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Citations de Éric Henninot (62)


Ceux qui vous disent : « Pendant la vague, j’ai pensé à ceci et à cela »mentent.
Quand elle passe, tu ne penses plus. Seul le corps répond, et il répond ce qu’il peut. Il brûle ses tendons à crisper la sangle, il bave. Il se pisse dessus. Après ? Après, chacun dit ce qu’il veut. Il introduit des mots. Il fend ce qui n’est qu’un roc de peur brute. Sous furvent il n’y a rien à dire, juste tenir. Tenir, quand ça frappe à coups de merlin dans les fissures des os…
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N’écoutez pas la peur, car la peur dessine et trace, sépare et signe. Elle met la mort de l’autre côté de la ligne. N’acceptez pas que l’on fixe ni qui vous êtes ni où rester. Soyez complice du crime de vivre et fuyez !
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Oui, lui dire qu’il allait fatiguer...pas chercher à gagner, macaque, rappelle-toi, juste chercher… à moins fatiguer que l’adversaire. Personne ne te tue, tu te tues tout seul. C’est ta fatigue qui te tue. La fatigue est le seul ennemi, déjà et toujours partout.
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Les hordiers meurent. Pas l’esprit du combat.
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C’est un monde de vaste étendue où rien ne tient en place. Un vent féroce y souffle tout le jour et la nuit, entêtant et unique, de l’est vers l’ouest, faiblissant parfois, mais ne cessant jamais. Un monde où même le soleil a du mal à s’arrimer au ciel.
Sur cette terre vivent trois tribus : la plus frivole fait de la voile, la plus grande s’abrite dans des villages enclos et la plus folle tente fièrement de remonter le vent jusqu’à sa source.
Cette poignée de fous se nomme elle-même « la Horde » et prétend qu’au bout de sa quête, quelque chose comme le bonheur sera donné à tous ! Et ils sont si convaincus de leur rêve que partout où ils passent, des fêtes les accueillent et qu’avec ferveur on les encourage.
Ce monde est le mien.
Je m’appelle Sov Strochnis, et je suis le scribe du la 24e Horde du contrevent.

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N'écouter pas la peur. Car la peur dessine et trace, sépare et signe. Elle met la mort de l'autre côté de la ligne.
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Les hordiers meurent, pas l'esprit du combat ! Vif est celui qui se dresse et fait face !
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Je n'ai jamais vraiment compris lorsque tu disais espérer trouver ton véritable visage en extrême-amont, Pietro.
Désormais, je comprends et j'espère, moi aussi, y trouver le mien.
Mais j'ai peur, si peur de ce que j'y découvrirai.
Alors, je prie les vents afin que ce visage ne soit pas le masque ravagé de larmes et de désespoir que je porte aujourd'hui.
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- Désolé pour Di Nebbé, Le vent la cueilli un peu tôt. Et tu t'attache si vite... Tu sais bien que les crocs sont la partie la plus remplaçable de la horde.
- Je t'envie. Je ne sais pas comment tu fais... Rien ne semble te lier. Tu es là parmi nous, mais avec nous, je n'en suis pas si sûr. Parfois, je me dis qu'un matin, au réveil, tu auras disparu, tout aussi soudainement que tu es arrivé dans la horde. Comme ça, pour rien. Parce que tu auras oublié.
- Non sov. Pas pour rien. Avec vous, je deviens vaste, je me peuple... Mais tu as raison sur un point : J'oublie. La mémoire, c'est ce qui reste le plus difficile pour ma tête de vent. J'ai du mal a faire circuler la vie en moi sans qu'elle s'échappe. Je ne retiens rien..
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- Faire change d’avis Golgoth, c’est espérer que le vent change de sens.
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- Elroy ! C'est bien vous le superhéros dont Sharon me rebat les oreilles ? Je me présente : Norman Boltanski, vous avez sûrement dû entendre parler de moi ?
- Boltanski ? Quel matricule ? Quel bataillon ? Quelles campagnes ? Combien de blessures au combat ?
- Ahahah ! Allons, vous savez bien, "Abduction" "Cul-de-poule" "Le pal des vampires" ! Vous avez sûrement déjà vu au moins un de mes films !
- Négatif ! Je n'aime que les westerns mais je déteste les bouses , désolé !
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Nous prenons chaque saison davantage la couleur de ce qui nous traverse. Nous récoltons les criblures des moissons mal broyées, la poussière des murs délités, des chemins qui s'effacent. Nous essuyons des pluies qui ne tombent plus mais coulent, comme si l'horizon se vidait de ses larmes sur nos joues. Personne ne vous dira dans la horde qu'il aime le vent. Personne ne vous dira le contraire non plus.
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De toute façon, on ne juge pas la valeur d’une adaptation à sa fidélité au support original ; on la juge à la qualité de sa trahison.

Préface (Alain Damasio)
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J'adorais pourtant cette sensation d'homme debout, de lame de chair encore droite sur ce monde horizontalisé, ce rêve têtu de la plus haute crétinerie, cette chimère d'atteindre un jour l'extrême-amont.
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- Jeeze ! Qu'est-ce qu'il fichent avec cet Elroy ?
- Va savoir ! Soit les frères ont trop arrosé son admission, soit ils sont en train de lui peler les burnes...
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[...] Une horde ne s’arrête pas ! Elle meurt s’il le faut, mais elle ne renonce pas.
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Les explications les plus simples ne sont pas nécessairement les plus justes.
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Furvent, ceux qui vont mûrir te saluent !
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-Mon père est de la race des sans-couilles! Il n'a apparemment pas eu la décence de mourir pour laver cette honte!
-Nous même avons tenté de passer, sans succès, le défilé est trop étroit pour le physalis, mais nous avons fait une tentative avec une chaloupe. Nous y avons perdu la chaloupe et une vingtaine d'hommes.
Très sincèrement, je pense qu'il est humainement imposs...
BAM
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SCRIBES!
Tu étais Sov Strochnis. Tu es désormais...
-HORDIER!
-Reçois ce carnet, il est le lieu où nulle séparation n'existe. Il est le lien qui unit la horde à notre cité d'abeilles, le lien qui unit les hordes a travers le temps. Que ton récit soit fidèle et sans mensonge.
Sois en digne et va!
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