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4.1/5 (sur 24 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Éric Milet est un écrivain et un photographe.

Spécialiste du Sahara, du Sahel et du Maroc, il y est aussi guide depuis plus de vingt ans.

Il est l'auteur de nombreux ouvrages aux éditions Arthaud, dont Tombouctou, réalité d'un mythe, La Quête du désert et Sahara sur les traces de Frison-Roche.

site officiel:
http://desertitude.monsite-orange.fr/

site personnel:
http://www.ericmilet.fr/topic/index.html

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Rencontre avec Éric Milet - exposition "Dans le regard de l'autre" Thibault Grasset - ITC Production


Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Tout était vaste, parfait, silencieux et paisible. Pourtant quelque chose d'inquiétant se cachait derrière cette beauté, quelque chose d'ancien, hostile et profond. J'ai regardé en direction du site du crash. de cette hauteur, ce n'était plus qu'une tache minable sur la neige blanche. Je voyais bien combien tout cela était absurde, grossier, et fondamentalement anormal. Notre présence ici était une erreur - la violence et le vacarme de notre arrivée, l'abjection de nos souffrances, le bruit et la pagaille de notre effroyable lutte pour survivre. Rien de tout cela n'avait sa place. C'était une violation de la sérénité parfaite qui régnait en ce lieu depuis des millions d'années.
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Je luttais comme un fou, démembrant un insecte après l’autre. Je n’avais qu’une envie, me sortir de là et m’enfuir à toutes jambes ; mais pour aller où ? Dans la nuit noire et sans chaussures, je ne serai pas allé bien loin ; et je ne pourrais pas me faire un autre abri. J’étais condamné à me battre contre les fourmis. Impitoyable, je les écrasais l’une après l’autre. Un tas d’insectes morts s’est empilé entre mes cuisses ; je n’avais pas d’autre endroit où les jeter.
Je peine à trouver les mots pour décrire cette nuit d’horreur.
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Si au bout du rappel je ne trouvais pas d'issue, au moins trouverais-je la mort à coup sûr - je préférais aller à sa rencontre plutôt que d'attendre qu'elle vienne à moi.
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Les insectes étaient prometteurs. Je fis une tentative. Puis les criquets on fait leur apparition…
Ils ont été le premier aliment croquant que je me suis mis sous la dent, mais pas le dernier. La sensation était plutôt agréable après la fadeur molle de la végétation détrempée, mon régime ordinaire jusque-là. J’ai donc avalé toutes les infortunées bestioles sur lesquelles je pouvais mettre la main. Je leur arrachais la tête et mâchais le reste aussi vite que possible pour ne pas avoir le temps de réfléchir.
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Préface de Michel Onfray
Schopenhauer, en contemporain historique de René Caillié, n'eut pas besoin d'expérimenter physiquement la réalité du désert pour aboutir aux mêmes certitudes. Le philosophe sédentaire retrouve le marcheur nomade sur le même terrain, en marge de tous les déserts, géologiques et méthaphoriques, mais à la croisée des itinéraires existentiels, pour convenir de la vérité de cette phrase écrite dans Le Monde comme volonté et commune représentation :
"Le désir ne tient jamais ses promesses. Le rêve, en revanche, si..."
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La montagne venait de m'apprendre une dure réalité : la camaraderie est une chose bien noble, mais au bout du compte, la mort est un adversaire que chacun affronte seul.
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“Dans le désert, le vent est contingent, il ne se contente pas de modeler le paysage, il est dans le paysage. Le Sahara n’est pas seulement un musée à ciel ouvert mais, définitivement, l’atelier même de l’artiste. Tout est dynamique et circulation, le vent balaye l’espace à grands coups de matière. L’imprévisible engendre l’improbabilité des structures.”
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“Il n’y a de véritable désert qu’au terme d’un espace à franchir, car il s’efface dès les premiers signes de permanence ; alors il fallait avancer, bouger sans cesse, ne pas s’installer, ne pas dormir. Rien ne devait s’établir dans cet amour naissant, nous entrerions par une porte et marcherions vers la sortie, entre-temps, tout ne serait qu’illusion. ”
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Il n’était pas question de choisir le meilleur endroit pour dormir, nous campions là où le pâturage était le plus gras, fût-il un nid de poussière. Le chameau commande toute la vie des Touareg.
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