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Citations de Emily Blaine (754)


Ma main trouva celle de Connor et je déposai un baiser dans sa paume vierge de tout prénom.
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J'aime beaucoup Emily Blaine. je l'ai découverte avec Dear you qui m'avait beaucoup beaucoup plu! son écriture est simple, efficace et ses personnages attachants. L'histoire est courte mais suffisante contrairement à certains auteurs qui en font 4 tomes... et donc des tonnes!
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– Papa ?

Je me frottai les yeux, ébloui par la douce lumière du jour filtrant à travers les volets. Hier soir, la fatigue de mon corps avait finalement gagné la partie contre mon cerveau hyperactif mais mon sommeil avait été trop agité pour être salvateur. Je me redressai légèrement, devinant Elizabeth dans l’entrebâillement de la porte. Son doudou à la main, ses cheveux fous encadrant son visage, elle avait un petit sourire sur les lèvres. Ce fameux sourire qui me faisait oublier la fatigue et les souvenirs qui me hantaient.

– Viens par là, murmurai- je, en soulevant ma couette.

Elizabeth vint se lover contre moi, calant son doudou entre nos corps. Je passai ma main dans ses cheveux, tentant de démêler la masse de boucles. Je fermai les yeux, et sentis ses pieds glacés effleurer mes cuisses.

– Tu as encore dormi les pieds à l’air, la grondai- je gentiment.

Elle rit doucement, avant de poser franchement ses petits pieds contre moi. Un frisson me parcourut et je la serrai un peu plus contre moi. C’était notre habitude matinale, Liz venait dans mon lit, posait sa tête contre mon torse, réchauffait ses pieds, tout en dessinant les étoiles tatouées sur mon torse.
Et généralement, son ventre gargouillant nous rappelait à la réalité trépidante de nos vies.

– Petit déjeuner ? demandai- je en entendant son estomac.
– Des crêpes ?
– Crêpes ce week- end, c’est promis. Ce matin, c’est céréales, dis- je en me levant du lit.
– Grand- mère fait toujours des crêpes quand je dors chez elle.
– Grand- mère te ferait ranger ta chambre tous les jours si elle vivait ici. Tu veux vraiment que je lui demande de venir te faire des crêpes ?

Elle grimaça, réfléchissant à toute vitesse à ma proposition, avant de sortir du lit. Son doudou toujours contre elle, elle haussa les épaules, se résignant à son sort.

– Au chocolat ? tenta- t- elle.
– Va pour le chocolat.

Elle me suivit en cuisine et m’aida à dresser la table pour notre petit déjeuner. Je me servis un jus de fruits, pendant qu’elle versait, avec plus ou moins d’adresse, ses céréales dans son bol Winnie l’Ourson. Vivre avec ma fille m’avait appris à avoir des rituels. La regarder manger, à genoux sur sa chaise devant l’îlot de la cuisine, pendant que je sirotais mon jus de fruits face à elle en faisait partie.

– Tu viens me chercher à l’école ce soir ? m’interrogea- t- elle, les lèvres couleur chocolat.

– C’est tante Abby ce soir, mon cœur. Je viendrai te récupérer à la boutique.
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À la vue de la transformation du visage de la petite fille, je devinai que l’argument « tante Abby » était imparable. Elle plissa des yeux, soupçonneuse, avant de questionner son père :

– Tu crois qu’elle a de nouvelles robes ?

– J’en suis certain, assura-t-il.

– Tu promets ?

– Je promets, jura-t-il, une main sur le cœur, avec toute l’assurance d’un arracheur de dents.

J’étouffai un rire, avant de voir Elizabeth décroiser les bras et consentir à donner la main à son père. Il se redressa et, à cet instant, son regard croisa le mien. Il fronça les sourcils, un peu surpris, et les explications qui se bousculaient dans ma tête moururent dans le fond de ma gorge. Ou comment se sentir idiote sans même prononcer un seul mot.

– Je me disais que… enfin… qu’on pourrait… prendre… un café. En attendant, complétai-je un peu stupidement.

Il sembla stupéfait et les quelques secondes de silence au milieu de cet aéroport grouillant de monde me firent réaliser l’énormité de la situation. Il devait me prendre pour une folle.

– Enfin… Je suis seule et…

Je me tus de nouveau, avant qu’un rougissement massif n’envahisse mon visage et ma gorge.
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Mon corps se pétrifia dans l’instant et je pivotai lentement sur mes talons. Elle était là. Austin la serra dans ses bras et je me surpris à les fixer, retenant mon souffle. Maddie n’avait aucune idée du pacte, et si, par malheur, elle parlait de mon comportement à Austin, ce dernier m’écartèlerait à mains nues sans frémir et sans remords.Et après ça, Maddie me piétinerait avec ses chaussettes roses en buvant de la tequila
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Alors que j’enfonçais la clé dans la serrure, la porte s’ouvrit, laissant apparaître Connor, simplement vêtu d’un boxer.
Doux Jésus, achevez-moi !
– Est-ce que tu t’habilles parfois ? demandai-je avec curiosité.
– Je n’ai jamais entendu personne se plaindre, plastronna-t-il.
– Tous ces feulements t’ont donc rendu sourd ?
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Maria roula des yeux et pointa du doigt le magazine que je serrais toujours contre moi.
– Cette chose-là ne vend que du fantasme, Kat.
– Il s’agit de destin, rectifiai-je en agitant nerveusement des papiers devant moi.
– Nous sommes au XXIe siècle, Kat. Plus personne ne lit ces annonces, tout le monde a un profil Facebook.
– Tu es en train de me vendre un monde virtuel, quand je peux toucher ça ? demandai-je en brandissant le magazine devant moi.
– J’abandonne
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Andrew m'avait déjà donné un avant-goût de ce qu'il souhaitait avant le dîner, mais je compris que l'attente, et ma nuit hors de sa suite, étaient entrain d'exacerber son désir. Je m'attaquai à la ceinture de son pantalon, glissant ma main dans son boxer.

Il relâcha mes lèvres, gémissant lourdement dans mon cou.

- Maintenant, grogna-t-il. Je te veux, maintenant.

Il tira sur ma robe, la releva un peu plus sur mes hanches, avant d'agripper ma culotte et de l'écarter.
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Le combiné contre mon oreille, j’entendis Nathan grogner :

– Kat ? Mais bon sang ! Quelle heure est-il à New York ?

– Pas loin de 3 heures du matin.

– Quand je disais dans mes messages « Rappelez-moi quand vous voulez », j’aurais peut-être dû préciser : « À une heure décente ! »

– Désolée, m’excusai-je rapidement. C’était urgent.

– J’espère que votre urgence est un malencontreux accident… ou une amnésie temporaire ! Ça fait des jours que je tente de vous joindre.

– Je sais, avouai-je. J’ai besoin de voir Andrew.

– Je ne crois pas…

– Ce n’était pas une suggestion. Je dois le voir.

Il y eut un silence un peu tendu et j’entendis du mouvement derrière Nathan. Je compris qu’il devait être en train de sortir de son lit.
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Andrew me tournait le dos, les yeux rivés sur un écran d’ordinateur. Ses mains pianotaient doucement sur le clavier et il semblait concentré.

– Laisse-moi deux secondes, Nate, je finis ça ! lâcha-t-il sans prendre la peine de se tourner.

– J’ai tout mon temps, répondis-je d’une voix forte.

Andrew se raidit automatiquement et cessa d’écrire, avant de pivoter lentement sur son fauteuil. Un bureau de bois sombre se dressait devant lui. Il était impeccablement rangé, et seul trônait, près d’un stylo, un mug de café fumant. Son regard pénétrant me fixa avec intensité et ses mâchoires se crispèrent. Je reculai d’un pas, pas certaine de sa réaction.

– Que fais-tu ici ? demanda-t-il en se levant de son fauteuil.

– Je… Je suis venue te parler.

– Charmante intention. La plupart des gens s’annoncent… ou appellent mon assistante pour fixer un rendez-vous.
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