Or, sommes-nous seulement capables de nous indigner ? Ou sommes-nous devenus un vaste troupeau de consommateurs résignés, émoussés par la société de consommation et incapables de ressentir ce que la dignité exige ?
Ainsi, à longueur de films, de téloche et de pubs, depuis des décennies, notre monde est décrit comme un monde de progrès perpétuel, de consommation, de capitalisme heureux et de croissance infinie, un monde parfaitement normal, une affaire qui roule, malgré de petites crisounettes par-ci par-là.