Elsebeth Egholm

Bon polar nordique, avec les ingrédients de notre monde : attentats à la bombe, menace terroriste, la religion, interrogation à propos des peines infligées aux condamnés d'actes particulièrement odieux et donc question qui s'ouvre à nouveau de la peine de mort.

Le style est très en accord avec le genre avec des comparaisons qui flashent (ou saignent). Les personnages bien campés (et pourtant, j'ai eu un peu de mal à percevoir la réalité de l'héroïne, la journaliste qui est au centre de cette affaire)

Peu de réels rebondissement, mais des pistes originales qui s'ouvrent au fur et à mesure des pages avec un ressort final de l'intrigue qui tient debout.

J'aurais bien envie de retrouver tout de suite un roman qui tienne les mêmes promesses.

Arghhh!

Avis: Cette appréciation de lecture ne sera pas des plus positives. Toutes mes excuses à ceux qui ont aimé ce titre. Elsebeth Egholm a créé le personnage de journaliste de Dicte Svendsen et toute une série d'aventures mêlant journalisme et enquêtes policières. United victims (Proches parents) est le premier titre de cette série à être traduit en français. Et déjà le bat blesse ! Cette traduction est boiteuse, truffée d'erreurs de débutants. On dirait qu'il n'y a eu aucune relecture et cela donne des trucs du genre: Dicte entre avec quelqu'un dans un café, commande 2 bières et 3 paragraphes plus loin, toujours dans le café avec le même type, finit un café qui a refroidi...Bon vous allez me dire que ce n'est pas bien grave, vrai. Mais tout de même agaçant. Et l'histoire ? Ben, on se demande où l'auteur veut en venir, qu'est-ce qu'elle nous raconte, de quoi parle-t-elle ? C'est fou ce qu'il y a des trucs non expliqués et des liens tordus et illogiques. La traduction ? Peut-être. Est-ce parce que les opus ne sont pas traduits dans l'ordre de parution des aventures de Dicte en danois ? Peut-être. Il y aurait des éléments qui nous échappent et les explications se trouveraient dans les opus précédents ? Peut-être. Bref, ça part dans tous les sens et ça nous laisse pantois. Dommage car le sujet (cette peur de toutes les formes de terrorisme possibles et la montée de radicaux de toutes sortes) est d'actualité et nous concerne tous et ce,sans parler des envies de vengeance qui peuvent nous envahir...Bon oublie et on passe à autre chose. Désolée.

Bienvenue à Aarhus, deuxième ville du Danemark, la plus vieille des grandes villes de toute la Scandinavie, construite par les Vikings. La révolution industrielle au 19ème siècle lui a permis de croitre rapidement avec l'exode rural. Dans les années 1920, Aarhus est devenue la ville la plus peuplée de la péninsule. Et puis Copenhague !

Inger Wolf nous avait déjà fait découvrir les lieux, mais l'intrigue laissait peu de place au tourisme.

Avec Elsebeth Egholm, nous prenons le temps de découvrir cette ville qui a la réputation d'être "la ville du sourire".

L'intrigue, elle, nous emmène dans des lieux avec un ramassis de néo nazis, dangereux et très déterminés à développer leur idéologie. Plutôt glaçant !

Le style est agréable, les personnages attachants avec leurs fêlures habituelles qui nous sont révélés petit à petit comme se dispersent les effets d'une drogue addictive.

En conclusion je dirais bonne pioche, un autre titre de cette auteur a été publiée en francais, "united victims" , premier volet de la série. À l'occasion je retournerai me balader à Aarhus et puis un jour, j'irais voir de plus près à quoi ressemble cette ville !

Depuis quelques temps les polars viennent du nord, celui là ne déroge pas à la règle et comme j’ai passé un bon moment je vous livre quelques bribes mais rien de trop pour ne rien gâcher de votre plaisir.



Direction le Danemark où un tueur semble attiré par les femmes, les terrains de foot, les yeux de ses victimes et les tuyaux de PVC.

Dans la ville d’Aarhus au cours d'un match de football une jeune femme est retrouvée morte, elle a été sauvagement battue.

L’affaire est confiée à l'inspecteur John Wagner et cela démarre très fort pour la police qui passe à côté d'une info capitale, l’enfant qui a trouvé le corps a filmé la scène avec son téléphone portable !!



Dicte Svendsen qui vient d’être nommée rédactrice en chef de son journal est prévenue du meurtre par son compagnon Bo,photographe de presse, elle est immédiatement en délicatesse avec la police ayant réussi à mettre la main sur le film en question.

Très utile ce compagnon, qui soit dit en passant a dix ans de moins que notre brillante journaliste, il parvient à dénicher deux autres affaires très ressemblantes et du coup l’enquête s’élargit vers la Pologne et le Kosovo.

Elle cache bien des choses cette journaliste, allez vous étonner après ça qu’on tente de faire pression sur elle, un détenu prétend détenir des informations et va exercer un subtil chantage sur Dicte Svendsen.

Bon je vous explique pas tout mais vous connaissez : flics et journalistes vont chercher les points communs, les similitudes, les recoupements possibles. Un récit assez classique mais bien ficelé et correctement écrit.

Si vous cherchez une lecture légère passez votre chemin, ici on baigne dans le sang et le macabre du début à la fin.

Elsebeth Egholm est très populaire au Danemark, cela ne m’étonne pas et je vais remonter le temps et lire le premier polar de cette dame prometteuse.
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Vous arrive-t-il d'aller voir un film, de vous rendre compte au bout de dix minutes qu'il ne vous plaît pas du tout, mais de rester jusqu'au bout pour lui "laisser une chance" ?



C'est ce que j'ai ressenti à la lecture de cet ouvrage. Et pourtant, je m'en faisais une joie : j'aime les thrillers, j'aime les intrigues mêlant "réalité sociale et politique" comme l'indiquait la quatrième de couverture.



Que dire ? Quatre-cent-soixante-dix-sept pages d'une trame confuse qui multiplie les pistes en cul-de-sac et les personnages, sans parvenir à garder mon attention au-delà du sixième chapitre ( sur soixante-sept...).



Il y a un monde fou, dans ce roman, mais personne de bien passionnant. Les relations entre les êtres sont caricaturales, leurs sentiments sont caricaturaux, eux-mêmes sont caricaturaux, sans parler de la description des différents endroits où se déroule l'action.



Je n'ai rien trouvé non plus à relever de la "réalité sociale et politique" danoise en 2006, au moment de la publication des caricatures de Mahomet, prétexte à un arrière-plan de lieux communs qui m'ont navrée.



L'écriture n'a pas sauvé l'ensemble à mes yeux, problème de traduction ? Je l'ai trouvée lourde et maladroite, avec des passages d'une poésie à la petite semaine que ne rattrapent pas quelques éclairs intéressants.



C'est un défilé de clichés avec de gros sabots qui m'est tombé des mains à plusieurs reprises, mais que j'ai lu jusqu'à la dernière page ( jusqu'à la lie ?).

Manifestement, j'ai fait une erreur de casting en choisissant ce livre.

Des (méchants) néo nazis qui couvrent d' (affreux) meurtres de (scandaleux) trafiques d'organes au profit d'une (mafieuse) banque d'organe privée...

J'ai tout dit? Non, il y a pire à l'intérieur!

En bref, un polar nordique sur un thème original.

J'ai aimé découvrir, petit à petit, les tenants et aboutissants de cette intrigue, à travers différents points de vue et différentes situations a priori sans lien au départ. Je ne veux pas trop en dévoiler car le résumé en dit assez peu pour une fois mais si vous aimez les enquêtes sur fond de médecine/sciences, d'éthique et de problématiques sociétales, vous serez servi ! [...]
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Après "United Victims" (2010), une nouvelle aventure de la journaliste Dicte Svendsen dans laquelle elle se trouve confrontée à l’un des aspects les plus terrifiants du mal.

Mais alors que nous raconte "Organes vitaux"

Comme dans United Victims, la journaliste Dicte Svendsen se retrouve une nouvelle fois confrontée à son passé lorsqu'elle se charge de couvrir l'affaire d'une jeune femme mutilée dont le corps a été retrouvé sur le parking du stade d'Arhus. Un détenu prétend posséder des informations précieuses sur l'affaire et contacte Dicte pour lui proposer un échange mais à quel prix...



Elsebeth Egholm figure parmi les écrivains actuels les plus populaires du Danemark. Ses romans sont traduits dans plusieurs pays européens et une série télévisée a été tirée de son œuvre. Ces romans sont toujours ancrés dans l'actualité, sociale, économique ou politique. Et une nouvelle fois ici il mêle habilement actualité politique, faits de société, intrigue criminelle et vie personnelle. De plus ce que l’on aime chez cette auteure c’est les personnages sont plutôt bien campés et complexes. Cela donne de la profondeur à ce roman particulièrement tortueux où la narration n’est pas linéaire. On est happé ici à la fois par les nombreux rebondissements mais aussi par le suspense psychologique. Notre auteur nous offre là un thriller machiavélique à l’intrigue brillamment menée.

Du très bon polar, alors pas étonnant que cette série mettant en scène Dicte Svendsen s'est rapidement imposée comme un nouveau phénomène du thriller nordique.


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Nous retrouvons la journaliste Dicte Svendsen devenue rédactrice en chef et son ami Bo toujours photographe dans le même journal. La tranquille ville d’Arhus nous réserve de nouvelles mauvaises surprises après les exécutions à la mode Al-Qaïda.



Le corps d’une jeune femme est retrouvé sur le parking du stade municipal, elle a été battue à mort avec une grande sauvagerie à l’aide d’ un tuyau en pvc. L’affaire est confiée à l’inspecteur John Wagner, qui est aussi un ami de Dicte. Cette dernière est prévenue par Bo et arrive rapidement sur place. Elle interroge la petite fille de dix ans qui a trouvé le corps et celle-ci lui montre la vidéo qu’elle a tourné avec son téléphone, ce qu’elle n’a pas dit aux policiers.



Sur le film, derrière le corps mutilé de la victime on voit apparaître un pied chaussé de botte. Un autre affaire secoue la ville, un homme mystérieux traque les femmes dans les bars et les boites de nuit pour trouver des partenaires plus ou moins consentantes pour ses jeux sado-maso. Est-ce une coïncidence ou s’agit-il du même homme ? Est-ce un jeu sexuel qui a mal tourné ou y a t’il un criminel plus dangereux encore derrière ce meurtre ? L’enquête de la police peine à avancer, les rapports entre forces de l’ordre et presse sont loin d’âtre au beau fixe, journalistes et policiers semblant même s’affronter dans une course contre la montre pour résoudre tous ces mystères.



Dicte et Bo retrouvent la trace de deux crimes semblables qui n’ont pas été résolus en Pologne et au Kosovo. Comme dans son enquête précédente, Dicte semble être liée à l’assassin et surtout avoir de nombreux secrets à cacher, son passé semble bien obscur. On fait pression sur elle et un détenu la contacte. Il prétend détenir des informations capitales sur ces meurtres et lui propose un échange. C’est un chantage subtil et Dicte ne sait plus comment réagir.



C’est avec un immense plaisir que j’ai retrouvé ces personnages, ces polars nordiques sont vraiment fantastiques. On est à des années-lumières de l’univers très soft et aseptisé de certains polars américains. On est dans un monde noir et violent, les crimes sont barbares et sanglants, on est plongé dans le mauvais côté de nos sociétés, celui qu’on préfère ignorer. Les personnages principaux du livres ont aussi une épaisseur qui les rend bien vivants. L’intrigue est tout à fait passionnante et on est tout de suite pris par l’histoire. En même temps, Dicte et Bo ont des soucis familiaux, des obligations diverses. On a l’impression de côtoyer des vraies gens, de se déplacer dans de vrais lieux et c’est ce qui fait tout le charme de ces polars venus du froid. La construction du roman est très classique, le puzzle se met en place peu à peu.



C’est vraiment un excellent thriller à ne pas manquer. Je suis déjà très impatiente de découvrir le troisième opus de la série qui vient de sortir en grand format.


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Les auteurs suédois ont le vent en poupe grâce au succès de Stieg Larsson et Henning Mankell (entre autres), mais côté danois, il y a aussi du tout bon. Elsebeth Egholm en fait partie, elle rencontre un gros succès en Scandinavie avec sa série sur Dicte Svendsen, qui a d'ailleurs fait l'objet d'une adaptation télévisée qui marche très bien dans les pays nordiques et qui devrait prochainement être diffusée en France. Ce United victims en est le premier volet.



A Arhus, la deuxième ville du Danemark, la journaliste Dicte Svendsen reçoit une vidéo d'un homme en train de se faire décapiter à coups de sabre. Au moment où le pays est secoué par les menaces terroristes qui font suite aux caricatures du prophète Mahomet dans le Jyllands Posten (celles qui ont été reprises par Charlie Hebdo), où la peur de l'autre et le racisme font surface, tous les fantasmes sont bons. La journaliste se demande comment et pourquoi cette vidéo lui a été adressée à elle personnellement, et ça fait resurgir un passé qu'elle avait tenté d'oublier. En parallèle, sa fille de 19 ans a une relation avec Aziz, Danois d'origine pakistanaise qui vient d'entrer dans la police et qui a de gros problèmes avec son milieu d'origine...



Lire ce livre un mois après les attentats contre Charlie Hebdo le rend d'autant plus d'actualité. Le style n'est pas flamboyant, mais clair et précis, avec de bonnes réflexions sur l'évolution de notre époque et des problèmes liés à l'immigration, l'intégration et le multi-culturalisme. Il n'y a pas énormément d'action, mais des personnages assez intéressants et une intrigue bien ficelée. Je comprends donc que cette série marche bien dans le grand nord. Je lirais la suite et regarderai l'adaptation à l'écran avec plaisir.

Le premier roman traduit en français d'une série mettant en scène Dicte Svendsen et qui, dès sa parution, a figuré en tête des listes de best-sellers au Danemark, en Suède et en Norvège.

Présenté comme cela, ce livre m'a paru idéal pour occuper mes soirées de vacances de Noël. Mais voilà, je n'ai pas accroché malgré les très bonnes critiques que j'ai trouvé sur internet. Pourtant j'ai persévéré : je suis allée jusqu'à la page 215 sur un total de 416 pages. Rien à faire.

Elsebeth EGHOLM s'attache davantage à la réalité sociale, au quotidien et au moral de ses enquêteurs plutôt qu'à la technique policière, au suspens et aux rebondissements.

Ce livre pose des questions sur la la liberté d'expression des journalistes : doit-on tout dire ou doit-on taire certaines choses pour ne pas envenimer une situation déjà tendue (ici tout dans la vidéo de décapitation que reçoit la journaliste laisse à penser qu'elle est le fait de terroristes islamistes, mais elle n'est pas revendiquée). De plus cette scène n'est pas s'en rappeler la décapitation du journaliste Daniel Pearl, qui a fait le tour des chaînes de télé en son temps. Ce parallèle m'a aussitôt mise mal à l'aise et énormément dérangée.
Lien : http://eleanor.over-blog.com

Un bon thriller venu du Danemark ... mais j'ai lu mieux. A découvrir cependant.
Lien : http://lemondedesylvie.over-..

Même si la mode est en ce moment aux polars scandinaves, je n’en avais lu qu’un seul jusqu’à présent (Bonne nuit mon amour, présenté il y a peu). Je viens d’en découvrir un deuxième . Il est très différent des polars américains dont j’ai l’habitude. Il s’agit du premier d’une série déjà culte en Scandinavie, mais ce livre vient de sortir en français aux éditions 10 X 18.



L’auteur est danoise et son roman se passe dans une ville du Juttland.



Dicte Svendsen est journaliste. Un jour elle reçoit un dvd montrant une exécution à la mode d’Al-Qaïda, l’envoi lui est adressé personnellement. Sur film, on voit un personnage avec des vêtements arabes qui décapite un Occidental. Bien entendu cet évènement fera les gros titres du journal du lendemain, Dicte confie le film au commissaire Wagner, un de ses amis.



Bo, l’ami de Dicte est photographe au même journal. Il arrive à identifier le lieu du crime, qui est une île voisine. Ils s’y rendent tous les deux, mais la police les a devancés et découvre le corps de la victime. Le lendemain, la revendication arrive au journal, toujours adressée à Dicte.



La police est sur les dents, les services secrets s’en mêlent, toute la presse titre sur l’arrivée au Danemark du terrorisme islamique, les banlieues s’embrasent. Une autre exécution a lieu en Angleterre avec les mêmes revendications.



Tout désigne Al-Qaïda, pourtant Dicte comprend que ces crimes ont un lien avec un passé qu’elle veut absolument oublier. Elle mène l’enquête parfois avec la police, parfois contre elle et finit par reconstituer un puzzle bien surprenant.



Dans ce livre il n’y a pas de super héros ou de super enquêteur, juste des gens ordinaires qui font leur boulot au mieux de leur conscience et se débattent tous dans les difficultés de leur vie quotidienne. Leurs couples ne vont pas bien, ils veulent oublier leur passé ou n’arrivent pas à se remettre d’un deuil. J’ai beaucoup aimé cet aspect de l’histoire, très différent de ce qu’on voit souvent dans les polars américains. Les héros blessés de ce livres sont très attachants. Les rebondissements ne sont pas subits et inattendus, mais on suit une enquête complexe et on voit la solution se dessiner peu à peu.



Ce livre interroge aussi nos sociétés sur son identité, sur l’intégration des immigrés et ses misères cachées, c’est aussi une réflexion sur la justice, la vengeance et le poids du passé. Une très belle découverte .




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A lire sans plus.

Un bon roman policier d'une auteure que je ne connaissais pas encore.

(lu 2013)

Aussi bon que le deuxième opus (organes vitaux).

Je les ai lus dans le désordre ...

J'aime beaucoup Elsebeth Egholm. Ses romans sont bien construits et mêlent habilement le monde de la police et celui de la presse.

Des polars à l'empreinte un peu différente, qui sortent des sentiers battus.

Très agréable à lire.

A dire vrai, entre le titre (organes vitaux) et la première de couverture (gants et blouse de chirurgien aux couleurs plus que fraîches), j'ai bien failli ne jamais ouvrir ce bouquin.

Heureusement, j'avais eu des échos prometteurs, et c'est tant mieux !

S'il s'avère que l'on ne lit pas Elsebeth Egholm pour le style, l'écriture n'ayant ici qu'une vocation purement fonctionnelle, la structure même du roman et son côté foisonnant lui donnent un pouvoir attractif indéniable.

Pour peu que l'on parvienne à s'y retrouver (les personnages sont nombreux et les histoires multiples), il embarque grave !



Un parfum de Millénium et quelques références au Silence des agneaux pour un cocktail équilibré et addictif.

Je pense que je vais me procurer le premier opus de l'auteur "United Victims".

Beaucoup de scènes de tortures et de maltraitances. Pour public averti.

Un polar avec une intrigue plutôt embrouillée qui part dans beaucoup de directions et aborde de nombreux thèmes sans jamais les approfondir réellement (groupuscules d’extrême droite, addiction au sexe masochiste, transplantation d’organes...)

Un grand nombre de personnages, avec chacun ses problèmes personnels, tournent autour la protagoniste centrale. C’est la journaliste d’investigation Dicte Svendsen qui, à cause d’une jeunesse chaotique, est devenue une femme résolue au caractère décisif, mais qui vit néanmoins aussi avec ses doutes et la culpabilité...

Après lecture je reste avec cette vague impression d’un confondant imbroglio. Cependant, j’ai apprécié ce thriller qui dénote également une critique politique et médico-sociale du Danemark et qui met l’accent sur les relations humaines aux répercussions psychologiques fortes.

auteur à suivre