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Critiques de Emmy Laybourne (221)
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Seuls au monde, tome 1 : Les rescapés du Gree..

Même si la couverture n'est pas des plus merveilleuses, je me suis laissée tenter par cette nouvelle trilogie ayant lu quelques bonnes critiques sur babelio (la couverture est franchement moche).



Il faut dire que la fin du monde, les catastrophes en chaîne, c'est mon truc.



Dès le départ, j'ai vraiment accroché avec le narrateur, Dean. C'est un jeune lycéen. Pas le premier de la classe, ni le plus fort, ni le plus beau mais un mec touchant et drôle très humain. Le langage employé est très jeune (il écrit dans un carnet) alors soit on accroche soit on déteste. Moi, j'ai complètement adhéré. je trouve que ça colle très bien au personnage.



Dean et son frère Alex partent pour le lycée. Une immense averse de grêle comme on n'en n'a jamais vu s'abat sur leur car scolaire. Ils ont juste le temps de pénétrer dans un centre commercial où ils se retrouvent bloqués avec quelques jeunes et des petits.



Au début, ça n'a pas l'air terrible d'être enfermés dans un centre commercial. C'est même le rêve de pas mal d'entre nous. Il faut donc s'organiser. Veiller sur les plus jeunes, faire avec les humeurs de tout le monde, dresser un camp....



Les conditions se durcissent. La grêle n'est pas le seul problème.

Ce n'est qu'un début.
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Seuls au monde, tome 2 : Un ciel en feu

J'avoue avoir été un peu décontenancée à la fin du premier tome en apprenant que nos deux frangins, Dean (le narrateur) et Alex avaient été séparés et je ne savais pas trop comment l'auteure poursuivrait avec ce second tome mais j'avoue qu'elle s'en est incroyablement bien sortie. D'un côté, il y a Alex, partie avec Niko (le chef), Jodie et quelques petits partis avec le bus afin de tenter de rallier l'aéroport de Denver et de l'autre, Dean restés avec Astrid, Chloé et les jumeaux dans le magasin. Qui dit deux groupes dit donc deux histoires et c'est la raison pour laquelle l'auteure a décidé d'attribuer un chapitre à chacun des deux frères afin que le lecteur puisse suivre les deux parcours de chacun en même temps. D'un côté, donc, l'espoir de rallier ce dit aéroport duquel partent des navettes en partance pour l'Alaska, zone contaminée, et de l'autre, le second groupe, le plus affecté en présence des produits chimiques qui se répandent dans l'air, qui tente désespérément de maintenir leur siège en l'état en attendant que les secours (si il en reste dans ce monde en proie à l'horreur et à la destruction) arrivent. De nombreux liens vont donc se créer dans ce second tome et pas seulement en raison de la situation tragique? L4amitié et le soutien vont de paire alors que certains masques tombent, permettant à chacun de dévoiler sa véritable nature !

Dean n'est pas en reste là-dedans, lui qui a toujours craqué pour la belle Astrid sans aucune chance de la conquérir un jour, va d'ailleurs être agréablement surpris !



Un roman dans lequel les hommes dévoilent leur véritable nature lorsque leur propre vie est en jeu. Dans ce monde-là, il n'y en a que pour soi mais certains vont faire preuve d’empathie et d'altruisme au-delà de tout ce qu'il est possible d'imaginer et de rêver ! Un second tome qui s'avère très prometteur encore une fois pour le troisième et dernier volet et une série que je ne peux donc que vous recommander !
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Seuls au monde, tome 1 : Les rescapés du Gree..

Lorsque j'ai reçu cet exemplaire non corrigé du premier tome de Seuls au monde, j'ai tout de suite su, grâce au superbe résumé, que ce livre allait me plaire. Suspense, action, intrigue... tout prédestiné le lecteur à passer un agréable moment dans cette histoire qui semblait quelque peu noire.



Les premiers événements se déroulent assez rapidement, tout s'enchaîne en un rien de temps, le lecteur n'a même pas le temps de se rendre compte de ce qu'il arrive, ou même de reprendre son souffle, tant Emmy Laybourne captive son attention.



Dans un même temps, nous faisons la rapide connaissance des nombreux (jeunes) personnages, sans pour autant retenir leur prénoms ou un détail de leur personnalité, tant ils sont nombreux. Néanmoins, cet examen plus approfondi du caractère de chacun se fera naturellement, au fil de l'avancement des pages. Très vite, tous ses enfants deviennent attachants, ils émeuvent le lecteur, et ne nous laisse pas indifférent. Leur courage, leur force de volonté, leur naïveté et leur solidarité prouvent leur union envers et contre tout (et peut prouver, dans un même temps, l'intelligence et la coalition des enfants, qui, même sans adultes, peuvent arriver à se débrouiller tout seul. Leur autonomie est remise en jeu, tel un énorme test pour définir leur degré de liberté).



Je n'ai pas parlé de l'atmosphère, alors que c'est cet univers sombre qui peuple la plus grande part du roman. Le cadre est assez phénoménal ; l'apocalypse est là, la fin du monde approche, tout est noir, obscur, oppressant... Mais Emmy Laybourne ne manque pas d'imagination, et pour protéger les enfants, elle les fait se cacher dans un immense centre commercial. Qui n'a jamais rêvé d'être enfermé pendant quelques heures (voire quelques jours, semaines), dans un centre commercial, avoir tous les produits pour lui tout seul... le rêve ! Et bien c'est ce que propose notre auteure dans son roman, mais le cadre qu'elle appose à cet environnement fait très vite redescendre notre fougue pour l'enfermement cloîtré dans un grand magasin.



J'ai totalement adhéré à cette histoire. Les personnages sont très attachants, on ne se lasse pas d'eux. Ils sont tous très différents, autant au niveau caractère qu'au niveau de l'âge, et on chacun une spécificité qui les différences les uns des autres. Leur langage assez enfantin rend le niveau de lecture agréable, fluide et sympathique, et permet à chacun de se plonger aisément avec eux.

Par son histoire hors du commun, Emmy Laybourne fascine, accroche avec forces ses idées, et ancre une bonne fois pour toutes l'esprit du lecteur dans le chaos le plus total de la fin du monde. SI j'avais déjà eu l'occasion de découvrir pas mal de films sur une potentielle fin du monde, les livres papiers étaient une très grande nouveauté pour ma part, et j'en suis conquise. Aucun ennui, que du bonheur !



Le dénouement du livre promet beaucoup d'actions. Déjà que le texte en lui-même est sous haute pression et ne se relâche jamais, la fin est un véritable rebondissement, qui promet déjà beaucoup. J'ai déjà hâte de retrouver ses charmants personnages, et de découvrir enfin, comment l'auteure va réussir à boucler son récit.



Suite à ce premier tome quasiment parfait, qui a répondu à toutes mes exigences et mes espoirs, j'attends avec impatience la parution du second volume, qui sera, à mon avis, encore meilleur que celui-ci. (En tout cas, je mise beaucoup dessus !)
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Seuls au monde, tome 1 : Les rescapés du Gree..

Suite à une catastrophe naturelle, une poignée de lycéens, quelques collégiens et primaires se retrouvent coincés dans un supermarché à devoir survivre tous ensemble. Il faut rassurer les plus jeunes, et organiser la vie quotidienne : repas, nuit, activités... Très vite chacun s'assigne un rôle. Mais Dean ne pense qu'à Astrid, Jake tente d'oublier sa condition en avalant des médicaments... problèmes et divergences apparaissent... Jusqu'à ce que des événements plus graves surviennent : des produits chimiques se sont répandus dans l'atmosphère rendant nécessaire de calfeutrer le centre et au même moment des adultes cherchent à rentrer dans le supermarché...



Un roman catastrophe qui aborde la question du choix et de la responsabilité. C'est un huis clos, les jeunes n'ont aucun contact avec l'extérieur ni moyen de savoir ce qui s'y passe pendant la quasi totalité du livre. Dans ce premier tome c'est surtout la gestion du quotidien qui est mis en avant et le caractère de chacun se dessine peu à peu. Ma préférence va à Batiste qui évoque dieu à tout bout de champ et à Ulysses petit mexicain qui a bien du mal à se faire comprendre. La fin, étonnante, ouvre le champ des possibles.


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Seuls au monde, tome 1 : Les rescapés du Gree..

Premier volet qui se lit très vite mais pour lequel j'ai fait durer le plaisir pour plusieurs raisons : d'une, je suis partie en vacances à Prague (donc, pas trop de temps et c'est ce qui explique mon absence de Babelio cette dernière semaine), de deux, je ne me sentais pas de lire un livre catastrophe alors que j'étais dans l'avion (je sais, c'est très bête d'être superstitieuse, d'autant plus que là, il est question d'une toute autre catastrophe) et de trois, j'ai voulu faire durer un peu le plaisir, histoire de ne pas passer au second tome deux jours après. Ici, le lecteur fait la connaissance de Dean (le narrateur) et de son frère Alex qui, croyant partir au lycée un jour comme les autres, se retrouvent contre leur gré pris dans un terrible accident de grêle lors du trajet en bus qu'ils effectuent tous les matin pour aller étudier. Cette fois-ci, ce terrible orage va de loin dépasser tout ce qu'ils ont pu voir jusqu'alors puisque cela va se cumuler avec une rupture du réseau,chose inédite afin de vous faire comprendre l'ampleur des dégâts. Obligés de se réfugier dans un supermarché avec les autres élèves présents dans la car, Dean et Alex étaient loin de s'imaginer en quittant le domicile parental le matin même qu'ils ne reverraient probablement jamais leurs parents et, qui plus est, en vie ! Livré à eux-mêmes et sans adultes, tous ces adolescents et jeunes enfant vont alors devoir s'organiser pour tenter de survivre ! Sans la présence d'adulte, ils vont alors élire un chef qui prendra les grandes décisions afin que leur petit monde ne vire pas à l'anarchie et conserve un semblant de règles. Et là, première grande décision car deux candidats sont qualifiés pour endosser cette lourde responsabilité : Jake et Niko mais là encore, les avis divergent. Entre ceux qui veulent profiter et continuer à s'amuser sans penser à ce qui se passent à l'extérieur et ceux qui ont plus la tête sur les épaules et savent rester rationnels en toute circonstance, il va falloir faire un choix...



Un premier tome qui s'avère très prometteur, avec une écriture fluide et légère bien qu'il s'agisse d'un livre se déroulant dans un univers post-apocalyptique avec tous les dangers possibles et imaginables à portée de main. A découvrir !
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Seuls au monde, tome 3 : Camp d'isolement

Comme dans les premiers tomes, on reste dans un suspense constant. Ce monde apocalyptique est vraiment angoissant. Un série jeunesse que j’ai beaucoup apprécié même s’il y a quelques maladresses ou des adolescents se retrouvant vite responsables d’autres personnes. Un peu comme dans la série Gone sauf qu’ici les adultes sont toujours présents mais en retrait. Une série qu’on a vraiment du mal à lacher, à conseiller aux adolescents.
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Seuls au monde, tome 1 : Les rescapés du Gree..

Ce roman, j'avoue l'avoir choisi parce qu'il proposait une histoire post-apocalyptique pour les ados et parce que la quatrième de couverture m'a fait songer à "The mist", un très bon film qui est adapté d'un roman éponyme de Stephen King. Ici aussi, on est dans un huis clos : au Greenway, un magasin où l'on trouve de tout. Par contre, il n'y aura pas de bestioles étranges venues d'ailleurs... Malgré le fait que je n'ai pas ressenti le moindre frisson, j'ai apprécié le fait que le chaos surgisse dès les premières pages. On est directement dans l'action : on va apprendre à connaître les personnages sur le tas, selon leurs actes ou leurs paroles lorsqu'ils se retrouvent face à une situation de crise... Malheureusement pour les habitants de la ville, les éléments se sont déchaînés et, tel le film "Le jour d'après", sont colossaux par rapport à d'habitude : grêlons énormes, pluies diluviennes, tremblements de terre à répétition, ... Tout a été ravagé et rares sont les survivants !... Ajoutons à cela un étrange nuage toxique qui, selon le groupe sanguin, fait réagir différemment les personnes qui l'ont inhalé (violence, folie, hallucinations, épiderme qui se met à cloquer, etc.). J'ai trouvé l'idée vraiment bonne, car cela ajoute une tension supplémentaire et oblige les rescapés à se protéger d'eux-mêmes et de l'extérieur quitte à commettre les pires atrocités...



Le début est très prenant et il est difficile d'interrompre sa lecture. D'autant plus que l'on se rend rapidement compte que les dangers sont à la fois extérieurs (météo, gens) et intérieurs... C'est très intéressant de voir comment le groupe s'organise et fait face à de nouvelles complications. Hélas, les rebondissements se font surtout dans le premier tiers du livre ainsi qu'à la fin. Le reste est assez concentré sur les personnages, leurs relations (nouveaux couples, tensions, querelles, etc.) et la survie au quotidien. Cela créé quelques longueurs et peut en déranger certains. Toutefois, rassurez-vous : l'arrivée d'un étrange duo et d'un chien va redynamiser le récit... Certes, on ne révolutionne pas le genre post-apo et on se demande comment une dizaine de lycéens et de très jeunes enfants âgés de 5 à 15 ans peuvent anticiper ou faire toutes ces choses pour survivre, mais qu'importe : je me suis prise au jeu et ce, même si cela ne me semblait pas réaliste. C'est tout à fait le genre de texte qui peut me détendre et m'occuper pendant quelques heures...



Cela dit, il est vrai que ce roman comporte de lourds défauts que ce soit au niveau du rythme, des personnages très stéréotypés ou de la crédibilité, mais ce qui m'a le plus embêtée, c'est la narration. Dean, le héros, rédige son journal intime au jour le jour et écrit comme il s'exprime... Ainsi, le langage "jeune" m'a un peu dérangée, car je ne le trouve pas forcément nécessaire (exemples : partir en live, des morceaux de glace carrément maousses, en mode totale violence, etc.). Que les personnages jurent souvent ne me dérange pas, toutefois j'avais l'impression que l'auteure faisait exprès d'employer des expressions d'ados de temps à autre pour rendre crédible son récit. J'ai mis un certain temps avant de m'habituer, néanmoins c'est un ressenti personnel. Certains lecteurs plus jeunes adhèreront peut-être ? Globalement, j'ai passé un bon moment. Qu'importent les défauts et mes critiques, je suis tout de même curieuse de connaître la suite. Cette dernière devrait bientôt sortir en version poche...


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Seuls au monde, tome 3 : Camp d'isolement

Dans ce troisième et dernier tome de la série (petite larme, non je rigole), notre groupe est de nouveau séparé. Alors que certains ont retrouvé leur famille, pour Niko et Dean, la quête est loin d'être terminée. Josie étant perdue dans la nature, seule, exposée à tous les dangers possibles et imaginables et notamment ceux des gaz qui se propagent dans l'air, il est une chose dont Niko ne doute pas : il doit à tout prix la retrouver, dusse-t-il y laisser la vie. En effet, ce n'est pas maintenant qu'il vient de trouver son âme soeur qu'il est prêt à la laisser s'envoler. Astrid, elle, enceinte de Jake, aurait bien besoin de voir un médecin mais elle s'y refuse car elle sait à quels risques elle s'exposerait alors. Ayant elle aussi été exposée aux nappes toxiques, ces derniers ne manqueraient pas de vouloir faire des tests sur elle et Dieu seul sait si elle en ressortirait vivante ! C'est ainsi que Dean, qui est maintenant en couple avec Astrid prend la route avec Jake et Niko (et Astrid cela va sans dire) afin de se lancer sur les traces de Josie. Est-elle encore en vie ? Cela est certain puisque Niko a vu sa photo dans un journal retraçant la tragédie qui vient de se dérouler (et qui perdure). Elle serait retenue contre son gré dans un camp de réfugiés sous la bienveillance de Mario (un homme âgé qui a tout fait pour aider non jeunes amis dans le tome précédent). Il a également pris sous son aile quelques jeunes orphelins et Josie va devoir lutter contre la rage qui sévit en elle (elle est du groupe "O" autant dire ceux sur qui les effets toxiques ont le plus d'effets néfastes puisqu'ils leur procurent une agressivité hors du commun) afin de ne pas faire de la bouillie de tous ces charmants bambins. Cependant, elle est un être à part. Pourquoi ? Bonne question à laquelle vous trouverez peut-être la réponse en lisant cet ouvrage !



Ouvrage, comme le précédent, où il n'y a pas qu'un seul narrateur comme c'était le cas dans le premier volet mais deux afin que le lecteur puisse suivre les aventures de nos personnages en simultané ! D'un côté, le point de vue de Dean et de l'autre, celui de Josie. Deux histoires mais qui se confondent à merveille puisque tous ne rêvent que d'une chose : que ce cauchemar se termine et qu'ils soient enfin tous réunis ! Une saga que je ne peux que vous recommander : l'écriture est fluide et légère (même si l'histoire, elle, ne l'est pas) avec des chapitres courts et un scénario à rebondissements. Autant vous dire que le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer !
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Seuls au monde, tome 2 : Un ciel en feu

Un 2ème tome très réussi.



On a dépassé le stade du "chouette on a un centre commercial rien que pour nous".

Nos ado et enfants se sont pris quelques bonnes claques dans la figure.



J'ai vraiment été surprise par l'idée que les produits toxiques réagissent différemment selon le groupe sanguin. Certains se couvrent de cloques alors que d'autres deviennent fous et se transforment en psychopathes.



Le groupe décide de se séparer. Certains restent au centre commercial dont mon personnage préféré Dean. Alors que d'autres tentent de rejoindre l'aéroport. Dans ce groupe il y a le frère de Dean, ALex, Niko le chef et Jodie et quelques petits.



On arrive à suivre les aventures de chaque groupe par une alternance de récits. Un coup on suit Dean et un autre coup on suit le groupe d'Alex par la voix d'Alex.



Ce tome est bourré d'actions et d'épreuves. Il n'y a aucun temps mort.



J'ai hâte de lire le tome 3.
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Seuls au monde, tome 3 : Camp d'isolement

Un troisième tome au ton plus dur.



Alors que l'on croyait tous nos jeunes du centre commercial enfin à l'abri et prêt à commencer une nouvelle vie, ce tome nous met une claque.



Les jeunes sont répartis dans deux camps. un au canada où sont Dean et son frère Alex, sahalia, Astrid, Jake, chloé et les jumeaux et Niko le chef la tête bien sur les épaules avec un côté mac gyver que j'adore. De ce côté donc tout va bien. Si ce n'est les querelles entre Astrid Jake et Dean. Jake étant le père du bébé d'Astrid et Dean le nouveau petit copain. Astrid n'est pas très en forme, sur les nerfs et pas toujours très sympa avec Dean qui est par contre un véritable amour.



De l'autre côté, aux Etats Unis on retrouve Josie et Mario le vieil homme qui s'est occupé d'elle. C'est un camp installé dans l'université du Missouri. Là c'est absolument l'horreur. Les gens du groupe O y sont parqués dans des conditions innommables. J'ai tremblé pour Josie. Je n'osais presque plus tourner les pages. Heureusement le récit de Josie alternait avec celui de Dean. Josie survit avec Mario et quelques enfants qu'ils ont recueilli n'ayant presque rien à manger, ni pour se vêtir, se doucher. C'est ultraviolent. Des petits caïds essaient de s'imposer en rackettant les faibles en échange d'une pseudo protection. Les gardes sont horribles aussi. Josie est dans le collimateur d'un garde. Complètement cassée après avoir tué des gens en étant sous l'emprise du nuage toxique, Josie ne se pardonne pas et attend la mort. J'ai vraiment eu peur pour elle. Des hommes prêts à s'en prendre à des gamines. J'ai trouvé ce passage très dur et en même temps très réaliste.

J'ai trouvé le personnage Josie vraiment beau et touchant.



Niko qui a vu la photo de Josie dans un journal et sait qu'elle est vivante est prêt à tout pour la retrouver. Grâce à l'aide du père des jumeaux, il s'enfuit du camp en entraînant Astrid (les femmes enceintes disparaissent étrangement du camp) avec Jake et Dean.



J'ai regretté que certains personnages des tomes 1 et 2 soient laissés de côté et que d'autres s'ajoutent sans que l'on en sache vraiment beaucoup sur eux. La fin est très rapide aussi. Alors qu'on les sent tous dans la panade, les choses s'accélèrent d'un coup.



J'aurais bien lu quelques chapitres de plus...



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Seuls au monde, tome 3 : Camp d'isolement

Même si la série pouvait largement se terminer en duologie, j’étais vraiment curieuse de lire le troisième opus que j’espérais aussi addictif que les deux autres. Comme avec le second tome, l’intrigue se déroule juste après le précédent, on est donc dans la continuité de l’histoire. Malgré de nombreuses difficultés, le groupe d’adolescents a plus ou moins réussi à s’en sortir… Du moins, en apparence ! Du côté de Dean, la tension monte et les autorités semblent dissimuler des secrets. Quant à Josie que l’on croyait morte, elle a été enfermée dans une université du Missouri avec d’autres personnes de son groupe sanguin. À ma grande surprise, que c’est le côté de Josie que j’ai préféré ! Dans les tomes précédents, j’étais passée totalement à côté de ce personnage qui avait utile et important à quelques reprises néanmoins, je ne l’appréciais pas plus que ça… C’est tout de même amusant que je passe du coq à l’âne en boudant complètement l’intrigue du protagoniste principal pour favoriser celui d’un personnage dont je n’avais autrefois que faire ! Quoi qu’il en soit, j’ai adoré l’ambiance sombre, dérangeante, malsaine et effroyable du quotidien de la pauvre Josie. Celle-ci se retrouve dans un camp où elle va devoir survivre au quotidien avec un petit groupe assez faible constitué d’enfants, de jeunes femmes et de Mario, un vieillard. Elle s’impose rapidement comme une meneuse protectrice qui va devoir faire preuve de courage. En effet, plusieurs hommes vont la prendre en grippe… Il y a par exemple Venger, un geôlier sadique et mauvais qui va lui donner des tâches ingrates voire inhumaines. Il n’a aucune empathie pour ceux qui vivent dans cette prison… Pire : il se délecte de son statut en agissant comme la dernière des enflures. Ajoutons à cela un groupe de caïds pervers et puissants qui désirent avoir toutes ces dames dans leur couche… Alors quand Josie ose ouvrir sa bouche pour défendre autrui et casse le nez de l’un des meneurs, c’est la guerre ! Il règne réellement une atmosphère angoissante, rappelant les camps de concentration, où règnent l’injustice et les pires atrocités humaines. Josie va s’avérer être une femme droite, loyale, courageuse, forte et déterminée. Elle a vraiment été LE personnage féminin de la saga avec le tempérament le plus remarquable !



Astrid, la demoiselle dont Dean va tomber amoureux, m’a véritablement agacée… Elle avait déjà un sale caractère auparavant et avait des tendances lunatiques, mais là, c’est pire ! À vif à cause de sa grossesse, ses sautes d’humeur sont nombreuses et elle ne se gêne pas pour casser Dean, l’envoyer paître ou l’insulter. Notre jeune héros a pourtant bien des raisons de se mettre en colère ou d’être mal à l’aise, car le père du bébé, Jake, tourne autour de son ex. Il se met en compétition avec Dean (et réciproquement). Tous deux se cherchent, se rabaissent et se querellent. Dean aimant plus Astrid que celle-ci l’apprécie, leur futur commun semble peu certain ! En plus de ces crises de jalousie dues au triangle amoureux explosif, Astrid va se montrer véritablement émotive et paranoïaque : elle a entendu des rumeurs disant que des gens, en particulier des femmes, se font kidnapper. Elle a peur qu’on lui vole son bébé ou qu’on lui fasse des tests. Elle m’a vraiment fait songer à Claire Littleton de la série TV « LOST » ! Toutes les deux ont à peu près le même caractère (Astrid étant plus énervante que Claire…) et vont faire preuve d’une extrême paranoïa (évidemment non sans raison…). Alors, évidemment, on peut passer l’éponge sur certaines réflexions ou actions à cause de certains secrets ou de la grossesse difficile, mais tout de même ! Cette fille était déjà insupportable avant ! C’est encore pire lorsqu’elle a un polichinelle dans le tiroir… Dean s’est montré vraiment patient, amoureux, protecteur et compréhensif. À sa place, je n’aurais pas réagi comme ça et aurais envoyé paître sa belle.



Si on exclut Josie, Mario, Dean, Astrid et Jake, les autres personnages sont malheureusement relayés au second plan. Alex, Sahalia et les petits sont rapidement oubliés, car Dean va fuir avec un petit groupe pour protéger sa compagne… Hélas, si dans le second opus, son frère Alex avait un peu la parole, cela n’a pas été le cas ici. On ne sait pas ce qu’il va se passer du côté de ce camp de réfugiés, car le récit ne se focalise que sur le groupe de Josie et sur celui de Dean. Certes, il se passe beaucoup de choses des deux côtés et c’est assez haletant, mais quand même, j’ai ressenti un manque d’information de la part des autres protagonistes… J’ai également ressenti un manque concernant le virus qui a changé à jamais le quotidien des Hommes. Que la réponse soit scientifique ou non, j’aurais au moins souhaité un petit paragraphe pour expliquer l’origine du virus ou sa solution ! On a encore de nombreuses questions au sujet du monde, du camp des personnes de groupe O, du gouvernement ou de l’avenir. Quel dommage ! Ajoutons à cela le fait que j’ai trouvé la fin trop vite expédiée par rapport au reste et très happy ending. Tout va bien dans le meilleur des mondes… Oui, mais pour combien de temps ? Il manque beaucoup d’éléments pour achever cette trilogie…



Je ressors donc partagée par ma lecture. Cette saga aux jolies couvertures m’a plu dans son ensemble et ravira certainement les adolescents adeptes de post-apocalyptique cependant, chaque tome a ses petits défauts. Mon favori reste réellement le second tome qui laissait place à chaque individu et qui apporte une meilleure vision d’ensemble. Ce troisième opus, toujours aussi rythmé et immersif, mais plus sombre et violent que ses prédécesseurs, a vraiment changé mon ressenti sur Josie, personnage que je ne suis pas prête d’oublier…


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Seuls au monde, tome 2 : Un ciel en feu

Dans cette suite, l’intrigue se déroule exactement où le premier tome a cessé : lorsque les adolescents se séparent. Afin de n’oublier personne, l’auteure alterne les points de vue à chaque chapitre : on passe d’un frère à l’autre. Il y a Alex, le plus jeune, qui est parti avec le bus et la moitié du groupe à la recherche de secours en direction de l’aéroport et Dean, l’aîné, qui est resté au centre commercial avec une poignée d’enfants afin de ne blesser personne à cause de leur groupe sanguin. Honnêtement, j’ai trouvé le rythme bien meilleur que le premier opus : quelles que soient les équipes, on ne s’ennuie pas. Chacun doit affronter des dangers, certes différents, mais qui mettent réellement leur vie en péril. Il n’y aucun temps mort et, qu’ils soient à l’intérieur du Greenway ou dehors, les rencontres sont nombreuses ! L’avancée de chaque groupe est donc très intéressante à suivre. Le fait de scinder les rescapés est bien vu, car chaque équipe comporte ses faiblesses (jeunes enfants, blessés, groupes sanguins plus ou moins dangereux) et ses têtes pensantes. Globalement, j’apprécie plus ou moins chaque protagoniste sauf Astrid qui m’a un peu énervée à retourner sa veste en deux jours… Je suis tout de même curieuse de voir comment les choses vont avancer pour elle d’ici quelques mois…



Malgré le fait que j’ai passé un bon moment de lecture avec ces jeunes luttant pour leur survie, j’ai tout de même quelques regrets. Le style d’écriture est toujours aussi simple et fluide, cependant il m’a encore fait serrer les dents : Emmy Laybourne donne la parole aux deux frangins qui sont des ados et parlent comme des ados… Ainsi, les phrases sont parfois mal construites ou très courtes. Ce n’est pas aussi frustrant que le tome un néanmoins, j’ai quand même tiqué sur quelques phrases de-ci de-là… Je trouve également que certaines situations sont résolues trop facilement… J’aurais souhaité voir les héros se démener davantage pour surmonter certaines épreuves. Ils ont beaucoup de chance… Par ailleurs, je pense que l’auteure aurait pu finir avec ce tome, quitte à laisser quelques questions irrésolues… Sans l’épilogue, ça aurait pu. Mais je dois surtout avouer que j’avais complètement oublié le personnage dont les survivants parlent à la fin du livre… Pourtant, il a été utile à plusieurs reprises ! Mais je dois avouer que je ne m’étais pas spécialement attaché à lui. Lorsqu’on a parlé de ce protagoniste, je me suis simplement dit « Ah, oui, il y a encore X dehors… Bof, pas grave ! ». J’achèterai quand même la suite une fois qu’elle sortira en version Le Livre de Poche, toutefois ce n’est pas grâce au cliffhanger final, parce que ça a vraiment eu l’effet inverse sur moi, mais parce que j’ai aimé l’ambiance de ce récit post apo’.



Cette saga a ses petits défauts toutefois, elle reste très prenante. Ça se lit bien, il y a de l’action, du suspense, du danger et des morts et c’est une première approche avec le genre post-apocalyptique. À douze/quinze ans, j’aurais adoré lire cette série. Adulte, je suis également conquise même si je reconnais que cela fait très ado/young adult. Bref, un second tome efficace et dynamique qui surpasse son prédécesseur.


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Seuls au monde, tome 1 : Les rescapés du Gree..

Un premier tome haletant qu'on ne peut pas lâcher. Je me suis très vite attachée aux personnages (avec un coup de cœur pour Josie et Alex) et j'ai frémi avec eux. Ce huit clos est un mélange de sa majesté des mouches et de la nouvelle Brume de Stephen King.

J'avais découvert l'auteure par son roman Sweet qui m'avait scotché et ici la magie opère de nouveau. La capacité qu'à l'auteure à faire monter la pression à chaque chapitre est impressionnante !

Je vais vite me jeter sur la suite !
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Sweet

Dans ce roman jeunesse on nous présente une société qui fait écho à la notre, car elle prône le culte de la minceur de façon affolante. J’ai beaucoup aimé comment l’auteure traite de ce sujet à la fois compliqué et pourtant très commun. On plonge complètement dans l’histoire qui nous rappelle à nos propres complexes et autres petits défauts, pour tout cela le texte est très fort.



Nos personnages s’embarquent pour une croisière où les stars et les « gens normaux » n’ont qu’un seul objectif maigrir grâce à Solu. Un nouvel édulcorant qui permet de perdre du poids sans s’en rendre compte. Bien sûr le roman est loin de sombrer dans la croisière s’amuse et l’on va vite réaliser que le produit miracle a également des effets secondaires contraignants…. Voir carrément perturbants !



C’est avec plaisir que j’ai dévoré ce texte. On nous présente un sujet bien mené et une intrigue qui colle, mais avant de vous en faire l’éloge je préfère vous parler des deux points qui m’ont dérangé afin de terminer par le positif. On débute avec un point assez présent dans le texte, c’est la bassesse des dialogues. On se retrouve avec des personnages jeunes qui semblent incapables de prononcer plus de deux phrases sans les ponctuer de « grave » ou « trop canon ». Il est vrai que je n’ai plus 17 ans depuis 10 ans, mais j’aime à croire que les discussions entre jeunes ne se sont pas autant dégradées, sinon on est perdu …. Le deuxième point qui ne m’a pas convaincu (et sur celui-ci je pense qu’il m’est complètement personnel), c’est l’histoire d’amour … Vous le savez maintenant, il n’y a rien qui m’énerve plus qu’une histoire d’amour bateau et improbable pour gâcher ma lecture. Encore une fois, l’amour prend une place trop rapidement importante dans un univers où l’on pouvait s’en passer. Je sais que l’amour est noble et beau et important … Mais s’il n’a pas sa place pourquoi le rajouter à tout prix ?!



Terminons donc sur le positif. Comme je vous le disais, le récit et l’intrigue sont très bien amenés. Entre fausse célébrité, plan communication et buzz créé de toute pièce, on a l’impression de voir une téléréalité devant nos yeux. Le besoin d’être comme tous ces personnes de magazines fait peur et c’est avec beaucoup de justesse que l’auteure nous en parle et nous décrit cette volonté ! La fin est originale dans son exécution. On ne s’attend pas forcément à cela, mais on en appréciera que plus la tournure. Je vous recommande cette plongée glaçante dans un monde qui pourrait être celui de demain … !
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Sweet

Après la superbe trilogie Seuls au monde d'Emmy Laybourne, l'auteure fait son grand retour sur le devant littéraire avec un roman totalement différent de sa précédente trilogie. En effet, aussi surprenant soit-il,Sweet - traduisons "sucré" en français -, parle d'un remède minceur innovant mais oh combien dangereux. Dans notre époque où la minceur devient la norme, il est bon de mettre ce genre d'ouvrage entre les mains des plus jeunes, pour les avertir du danger de cette stupide mode.



Mais revenons-en à l'histoire. Lauren et Vivika, deux meilleurs amies, embarquent à bord d'un bateau de croisière grand luxe. Sur ce bateau ne se trouvent que des célébrités et autres personnes richement pourvus, ayant payé comptant pour avoir leur ticket d'embarquement. Mais cette croisière n'est pas une croisière banale. En effet, c'est à bord de ce bateau que va être lancé le Solu minceur, un médicament ultra-puissant qui permet de mincir efficacement en seulement quelques jours. Autant dire que ce produit est un produit qui promet bien des miracles. Lauren et Vivika ne sont pas spécialement rondes, mais plutôt toutes en formes. Lauren apprécie ses formes, tandis que Vivika ne les supporte pas. C'est pour cette raison que cette dernière se jette à corps perdu sur le Solu. Et cela marche : en à peine quelques jours, la jeune fille a déjà perdue cinq kilos. Mais à quel prix ? Le plaisir de maigrir peut-il devenir une addiction ?



Le récit se découpe en deux narrateurs distincts : la première narratrice n'est autre que Lauren, que j'ai présenté brièvement ci-dessus ; tandis que le second narrateur est Tom Fiorelli, un jeune homme sportif et musclé, qui est aussi une célébrité du petit écran. Tom Fiorelli est monté à bord de la croisière non pas pour maigrir - il n'en a pas l'utilité -, mais pour réaliser un reportage sur l'évolution de la prise de Solu. Autant dire qu'il va avoir matière à traiter.



Comme vous devez vous en douter, une petite histoire d'amour bien stéréotypée va naître en Lauren, cette jeune fille ordinaire un peu rondelette et Tom, le beau goss aux multiples abdos qui passe à la télé. Même si ce rapprochement m'a franchement mit en rogne au début, finalement, on s'habitude lentement à ce couple atypique, si typiquement mis en scène dans les romans.



Bref, ne vous inquiétez pas, il n'y a pas que de l'amour mielleux dans cette histoire. Au contraire, la thématique principale de Sweet repose sur l'envie irrémédiable de mincir. Une envie si omniprésente qu'elle en devient presque vitale. Et c'est justement ce qui va se passer avec ce médicament miraculeux ; le Solu. Tout le monde va se jeter à corps perdu dessus. En quelques jours, constatant les résultats phénoménaux du Solu, les clients vont multiplier leur dose pour perdre encore plus de poids. Un cycle infernal, qui fait prendre conscience aux jeunes qui lisent ce roman, du cercle vicieux qu'entraîne une envie trop prononcée de mal maigrir. Ne faites pas n'importe quoi avec votre corps, privilégiez le sport et une alimentation saine et équilibrée. Et par pitié, ne vous laissez pas avoir par les recettes miracles qui prônent les dix kilos en moins en un temps record ! C'est totalement indécent ; comme nous le montre Emmy Laybourne dans cette histoire caricaturale de la course aux kilos en moins.



J'ai bien aimé l'idée de cette croisière originale, même si, je l'avoue, j'ai été assez choquée des conséquences du Solu sur l'organisme humain. Je me serais crue dans un film bien gore, genre The Walking dead. C'est assez déboussolant quand on ne s'y attend pas. Autre point plutôt décevant que je tenais à souligner, c'est le dénouement. Comment peut-on écrire une histoire aussi originale et produire un dénouement si banal ? Très déçue de cette fin, qui s'est déjà effacée de mon esprit.



Si je n'avais qu'une seule chose à vous dire, ce serait : Mesdames et Messieurs, embarquez sur cette somptueuse croisière grand luxe, croisière unique au monde. En effet, c'est sur celle-ci que va être lancé la commercialisation du Solu, LE médicament miracle pour fondre à vue d'oeil. Prenez votre ticket d'embarquement et laisser vous guider.
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Sweet

J’ai embarqué pour une croisière ayant pour objectif de perdre du poids grâce au Solu. Lauren et sa meilleure amie embarquent à bord tout comme Tom, une star de la télé depuis son enfance. Le roman est partagé entre le point de vue de Lauren et Tom. J’avoue que j’ai préféré suivre Tom car j’ai trouvé son personnage plus intéressant.



Tom est connu depuis son enfance grâce à une série mais maintenant, à 19 ans, il veut être pris au sérieux dans le métier. Il est engagé sur la croisière pour vanter les mérites du Solu, qui ne sont pas forcément vrais. Le roman dénonce la manipulation faite aux gens qui se sentent mal dans leur peau et veulent à tout prix maigrir.



Vivy, la meilleure amie de Lauren se prend très vite au jeu malgré le fait qu’elle n’a pas de problème de poids. Lauren est la seule à se méfier de ce produit miracle qui au fur et à mesure de la croisière rend les gens nerveux même hystériques. Arrivée au moment où l’auteure transforme les passagers en zombies à cause du Solu et en transformant l’intrigue en film d’épouvante, j’avoue que je n’ai pas du tout accroché.



Ce n’était pas crédible pour moi. Peut-être que c’est dû au décalage entre l’écriture adolescente et la situation catastrophique que l’auteure veut faire apparaître sur le bateau.



Pour conclure : Après 200 premières pages qui tient à peu près la route, je me suis ennuyée. Je n’ai pas du tout cru à l’horreur des personnages qui découvrent les effets secondaires du Solu. C’est peut-être aussi parce que je m’attendais à autre chose. L’idée de départ était bonne. Dommage que l’auteur soit restée dans une atmosphère beaucoup trop ado pour moi.
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Seuls au monde, tome 1 : Les rescapés du Gree..

Comment survivre lorsqu on a de 5 à 17 ans et qu on est enfermé dans un supermarché pendant que dehors les gens meurent suite à une catastrophe chimique?

Ce roman jeunesse aborde à la fois le côté psychologique des personnages (dépression, amour, peur, détresse, espoir) mais aussi les côtés souvent laissé sans réponse de ce genre de livre : les envies, les blessures, la pédophilie, le meurtre....rien n est épargné au lecteur et cela rend le livre plus fort. Les choix de chaque personnage font naître beaucoup de tension et on a hâte de savoir s ils vont s en sortir.
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Seuls au monde, tome 2 : Un ciel en feu

On retrouve les héros du premier tome. Ils sont divisés en deux.



Un groupe est resté dans le magasin. J'ai eu peur que ce soit un peu réplétif par rapport au premier tome. Mais non, les choses vont plus loin. Dean et Astrid progressent dans leur histoire. Le magasin se fait attaquer, les dangers sont nouveaux.



Un deuxième groupe est parti pour rejoindre Denver. On les suit avec un nouveau narrateur : Alex le frère de Dean. C'est intéressant de sortir du magasin et de découvrir une situation apocalyptique.

J'ai été étonnée par une telle violence dans un roman ado. Sans en dire trop, l'auteur n'hésite pas à tuer certains personnages.



Les héros sont vraiment attachants. Ils ont tous des failles, hésitent sur ce qu'il y a à faire. Ce les rends très humains et crédibles.



Bon, on peut souligner que certaines coïncidences sont un peu trop grosses, que les héros échappent à de grands dangers juste au dernier moment.

Mais je retiens surtout qu'on ne s'ennuie pas un instant. Comme on passe d'un groupe à l'autre, on est sans cesse en train de se demander ce qui va arriver à l'autre groupe. Bien sûr chaque fin de chapitre nous laisse sur du suspense. J'ai dévoré le roman.



Un petit point négatif : la nouvelle de Jack. Jack a quitté le magasin à la fin du premier tome et à la fin du tome deux, une nouvelle propose de suivre ce qui lui est arrivé après son départ. C'est une très bonne idée. Ca permet de comprendre un peu mieux Jack mais j'aurais voulu savoir ce qui lui arrive pendant tout le temps où il est hors du magasin pas pendant un jour ou deux. Je crois qu'il manque quelque chose. D'autant qu'il rencontre des personnages et qu'on voudrait savoir ce qu'ils deviennent.



Le roman propose une sorte de fin. J'étais contente que ca ne s'éternise pas plus et que les choses progressent. Mais il y a plein de choses qui ne sont pas réglées, des personnages encore en difficulté… et il y aura donc un tome trois que je lirai avec plaisir.



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Sweet

On part en croisière à bord d'un luxueux paquebot où riches et célébrités vont pouvoir découvrir en avant-première le tout nouveau produit miracle pour perdre du poids, version sucrée !



Le Solu est annoncé comme LE produit miracle, qui fera fondre les kilos sans effort ! Il suffit d'en prendre une certaine dose par jour et la vie se veut parfaite !



Nos deux héros qui ne veulent pas goûter au Solu s'aperçoivent rapidement que le comportement des passagers devient agressif, qu'ils sont irrités dès qu'ils n'absorbent pas leurs doses, peu à peu ils se transforment en de véritables junkies prêts à tout pour le tout petit gramme de Solu. L'objectif premier de cette croisière est la perte de poids et ça fonctionne plus que bien et à une vitesse fulgurante, tellement bien ...



Un vrai roman addictif qu'on dévore sans retenue et à une vitesse folle, l'angoisse et le suspense montent crescendo et prennent une tournure qu'on ne soupçonne pas, le rythme de l'intrigue est accentué par les différents points de vue, permet une parfaite immersion dans la croisière et son rythme ponctué par les doses de Solu.



Avec ce livre, l'auteur critique la société de consommation, notamment en évoquant l'addiction au sucre, sans jamais critiquer l'être humain. Elle souhaite à chacun d'accepter son corps et son apparence, mais elle met aussi en garde contre les effet ravageurs des faux sucres contenus dans beaucoup de produits de consommation. La critique est dirigée vers les grands noms du soda et les mauvaises habitudes alimentaires données par les multinationales, encourageant encore et toujours la consommation de sucres.



Un cercle vicieux que dénonce l'auteur qui racontera son parcours dans les remerciements.



Avec une fin ouverte, on se demande si l'auteur envisage une suite ou si cette conclusion laisse libre cours à notre imagination…



Une croisière de rêve, des personnages attachants, un produit miracle pour maigrir, que demander de mieux ? À moins que le Solu ne nous transforme en monstres junkies à la recherche d'une dose...
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Seuls au monde, tome 1 : Les rescapés du Gree..

Ouah. Ce livre est mon premier vrai coup de coeur littéraire de l'année 2014 et j'ai envie de dire «ENFIN». Non pas que mes précédentes lectures aient été des déceptions, mais il manquait toujours un petit quelque chose pour que ce soit un coup de coeur. Eh bien ici, il y avait simplement tout pour me plaire. Chronique d'un livre que j'ai plus qu'adoré.



La chose qui me surprend le plus, je crois, est que même si ce livre présente un monde où la fin du monde approche, un monde oppressant et stressant (et croyez-moi, je le ressentais, car l'auteure a un talent fou pour nous mettre dans la peau des personnages), je n'ai qu'une seule envie : me replonger dedans, là, tout de suite. J'en redemande encore et encore. C'était tellement addictif ! Pourtant, rien ne me prédestinait à lire ce roman, il n'était pas dans ma wish list et à vrai dire, je ne le connaissais pas avant de lire la chronique d'une blogueuse. Mais voilà, je me suis lancée et je suis plus que contente de l'avoir fait.



Nous sommes directement plongés dans l'action. Le livre est narré par l'un des 14 jeunes, Dean. Tout commence par une journée d'école normale, les jeunes sont dans l'autobus et tout va bien. Du moins, semble aller bien, car les ennuis commencent. Une pluie de grêle s'abat. Pas n'importe laquelle, il faut dire, car elle détruit tout sur son passage. (Précision : il faut se dire que c'est la fin du monde qui débute, car sinon la grêle ne serait pas aussi puissante).



Puis, sans même qu'on s'en rende compte, tout s'enchaîne et les jeunes se retrouvent dans un supermarché. Quatorze jeunes. Ça fait beaucoup à retenir, semble-t-il, mais au fil des pages, on apprend à les connaître plus en profondeur. Je me souviens de chacun d'eux et je ne les confondais pas, car l'auteure nous les présente bien et sérieusement, ils sont très attachants. Ils ont de cinq à dix-sept ans, donc ils sont tous très différents et ne vivent évidemment pas la situation de la même façon. Ils devront vite trouver une façon de s'organiser. J'ai aimé comment les personnages ont mis les choses en place et comment ils se sont, au final, bien débrouillés. Ils s'entraident malgré les conflits.



Heureusement, j'ai envie de dire, ils se sont retrouvés dans un supermarché. Ils ont accès à de l'eau, de la nourriture, des vêtements, des jouets, bref, à tout ce dont ils ont besoin. C'est un peu de chance dans ce malheur. Mais bien entendu, les choses ne peuvent pas rester les mêmes, ils ne peuvent pas demeurer là à attendre indéfiniment. On pense peut-être qu'on va s'ennuyer à les voir être dans le centre commercial, mais non. Pas une fois je me suis ennuyée. Il arrive toujours de nouvelles péripéties, de nouveaux problèmes qui viennent chambouler la vie des personnages. J'étais entrée dans l'action à 100%, comme si je la vivais moi-même, malgré ce sentiment de huis clos persistant.



La fin est un gros rebondissement auquel je ne m'attendais pas du tout, j'étais vraiment étonnée, voire choquée. Une chose est sûre, elle donne vraiment envie de découvrir la suite, que je vais lire avec certitude. J'espère que je vous ai donné envie de lire ce livre, car franchement, c'est l'un des meilleurs de science-fiction que j'ai eu la chance de lire. Il y a du suspense à profusion, les pages se tournent toutes seules, les personnages sont attachants et on a vraiment l'impression de vivre la vie de ceux-ci. Je vous le conseille sans hésiter.
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