficilement l'artiste , on ne capte qu'une parcelle de l'art ,c'est justement le mystère qui en fait la beauté .
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cette biographie romancée, agréable à lire, nous plonge dans l'univers du peintre de "L’agneau mystique" ou du célèbre portrait "des Anorlfini". Un peintre qui n'hésitera pas à transgresser les règles. Un peintre qui finalement fait parti des précurseurs en matière d'art. A la lecture de ce portrait on peut penser que ce peintre est finalement très contemporain dans son attitude...
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J'ai enchaîné ce livre portrait après « Le valet de peinture » de Jean-Daniel Baltassat. Même si ce dernier ne relate qu'un épisode de la vie de van Eyck, j'ai noté des divergences à propos de la chronologie ou de l'entourage du peintre qui démontrent que peu de choses sont sûres à son sujet.
E. Belorgey imagine une vie de van Eyck à la première personne, avec détachement et pudeur. Elle peint le portrait d'un artiste ambitieux, conscient de ses qualités, orgueilleux et qui veut laisser sa marque dans l'histoire. le roman évoque moins la magie de l'acte créatif que l'état sensoriel du peintre quand il parvient à travailler. « Autoportrait de van Eyck » est un roman ennuyeux, même si on s'intéresse au peintre et à son époque.
Il faut toutefois reconnaître le mérite de l'écrivain qui, après un travail documentaire pour reconstituer une vie d'artiste dont on sait si peu, s'affranchit de son approche d'historien pour étoffer le récit d'anecdotes et de longues introspections, sur la base de faits ténus et incertains.
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Ayant lu une belle critique de ce roman et attirée par le sujet peu traité : les Grecs (et les Italiens) en Ethiopie dans les années 1930, l'avénement de Hailé Sélassié empereur d'Ethiopie et la conquête de celle-ci par les Italiens, je m'étais laissé tentée par cette lecture.
Finalement, j'ai moyennement aimé le roman :
-j'ai eu du mal avec le style de l'autrice : j'ai eu l'impression qu'elle était pressée de raconter les événements, elle ne s'embarrasse pas de détails: il y a peu de descriptions des paysages par exemple qui m'auraient permis de m'immerger, de visualiser le décors; les faits sont réduits au minimum, un peu en mode dépêches de l'AFP/Reuters, on avance par à-coups, un peu comme un peintre qui marquerait la toile à grands coups de pinceaux un peu rageurs ... Si bien que je ne suis pas vraiment rentrée dans le roman. Pourtant les situations évoquées et les personnages étaient intéressants ...
Pas de regrets de cette lecture, mais pas un coup de coeur non plus. C'était "bien mais sans plus". Je suis un peu déçue, j'en attendais plus vu la critique lue.
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Elisabeth Belorgey – Autoportrait de Van Eyck
Aout 2022
Le premier roman d'Elisabeth Bélorgey est un autoportrait de Van Eyck – une biographie fictive Il était le plus connu des pentres primitifs flamands, protégé du duc de Bourgogne qui lui a confié plusieurs missions diplomatiques au cœur de l'Europe.
Il fut l'un des artisans du passage du moyen age à la renaisance.
La société de cette époque était loin d'être exemplaire, les hommes mélangeaient sans vergogne une sexualité débridée et une forme de spiritualité. – les femmes étaient plus libres qu'aujourd'hui, mais faisiaent preuve d'une belle santé physique.
L'Eglise possédait le savoir et le pouvoior qu'elle partageait avec les autorités politiques dans une certaine rivalité.
La religion était omniprésente et incarnait les valeurs culturelles de l'époque avec ses interdits et ses exigences.
Elisabeth nous livre un tableai très documenté de cette époque qui nous délivre des tabous habituels.
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Beau livre sur Van Eyck. Privé de la vision de la couleur, douleur suprême pour un peintre, Van Eyck décide de faire un autoportrait d'un autre genre. Ses pinceaux et ses couleurs seront remplacés par une plume et des mots. Il va nous compter sa vie, sa famille, ses amours, son besoin impérieux de peinture. Nous allons parcourir les Pays Bas du XVIème siècle à ses côtés, le voir grandir et devenir un homme bon et un peintre toujours passionné.
L'écriture est agréable et nous suivons Elizabeth Belorgey avec plaisir sur le chemin de la vie du peintre et c'est à regret que nous le quittons alors qu'il regarde l'avenir avec le désespoir de celui à laquelle elle n'a plus rien à offrir.
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J'adore les livres historiques traitant de la peinture et des grands peintres.
Avec celui ci je suis très enthousiaste
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