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Citations de Erik Wietzel (52)


Connaître une épée, c’est faire l’expérience de sa morsure.
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Ce qui est accompli promptement l’est doublement.
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Nous sommes tous plus complexes qu’on veut l’accepter.
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Étendue d'ouest en est comme un monstre assoupi, la pierre noire des monts Ténébreux barrait la route des voyageurs. Soit on tentait le passage par les cols, soit on les contournait par l'est au plus près de l'océan. Un cavalier comme Alec Deraan se permettait de les franchir effrontément par le ciel.
Arkan atteignit les contreforts le lendemain de son départ de la rivière. Les cimes étaient blanches mais le printemps avait gommé la neige sur les trois-quarts des flancs. Le dégel libérait des ruisseaux qui cascadaient ici et là. Des bouquetins s'y abreuvaient avant de s'enfuir avec une grâce aérienne à l'approche du géant.
Quelque part résidait le Jardinier des Cimes. Armé d'une faux et d'un fléau de lames, son domaine était une forêt d'ossements, son engrais, la douleur. En cette journée ensoleillée, rien ne semblait donner corps à cette légende.
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- Bon, j’espère que ça n’est pas infecté. Il faudrait ouvrir pour s’en rendre compte.
- Tu es sérieux ?
- Toujours.
- Tu n’es pas médecin. Et encore moins dragon.
- Pendant la guerre, j’ai connu quatre médecins. Le premier a tenu à rester avec les blessés dans un abri adossé au mur d’enceinte. Un projectile s’est abattu sur l’abri et tous ont péri écrasé. Le deuxième est mort l’épée au poing sans avoir eu le temps d’officier. Le troisième s’est involontairement crevé l’œil avec un scalpel. Tu as raison, il ne faut avoir aucune confiance en ces hommes.
- Tu n’as pas parlé du quatrième.
- Non ? Celui-là, je l’ai tué parce qu’il voulait m’amputer la jambe contre mon gré. Oublie les médecins.
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Le monde est dur mais il est grand et l’injustice se dilue dans l’immensité.
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J’ai appris que regarder le passé agrandit les plaies. C’est comme passer le doigt dans le trou qu’a laissé une dague : on ravive la douleur et on infecte la blessure.
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La douleur est utile quand elle éloigne la main du feu. Mais il y a plein d’occasions où elle se contente de vous faire perdre la raison et la capacité de jugement.
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Elle ressemble à une promesse, une belle promesse. Il espéra qu'il saurait ne pas la gâcher : son cauchemar récurrent racontait le genre d'histoire qu'il fallait, sinon oublier, du moins dissimuler.
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Une carte n'est qu'un dessin, et les frontières les plus solides sont à l'intérieur de chacun de nous.
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Tu ne connais pas grand-chose. Tu t’es retiré du monde avant de l’avoir connu.
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- Jalouse d'une humaine ? Vous autres passez votre temps en querelles minables. Et les femmes sont encore bien pires. Elles vivent à la botte des hommes, incapable de se prendre en charge.
- Et la reine ?
- Elle n'a obtenu son trône que grâce à son père, non ? Qui peut affirmer qu'elle l'a mérité ?
- Je n'affirme rien. Elle a hérité de la couronne, en effet.
- Je ne suis pas certaine qu'elle connaisse le sens du mot «effort ».
- Tu parles comme un serf qui a récolté trop d'impôts et pas assez de blé.
- Je suis une femme libre. Bien plus libre que tu ne le seras jamais. Éline de Baragan n'a qu'un pouvoir séculier.
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- Quand je me regarde dans un miroir, je vois un chasseur de primes égoïste, épris de liberté et d'argent. En quoi le Nord définirait un peu de ce que je suis ?
- Certaines valeurs.
- Ce sont les mêmes au Sud : d'un bout à l'autre du monde, les gens ont les mêmes rêves. De belles femmes, un toit pour leur faire l'amour et assez d'argent pour ne pas avoir à quitter le lit trop vite. Les valeurs dont tu parles ne sont qu'un moyen pour réaliser ces rêves.
- Et les amis ?
- Ah, là tu as raison : contrairement au Nord, au Sud les amis n'ont aucune valeur. Ce ne sont que promesses et sourires hypocrites.
- Je n'ai pas dit ça, Alec. Les mœurs sont différentes mais tout le monde préfère avoir des amis, quel que soit l'endroit où il habite.
- Des amis ? Un seul me suffit ! dit Alec en flattant le cou d'Arkan.
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- La plupart de leurs tours sont garnies de cuir, expliqua le général Pacri. Ce ne sera pas facile de les brûler d'ici.
- Facile ou non, ça n'est pas mon problème et ce sont encore moins les mots que je veux entendre. Puisqu'il le faut, organisez un groupe pour descendre de nuit dans leur camp et incendier les tours et les balistes.
- Ce serait du suicide !
- Suicide ? Voilà un vocabulaire de vaincus.
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- J'avais entendu parler de ces histoires de clans et supplices, mais je n'arrivais pas y croire.
- Vous pensiez qu'ils étaient tout amour et lumière c'est ça ?
- Non, bien sûr que non. J'espérais sans doute bêtement qu'ils n'auraient pas la même cruauté envers leurs semblables, que les humains, les elfes et les nains.
- On appelle ça l'intelligence...
- C'est étonnant, dit à son tour Raag : pour un peu, on dirait que dès qu'une espèce accède à la parole, elle se met à martyriser les siens.
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- Pourquoi tu me regardes comme ça ? Tu te demandes ce que fait un mineur avec une humaine guérisseuse de dragons ?
- Non. Je me demande plutôt pourquoi tous les nains ont mauvais caractère.
- Peut-être parce vous autres nous prenez de haut ?
Jade sourit. Elle interrogea Alec :
- Vous savez pourquoi les nains sont si souvent employés dans les mines ?
- Oui : leur petite taille permet de creuser des galeries plus basses et donc moins fragiles ; et ils voient dans le noir bien mieux que nous.
-Voilà ce qu'on aime vous faire croire, reprit Raag. Les nains, vaillants petits mineurs. Mais la vérité c'est qu'au fond de nos galeries, on ne vous voit plus.
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- Je m'appelle Shaïmain.
- Alec Deraan.
- Que viens-tu faire ici ?
- Il y a une raison particulière pour que je réponde à tes questions ?
- Je suis aussi proche du trône que tu l'es du cachot.
- Alors regarde dans la poche de mon manteau. Celle de droite.
- Que suis-je supposé y trouver ? Un scorpion ?
- Tu trouverais un moyen d'en contrer le venin, non ? Le sorcier fouilla dans le manteau et en sortit le médaillon. Son expression passa de l'amusement à la contrariété.
- Où l'as-tu trouvé ?
- Je m'apprêtais à l'expliquer à la reine.
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- Laisse-le, lui dit Alec.
- Je ne fais rien de mal. Ou bien es-tu jaloux ?
- Je jalouse ceux qui ne t'ont pas rencontrée.
- De nous deux je me demande qui est la vipère. Dans tous les cas, tu me dois une journée de plus. Nous en sommes à treize jours, désormais.
- Tu ne vaux pas mieux qu'un comptable ou qu'un usurier.
- Oui, sans doute. Mais je suis meilleure au combat. Sans parler du lit, bien sûr...
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- Je ne suis qu’un simple chasseur de primes.
- Tu es un homme violent et efficace.
- On me paie pour l’être.
- Certes. Mais ta personnalité ne saurait se résumer à ton métier.
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Un amour perdu et une épée ensorcelée... Le genre d’histoire à laquelle il n’aurait pu croire qu’au beau milieu d’une nuit sans lune, ivre - ou avec vingt ans de moins.
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