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Citations de Eva de Vitray-Meyerovitch (37)


En fait, pour en revenir à la définition du soufi, je peux, je vous l'ai dit, vous en donner beaucoup mais je préfère dire, avec Rûmî, qu'il est indéfinissable.
Rûmî a merveilleusement illustré cela par la parabole de l'éléphant que vous connaissez peut-être, mais que je ne résiste pas au plaisir de vous citer :

"L'éléphant se trouvait dans une maison obscure : quelques Indiens l'avaient amené pour l'exhiber.
Afin de le voir, plusieurs personnes entraient, une par une, dans l'obscurité.
Étant donné qu'avec les yeux c'était impossible, chacun tâtait dans le noir avec la paume de sa main.
La main de l'un se posa sur la trompe ; il dit : "cette créature est comme un tuyau pour l'eau."
La main d'un autre toucha son oreille : elle lui apparut semblable à un éventail.
Un autre, ayant saisi sa jambe, déclara : "Je trouve que la forme d'un éléphant est celle d'un pilier."
Un autre posa sa main sur son dos et dit : "En vérité, cet éléphant est comme un trône."
De la même façon, chaque fois que quelqu'un entendait la description de l'éléphant, il la comprenait d'après la partie que sa main avait touchée.
Selon l'endroit "vu", leurs affirmations différaient, un homme l'appelait "dal", un autre "alif".
Si chacun d'eux avait tenu une chandelle dans sa main, la différence aurait disparu de leurs paroles."

Cela veut dire qu'on ne peut exprimer que ce qu'on a ressenti soi-même et qu'il existe autant de voies qu'il y a de pélerins.

[page 86-87]
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O amis attendez-moi :
l'amour est pareil au soleil
et le cœur sans amour
est semblable à une pierre noire.

Que peut pousser d'un cœur de pierre ?
Celui qui le porte n'a sur la langue que venin,
et ses paroles, même les plus douces,
sont violentes comme la guerre.

Le cœur riche d'amour est ardent
et devient tendre comme le cierge;
les cœurs de pierre sont comme l'hiver :
hiver noir, hiver dur comme glace.

A la porte de notre Roi
au service de notre Seigneur
les étoiles des amoureux
sont pareille aux sentinelles.

Yunus, renonce à toutes tes préoccupations,
à tous les soucis de ce monde,
L'homme doit pouvoir d'abord s'emplir d'amour
après quoi, il pourra se dire derviche

Yunus Emre
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La mort a dû être pour Rumî comme une apothéose.

– Elle l’a été. Dans toute la Turquie, son anniversaire est appelé « La nuit des noces ». Quelques jours avant sa mort en effet, à quelqu’un qui venait lui souhaiter le retour à la santé, Rûmî avait demandé :

« Quand je dois m’unir à l’éternité, la nuit de mes noces, pourquoi voulez-vous que je reste ici ? »

Il a dit aussi au cheikh Sadr-ud-Dîn venu à son chevet :

« Quand entre l’Amant et l’Aimée il n’y a plus qu’une chemise de crin, ne voulez-vous pas que la lumière s’unisse à la lumière ? »

Il est mort le 17 décembre 1273 au coucher du soleil. A Konya, tous les ans à cette date, a lieu une grande danse de derviches qui, malheureusement, ces derniers temps, est devenue un peu folklorique.

Ses funérailles ont dû être grandioses.

– Magnifiques. Nous les connaissons bien car elles ont été racontées par Aflâkî. Tous les habitants étaient là, les musulmans, mais aussi les chrétiens et les juifs car tous se reconnaissaient en lui. Tous pleuraient, poussaient des cris, déchiraient leurs vêtements. Qui connaît les foules de l’Orient n’a aucun mal à imaginer cette journée. Les juifs avançaient dans le cortège en chantant des psaumes, les chrétiens en proclamant l’Evangile et nul ne songeait à les écarter.

On n’avait jamais vu encore un œcuménisme aussi universel. Au point que le sultan s’en étonna et fit venir les chefs des chrétiens et des juifs pour leur demander des explications. Pourquoi célébraient-ils ainsi un musulman ?

Aflâkî rapporte ainsi leur réponse : « En le voyant, nous avons compris la vraie nature de Jésus, de Moïse et de tous les prophètes ; nous avons trouvé en lui la même conduite que celle de nos prophètes parfaits telle que nous l’avons lue dans nos livres. N’a-t-il pas dit : ‘’Nous sommes comme une flûte qui, dans un seul mode, s’accorde avec deux cents religions ?’’ » (pp. 97-98)
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Dans l’enseignement donné par le maître spirituel, l’accent est toujours mis sur l’humilité, et l’ascèse imposée au disciple, notamment lors des retraites – khalwa –, tend à faire grandir en lui cette vertu. Enfin, l’hagiographie musulmane se plaît à rapporter des épisodes de la vie des saints soufis épris de pauvreté spirituelle. Les récits suivants sont très caractéristiques à cet égard.

Un jour, Ibrâhim(1) vit un mendiant qui se plaignait de son sort.

« Je suppose que tu as acheté la mendicité pour rien, lui dit-il
– Eh ! quoi, la mendicité se vend-elle ? demanda le mendiant stupéfait.
– Assurément, répondit Ibrâhim. Je l’ai achetée en échange du royaume de Balkh. J’ai d’ailleurs fait une bonne affaire. »

« Depuis que tu es entré dans la Voie, as-tu jamais connu la joie ? demanda-t-on à Ibrâhim.
– Oui, plusieurs fois, répondit-il. Une fois, j’étais dans un navire ; le capitaine ne me connaissait pas. J’étais vêtu de haillons, mes cheveux étaient hirsutes et je me trouvais dans un état d’extase ignoré par tous ceux qui se trouvaient à bord. Ils se moquaient de moi et me tournaient en dérision. Il y avait là un bouffon qui passait son temps à me tirer les cheveux, les arracher et me frapper. J’avais atteint mon désir et me sentais parfaitement heureux d’être ainsi humilié. Ma joie atteignit son plus haut point le jour où ce bouffon s’approcha et urina sur moi.

Une autre fois, je vins à une mosquée pour y dormir, mais on ne m’y laissa pas entrer et j’étais si faible et épuisé que je ne pouvais me lever. On me prit par les pieds et on me traîna dehors. Or cette mosquée avait trois marches ; ma tête cogna chacune d’elles et le sang coula. A chacune des marches, un mystère me fut révélé. Je m’écriais : ‘’Ah ! Si la mosquée pouvait avoir plus de marches, afin que soit augmentée ma félicité !’’ »
(…)
Un jour, Ibrahim passa près d’un ivrogne dont la bouche était souillée. Il alla chercher de l’eau et lui lava la bouche. « Comment laisser souillée la bouche qui a prononcé le nom de Dieu ? Ce serait de l’irrespect », se dit Ibrâhim. Quand l’ivrogne se réveilla, on lui raconta que l’ascète du Khorassan lui avait lavé la bouche. « Je me repens », dit l’homme avec sincérité. Ibrahim entendit alors en rêve : « Tu as lavé une bouche par amour pour Moi. Moi, J’ai lavé ton cœur. »

(1) Ibrâhim Ibn ‘Adhâm (700-782), prince de Balkh [Afghanistan], abandonna son royaume pour mener une vie d'ascète, vivant du travail de ses mains. Sa légende est restée célèbre. (pp. 124-126)
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Ô Dieu, je n’ai jamais prêté l’oreille
au cri des bêtes sauvages
ni au bruissement des arbres,
au clapotement des eaux ni au chant des oiseaux,
au sifflement du vent ni aux roulements du tonnerre
sans percevoir en eux un témoignage de Ton Unité
et une preuve de Ton caractère incomparable.

Tu es le Tout-Puissant, l’Omniscient,
Le Sage, le Juste, le Vrai,
en Toi il n’est ni défaite, ni ignorance,
ni folie, ni injustice, ni mensonge,

Ô Dieu, je Te reconnais dans la preuve de l’œuvre de Tes
mains
et dans le témoignage de Tes actes :
accorde-moi, ô Dieu, de chercher

Ta satisfaction avec ma satisfaction
et les délices d’un Père dans son enfant,
me souvenant de Toi dans mon amour pour Toi,
avec une sereine tranquillité et une ferme résolution. (Dhû-I-Nûn al-Misri, pp. 133-134)
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La répétition à des moments déterminés de la journée rythme la vie du musulman. Le plus humble bédouin dans son désert saura, sans montre ni horloge, que le temps est venu de célébrer l’office en se référant à la position du soleil. Il est ainsi en communion avec tout ce qui, dans l’univers, célèbre les louanges de Dieu, il se met au diapason du cosmos sacralisé.

Toute chose en effet, au regard de l’Islam, est vivante et, selon sa nature, adore Dieu : « Le platane ouvre ses mains pour la prière…, la colombe dit ‘’kû, kû’’ (ou, ou) comme celui qui cherche. »

Chaque créature, visible ou invisible, rend grâces. En s’accordant au mouvement des astres, en se réglant sur l’apparition de la lune pour déterminer le début et la fin du jeûne du Ramadhan, et sur le soleil pour fixer les heures de la prière, le musulman s’associe à la Création toute entière adorant son Créateur.

On prie debout comme un arbre, agenouillé comme un homme, prosterné comme une pierre, récapitulant donc les trois règnes. (pp. 62-63)
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Le fait que l’ablution avec du sable (tayammum) peut tenir lieu de purification en cas de nécessité signifie que la purification spirituelle consiste à refuser les sollicitations de l’âme charnelle, à mener le combat spirituel et à se livrer à des exercices d’ascèse.

S’orienter vers La Mecque symbolise le fait de tourner son visage uniquement en quête de Dieu. La formulation de l’intention désigne cette adhésion du cœur.

Prononcer les mots de sacralisation « Dieu est le plus Grand » rappelle que la Majesté divine est au-delà de tout ce qui peut en être manifesté, de sorte qu’Elle ne peut être limitée par aucune forme de contemplation. Bien plus, Dieu est plus grand que toute forme de contemplation ou de vision par laquelle Il peut Se manifester à Son serviteur, car Il est sans finitude.

L’inclinaison du buste (ruku’) représente la perception de l’annihilation des êtres créés dans l’Être des épiphanies divines. Puis la station droite évoque le rang de la surexistence (baqâ’). C’est pourquoi l’orant prononce alors : « Dieu écoute celui qui célèbre Ses louanges »… Dans cette station droite, l’orant devient le représentant de Dieu…

Ensuite, la prosternation (sujûd) typifie l’annihilation de la condition humaine devant la permanence de la Manifestation sacro-sainte.

La position assise adoptée entre les deux prosternations… est une allusion à la vérité contenue dans la parole « Le Tout miséricorde sur Son trône siégeant. » (Coran, XX, 5.)

Les salutations (finales) rappellent la perfection divine et celle des créatures, puisqu’elles sont une louange adressée à Dieu, à Son Prophète et à Ses serviteurs purs. (‘Abd al-Karîm al-Jîlî, pp. 35-36)
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Dans le coeur des amants qui boivent la lie, brûlent les désirs ardents.
Dans le for intérieur des sages au coeur sombre, il y a des réfutations.

La raison dit: « Ne pose pas ici le pied, car dans l’anéantissement, il n’y a que des épines. »
L’amour répond à la raison: « C’est en toi-même que se trouvent les épines. »

Oh! reste silencieux, arrache l’épine de l’existence de ton coeur,
Afin de découvrir dans ta propre âme des roseraies,

Ô Sham Tabrîzî! Tu es le soleil caché dans le nuages des lettres.
Quand ton soleil s’est levé, se sont effacées les paroles.

Je suis devenu comme une prière par tant de prières que j’ai faites;
Quiconque voit mon visage me demande de prier pour lui.

Mais à tes yeux, j’ai la couleur des impies,
Car tes yeux qui tuent sans merci quand ils me voient cherchent la guerre.

Si la séparation d’avec toi me tue, je lui pardonne:
Quel prix du sang peut réclamer à celui qui le tue

Le captif mis à mort dans la guerre sainte?
Je t’ai salué, je t’ai prêté un serment d’allégeance, Tu m’as dit: « Comment es-tu? »

Je suis dans l’état du pauvre cuivre qui appelle la pierre philosophale.
Le portrait est tel que l’a fait le peintre;

Le corps blessé est tel qu’il réclame le remède.
Que tes paroles ne soient pas comme l’ombre devant le soleil!

Les poussière s’enfuient de l’ombre et cherchent un rayon de lumière.
Oh! la générosité et la bienfaisance de Shams de Tabrîz!

Le soleil de la voûte azurée lu réclame un don.
Celui à qui s’est dévoilé le mystère de l’amour,

Celui-là n’est plus, car il s’est effacé dans l’amour.
Place devant le soleil la chandelle ardente

Et vois comme son éclat disparaît devant ces lumières:
La chandelle n’existe plus, la chandelle s’est transmuée en lumière.

Il n’y a plus de signes d’elle, elle-même est devenue signe.
Il ne va de même pour du feu corporel dans la lumière de l’esprit:

Il ne reste pas feu, il devient cette flamme.
Le ruisseau court à la recherche de l’océan;

Il se perd quand il s’est noyé dans l’océan.
Tant que la recherche existe, le cherché n’est pas connu;

Quand l’objet de la recherche est atteint, cette recherche devient vaine.
Donc, tant que la recherche existe, cette quête est imparfaite.

Quant la recherche n’est plus, elle acquiert alors la suprématie.
Tout être sans amour qui cherche un turban

Est dépourvu de tête ne sont alors pour lui qu’une épine.
Comme moi, il est devenu, dans la passion qu’inspire Shams-od-Dîn,
Celui qui dans son coeur recèle tous ces secrets.
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Ainsi que le dit le sheikh Muyi ud-Din ibn ul-'Arabi : "La connaissance est un voile qui Le cache, et si ce n'était l’existence des deux mondes, l'essence serait manifeste".
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Hamzah Fansûri est un Soufi indonésien, auteur de traités et de poèmes en malais, originaire de Barus, sur la côte occidentale de Sumatra. Il vivait dans la seconde moitié du 10e/16e siècle, et appartenait au même courant mystique qu'Ibn ul-'Arabi et que le poète persan Iraqi. Ses poèmes ont été commentés par Shams ud-Din Pasai (mort en 1039/1639), le professeur Syed Muhammad Naguib a-Attas traduisit en anglais nombre de ses poèmes (Singapour, 1963).
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A quelqu'un qui lui disait : "Cette nuit, j'ai lu le Qor'ân tout entier par amour pour toi", il répondit seulement :"Et comment n'en es-tu pas mort ?"
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Si l'on passe des notions temporelles aux notions spatiales, nous verrons dans le monde islamique apparaître une symbolique étagée sur plusieurs plans. Le cercle évoque toujours ce qui est céleste. Ainsi le Trône de Dieu est-il représenté comme ayant pour base un cercle et les sept cieux apparaissent sous la forme de tentes rondes superposées. Les mystiques musulmans auront, par ailleurs, souvent recours à la comparaison néo-platonicienne de la Divinité à un cercle dont le centre est partout, le monde phénoménal étant représenté par une circonférence : l'étincelle, qui n'est qu'un point, revêtira un aspect circulaire quand on la fait virevolter et tourner, créant ainsi l'illusion d'une continuité purement subjective, la manifestation de l'Un n'étant, en réalité, que le déploiement d'un point. Cette image, familière aux soufis de l'islam, se retrouve chez bien d'autres mystiques. Maître Eckhart (1260-1328) ne parle-t-il pas de la vie de l'homme comme d'un point qui se déplace sur une roue en mouvement.

Dans l'architecture islamique, la dualité terre-ciel se traduit par la coupole posée sur le mausolée cubique. La Ka'ba, à La Mecque, est une pierre noire cubique placée au centre d'un espace circulaire. Quant au problème technique du passage du carré au cercle, « étant donné que le lieu de réunion des fidèles est une salle carrée, mais que seule la coupole est digne de représenter l'incommensurable Grandeur divine [...] il fut résolu par les variations les plus ingénieuses des procédés techniques (qui) à leur tour [....] firent surgir, par nécessité, des formes décoratives nouvelles - trompes, "stalactites" ou "nid d'abeilles" - afin de masquer la rupture des lignes et d'assurer le raccord d'un volume à un autre. »

On sait que le pèlerinage à La Mecque comporte la circumambulation, soit un septuple tour autour de la Ka'ba. Celle-ci, dit le soufi Ghazâli (1058-1111), est un symbole visible de la Présence divine, invisible aux regards. Il ajoute que, si quelqu'un est capable d'effectuer ce rite avec une disposition spirituelle très élevée, c'est la Ka'ba elle-même qui rend visite à un tel pèlerin et fait des tours autour de lui.

Par analogie, la coutume populaire veut que l'on tourne autour des mausolées des saints, parfois des mosquées, ou d'autres endroits présentant un caractère de sacralité. La danse giratoire des Derviches tourneurs présente un symbolisme à deux degrés : tout d'abord, elle figure la ronde des planètes autour du Soleil - qu'ils n'ignoraient point, quatre siècles avant Galilée (1564-1642) - et les deux phases de cet oratorio spirituel - le sama' - évoquent le double mouvement, diurne et annuel, de celles-ci. C'est aussi le tourbillon incessant de tout ce qui se meut dans le cosmos:

Ô jour ! Lève-toi ! Des atomes dansent.
Les âmes, éperdues d’extase, dansent...
Tous les atomes qui se trouvent dans l'air et dans le désert
Sache bien qu'ils sont épris comme nous.
Et que chaque atome, heureux ou malheureux
Est étourdi par le soleil de l'âme inconditionnée.

Le dernier distique laisse entrevoir la signification plus intérieure de ce symbolisme cosmique. En vertu de la constante loi d'analogie entre le microcosme et le macrocosme, l'âme humaine est un reflet du système solaire ; c'est autour du Soi divin, Soleil des esprits, que s’effectue en réalité la ronde de tout le créé. (pp. 65-68)
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Ni Mawlânâ ni ses disciples ne faisaient de différence entre les religions, et tous pouvaient faire partie de son entourage.
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Cette gaieté légère confère à tout ce qu'il touche une saveur inimitable. Il ne pouvait souffrir le sectarisme ni l'étroitesse d'esprit des bien-pensants, au légalisme sans amour.
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« La droiture de l'intention entre vous et Dieu consiste en ce que votre cœur s'efforce de donner tout son poids et toute gloire à Dieu et aux ordres de Dieu et à ce que Dieu a commandé d'accomplir. Et entre vous et vos frères, serviteurs de Dieu, la droiture de l'intention consiste à se tourner vers eux dans votre cœur, en toute sincérité à leur égard, sans rechercher de faveurs spéciales, et en affrontant l'opposition avec patience à l'égard de Dieu et une soumission confiante en Lui. »
Ash-Shâdhilî
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« Mon Dieu je te demande de me confirmer dans l'obéissance à Ton ordre et dans la bonne voie. Je te prie de me rendre reconnaissant pour Tes bienfaits et de faire que mon culte Te soit agréable. Je Te demande un cœur droit, une langue sincère ; je Te prie de m'accorder le bien et de me préserver du mal que Tu connais ; je Te demande pardon des fautes que Tu connais. »
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