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Citations de Emelie Schepp (125)


Le plus terrible, c'est de souffrir de la solitude quand on est deux.
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Il était né et avait grandi en Erythrée, mais avait dû s'enfuir à cause de la guerre civile en Ethiopie .
- On a eu de la chance, avait-il commenté . On a réussi à arriver à bon port . On a survécu au voyage . On n'a pas fini dans un container fantôme, avait-il conclu .
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(...)
— Est-ce qu’il a essayé de se défendre ? demanda Mia depuis la porte.
— Non. Le corps ne comporte ni égratignures, ni bleus, ni marques d’étranglement. On lui a tiré dessus. C’est tout.
Björn leva les yeux vers Henrik et Jana.
— La tache de sang montre qu’il est mort là où il est tombé. Il n’a pas été déplacé, mais…
— Gunnar nous l’a déjà dit, l’interrompit Mia.
— Oui, j’en ai parlé avec lui ce matin. Mais…
— Pas d’empreintes digitales ?
— Non. Mais…
— Des traces de drogue ?
— Non, non, rien à ce niveau-là. Pas d’alcool non plus. Mais…
— Des fractures ?
— Non plus. Je peux parler ?
Mia se tut.
— Merci.
(...)
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Elle ouvrit le bac à feuilles de l'imprimante , mais il était plein .
- Qu'est-ce-qui se passe encore s'énerva-t-elle à haute voix en le refermant .
L'imprimante fit du bruit, comme si elle allait redémarrer, mais le voyant rouge persista, signe que le problème n'était pas résolu .
- Les machines , c'est formidable, à condition qu'elles fonctionnent (...).
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Elle repensa à la manière dont elle s'était défendue quand il avait voulu l'attaquer . Elle avait réagi d'instinct, posément, calmement, pile au bon moment , sans rien avoir prémédité-comme quelqu'un qui a une grande expérience du combat . Elle avait porté ses coups avec une précision redoutable . et le plus incroyable, c'était que cette violence lui avait fait du bien .
"Qui suis-je?" se demanda t-elle .
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(...)
Dehors, devant la porte, il y avait trois hommes. Ils pointaient vers eux des objets en métal qui brillaient. La petite fille en avait déjà vu, mais des rouges, en plastique, qui crachaient de l'eau.
Un des hommes se mit à hurler quelque chose aux deux autres. Il avait un truc bizarre au visage, une énorme cicatrice qui le défigurait. La petite fille ne pouvait s'empêcher de la fixer.
L'homme à la cicatrice entra dans le container en agitant son objet qui crachait de l'eau et en criant, comme s'il était en colère.
La petite fille ne comprenait pas ce qu'il disait. Ses parents non plus. Personne ne comprenait.
(...)
- Maman !!
La petite fille sentit une main se poser sur son bras et l'homme à la cicatrice lui prit fermement la main. Ils sortirent ensemble du container.
Une fois dehors, elle entendit un bruit affreux. Celui des objets métalliques. Ils ne crachaient pas d'eau. Ils crachaient quelque chose de terrible. Droit dans l'obscurité du container.
Droit sur maman et papa.
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— Ça fait dix ans que je suis avocat et c’est la première fois que j’entends qu’un procureur assiste à une autopsie. [Peter Ramstedt]
— C’est peut-être sur les autres procureurs que ça en dit long. [Jana]
— Vous dénigrez vos collègues ?
— Pas du tout. Vous m’avez mal comprise.
— Vous savez, un procureur trop présent peut compliquer une enquête.
— Qu’essayez-vous de me faire comprendre ?
— Que le plus important, c’est la recherche de la vérité. Or, certains procureurs qui ne pensent qu’à se faire remarquer ont un peu tendance à l’oublier.
Ce sarcasme décida Jana Berzelius à prendre l’escalier. Elle le descendit en insultant mentalement Peter Ramstedt à chaque marche.
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(...) la mort est une arme en elle-même .
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(...)
— Je crois avoir trouvé quelque chose, dit-elle en examinant une empreinte en train d’apparaître sur le cadre de la fenêtre.
Mia s’approcha. On distinguait en effet nettement une paume et des doigts.
— Il y en a une autre ici, fit Anneli. On dirait des empreintes d’enfant, reprit-elle.
Elle alla chercher son appareil, un Canon EOS-1D, qu’elle régla avant de photographier l’indice. Elle prenait encore des clichés quand Henrik revint dans la pièce. Elle lui adressa un signe de tête.
— Viens voir, lui dit-elle. On a trouvé des empreintes.
Henrik s’approcha.
— Elles sont vraiment petites, reprit-elle avant de brandir son appareil photo et de zoomer pour prendre un nouveau cliché.
— Donc ce sont bien celles d’un enfant ? demanda Mia.
Henrik parut surpris et se pencha sur la fenêtre pour mieux voir. Le dessin de l’empreinte était parfaitement net et caractéristique. Il s’agissait d’une petite main d’enfant.
— Etrange, murmura-t-il en se redressant.
— Qu’est-ce qui est étrange ? dit Mia.
Henrik lui jeta un regard lourd de sens, avant de répondre :
— Les Juhlén n’ont pas d’enfants.
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Plusieurs années durant, elle avait rassemblé des informations. Elle avait rempli carnet après carnet, noté et dessiné des souvenirs tirés de ses rêves et cauchemars, et de toutes ces notes avait lentement surgi une image effrayante de son enfance.

Elle avait été formée pour devenir enfant-soldat, une machine à tuer.
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- Quand deux personnes viennent de se séparer, elles feraient mieux de ne pas coucher ensemble, dit-il . Et encore moins au bout d'un mois.
- Tu as raison .
- Il ne faut pas que ça devienne une habitude .
- Non .
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Elle voulait qu'il lui manifeste de l'intérêt . Elle voulait des preuves d'amour .
Des preuves d'amour . C'était bien beau, mais pour Henrik, le truc primordial , c'était le sexe .
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Elle avait un goût de sang dans la bouche. Et elle était à bout de force. La fillette se jeta par terre et rampa jusqu'à un rocher. Les aiguilles de pin la piquaient à travers son pantalon, où apparaissait , ça et là de petits touches de sang. Dans sa course effrénée , les branches lui avaient tailladé les jambes. ( P 258 )
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Le plus terrible, c'est de souffrir de la solitude quand on est deux.
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[...] une nantie, qui venait d'une famille riche. Pas comme elle, qui était issue de la classe ouvrière et croulait sous les dettes. Rien que ça, c'était suffisant pour tenir à distance cette procureure avec ses grands airs.
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(...), le journaliste avait promis aux auditeurs "un tube mythique", que Gunnar reconnut aussitôt .
- Bruce Springsteen. Oh yeah ! s'exclama t-il en pianotant sur le volant .
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Combien de temps ça allait encore durer ? Quel voyage épouvantable ! Personne ne lui avait dit que ce serait aussi long. En entassant leurs vêtements dans des sacs en plastique, papa avait parlé d’une grande aventure. D’un petit trajet en bateau vers une nouvelle maison. Elle allait se faire plein de nouveaux amis. Ça allait lui plaire.
Certains de ses amis avaient pris le même bateau qu’elle. Danilo et Ester. Elle aimait bien Danilo ; il était gentil, mais pas Ester. Elle pouvait être méchante. L’embêter. Il y avait aussi d’autres enfants qu’elle ne connaissait pas. Eux non plus n’avaient pas l’air d’apprécier cette aventure en bateau. Surtout la plus jeune, le bébé, qui pleurait presque tout le temps. Elle venait justement de s’arrêter. Ça faisait du bien.
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Mia n'avait pas besoin de savoir qu'il suivait depuis sept semaines un régime pauvre en hydrates de carbone. Il essayait également de faire un peu d'exercice en semaine. Mais au boulot , ce n'était pas facile d'appliquer ce programme , surtout au restaurant ThaÏ où tous les plats étaient accompagnés de riz.
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Peter regarda Henrik droit dans les yeux. CLIC_CLIC.
- Vous ne savez donc pas si votre mari se sentait menacé ?
- Non.
- Vous n'avez pas reçu d'appels bizarres ?
- Je ne crois pas.
- Vous ne croyez pas , ou vous ne savez pas ?
- Non , aucun appel bizarre.
-Vous ne connaissez personne qui aurait voulu le mettre en garde ? Se venger de lui ?
- Non. Mais vu le nature de son travail , il avait forcément des ennemis.
- C'est-à-dire ?
- Eh bien...... C'était son service qui accordait ou pas les demandes d'asiles. ( P 44-45 )
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Jana , elle , ne semblait pas troublée le moins du monde. Son visage était impassible et Henrik se surprit à se demander si quelque chose était susceptible de la faire réagir. Des dents cassées , des orbites vides , des mains ou des doigts coupés ne suffisaient pas. Pas plus que des langues déchiquetées et les brûlures au troisième degrés. Il le savait pour avoir assisté avec elle à des autopsies de cadavres atrocement mutilés.
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