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Critiques de Erick Surcouf (30)
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Surcouf, tome 1 : La naissance d'une légende

L’occasion fait le larron.



C’est parce que le thème du mois du challenge historique des trolls était « la mer » et que cette BD s’affichait sur les devantures d’une grande enseigne que j’ai tenté cette BD. Je n’en suis pas déçu.



Il s’agit d’un premier tome ; une mise en bouche de la vie du célèbre corsaire breton Surcouf (dont j’ignore tout soit dit en passant). Les auteurs Delalande et Surcouf – Erick Surcouf, oui – ont construit l’histoire comme une enquête. Nous sommes à la fin du XVIIIe siècle, un espion anglais, Jonas Wiggs, qui se fait passer pour un marchand américain, recherche des personnes qui ont connu Surcouf et les interroge sur le début de sa carrière. On découvre un jeune chien fou difficile à canaliser, qui se révèle lors de sa dure formation de marin à partir du niveau le plus bas. On apprend qu’il a servi à bord de navires négriers – et que la traite d’esclaves continuait malgré l’abolition en 1794 par la Convention. Il n’avait guère le choix. Les auteurs le montrent très réticent vis-à-vis de ce commerce, allant jusqu’à risquer sa peau pour libérer les esclaves enfermés dans la cale d’un navire en train de sombrer. C’est en partie pour éviter ce genre de mission qu’il décide de devenir non aligné, corsaire.



Le dessin de Guy Michel est spectaculaire. Les premières cases grand format montrant un abordage donnent le ton. Il y a un côté impressionniste, dans la mesure où la masse des personnages est à peine esquissée, qui m’a fait douter au début. Mais cela renforce l’aspect chaos de la bataille, comme si le dessin lui-même était secoué par les impacts des boulets de canon. Même ressenti pour les extraordinaires scènes de tempête en mer, une mer qui ressemble à un monstre vivant cherchant à dévorer les coquilles de noix humaines. Certaines techniques proches du mangé renforcent la dynamique.

Et puis, faut bien avouer, les navires de l’époque sont bien plus magnifiques que les modernes.



Un très bon début de série que je continuerai, rien que pour en prendre plein les yeux.

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Surcouf, tome 2 : Le tigre des mers

Deuxième couplet, mieux que le premier !



J'avais bien aimé le premier, déjà. Mais ici ça devient carrément passionnant. Surcouf a pris du poids en expérience. Il a laissé son côté chien fou au vestiaire de son adolescence. Il est devenu un corsaire efficace, rusé et brutal quand c'est nécessaire ; un très bon tacticien de la guerre en mer.



Les scènes d'abordage de Guy Michel, par leur manque de précision – volontaire, je suppose – et leur aspect crayonné de dessin pas terminé, traduisent parfaitement la confusion des engagements, comme si la violence de la bataille gommait le trait du crayon. Mais comme d'habitude j'ai été plus impressionné par les raisonnements tactiques de Surcouf, sa capacité à renoncer au combat quand la proportion des forces est à son désavantage, son acuité à utiliser le terrain, la nuit, les circonstances. L'homme est toujours plein de surprises pour son adversaire anglais et – ça, ça m'a surpris – parfois américain.



Arnaud Delalande et Erick Surcouf montrent que Surcouf avait presque plus maille à partir avec le Directoire qu'avec l'Anglois. Après bien des victoires, voilà t'y pas qu'on vient lui confisquer ses navires qui appartiennent à la Nation. Il lui faudra aller se battre en procès et défendre sa cause devant le conseil des Cinq-cents.



Les auteurs reviennent encore sur les passages sombres de sa carrière, alors qu'il commandait un vaisseau négrier. Ils n'en finissent pas d'expliquer les raisons et son changement de vision progressif sur la traite. Il y a comme un besoin d'effacer une tache sur un portrait par ailleurs immaculé.



Et bien sûr il y a l'intrigue secondaire : ce Jonas Wiggs faux commerçant américain, faux journaliste au Times, vrai espion anglais chargé des basses besognes, qui embarque aux côtés du corsaire. Surcouf n'est pas dupe, mais quand on a trois couches d'identité et que la première est décelée, on croit à la seconde, si bien que la couverture reste efficace. Mais Jonas n'est pas une machine ; il est séduit par la personnalité de Surcouf. Ce balancement est une réserve de bon suspense.



Eh bien il n'y a plus qu'à se préparer au tome 3 en vidant une bonne bouteille de rhum.

Non là il est encore un peu tôt.

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Surcouf, tome 4 : Par-delà toutes les mers

Formidable fin de série consacrée à la biographie de Surcouf. En fanfare !



Ne connaissant rien de la biographie de cette légende qui fut vivante, je m’attendais à une fin en pleine action, tué sur l’un de ses navires en plein abordage.

Que nenni ! Il continua à affronter l’Anglois avec succès et une ruse de renard. Puis il se rangea et se lança dans les affaires. Mais quand la France eut besoin de lui, enfin Bonaparte, il reprit la mer et redevint la terreur des Anglais. Il semble que l’homme n’ait jamais connu la défaite, cela en devient presque suspect.



Après Waterloo, pendant l’occupation prussienne, nous est conté une histoire incroyable : Surcouf se serait pris pour Cyrano. Il aurait défié douze prussiens en duel et les auraient tous vaincu avec panache… en une seule fois ! Histoire ou légende ? Je suis allé voir sur la toile et cette histoire y est largement rapportée. Sa véracité est sujette à caution, mais il me semble que raconter la légende est aussi important dans ce cadre BD.



Nonobstant toutes ses aventures, Surcouf eut le temps d’épouser sa belle et d’avoir plusieurs enfants. Chapeau !

Le dessin reste fidèle aux tomes précédents, s’esquissant dans l’action. Les batailles navales restent époustouflantes.



Une très bonne série en quatre tomes seulement. Je recommande.

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Surcouf, tome 1 : La naissance d'une légende

Qui ne connait pas Surcouf, le plus grand des corsaires de France ? Qui n'a jamais entendu souffler sa légende sur le port de St Malo ? Mais connaissez vous vraiment sa vie?

C'est sa légende qui nous est racontée. Et cela commence dans son jeune age. C'est qu'il a déjà la mer dans le sang notre jeune Robert. Bien que les jésuites diraient plutot le Diable. Ils ne le retiendront pas longtemps. la prêtrise ce n'est pas pour lui. Il rêve de vagues et d'horizons infinis. De mousse, il deviendra officier et ne cessera de gravir les échelons et les conquêtes pour devenir Surcouf. Le tigre des mers, la terreur des anglais qui vont lui envoyer un espion afin de mettre fin à ses campagnes navales.



Une bande dessinée intéressante sur un sujet qui passionne toujours. Pirate, corsaire, bataille navale, aventure.

Le fait que l'histoire soit raconté par un tiers coupe quand même un peu l'élan. On a beaucoup plus de mal à rentrer dans l'action et c'est un peu dommage.

C'est néanmoins une bonne introduction à la légende de Surcouf.



Les dessins sont sympas mais un peu "instables". Ils sont très changeants, pas toujours très justes. Mais dans l'ensemble ils rendent plutot bien et arrivent à donner du dynamisme là où, parfois, le scénario en manque.
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Surcouf, tome 1 : La naissance d'une légende

Cette adaptation en BD de la vie du plus célèbre corsaire français, Robert Surcouf, est portée par un certain rythme et des dessins portant bien les combats maritimes.



Robert Surcouf est né la fin du XVIIIe siècle. Le gamin est difficile et entêté. C’est décidé, il sera marin... Petit à petit, d’embarquement en embarquement, il apprend tout de la vie maritime. C’est la Révolution qui lui offre son premier commandement en Océan Indien, depuis l’Ile de France. C’est là que son sens tactique, sa ruse aussi, lui permettront de réaliser des prises inattendues, puisqu’il est parvenu à défaire des bateaux plus lourdement armés que les siens, comme le navire de la compagnie des indes britanniques, le Triton.



L’annexe finale reprend ses différents exploits et ne cache pas sa position ambiguë vis à vis de l’esclavage.
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Surcouf, tome 4 : Par-delà toutes les mers

Malgré le blocus anglais, Surcouf a réussi à regagner la France après une campagne victorieuse. Il va alors tenir la promesse qu'il avait faite à Manon : Il l'épouse, fonde une famille et devient armateur. Riche et comblé, Robert Surcouf ne résiste pourtant pas à l'appel du large et des combats lorsque l'Angleterre reprend sa guerre sur les mers.



Surcouf a gravé sa légende dans les flots et dans la rade de St Malo. Il est décrit ici comme un marin de géni mais aussi comme un homme fidèle à ses principes et qui peut s'enorgueillir d'un grand sens de l'honneur. Epris de liberté on le voit refuser d'incorporer la Marine Nationale malgré le grade honorifique que lui proposait Napoléon, il sera fidèle à la France pourtant et ne cessera de défendre ses intérêts contre les anglais.

Sa vie à terre, ainsi que sa famille, n'est que très rapidement racontée même si de toute évidence il n'est pas resté les bras croisés. Sa vie flamboyante se terminera à 54 ans, une vie d'excès lui vaudra un cancer gastrique foudroyant. Mais son souvenir sera, lui, éternel. Le plus célèbre corsaire de l'histoire de France tire sa révérence sous les honneurs nationaux et cette bande dessinée en 4 tomes lui rend hommage. Malheureusement les sorties trèèès espacées (il aura fallu attendre 6 ans et demi entre le tome 3 et 4) auront peut-être découragé le lecteur...

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Surcouf, tome 1 : La naissance d'une légende

J'étais curieuse de voir ce que la vie de Robert Surcouf, émérite corsaire et personnalité incontournable de Saint-Malo, pouvait donner en bande dessinée, et bien je reconnais que ce premier tome est une belle réussite.



Plutôt que d'utiliser une trame narrative traditionnelle, les auteurs de cette bande dessinée ont choisi une narration de la vie de Robert Surcouf par le biais d'un personnage dont l'identité ne sera révélée qu'à la toute fin de ce premier tome : "Mon nom est Jonas Wiggs.[...] Je n'étais pas seulement journaliste pour le "Times" ... mais aussi, espion, pour la couronne d'Angleterre."

Pour remettre l'histoire dans son contexte, Robert Surcouf a pris la mer très jeune afin de devenir riche et de pouvoir épouser la femme qu'il aime et a vite appris.

Il est devenu capitaine corsaire à 22 ans, ce qui est extrêmement jeune à l'époque, et très vite il s'est forgé une solide réputation et est devenu la terreur de l'Angleterre sur mer.

Ce premier tome se focalise sur la jeunesse, l'apprentissage et les débuts de capitaine corsaire de Robert Surcouf.

C'est à la fois suffisant pour un premier tome mais constitue également une mise en bouche et frustre quelques peu, notamment vers la fin où l'action prend une place importante.

L'histoire est en tout cas fidèle à la réalité et donne envie de connaître la suite.



Du point de vue des dessins et des couleurs, cette bande dessinée est particulièrement bien travaillée, certaines images mettant bien en avant le côté bestial des combats en mer, la fièvre qui s'empare des hommes à ce moment-là.

Il y a un côté carnassier, notamment au niveau du personnage de Surcouf, qui retranscrit assez bien au lecteur ce que devait être la vie en mer à cette époque.

Esthétiquement, cette bande dessinée est très agréable à lire, les personnages ne sont peut-être pas toujours bien tranchés, les femmes notamment se ressemblent beaucoup, mais les combats navals et les bateaux sont d'un réalisme saisissant et j'ai senti le travail minutieux qu'il y a eu au moment de l'élaboration des dessins.

Quant au choix des couleurs, c'est un sans faute sur toute la ligne, elles s'entremêlent les unes aux autres pour livrer de superbes images.



"La naissance d'une légende", premier tome de l'autobiographie de Robert Surcouf en bande dessinée, est une très bonne entrée en matière qui ravira les amateurs d'histoires de corsaires ou plus généralement d'aventures et qui donne envie de découvrir la suite.

Alors, à quand le deuxième tome ?



Je remercie Babelio et les éditions 12 Bis pour l'envoi de cette bande dessinée dans le cadre de l'opération Masse critique - Bande dessinée
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Surcouf, l'invincible : Roi des corsaires

Surcouf, l'invincible est une biographie romancée écrite par un descendant du célèbre corsaire.

Albert de Coucy, riche négociant parisien, est présent à Saint-Malo le 8 juillet 1827 lors des funérailles de Robert Surcouf. Albert de Coucy, entraîné par la foule des maloins rendant un dernier hommage à leur héros, s'interroge et cherche à savoir qui était cet homme que tout Saint-Malo vénère. Il va donc écouter et recueillir les témoignages et anecdotes de personnes proches de lui aux différentes étapes de vie, adolescent, marin, corsaire, armateur, ... En même temps que de Coucy, on fait la connaissance d'un homme très courageux, rusé, excellent stratège, fidèle à ses engagements et profondément humain.



Erick Surcouf a su parfaitement doser Histoire et petites histoires pour faire de Surcouf l'invincible un récit bien documenté et instructif aussi bien qu'une lecture plaisante.

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Surcouf, tome 1 : La naissance d'une légende

Je cherchais une BD pour valider le thème pirates et corsaire du challenge BD. Ma sœur m'a proposé Surcouf, le fameux corsaire de Saint Malo. Je ne connaissais pas... Ben tiens, ça te fera un peu de culture, m'a-t-elle répliqué en me les mettant d'office dans les bras. Je me suis exécutée.



Une bonne découverte pour ce premier tome. Qui fait office d'introduction, qui raconte comment Surcouf est devenu corsaire. Il nous présente Surcouf évidemment, mais aussi un autre personnage important : Jonas Wiggs.

Un récit assez simple, un peu linéaire, qui nous présente les événements comme une suite de faits historiques. On est assez extérieur à l'histoire, comme spectateur. Mais il nous laisse entrapercevoir quelques éléments intéressés pour la suite. Qui promet un autre récit plus passionnant.

Les dessins sont sympathiques, nous offrons des visages, des bateaux et des paysages agréables. Les découpes de cases sont dynamiques. Malheureusement de tant à autre il manque des détails, des visages flous dès qu'ils ne sont plus en gros plan.
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Surcouf, tome 3 : Le roi des corsaires

Nous suivons Surcouf jusqu'en l'an 1803 et redécouvrons ses qualités de grand navigateur et stratège sachant manoeuvrer en toute occasion. Pour les illustrations, en 14 pages, nous voyons certainement la meilleure description d'abordage corsaire du monde bd avec des dessins vifs plein d'actions, et on en profite pour découvrir le grand peintre Garneray..
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Surcouf, tome 1 : La naissance d'une légende

Un style de dessins très dynamique et coloré, surtout pour les grandes planches. L'histoire raconte l'essentiel pour nous faire découvrir la personnalité du jeune Surcouf. Une bd sympa à lire, texte et dessins s'allient pour montrer plein de vivacité et de rythme.
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Surcouf, tome 2 : Le tigre des mers

Magnifique bd avec des dessins remarquables valant bien des tableaux de maîtres si on les agrandissait. Rythme toujours aussi soutenu de l'histoire que l'on retrouve bien transcrit dans les planches. Nous découvrons Surcouf, un homme de valeur, plein de qualités humaines, de bravoure, courage et intrépidité. Voilà une belle page de notre histoire durant la période glorieuse des grands navires et vaisseaux.
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Surcouf, tome 3 : Le roi des corsaires

Robert Surcouf repart pour l'océan Indien à bord du Confiance. A bord de ce magnifique trois-mats il volera de conquêtes en victoires. Même sur les hommes, notre Malouin sait se montrer convainquant. Jonas Wiggs, l'espion anglais, a pris le gout de l'eau salé et des combats, mais ... côté français. Devenu ami de Surcouf, il peine à se souvenir de sa fidélité à sa patrie. Mais sa patrie elle, ne l'oublie. Elle a la rancune tenace la bourrique, surtout face à la chance insolente, ou plutot au talent, du corsaire français.



Un tome 3 un peu plus réussi au niveau du scénario que les 2 premiers. Je trouve la narration plus vivante et l'on voyage plus facilement et avec plus d'attachement au coté du corsaire qu'auparavant. Ce qui lui a fait gagné une étoile !

C'est un bon récit de pirate et de batailles navales. Oui les échauffourrés entre français et britanniques sur les eaux du Bengale sont excellentes, et pour le moment les auteurs arrivent à échapper à l'impression de répétition et variant régulièrement les scénarios de batailles.

Le jeu de remords, de doute, entertenu par Jonas Wiggs est également un bon point. Même si on sait bien que jamais cela n'aboutira pas à la mort de Surcouf (puisque celui-ci est mort à St Malo d'un cancer je crois)



Les dessins sont sympas et dynamiques mais peinent encore beaucoup à se stabiliser ce qui donne un effet très changeant des personnages d'une case à l'autre.
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Surcouf, tome 2 : Le tigre des mers

Jonas Wiggs, l'espion britannique, peut enfin s'approcher du légendaire capitaine Surcouf. Sous couverture (il se fait passer pour un commerçant américain) il arrive à se faire inviter parmis l'équipage pour boire à la dernière prise et se faire relater les exploits du jeune français. Mais Robert Surcouf n'en est pas arrivé là en ayant pas un sou de jugeote. Jonas lui parait tout de suite suspect mais il finira par tirer son épingle du jeu en mettant en avant son travail pour le Times. Ni une ni deux, le voilà "embauché" sur le navire de Surcouf, celui-ci ravi de pouvoir "promouvoir son image". Jonas sera donc au plus près du corsaire pour vivre l'aventure, l'espionner et... le tuer...



Un deuxième tome réussi avec de belles batailles navales entre flotte française et britannique.

Je n'ai pas vraiment saisi l'improtance de certains détails, peut être pour un tome ultérieur ? Comme cette cérémonie franc-maçon, qui ne sert plus à rien et qui n'est par la suite plus évoquée. étrange. Mais peut être est-ce pour coller un maximum à la biographie du célèbre corsaire. Le descendant de celui-ci (triple arrière petit fils ?) qui co scénarise la bande dessinée insiste surement pour que les faits historiques soient fidèles. Et en fouinant un peu sur internet j'ai effectivement pu constater que cette information était véridique.

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Surcouf, tome 2 : Le tigre des mers

Bon ce deuxième tome ne prend pas vraiment le tournant que je souhaitais pour dynamiser le récit.

C'est plaisant à lire mais un poil rébarbatif avec toutes ces batailles entre navires. Les éléments qui pourraient donner du rythme, du suspense, de la profondeur et des retournements ne sont pas très bien utilisés, ils sont assez secondaires en fait. Comme la présence de son frère qui passe complètement inaperçu mais qui aurait pu étayer le personnage de Surcouf. Jonas Wiggs qui aurait pu mettre plus de piment. Ou même cette histoire de procès et de mariage qui aurait pu nous changer d'horizon un instant.

Surcouf reste sympathique mais dans cette série semble idéalisé. On ne voit pas d'aspérité dans sa personnalité, il est toujours beau prince, il est malin et gagne toujours même face à plus grand et fort que lui... Ca manque un peu de sel, de poivre et de condiments.

J'aime bien le trait des dessins avec des couleurs vives et des belles mises en page avec souvent les navires mis en valeur. Toujours quelques imperfections sur les visages. Il est parfois impossible de différencier les personnages. Déjà aux abonnés absents exceptés Surcouf et Jonas.
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Surcouf, tome 3 : Le roi des corsaires

Avec ce troisième tome je vais avoir du mal à renouveler ma critique.

Puisque dans celui-ci, on retrouve les mêmes faiblesses que dans le précédent. Pas de grands changements dans le récit, les batailles navales deviennent un peu lassante. Il n'y a rien pour casser ces prises. A part de brèves apparitions de Napoléon Bonaparte dont on ne comprend pas encore l'intérêt. Rien non plus qui vient étayer le personnage de Surcouf. Jonas Wiggs pourrait être plus intéressant avec ce tiraillement entre sa patrie et Surcouf mais il n'est pas très mis en valeur. Tout comme ces complots autour d'eux.

La lecture reste sympathique, même si on en voudrait plus.

Je suis quand même curieuse comment cette histoire va terminer dans le quatrième et dernier tome (ben oui je en connaissais pas Surcouf et regarder sur internet serait moins drôle).

Pour les dessins, il sont toujours plaisants. Le rendu global est agréable.
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Surcouf, tome 3 : Le roi des corsaires

Un avant-dernier opus sur la légende des mers du 19ème siècle qu’est Robert Surcouf, à la fois didactique et aventureuse, à suivre sans hésiter !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Surcouf, tome 1 : La naissance d'une légende

Voilà quelques jours que je viens de terminer cet ouvrage et que je recule l'échéance. C'est indéniable, la critique de BD m'est chose assez difficile, je suis bien plus prolixe en matière de roman de tout genre.

Je vais tout de même m'y essayer. Alors voilà, l'histoire m'a paru intéressante et captivante. Nous voilà contée la naissance d'une légende , celle de Surcouf via un mystérieux narrateur, un journaliste. Une intrigue est soulevée et je dois dire que la fin de ce tome m'a rendu bien triste tant j'ai hâte de connaître la suite.

Pour ce qui est des dessins et couleurs, ils nous font revivre cette époque à travers des navires d'une beauté à vous couper le souffle, des visages où transparaît la rigueur de la vie et des expressions traduisant si magnifiquement cette volonté de vaincre.

Je ne suis pas grande lectrice de BD mais celle-ci m'a en quelque sorte transportée.

Je remercie les éditions 12 bis et l'opération masse critique pour cette découverte.
Lien : http://www.athena1-lire.blog..
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Surcouf, tome 1 : La naissance d'une légende

Première impression : Ouf, les dessins sont comme j’aime. J’avais choisi cette bande dessinée surtout pour son sujet (j’adore les pirates, corsaires… !) et j’avais peur que les illustrations ne soient pas à mon goût. Je suis assez critique la dessus (comme beaucoup d’autres je pense) et je ne lis que les bande dessinés dont les dessins me plaisent (à moins que ça soit vraiment un bon sujet). Et là, premier bon point pour Surcouf, j’adore. En plus la couverture est vraiment sympa, très attractive avec ce personnage en plein centre (plutôt mignon d’ailleurs) et les deux superbes navires en arrière plan. Deuxième bon point, le sujet, je l’ai déjà dit, j’adore les histoires de pirates (bon je sais que en l’occurrence, Surcouf était un corsaire, mais disons que j’utilise le mot pirate comme terme générique). Ca promet !



Lecture : L’histoire est intéressante, la jeunesse de Surcouf jusqu’à ce qu’il devienne capitaine Corsaire. On découvre son parcours au travers des interrogatoires menés par Jonas Wiggs (alias John J James.) Une façon sympathique de voir les choses. Et la fin nous tient en haleine lorsqu’on découvre qu’elles sont les véritables intentions de Wiggs.

Bon, c’est une bande dessinée donc ça se lit forcément bien. J’ai juste été quelque peu déroutée dans ma lecture par un endroit précis du livre : les vignettes de la page de gauche se poursuivaient sur la page de droite. Au départ je n’avais pas fait attention, j’ai lu la page de gauche et quand je suis passée à la page de droite, je me suis rendue compte que ça ne collait pas. Mais bon, on relit la page dans le bon sens et ça va.

Sinon, je suis contente parce qu’on retrouve vraiment l’univers marin du 18ème. On nous parle de la traite des esclaves, on trouve quelques termes spécifiques, il y a des abordages, canonnades, combats au sabre, il y a du sang (beaucoup). J’adore ça !



Pour conclure, une bande dessinée qui vaut d’être découverte, vraiment très sympa pour tous ceux qui s’intéressent à ce genre d’histoire. Et puis surtout, qui nous parle d’un héros national ! J’ai hâte découvrir la suite.

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Surcouf, tome 1 : La naissance d'une légende

Un très bel objet livre. Les dessins sont agréables.

Un espion anglais, Wiggs part à la recherche de Surcouf afin de l'espionner. Avant de le rencontrer, il cherche à cerner le personnage. Ce tome 1 nous raconte alors la jeunesse de Surcouf et ses débuts de capitaine corsaire.

Intéressant mais j'attends d'être davantage transportée par le second tome.

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