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Critiques de Eri Tsuruyoshi (24)
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Blue Phobia

« Blue phobia » est un « Seinen » one-shot de 400 pages très intéressant, sorti en 2019.





L’histoire est ici très originale, le scénario est dense et bien travaillé, le format de 400 pages permet d’approfondir les détails et ne pas rester dans l’action pure, mais de plonger dans la psychologie des deux personnages principaux qui sont atteints d’une maladie transformant les os de leur squelette en saphir, la maladie « indigo ».





Entre science-fiction, fantastique, horreur et huis clos des profondeurs, on aborde des thèmes tels que les maladies rares, les expérimentations sur les humains, le secret d’entreprise, l’entraide, la survie, la perte de mémoire et bien d’autres…





Au niveau des visuels, vous avez certainement remarqué la sublime couverture, et bien dites-vous que tout l’ouvrage est de cette qualité, simplement magnifique, un trait fin et réaliste.





Pour conclure, je vous conseille fortement ce one-shot qui dépasse largement certaines séries bien plus populaires, je trouve qu’il mérite d’être bien plus connu.
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Blue Phobia

Glénat aime bien de temps en temps porter à notre connaissance des oeuvres de science-fiction courtes et percutantes. Avec Blue Phobia, série en 2 tomes réunis en un seul ici, c'est la première oeuvre d'Eri Tsuruyoshi que nous découvrons en France et dans celle-ci l'autrice se livre à une critique en règle de nos sociétés et de leur course au progrès tout azimut sans prendre en compte l'humain.



Tout d'abord, je salue le travail d'Eri Tsuruyoshi dont c'est ici la toute première oeuvre, parce que franchement on ne dirait pas. Alors oui, il y a quelques maladresses au niveau du rythme de l'histoire et l'autrice utilise des grosses ficèles connues, mais l'histoire se tient bien et le dessin est plus que plaisant. On ne me l'aurait pas dit, je n'aurais pas deviné que c'était sa première oeuvre.



Celle-ci se constitue en fait d'un huis clos assez angoissant, où l'on suit un héros amnésique et la jeune fille qui l'a sauvé grâce à sa mystérieuse force herculéenne. Elle tente de s'enfuir avec lui d'un complexe scientifique secret où on se livre à de drôles d'expériences sur des cobayes humains, pour soi disant mettre au point une nouvelle énergie propre. L'histoire a de nombreuses ramifications mais son cadre permet de petit à petit en saisir tous les tenants et aboutissants afin de nous livrer un récit très clair mais qui ne manque pas de dynamisme.



En effet, l'autrice joue sur les codes du survival, du thriller et de l'horreur, mixant le tout pour nous donner à lire une histoire très tendue, où la course poursuite qui a lieu sous nos yeux nous tient en haleine jusqu'au bout. On commence ainsi avec une ambiance très thriller avec ce héros amnésique qui se réveille et se demande où il est et ce qui se passe. Puis pour qu'on ne s'ennuie pas, on nous instille peu à peu une réflexion sur l'industrie de l'énergie mais plus globalement sur la recherche scientifique. Enfin pour ceux qui ça ne réveillerait pas, une bonne dose d'horreur vient s'ajouter en cours de route avec une créature terrifiante qui s'en prend aux héros et la découverte des exactions des chercheurs. Le mélange de tout ça est surprenant et m'a bien accrochée alors que je ne suis pas une fana du genre.



Après, je ne vais pas vous cacher que le titre a son lot de maladresses tout de même. Le héros n'est pas des plus dynamiques pendant un moment, il se laisse totalement porter et ça peut en devenir assez agaçant. Celle qui l'accompagne fait un peu cliché, on a déjà vu et revu ce type d'héroïne. Les révélations sur le passé du héros ne sont pas surprenantes non plus. Et dans l'ensemble si le récit veut se montrer dénonciateur, comme souvent en SF, on reste plutôt en surface et cela manque de force d'impact.



Du côté des dessins, ceux-ci sont très réussis dans l'ensemble. Il y a quelques cases où les proportions sont un peu ratées, mais en général ça rend plutôt bien. Surtout, ils collent bien à l'ambiance du titre, surtout quand on glisse vers quelque chose de plus angoissant voire terrifiant. J'ai beaucoup aimé la finesse des visages et des regards, ainsi que la belle utilisation des trames qui donne des cases pleines de nuances de gris/noir/blanc. Mon gros regret, c'est que Glénat n'ait pas glissé les pages couleurs alors qu'elles existent et que ça aurait vraiment permis de mieux plonger dans cet univers composé de bleu.



En conclusion, pour une première oeuvre publiée, j'ai été surprise par la qualité de Blue Phobia. Le récit est classique dans sa construction et son déroulé mais accroche bien le lecteur. L'autrice parvient à créer au fil des pages une ambiance très prenante et si les héros manquent de charisme et d'émotions à mon goût, ils n'en demeurent pas moins les fers de lance de cette aventure stressante en huis clos. La critique de notre société sonne juste et prévient bien d'un danger qui pourrait nous guetter. J'espère qu'on aura l'occasion de découvrir l'autrice sur d'autres titres encore parce que ça fait du bien de voir de grands éditeurs éditer des inconnu(e)s.
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Blue Phobia

J'ai eu très peu de retour sur ce manga qui, je trouve, est passé inaperçu et c'est bien dommage! En le voyant à la médiathèque, je me suis dit pourquoi pas! Même s'il est assez éloigné de ce que je peux lire d'habitude, je ne m'attendais pas du tout à ça et je ne pensais pas apprécier autant cette lecture!



Dans le Pacifique, sur une île artificielle, il y a un centre de recherche et d'anciennes galeries minières. Il y a des années, des mineurs extrayaient dans les profondeurs une pierre précieuse bleu indigo, de la couleur de l'océan. Sauf que ces dernières donnèrent la maladie indigo, transformant les os humains en pierre précieuse, la couleur bleue teintant les yeux, les cheveux, les ongles, les membres et la victime ne vivant pas plus de 10 ans avec cette maladie. Dans ce centre de recherches, des expériences secrètes sont menées sur des êtres humains. Car cette pierre pourrait être la clé de la richesse de la nation, une énergie totale pour remplacer les anciennes connues. Un jeune homme se réveille, amnésique, sujet exploité mais sauvé par une jeune femme, Meer, malade avec un squelette de pierre. Ensemble, ils vont tenter de fuir la structure, portés par leur promesse commune, en quête de liberté, de vérité et de la mémoire de Kai. Mais cette histoire est bien plus complexe que prévu! Et vous retournera le cerveau!



C'est hyper original. Actuel. Avec des messages forts qui amènent à la réflexion. Il est question d'écologie, d'énergies, de ressources, d'exploitation humaine, d'expériences contre l'éthique/contre la morale, de maladies, de cupidité humaine, d'avarice... Oui, j'ai fait pas mal de liens avec notre société!



J'ai un petit regret, c'est qu'il est question de bleu, d'indigo, de couleur et mis à part la couverture, j'aurais aimé avoir quelques pages en couleur. ça aurait été un plus, je pense. Je ne demandais pas non plus un manga totalement en couleur, juste quelques pages en début de tome. Je chipote, je chipote... Les dessins sont vraiment bien faits, agréables à l’œil. Rien à redire, c'est parfait!



Ce fut vraiment une belle découverte! Blue Phobia est un thriller SF haletant, mené d'une main de maître avec une intrigue qui tient la route! C'est un bon gros pavé qui se dévore à une vitesse folle et qui de plus, est un oneshot! Alors, foncez si vous en avez l'occasion!
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Blue Phobia

Pas grand chose n'aurait pu me mettre sur la piste de ce manga bien épais de ma médiathèque à part la curiosité de mon conjoint. Comme il n'aime pas forcément commencé de longues séries, il s'oriente toujours vers des one-shot tendance horreur alors quand il me tend celui-ci et que je le feuillette rapidement... d'emblée, je me dis que je passerai mon tour. Il me persuade tout de même de le lire.

Graphiquement, c'est d'un bon niveau et agréable à regarder. Pour le contenu, c'est un SF en huis-clos plutôt classique mais intéressant à suivre, l'auteure a su bien tirer les ficelles de son plan pour travailler son histoire d'énergie humaine rare. Elle pointe du doigt notre course à l'évolution, l'extraction de nouvelles énergies pour toujours dépenser plus. Ce n'est pas une satire incisive car cela reste un sujet global travaillé en surface mais ça porte à réflexion.

Petite découverte divertissante.
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Blue Phobia

Une curieuse maladie - la maladie indigo - a fait son apparition dans le monde, avec des conséquences assez horribles...



J'avais acheté ce manga à sa sortie mais ne l'avais pas relu depuis, mais c'est désormais chose faite ! Initialement prévu en deux tomes, Blue Phobia a été édité par Glénat sous la forme d'un manga plus grand et volumineux que leur production habituelle, le tout accompagné d'une très jolie couverture qui met tout de suite dans l'ambiance avec son marquage sélectif bleu. Côté dessins, ceux-ci sont jolis. Mais c'est dans les parties les plus glauques que la mangaka se fait vraiment plaisir, et les chapitres ont apparaît N-004 sont vraiment superbes !



Concernant le fond, l'histoire est sympathique bien que pas très originale, de même que les personnages qu'on a déjà croisé bien des fois. Mais malgré ce manque d'originalité, toute cette aventure se tient bien sans trop s'éparpiller, le rythme est plutôt bien mené, alternant les phases de tension et les moment plus calmes. En bref, tout ça est plutôt agréable !



Néanmoins, je voulais tout de même soulever deux bémols :



Malgré ces deux bémols et son manque d'originalité, ce manga reste toutefois agréable et sympathique à lire !
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Blue Phobia

Un Thriller Manga en un seul volume. Du genre SF en noir et blanc ce qui est bien dommage puisque la couleur bleu du saphir étant très présente dans ce tome aurait été un plus pour s'immerger dans cette histoire.

Tout commence par une évasion pour nous entraîner dans une intrigue mystérieuse où se mêlent expériences inhumaines pour le profit d'hommes sans scrupules, écologie, regrets, horreur etc...

Le trait graphique met très bien en valeur les émotions des personnages dont le caractère et la psychologie sont assez bien développés.

Même si j'ai trouvé que le cheminement de l'histoire n'est pas toujours très clair, les actions et la présence des deux personnages principaux sont fortes et prenantes.

Un one shot à découvrir pour les amateurs de manga-SF.





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Blue Phobia

J’ai été happée par l’histoire dès les premières pages ! Ce n’était pourtant pas gagné d’avance. D’ordinaire, je n’aime pas trop les récits de type SF et encore moins l’horreur. Mais ici, ça fonctionne bien !



Tout d’abord, le rythme de l’histoire ne laisse pas le temps de souffler. L’objectif des deux personnages principaux étant de s’échapper de l’île sur laquelle ils sont enfermés, le rythme est soutenu du début jusqu’à la fin. C’est une longue course vers une potentielle liberté, souvent interrompue par leurs poursuivants. Une course également chamboulée par de nombreux éléments non prévus dans le plan d’origine.



Ce qui m’a énormément plu au sein du récit est qu’il va jusqu’à interroger sur l’écologie, l’énergie, les questions éthiques et morales au sein de la recherche scientifique… La morale de l’histoire est, à ce propos, très jolie. J’ai beaucoup aimé les réflexions, bien qu’un peu courtes, sur les découvertes scientifiques qui n’ont pas vraiment contribué à l’essor de l’Humanité, comme le voulaient leurs créateurs.



Mon seul petit regret est que la fin est un peu prévisible mais ce n’est pas un énorme problème tant tout ce qui la précède est bien.



Difficile pour moi de dire un mot sur le graphisme car j’ai lu trop peu de manga pour me permettre de comparer. Personnellement, j’ai aimé le style. Je regrette juste, étant donné que la couleur bleue à toute son importance, que quelques pages « stratégiques » comme la première apparition de Meer, la découverte de corps, l’arrivée du monstre… ne soient pas colorées. Le rendu aurait été parfait si cela avait été le cas ! Cela dit, elles ne le sont pas mais ce n’est pas un grand problème. Ça n’empêche pas du tout d’être pris dans le récit.



En bref, alors qu’il n’entre pas du tout dans les genres que j’apprécie, j’ai beaucoup aimé ce manga !


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Blue Phobia

Publié en un one shot aux editions glénat le 16 octobre 2019, c’est une histoire qui m’a plus immédiatement !





Un thriller scientifique et écologique qui aurait pu ne jamais finir dans la bibliothèque, tant il diffère de mes lectures habituelles ! C’est finalement un parfait hasard s’il s’est retrouvé entre mes mains, et j’en suis contente !



Un huis clos à l’ambiance intense et stressante, aux dessins magnifiquement détaillés !im il nous pose questions sur notre société, savoir jusqu’où nous sommes prêt à aller pour notre bonheur et notre vie.



Un manga original, qui exploite de façon extraordinaire un thème d’actualité. Une pépite qu’il faut découvrir !



« Les vies sacrifiées aujourd’hui sauveront plus de vies demain. »
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Blue Phobia

Il est rare que j’écrive mon avis des mois après ma lecture mais bon, ça arrive. J’ai lu ce one-shot en juin et nous sommes maintenant en décembre, oups. Il m’a été difficile de trouver les mots je pense.



Pour résumé, Blue Phobia est un beau one-shot classifié type horreur et science-fiction. Je ne suis pas trop fan des manga d’horreur habituellement mais ici, cela a fonctionné. Les personnages sont très intéressants et j’ai aimé suivre leur aventure. Il y a certains chapitres qui m’ont vraiment donné des frissons. Ce que j’ai particulièrement aimé dans ce manga, c’est les réflexions que l’histoire nous oblige à nous poser. Au final, il n’y a pas de bonne cause ou de mauvaise cause, juste des points de vue différents. La fin du manga reste un peu ouverte donc on peut continuer à se poser quelques questions. Rien de dérangeant, justement, j’apprécie.



Je recommande aux personnes qui recherchent un manga psychologique.



3.5/5

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Blue Phobia

Ce manga n'est pas qu'un manga de science fiction, il nous montre au fil des pages ce que les hommes sont capables pour trouver une énergie quasi inépuisable.

Pour cette énergie et pour tout cet argent l'humain est capable des pires horreurs sur son semblable.

💎

Une société obsédée par le progrès technique et par le profit.

💎

Néanmoins: je trouve le rythme parfait dans la première partie du manga et une histoire bien ficelée, mais dans la seconde partie on accélère beaucoup trop les choses et les personnages qu'on nous fait passer pour important au début sont quasiment estompés sur la fin. Il aurait mérité quelques pages de plus.

💎

Ça reste tout de même une lecture agréable, de très beaux dessins et surtout qui nous fait poser des questions sur notre société et jusqu'où nous pouvons aller pour nous offrir un meilleur quotidien.

💎

Bref un bon petit One Shot à lire avec une magnifique couverture et un grand format que j'apprécie !
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Blue Phobia

Voilà l'exemple parfait du manga qui passe presque inaperçu alors qu'il mériterait largement une plus grande visibilité !!⁣

Les dessins sont vraiment de qualité, ils sont superbes.⁣

En plus l'histoire est génial! Ce manga se lit très vite. Dès que je l'ai eut dans les mains je n'ai pas pû m'arrêter de le lire.⁣

Je me suis également très vite attachée aux personnages.⁣

La seule chose qui pourrait être un point négatif c'est le prix qui peut sembler excessif. Sauf qu'il vaut largement ses 10€.

En plus la qualité au niveau de l'histoire et des dessins est présente.⁣
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Blue Phobia

Un (pas) petit one-shot sympathique, à mi-chemin entre thriller et SF.



J’ai d’abord été conquise par la graphisme, au style qui se rapproche de Sui Ishida comme le fait remarquer Glénat. Au-delà de la couverture magnifique, on a des planches quand même plutôt sympas et raffinées, même si ce n’est pas homogène sur l’ensemble du volume. Parfois, les corps ou les visages m’ont paru bizarres, pas fidèles aux dessins du chap 1, mais quand on sait qu’il s’agit de la 1ère œuvre de la mangaka, on ne fait pas la fine bouche non plus ! Puis, franchement, je n’ai globalement pas grand-chose à reprocher au dessin, il est vraiment sympathique, avec certaines planches marquantes.



Côté scénario, j’ai beaucoup aimé le début, très mystérieux, en huit-clos, avec des infos disséminées judicieusement. Puis j’ai trouvé que la 2nde partie était un peu moins surprenante et happante, avec une course-poursuite hachée, qui dure trop pour une one-shot, et presque incohérente (le monstre qui poursuit les protagonistes est quand même bien sympa et s’arrête pour laisser aux héros le temps de fuir…), et un final assez déroutant qui m’a pas fait plus vibrer que ça… bref, j’ai eu l’impression que le meilleur du manga se situait au début. La fin est un peu prévisible et exagérée à mes yeux.



Les deux protagonistes sont sympas, surtout Kai qu’on voit bien plus développé. Meer est en réalité plutôt une plante verte, ce qui est assez dommage, car elle tenait un rôle badass et intéressant en début de volume. Les personnages secondaires m’ont paru assez fades, soit car assez vus-et-revus, soit car mélodramatiques à souhait et le manga pouvait faire mieux.



Autrement, le contexte du manga : la maladie indigo, le centre de recherche… était à la fois plein de potentiel et sous-exploité. J’ai trouvé certains aspects autour du saphir des mers assez naïfs, surtout économiquement parlant… ce combustible de miracle qui peut tout faire, ce n’est pas réaliste. Bref, quelques incohérences scientifiques, économiques, politiques… ça sentait qu’on voulait implanter des éléments de cet ordre-là, mais que ça a été fait en surface.



J’en garde quand même un bon souvenir et le je conseille pour les lecteurs en besoin de thriller et de fuite effrénée !
Lien : https://littcentcinquante.wo..
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Blue Phobia

Le saphir marin est la nouvelle source miracle d'énergie. 0 déchet, puissant, il résoudrait à lui seul la crise énergétique.

La maladie indigo elle, transforme le corps.. en saphir.

Mais quel est donc le lien entre ces deux faits et Kai, qui se réveille complètement amnésique dans un labo posé sur une île quelconque à l'abri de tous les regards?



Le concept de Blue phobia est vraiment top. Le traitement de l'histoire est quant à lui peu original, mais ça se lit tout seul. Pour un premier récit, c'est plutôt bon ! L'ambiance est là, la société est taclée au passage, l'aspect de huis clos très réussi. On frise même parfois l'horreur (oui, c'est un point positif !).



Je suis ravie d'avoir découvert une nouvelle auteure. Un film se profilerait... et petite phalange sur le gâteau : il s'agit d'un one-shot ! .
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Blue Phobia

Un manga d’anticipation au scénario addictif. One-shot de 400 pages (en version française) et thriller scientifique racontant une éventuelle fusion d’une source d’énergie avec des cobayes humains... ce qui donne quelques scènes un peu gore.

Malgré une composition narrative parfois un peu confuse et un graphisme par moments imprécis, j’ai globalement bien apprécié.
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Blue Phobia

On le sait, l'énergie fossile si chère à l'humanité n'est pas une denrée inépuisable et la production nucléaire possède ses limites comme les japonais en ont fait tristement l'expérience en 2011 avec Fukushima. C'est sur ce postulat que se base Eri Tsuruyoshi pour son « Blue Phobia », manga au croisement d'un « Akira » et d'un « Elfen Lied ».





Dès les premières pages, le lecteur est plongé dans l'ambiance : un jeune homme amnésique se réveille attaché sur une table d'opération dans un labo insulaire et secret où l'on étudie une curieuse maladie qualifiée d'indigo. Une belle couleur mais ici on ne voit pas la vie en bleu mais en noir. Le manga bénéficie d'une ambiance sombre et oppressante avec des dessins souvent violents et crus. Si l'originalité fait défaut à « Blue Phobia », ce dernier a au moins le mérite de nous tenir en haleine du début à la fin.





Une belle première œuvre de la part d'Eri Tsuruyoshi.
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Blue Phobia

Pour glacer davantage cette fin d'année , Glénat a décidé de publier une oeuvre d'anticipation austère et oppressante mais aussi porteuse d'une sympathique touche de pureté morale : Blue Phobia d'Eri Tsuruyoshi.



Visuellement, difficile de ne pas rester insensible devant ce bel objet éditorial. Réédité en un seul tome pour la publication française, Glénat délivre un remarquable one-shot doté d'une couverture aussi posé qu'hypnotique sur laquelle la couleur bleu vient habilement happé les yeux du lectorat. Il y a un petit parfum de clinique immorale dans ce titre de S.F assez bien construit.



L'intrigue du manga de Tsuruyoshi se concentre avant tout sur une évasion, celle de deux cobayes atteints d'une étrange maladie, la maladie indigo qui teinte peu à peu leurs corps en bleu tout en les pétrifiants. Cette maladie serait dû à l'exploitation d'une précieuse et puissante ressource : le saphir marin. La mangaka a le mérite de combiner efficacement deux axes majeurs dans sa structure narrative.



D'abord, il y a l'évasion en elle-même qui apporte une certaine tension dans ce huit-clos oppressant que sont les parois froides et impersonnelles d'un centre de recherche. Le récit est ainsi mené à un certain rythme sans décrochage, mené tambour battant, avec bien évidemment ce qu'il faut de révélations et de personnages allumés pour combler cette intrigue dynamique.



Le second axe est bien sûr le regard que l'autrice porte sur la science sans conscience. Quand le voile de l'amnésie du héros principal est déchiré, on découvre toute la portée critique de ce titre qui a le mérite de présenter différents enjeux autour d'une thématique majeure : la déshumanisation de la science. Les cobayes humains sont ainsi traités monstrueusement afin de tester les capacités de cette puissance ressource qu'est le saphir bleu. La mangaka s'amuse d'ailleurs à jouer étroitement avec cette symbolique du bleu rattaché tantôt à la froideur cruelle et macabres de ses expériences, tantôt à un certain idéal de pureté morale et écologique bafoué par l'obsession de l'Homme. Les amateurs d'oeuvres de genre se retrouvent allègrement en terrain connu avec un partis pris esthétique autour de la pureté d'un joyeux bleu intéressant.



Après , force est de reconnaître que, dans l'ensemble, le contexte n'est pas nouveau. L'obsession scientifique qui vire carrément à la folie ou qui est entaché par la vengeance, c'est un sujet qu'on retrouve dans bon nombres d’œuvres de S.F. Pour ma part, je n'ai pas arrêté de penser à l'excellente anime Elfen Lied pour cette thématique du cobaye révolté face aux scientifique.



Le scénario souffre donc d'un parfum un peu lourdingue de déjà-vu et qui est aussi un peu entaché par une écriture un peu brouillonne de certains personnages dont les motivations sont parfois un peu obscures. Je pense notamment au personnage de Kisui dont j'ai trouvé son comportement parfois soudain, voir même bâclé alors que cet "antagoniste" un bel grain de folie. Seul le héros tire un peu son épingle du jeu en apportant une certaine humanité à ce titre parfois mal nuancé.



Cependant, malgré un scénario pas forcément maîtrisé de bout à bout , Blue Phobia est pour moi un excellent thriller d'anticipation doté d'une véritable force graphique. Force est de reconnaître que la qualité éditoriale qu'a fourni Glénat s'harmonise très bien avec le dessin tranchant et redoutable d'Eri Tsuruyoshi . La mangaka s'illustre dans le registre horrifique avec un sympathique design autour de ce cruel saphir comme en témoigne la sinistre créature contaminée. Sans pousser à la surenchère, l'auteure maîtrise parfaitement les expressions de ces personnages jusqu'à la limite de leurs émotions et délivre une mise en case à la fois ample et cloisonnée pour mieux nous happer dans les recoins de cette tortueuse course-poursuite. Merci encore une fois à Glénat pour le choix judicieux de ce grand format qui a le mérite de sublimer également ce premier travail de la part d'Eri Tsuruyoshi.





Avec Blue Phobia , Eri Tsuroyoshi signe une première oeuvre imparfaite mais réussie. Pour moi, la structure un peu brouillonne du scénario ne fait pas perdre trop d'éclat à ce Saphir Marin qu'est Blue Phobia. Ce n'est sans doute pas un titre de SF qui restera gravé dans la mémoire mais Glénat délivre un bel objet éditorial qui, assortie aux qualités graphiques de l'autrice, peut ravir un tant soi peu les amateurs de SF tendue et critique.



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Blue Phobia

Publié sous la forme d'un One Shot en France, ce manga nous embarque dans une aventure liant deux protagonistes énigmatiques. L'un d'eux est atteint de la maladie indigo, qui transforme le corps en cristal et ce qui a des conséquences désastreuses; l'autre est amnésique et cherche à connaître le rôle qu'il a joué dans ce laboratoire.

J'ai beaucoup aimé l'histoire, comme souvent lorsqu'il est question de thème d'anticipation. La fin me plaît également car elle est plausible et laisse une ouverture où s'engouffre aisément notre imagination.

Pour les adeptes des histoires courtes en manga, je vous le conseille vivement et j'espère qu'il vous plaira autant qu'à moi.
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Blue Phobia

Nous avons ici un seinen haletant au rythme soutenu posant de réelles questions écologiques et éthiques. En effet, les références au cobalt ou même au pétrole ne sont pas cachées et permettent au lecteur de se remettre en question sans pour autant être jugé. Sur quels corps est bâtis notre "bonheur suprême" ?

En outre ce manga est un véritable page-turner au style graphique unique pouvant par moments rappeler celui de qui Ishida, l'auteur de Tokyo Ghoul.

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Blue Phobia

Quel dommage que le manga soit traditionnellement en noir et blanc !

Sinon, histoire sympa, un début très prometteur et puis finalement des résolutions rapides et trop "facilement" amenées. Malgré tout des questionnements éthiques très intéressants !
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Blue Phobia

Il serait merveilleux de trouver une autre source d'énergie durable et non nocif pour la planète. Mais quel en serait le prix?

C'est la question que l'on se pose tout en suivant nos deux protagonistes qui essaient de fuir le laboratoire où ils sont enfermés.

Dans ce one-shot nous retrouvons le fantasme des profondeurs et des découvertes qu'elles pourraient nous apporter mais également la peur de ce que l'humain pourrait faire de telles découvertes.

Des personnes tiraillées entre leurs envies de savoir, le désir des autres et le bien commun.

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