Citations de Erin Watt (220)
-Vous… (ma voix se brise) vous vivez ici ?
-Nous vivons ici, corrige-t-il. C’est aussi ta maison à présent, Ella.
Ce ne sera jamais ma maison. Je n’appartiens pas à ce monde de splendeur, j’appartiens à la misère la plus noire. C’est ce que je connais. C’est là que je suis à l’aise, parce que la misère ne ment pas. Elle n’est pas emballé dans un joli papier cadeau. Elle est ce qu’elle.
Cette maison est une illusion. Elle est lisse et belle, mais le rêve que Callum est en train d’essayer de me vendre est aussi fragile que du papier. Rien ne brille pour toujours dans ce monde.
Elle est mon acier et mon feu, elle est mon salut.
Elle est mon tout.
Reed me lance un regard brûlant.
Je t'aime.
Moi aussi, je t'aime.
Je ferais n'importe quoi.
ll faut qu'on trouve un moyen de s'en débarrasser.
Je veux faire disparaître Brooke de nos vies.
Je t'aime.
Reed me pose par terre.
- Viens, on descend. La famille nous attend.
J'adore ce mot, et j'adore le garçon qui me prend par la main et qui me pousse vers la porte pour que nous puissions aller rejoindre notre famille.
Ma famille.
Je serre plus fort la main d'Ella et je sors, suivi de mes frères. Derrière nous, il y a notre terrible passé tourmenté. Devant nous s'étend notre bel avenir.
Jamais plus je ne regarderai en arrière.
Reed Royal m'a détruite.
Je suis tombée du ciel et je ne suis pas sûre de pouvoir me relever.
Pas cette fois.
— Arrête de te concentrer sur tout ce que tu ne peux pas faire et pense plutôt à ce que tu peux faire. Cherche autre chose que tes soirées ou tes petits plaisirs. Ce n’est pas une conduite d’adulte.
— Et si je n’ai pas envie de devenir adulte ?
— Personne n’en a envie, ma belle.
Si je le sais. Tu l'as dit toi-même, je vois en toi. Je vois tes blessures et ta solitude. Je vois ta fierté et la façon dont elle t'empêche de t'appuyer sur les autres. Je vois ton grand coeur et à quel point tu peux sauver le monde entier, y compris un con comme moi.
e destin, c'est pour les faibles, ces gens qui n'ont pas assez de pouvoir ou de volonté pour transformer leur vie comme ils l'entendent
- J'en ai marre de jouer la comédie, Ella. Pour moi, il n'existe pas d'autre fille au monde que toi. Si tu me vois en train de parler avec une autre, sache que c'est de toi que je lui parle. Si tu me vois marcher aux côtés d'une autre, sache que je regrette que ce ne soi pas avec toi. (Il s'avance.) Tu es la seule qui compte pour moi.
- Bébé, tout le monde a envie de voir mes sous-vêtements. Je me fais payer mille dollars par photo.
- Bébé ?
- Quoi ? Ça ne te plaît pas ? (...)
- Et t'es branché nourrissons ?
- Quoi ? Non. Bon alors, si on disait... ma vieille ?
- C'est ça. Et moi je vais t'appeler... couille molle.
Il chante de tout son cœur... et du mien.
- Même si c'était vrai, et je ne dis pas ça, je ne manquerais pas de respect à Vaughn en parlant de quelqu'un d'autre. C'est ma copine, la seule dont j'ai envie de parler en ce moment.
Je lui avais parlé promis d’arrêter de l’emmerder, d’etre un bon copain platonique, mais (c’est l’histoire de ma vie ) je n’ai pas tenu cette promesse.
- Parce que je tiens à toi. Quand tu blesses les autres, ça te laisse toujours des cicatrices au cœur. (Elle se radoucit.) Je veux que tu sois heureux. Et je ne crois pas que ça, ça va te rendre heureux.
Et c'est trop tard. Ma bouche est déjà sur la sienne. Elle halète de surprise, mais ses lèvres se détendent sous les miennes. Putain de merde, elle m'embrasse, elle aussi.
« Être adulte, ça craint. Être adulte, ça vous demande de vous intéresser à autre chose qu’à vous-même. Et ça sous-entend faire des trucs chiants pour rendre heureux quelqu’un d’autre. Et si moi, je ne suis pas heureux ? Qui va s’occuper de ce problème ? Personne. Personne d’autre que moi. »
Qu’est-ce qu’elle a dit avant ? Que, dans le silence, on peut entendre battre le cœur ? On peut aussi l’entendre se briser.
-Le foot, c’est ma chance d’avoir une vie meilleure. Ça vaut bien des sacrifices. En plus, notre corps est notre temple, pas vrai ?
J’attrape une serviette, j’éponge mon cou en sueur et je lui réponds en sourirant :
-Nan, mec. Mon corps, c’est un parc d’attractions. Eastonland. Les nanas viennent de très loin pour vivre l’expérience sauvage d’Eastonland.
Bran siffle.
-Tu es toujours un bâtard aussi prétentieux, Royal ?
-Toujours, confirme Pash de l’autre côté de la salle de gym.
Les Royal n'ont pas l'habitude de parler sentiments. On préfère les enterrer. On fait comme si rien ne nous atteignait.