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Critiques de Ella Balaert (59)
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Le pain de la liberté

Petit roman historique qui nous plonge entre Bordeaux et le Médoc dans les classes populaires qui aspirent à une vie meilleure. Les prémices de la Révolution se font sentir et l'histoire de l'héroïne nous en fait bien comprendre les ressorts.

L'ensemble est très documenté et cela se sent parfois un peu trop dans la narration (incontournable Paul Butel dont les recherches ont été mises à jour depuis!). Certains détails sur la fin m'ont semblé peu crédibles : que vient faire la reine Pocahontas dans cette histoire?

L'ensemble offre aux jeunes lecteurs une bonne approche de la vie quotidienne dans le port bruissant d'activité du côté des domestiques, artisans et autres petits commerçants. La condition des femmes et des enfants est bien mise en scène également.
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Le pain de la liberté

Un joli petit roman que j'ai dévoré ! Bien écrit, il se lit facilement. On est vite emporté dans l'histoire, on a très envie de savoir ce que va devenir Alix. A l'aube de la Révolution Française, les esprits commencent à bouger : trop de misère, trop de taxes, pas assez d'égalité, de liberté, de fraternité. Alix est une petite paysanne envoyée faire la domestique chez des bourgeois. Mais Alix est une rebelle, elle rêve de liberté ! Alors elle s'enfuit et va découvrir la vie telle qu'elle est à Bordeaux : des enfants des rues faisant maints petits boulots pour subsister, un esclave en fuite qui a perdu sa famille sur un bateau négrier, son frère et ses amis qui risquent la prison à tout moment pour leurs écrits contre le roi, Manon son ancienne voisine, devenue mère par la tricherie d'un bourgeois qui avait promis de l'épouser, et féministe avant l'heure, ne cessant de vanter Olympe de Gouge. Quelle est la place d'Alix dans tout cela ? Elle ne le sait pas bien, mais une chose est sure pour elle : elle veut travailler dignement, être fière de ce qu'elle fait et être l'égal de ceux qu'elle côtoie !



Un beau petit roman, parfait pour le CDI.
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Mary pirate

Une réflexion sur la quête d'identité (femme/homme), sur la question du double.



Très fin
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Mary pirate

J'ai eu du mal avec la lecture de ce roman. Une écriture un peu trop poétique à mon goût et beaucoup de détails et d'images inutiles ont fini par m'ennuyer quelque peu.

Cependant, l'histoire en elle même, celle de cette femme pirate Mary Read est assez intéressante, mais je préfère passer par d'autres lectures plus fluide ou documenté pour en savoir plus.
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Mary pirate

Un livre poétique sur l'identité féminine, où la piraterie est plus un décor qu'un sujet. Un livre un peu hypnotique, un peu lassant, qui est plus un portrait sensible et réfléchi qu'une narration. Ayant lu Louves de mer de Zoé Valdés mettant en scène Mary Read et Ann Bonny dans un souffle épique et baroque (voire excessif), ce livre-là, plus axé sur l'histoire de Mary, a un air calme et insuffisant.
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Mary pirate

Un livre un peu décevant... Assez prenant au début, la questions du genre est présente. L'émancipation de la femme, plus ou moins imposée est intéressante. Néanmoins, l'écriture agréable nous laisse attendre quelque chose qui ne vient pas. Un moment agréable de lecture un peu gâché...
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Petit bouton de nacre

Trois histoires qui balancent entre langueur et tension ; sensualité et froideur ; justice et déloyauté ; qui caressent une joue du lecteur et égratignent l’autre. Trois personnages qui touchent du bout du doigt les inégalités, les discriminations, et croisent en filigrane l’intime et le politique.
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Petit bouton de nacre

Un petit bouton de nacre. Un objet si minuscule et si usuel que l'on ne s'interroge guère sur sa provenance. Et pourtant ! Quel voyage depuis le ventre de l'Océan Pacifique jusqu'à la boutonnière des élégants ! Et le souffle de celui qui a pêché le coquillage. Et les mains qui l'ont façonné. Et les existences qui se sont infléchies à cause de ou grâce à lui. Les couleurs moirées de ce petit bouton sont à l'image de ces vies aux nuances qui varient selon le regard et selon les jeux de lumière.

L'écriture d'Ella Balaert prend ces mêmes teintes irisées pour nous raconter l'histoire de la belle Hérémiti, de sa fille Monique-Mohéa et de Poéma. A Hikueru, l'île du Pacifique où tout commence, elle embrasse les reflets changeants de l'océan, du sable et des fleurs éclatantes. Elle se gorge de parfums et de sensualité et s'épanouit comme le fait Hérémiti dans les bras de son bel amant de passage. Vingt ans plus tard c'est dans le gris et la poussière de la métropole qu'elle accompagne Monique-Mohéa, la fille née de cet amour d'une nuit. Les chants des pêcheurs de nacre se sont mués en slogans et en cris de colère à Méru, dans l'Oise, là où les mains des hommes se meurtrissent aux coquillages, là où il faut lutter pour dompter et façonner la nacre. La même trajectoire attend Monique qui, en quittant son île pour la Métropole, doit se modeler à sa nouvelle vie en se détachant de son père nourricier, du prénom qu'il lui a donné, des paysages et des sensations d'Hikueru. Coquillage sauvage aux contours baroques, il lui faudrait devenir bouton de nacre au doux arrondi. Mais c'est Poéma, sa fille, qui parviendra à reboutonner tous les pans de ces destins entaillés, de ces lieux décousus par le temps et l'espace, et, grâce à un petit bouton de nacre, à rapprocher les bords déchirés de toutes ces vies.

Lumières et ombres, drames et joies, vie et mort, le roman d'Ella Balaert nous entraîne dans un fabuleux voyage, scandé par les élans du coeur et le passage du temps. La structure circulaire du récit est malicieusement à l'image de ce petit bouton de nacre qui ouvre de multiples pistes interprétatives. Un roman tout en reflets subtils et en diaprures poétiques, qui m'a offert une riche et belle palette d'émotions !

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Petit bouton de nacre

Beau texte, belle histoire tendre et émouvante. Ce petit livre des Éditions Cours Toujours est comme un petit bonbon que l’on garde longtemps dans la bouche pour faire durer le plaisir sucré qu’il procure. J’ai hâte de trouver les autres récits de cette série consacrée aux "choses ou objets emblématiques du Nord de la France.
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Petit bouton de nacre

1992, Poéma assiste à un défilé de mode et s’apprête à commettre le pire lorsqu'elle tire un pistolet de son sac.



1970, Monique-Mohéa travaille à la chaîne dans une entreprise qui fabrique des boutons de nacre, en Picardie. Purement alimentaire, son travail la mine.



1947, atoll des Tuamotu, Hérémiti attend qu'Aumoé, son mari rentre. Il est pêcheur d'huîtres, de celles qu'on envoie en métropole pour en faire des boutons de nacre.



Trois femmes liées par le sang et par la nacre, trois époques et deux univers : l'atoll des Tuamotu pour la pêche des huîtres, et la Picardie, la ville de Méru, capitale de la nacre.



Avez-vous déjà pensé à la manière dont on fabrique les boutons de nacre ? Avez-vous même déjà réalisé que certains boutons étaient en nacre ? Moi pas. Alors, c'est dire si je rentre dans un monde inconnu duquel j'ai tout à apprendre. Et j'ai appris (rien n'empêche ensuite de pousser la recherche sur les procédés de fabrication des boutons de nacre). Même si ce court roman n'est pas un manuel de fabrication desdits boutons, ils sont en toile de fond, le contexte et les causes des enchaînements de tous les événements. Pour être complet sur ce sujet, les éditions Cours toujours ont demandé à des écrivains d'écrire sur des choses ou des objets emblématiques du nord de la France. Pour Ella Balaert c'est le bouton de nacre. Le livre est illustré d'un dossier iconographique final.



Comme à son habitude, Ella Balert parle des femmes avec sa sensibilité, la grande tendresse qu'elle a pour ses héroïnes et que l'on ressent nous aussi lecteurs. Son écriture est à la fois directe et poétique, plonge dans les cœurs et les questionnements de ces femmes mais ne néglige pas la description des paysages, notamment ceux de l'atoll des Tuamotu.



Fin et délicat, touchant et beau tout simplement. Ce roman a fait l'objet d'une lecture au Musée de la nacre et de la tabletterie de Méru en avril de cette année. Contrairement à d'habitude, j'ai fait court, mais tout est dit en peu de mots, tout le bien que je pense de cette écrivaine et que répète de livre en livre
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Petit bouton de nacre

Encore une découverte chez ma libraire! On suit Hérémiti, une femme de pêcheur qui va avoir une aventure avec un français. De cette nuit viendra Mohéa et la génération suivante. Ce roman montre les conséquences que peuvent avoir un moment d'égarement. Mais pas seulement puisque ce français est le gérant d'une entreprise fabriquant des boutons de nacre.



Hérémiti est une femme qui semble fatiguée. Son mari se sacrifie au travail pour faire vivre sa famille et surtout pour rendre fier sa femme. Il lui a fabriqué des boutons particuliers en nacre qu'elle est la seule à avoir. L'écriture de l'autrice montre vraiment la différence entre Hérémiti et le patron. Cet homme semble débarqué comme un colons ayant déjà tout obtenu.



Leur fille Mohéa va apprendre la vérité tardivement et vouloir rencontrer son père biologique. Pour moi, elle est la génération sacrifiée d'autant qu'elle va débarquer en France en mai 68. Ce qu'elle vit est horrible. L'écriture de l'autrice ajoute à l'horreur. Les mots frappent et s'enchaînent. On découvre les conditions de travail dans l'entreprise. On est soufflé par le fait que ça ait pu exister.



Enfin, Poéma. Elle est la conclusion et elle boucle la boucle. Je ne dirai pas comment. J'avoue que le prologue m'avait surprise. L'autrice nous proposait un extrait de la fin du livre qui donne juste envie de lire la suite. Poéma est intelligente et a du caractère. Peu importe ce que son père souhaite pour elle, elle décidera et elle fera bien.



En bref, j'ai été étonné par ce roman court mettant en avant un objet emblématique qui est le lien entre les générations. L'écriture de Ella est juste bluffante. J'ai hâte de lire ses autres livres.
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Petit bouton de nacre

J'ai tous les livres de cette jolie collection mais ne les ai pas encore tous lus; j'ai commencé par Angèle ou le syndrome de la wassingue de mon ami Lucien Suel.

J'en suis encore au Nord/Pas de Calais et j'ai du mal à me représenter les Hauts de France! Mais Dominique Brisson, éditrice de Cours toujours m'a ouvert les yeux: le petit bouton de nacre fait partie de la vie rêvée des choses, dans l'Oise!

Au lieu de ranger ces petits trésors par collection, je les ai mis par ordre alphabétique...c'est pourquoi je n'ai lu qu'aujourd'hui le troisième que j'ai acquis le 1er mai 2018 au salon un peu particulier d'Arras.

Les deux critiques déjà écrites ont tout dit sur la belle langue d'Ella Balaert et sur l'histoire qui court sur trois générations de femmes, du Pacifique où l'huître se pêche à Meru où on travaille la nacre.

Comme chaque fois, le livre se termine par un carnet de curiosités: je vais me précipiter sur ma boite à boutons pour voir s'il y en a en nacre, sinon j'en trouverai cet été dans la "travailleuse" de ma maman: j'ai le souvenir de ces petits boutons encartés, il doit bien en rester...
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Placement libre

Placement libre nous plonge dans un exil intérieur et intermédiaire, cet état second, où l’on se retrouve face à ses doutes, ses questionnements, avant peut-être de basculer, de faire un choix.
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Placement libre

Comment une action aussi banale que réserver deux places au théâtre où se produit un acteur admiré, peut-elle creuser tout à coup un gouffre dans le déroulement des jours ? Incompréhensible pour ceux qui, habitués à occuper une place, sociale, familiale, amoureuse, n'imaginent pas que d'autres n'en ont ou ne s'en donnent pas le droit. Le personnage du roman d'Ella Balaert fait partie de ceux-là qui n'oseraient pas revendiquer leur âme si quelqu'un venait la leur contester. Pour cette femme, les deux jours qui précèdent la représentation s'apparentent à un incessant combat car les deux mots figurant sur le billet "Placement libre" font jaillir son angoisse de n'avoir justement aucune place légitime.

Cette double lutte entre soi et soi, entre soi et les autres, est construite comme un dialogue intérieur entre deux volontés opposées : s'imposer ou s'effacer. L'intrigue peut sembler ténue mais ce qui s'y joue est pourtant vital et l'on suit avec le coeur serré les différentes impressions du personnage et les poignantes stratégies qu'elle met en place pour prendre une décision a-priori de peu d'importance. Des associations d'idées, un raisonnement désespéré mènent de la réservation d'une place au théâtre à la conviction de n'exister nulle part et à la tentation de l'anéantissement

Ce décalage entre le fait (aller au théâtre) et les enjeux fondamentaux qui s'y cachent donne une sensation de déchirement, que la narration à la deuxième personne amplifie encore.



L'écriture fine et précise se teinte d'humour pour injecter la vie dans ces fluctuations de la pensée qui jettent les bases d'une réflexion sur le paradoxe d'un espace de liberté aux contours apparemment ouverts et pourtant étroitement bornés par toutes sortes d'injonctions.

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Placement libre

D'Ella Balaert, j'ai lu Canaille Blues, il y a quelques années (mon article est très bref, je débutais le blog, c'est l'un des tout premiers). Le relisant, très vite forcément, la brièveté a du bon, je retrouve assez aisément des détails l'histoire, preuve qu'il m'a marqué. Pour Placement libre, autre ambiance et personnage quasi unique. Ce qui surprend dès le départ, c'est le "tu" employé, à la fois un peu accusateur et bienveillant. Accusateur ou critique lorsque le repli sur soi, la faiblesse ou la flemme de bouger, de se bouger prennent le dessus. Bienveillant lorsque l'inverse se produit et que le positif domine. Je comprends cette femme, moi qui suis toujours enthousiaste lorsqu'un spectacle qui m'intéresse se joue près de chez moi, je peux même acheter des billets et puis ensuite angoisser pour les mêmes raisons ou parce que ma claustrophobie m'oblige -enfin m'oblige, disons que ça me rassure- à m'asseoir plutôt près d'une issue, en bout de rang, parce que ma hantise des foules m'oppresse et qu'icelles -les foules- me privent de ma liberté. Autant dire que je suis entré dans ce roman très vite et m'y suis senti bien, et contrairement à ce qu'on pourrait croire, il est globalement positif. Cette femme fait le point, arrivée presque à la moitié de sa vie, donc des questions importantes et profondes surgissent : sur la vie à deux ou seule, sur le travail obligé et/ou donner libre cour à ses envies, ses passions, sur la différence entre l'image que l'on donne de soi et qui l'on est réellement, sur la liberté que l'on s'octroie ou sur les contraintes que l'on se donne, sur sa place dans la société, sur la société dans laquelle on veut vivre, ...



Très bien écrit, jouant avec les codes de la ponctuation, avec les longueurs de phrases, la mise en page, ce court roman est présenté par une maison d'édition que je ne connaissais pas, Des femmes-Antoinette Fouque qui, comme son nom l'indique fait la part belle aux femmes.



C'est un très beau portrait d'une femme actuelle qui se pose des questions et veut vivre enfin pour elle. Fine et délicate, l'écriture nous amène au plus profond de ses réflexions et de ses sentiments et émotions, sans voyeurisme, par petites touches. Ella Balaert va au plus direct, mais en prenant des chemins détournés. On saisit très bien ce qu'elle écrit, même si parfois, elle utilise les allusions, les images, les bribes d'informations disséminées qui rassemblées font sens. Pour finir, un extrait choisi dans lequel l'auteure part de son titre, ces deux mots : placement libre :



"Tu hais furieusement tout à coup ces deux mots, pourtant libre ce n'est pas rien, ça pourrait dire que les hommes sont égaux, ça devrait signifier qu'on se respecte, qu'on se choisit, et de nouveau chaque jour. Au lieu de ça, chacun ne pense qu'à soi dans un jeu de libre concurrence



et ce qui te fait peur, c'est d'être la dernière, c'est cette possibilité n'est-ce pas ?" (p.30)
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Poissons rouges et autres bêtes aussi féroces

Tout d'abord je remercie Babelio d'organiser des Masses Critiques qui m'ont permis de recevoir "Poissons rouges et autres bêtes aussi féroce" d'Ella Balaert au éditions Des Femmes , que je remercie également !

On commence par le plaisir de tenir le livre et sa belle couverture entre les mains. Son aspect très "soft" s'oppose au mot "féroces" du titre : que va t'on y découvrir. Quand on ouvre son livre, l'auteur vous emmène en un tourbillon dans un mode fantastique où est fait le parallèle entre les caractéristiques d'un animal et les travers de la Société, la noirceur de l'Homme, sa violence, Comme dans les fables, on attend la morale, ici on est impatient de connaitre la chute. Rares sont les nouvelles dont la fin m'a déçu. Comme chaque nouvelle est servie par une belle utilisation des richesses de la langue française, c'est un double plaisir de lecture. Ca a été une belle occasion d'entrer dans le monde d'Ella Balaert que je retrouverai surement avec plaisir. Encore meri pour ce beau cadeau !
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Poissons rouges et autres bêtes aussi féroces

17 nouvelles d'une très belle écriture émaillée de mots rares. Les chutes sont souvent étonnantes, rarement prévisibles. Poissons rouges, mais aussi araignée, bourdon et même amibe ; d'autres animaux sont plus classiques: chien, chat. L'autrice nous fait entrer dans un fantastique ancré dans le réel. J'ai beaucoup apprécié la plupart de ces nouvelles .Je ne connaissais d'Ella Balaert que Le Petit Bouton de Nacre ed: cours toujours, lauréate du prix des Auteurs du nord (ADAN). Je découvre qu'elle a écrit quelques romans y compris pour la jeunesse et de nombreuses nouvelles; curieusement, elle change souvent d'éditeurs sauf les trois derniers aux éditions des femmes Antoinette Fouque.(contribution à : si on lisait tous ensemble les livres de la rentrée.

















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Poissons rouges et autres bêtes aussi féroces

Merci à Babelio et aux éditions des femmes Antoinette Fouque pour ce livre reçu sur la masse critique de Janvier.



C'est le titre du livre qui a attisé ma curiosité.

J'ai pris quelques temps avant de me lancer dans la lecture de ce recueil de nouvelles. Mais une fois lancée, je n'ai pas pu m'arrêté.

Chacune de ces nouvelles plus ou moins fantastiques est liée à un animal.... alors si parfois le lien m'a semblé assez ténu, d'autre fois il est évident. Outre le côté fantastique, j'ai été surprise par presque toute ces histoires, je ne m'attendais pas au chemin qu'elle prendrait.

Chaque histoire est singulière, et chacune m'a emmenée dans son univers particulier, parfois même voyager.

Ce fut un vrai plaisir à lire.

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Poissons rouges et autres bêtes aussi féroces

Recueil de nouvelles, en forme de bestiaire fantastique, surnaturel. L'onirisme flirte avec l'irrationnel, le rire -noir- avec la profondeur et la peur, le crime avec l'amour, à la manière de ou en hommage à ou en simple admiration d'Edgar Allan Poe maître du genre.



Dix-sept nouvelles qui nous font pénétrer une autre dimension. Une dimension dans laquelle tout serait possible, les plus belles histoires comme les pires. La naissance, la vie, l'amour, la mort. Les relations homme-animal, l'hybridation... Une pirouette ou un changement d'axe de perception peut faire varier les plaisirs et surtout amène une fin inattendue.



L'ouvrage est homogène, aucune nouvelle ne prend l'ascendance sur l'autre, elles sont toutes excellentes avec néanmoins des petites, toutes petites, préférences pour :



- Le faucon, troublante



- Les inséparables, un poil flippante



- Le cygne, vous n'irez plus jamais au musée Grévin sans y penser



- Le matou, où l'accueil de l'autre malgré ses différences et ses difficultés indispose les bien-pensants



- Le chien, lorsque l'animal sert de passeur intergénérationnel



Ella Balaert -dont j'aime beaucoup le travail, j'ai chroniqué pas mal de ses livres- a la bonne idée et le talent pour ne point se répéter et changer de style à chaque histoire. C'est tantôt un dialogue, tantôt un questionnement intérieur, tantôt des descriptions. Elle change aussi de registre de langue, du langage courant au style châtié qui use de pas mal de mots rares qui, contrairement à d'autres écrivains, ne font pas pédants. Ils servent le texte et l'histoire, ajoutent au fantastique et à la complexité des personnages. On peut chercher leurs sens ou s'en passer en comprenant.



C'est un recueil que l'on peut lire d'une traite ou bien y piocher de temps en temps. Je l'ai lu d'une traite et je reviendrai y piocher de temps en temps, pourquoi se priver d'un tel plaisir ? En outre, je trouve le titre bath.
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Poissons rouges et autres bêtes aussi féroces

Encore une découverte d’auteure et de style littéraire

Et quelle surprise , je devrais dire qu’elles surprises , des nouvelles plus fantastiques ou fantasque

s les unes que les autres .

J’ai achevé la lecture du livre mais désolée , je crois que ce sera le seul essai avec cette auteure .

Je ne m’y suis pas retrouvé tout en appréciant le style littéraire et les chutes ; je ne parviens pas à me laisser emporter.
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