Citations de F. V. Estyer (174)
Si je devais réécrire notre histoire, je ne changerais rien. Pas même la fin. Notre fin. Parce qu'elle nous ressemble, elle est à notre image, et elle nous appartient.
Je ne sais pas vraiment à quel moment je réalise ce qui est entrain de se passer. A travers le voile de l'orgasme, la langueur que je ressens, alors que je le serre fort dans mes bras, que mes mains caressent distraitement son dos, que nous partageons un moment doux et agréable , je me rends compte que je n'ai pas envie de le lâcher. Ni maintenant. Ni jamais.
Je suis épris d’un homme qui se délecte de la douleur.
Épris d’un monstre.
"Je me demande encore parfois si je le mérite vraiment. S'il ne serait pas mieux avec un autre, (...). Mais alors, il me regarde, et je vois tant d'amour dans ses yeux, tant de tendresse, de désir et d'espoir, que mes doutes s'écrasent sous la force de ses sentiments."
-Noah-
"J'en crève, James. J'en crève de te voir tous les jours en cours, de te retrouver ici, et de devoir garder mes mains pour moi. De ne pas pouvoir te toucher comme je le voudrais, de ne pas pouvoir t'embrasser, te caresser. Tu es là, et pourtant tu me manques tout le temps. C'est comme une douleur constante qui refuse de s'en aller. Je te regarde dormir et j'ai envie de laisser courir mes mains sur ta peau et de te redécouvrir. Mais je dois m'en empêcher, parce que c'est impossible."
-Noah-
"Tu m'as demandé ce qu'on faisait, toi et moi? Je vais te le dire. On avance. On va peut-être trébucher, on va peut-être hésiter, mais on s'en fout. Parce que l'important, c'est ça. D'avancer."
-James-
"Pourtant, je vois bien que je ne le laisse pas indifférent, qu'il éprouve, sinon des sentiments, au moins du désir. Lorsqu'il détaille mon corps, me fixe intensément, ferme les yeux brièvement lorsque je lui rends ses regards, crispe les doigts autour de son stylo, je devine qu'il lutte, autant que moi. C'est un combat interne, invisible aux yeux des autres, mais qui me laisse chaque soir épuisé."
-James-
"Je veux plus. Tellement plus. Je veux être un amant. Pouvoir m'approcher davantage de lui. Plaquer de nouveau mes lèvres sur les siennes. L'enlacer. L'embrasser. Lui faire l'amour. Je veux me fondre en lui. Me perdre dans son corps. Me prélasser dans son odeur. Le serrer contre moi jusqu'à l'étouffer. Le sentir frémir sous mes caresses, jouer dans mon étreinte. Le posséder. Entièrement. Qu'il me possède. Je veux tout ça et tellement plus encore. Je veux qu'il s'ouvre à moi. Totalement.
Mais je me contenterai de ce qu'il voudra bien m'accorder."
-James-
"Peut-être ne suis-je pas encore prêt à aimer de nouveau. Il est trop tôt. Mon coeur est toujours vif. J'ai besoin de cicatriser. J'ai besoin de guérir de l'homme qui a piétiné mes sentiments. Mais en attendant, je suis prêt à offrir à Noah toute l'affection, la tendresse, le respect et l'amitié dont il semble si cruellement manquer."
-James-
"Certes, je désire Koah. J'ai envie de lui. Je voudrais pouvoir caresser sa peau, mordre sa chair, le voir onduler contre moi en gémissant. Mais pas seulement. Je veux aussi découvrir l'homme qu'il est. L'aider à s'en sortir. Être la personne sur laquelle il peu compter, peu importe les circonstances. je veux être l'amant, l'ami, le frère, tout à la fois. Ou n'importe quel rôle qu'il consentira à me donner."
-James-
"J'avais parfaitement conscience de ma faiblesse, mais je me suis rendu compte que guérir de lui serait bien plus douloureux que de vivre la peut au ventre qu'il recommence à me tromper."
-James-
J'en avais tellement envie, putain... J'arrêtais pas de me dire " juste pour cette fois ". J'en avais marre de lutter, et je me suis presque convaincu que c'était la meilleure chose à faire. Juste... me laisser aller.
Je veux me fondre en lui. Me perdre dans son corps. Me prélasser dans son odeur. Le serrer contre moi jusqu’à l’étouffer. Les sentir frémir sous mes caresses, jouir dans mon étreinte. Je veux tout ça et tellement plus encore. Je veux qu’il s’ouvre à moi. Totalement.
Plus qu’un frère, j’ai voulu être son pilier. J’ai voulu lui montrer combien je l’aimais. Sauf que ça a dégénéré, et que j’ai perdu le contrôle.
- Tu sais... Je crois que tout arrive pour une raison. Nous étions faits pour nous rencontrer. Pour nous rapprocher. Pour nous découvrir. Pour nous désirer. Mais pas pour nous aimer. Nous étions destinés à profiter d'un court instant tous les deux, et bordel, en ce qui me concerne, j'en ai profité à fond, et je ne le regretterai jamais. Il faut cependant accepter que, parfois, la vie ne nous offre que des cadeaux éphémères. Tu as été le plus précieux de tous, James. Mais nous deux, c'était ça. Ephémère.
Il voudrait me briser.
Je voudrais l'enchainer.
Il voudrait m'annihiler.
Je voudrais le faire saigner.
Qui aurait cru qu’un si petit être puisse me faire autant flipper?
-Je crois que tu lui fais un peu peur, commente Sam d’une voix amusée.
-Un petit machin comme moi, lui faire peur? Tu plaisantes! Tu as vu sa carrure? Il pourrait presque m’écraser sous la semelle de ses boots.
Il pourrait aussi m’attraper et me coller contre un mur, avec son corps puissant pour rempart, et je ne pourrais pas m’échapper – ne le voudrais pas non plus, d’ailleurs, bien que je ne croie pas que l’avouer à mon oncle soit la plus sage des idées.
Ouais, je chiale sur mon sort, et alors? Sérieux, j’ai de quoi. Je les accumule : premier amour avec qui j’ai découvert les jours du sexe… s’est barré pour aller vivre le rêve américain? Check. La femme pour qui j’aurais pu prendre une balle, mon roc… que je pensais épouser et qui a préféré la queue de son patron à la mienne? Check. Un père absent et une mère suicidaire qui a fini par s’ouvrir les veines? Check et check. Ma vie est digne d’un film larmoyant pour spectateur en mal de dépression.
Le plus gros problème d’Arthur, c’est qu’il n’a pas sa langue dans sa poche, et que s’il reste seul avec Claire un peu trop longtemps, j’ai peur qu’il finisse par lui détailler par le menu ses positions sexuelles préférées en joignant le geste à la parole – ou pire : qu’il finisse par lui détailler MES positions sexuelles préférées.