AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de F. V. Estyer (174)


28/06 – 3.23 pm

Farrow : Victoire ! J’ai enfin trouvé le costume parfait !

Dean : Hâte de voir ça ☺

Farrow : Je suis canon dedans, j’ai peur de faire de l’ombre aux mariés.

Dean : Ce qui va leur faire de l’ombre, c’est ton ego tellement surdimensionné qu’il va protéger tout le monde du soleil.

Farrow : Hahaha. C’est simplement la vérité, mec. Pourquoi est-ce que je ferais dans la fausse modestie ?

Dean : Je suis surpris que tu connaisses même la définition du terme modestie.

Farrow : Je dois remercier mes nombreuses lectures. J’apprends plein de mots de vocabulaire grâce à elles.
Commenter  J’apprécie          00
Bon sang, pourquoi l’amour ne peut-il pas être simple, comme dans certains romans que j’ai lus ?
Une amitié qui se transforme en quelque chose de plus profond, naturellement, au fil du temps ? Où les personnages n’ont pas besoin de lutter contre leurs sentiments tant ils sont évidents ? Je comprends les réserves de Farrow, évidemment, mais j’ai l’impression également qu’il est trop entêté pour voir ce que nous pourrions être, si seulement il nous laissait une chance. Peut-être qu’il estime que je n’en vaux pas le coup ? Cette éventualité est encore plus douloureuse que chaque inspiration que je prends.
Commenter  J’apprécie          00
— Parce que j’ai envie de toi. Parce que tu me manques. Parce que ce que je ressens quand je suis avec toi, c’est plus fort que tout ce que j’ai jamais connu. Mais tu dois prendre conscience que je n’ai pas changé. Que je ne chercherai jamais de relation sérieuse. Je ne suis pas ici pour te donner de faux espoirs, Dean.
La boule dans ma gorge est de retour. Comme toujours, Farrow joue cartes sur table. Il ne me ment pas, il ne cherche pas à m’amadouer à l’aide de fausses promesses. Il est juste là, à m’expliquer ce qu’il attend de moi, et c’est à prendre ou à laisser.
Je baisse les yeux devant son regard insoutenable, et il me faut une éternité avant de murmurer :
— Je ne crois pas que ce soit une bonne idée.
— D’accord.
Il n’insiste pas, a déjà reculé d’un pas. Je devrais être soulagé qu’il accepte ma décision sans rechigner, pourtant, la déception est si vive qu’elle me serre l’estomac. Et soudain, je me rends compte que je ne peux pas le laisser partir. Je ne peux pas laisser la soirée se terminer comme ça. Accepter de donner à Farrow ce qu’il veut, ce que nous voulons tous les deux, est très clairement une erreur, comme il me l’a si bien fait remarquer, mais au diable les bonnes résolutions. J’aurai tout le loisir de regretter plus tard.
Je tends le bras et attrape son tee-shirt pour le tirer vers moi.
— Mais c’est en faisant des erreurs qu’on apprend, non ? soufflé-je contre sa bouche. Et tu as beaucoup de choses à m’enseigner.
Son sourire satisfait est de retour, mais brièvement. Parce que quelques secondes plus tard, je l’efface de mes lèvres qui s’écrasent contre les siennes.
Commenter  J’apprécie          00
Je me repasse la rencontre dans ma tête, essayant de me souvenir si j’ai tout donné, si j’ai assuré. Merde, c’est n’importe quoi. Évidemment que j’ai assuré, bon sang.
Cette histoire commence à tourner à l’obsession. Peut-être que je devrais consulter. Ou demander à ce qu’on me retire le bout de cerveau où Farrow a élu domicile.
Commenter  J’apprécie          00
Ma tête est emplie de ce putain de Farrow Lynch. De son sourire, de son rire, de ses cris de jouissance.
Si Farrow a été tout ce que je m’attendais à ce qu’il soit : brutal, passionné, sensuel, il a également été tout ce que je ne m’attendais pas à ce qu’il soit : doux, tendre, attentionné.
Je ne sais pas trop ce que j’espérais en frappant à sa porte, mais j’étais loin d’imaginer cette douleur lorsque je l’ai refermée sur notre soirée.
Alors, si je ne parviens pas à trouver le sommeil, ce n’est pas uniquement parce que la réalité a dépassé la fiction, c’est aussi parce que je sais que cette réalité ne se reproduira plus jamais.
Et je ne peux m’empêcher d’en avoir le cœur un peu trop serré.
Commenter  J’apprécie          00
— Ton père cuisine ?
— Heu… oui ? Ça te surprend ?
— Pour être honnête, carrément. Je pensais que tes parents avaient des employés pour ça.
— C’est le cas, parfois. Mais quand on est tous ensemble, on préfère rester entre nous.
Ma réponse semble le satisfaire. Malgré tout, il ne peut s’empêcher d’ajouter :
— Dommage que tu n’aies pas suivi son exemple.
J’éclate de rire et lui vole un baiser.
— Et te priver du plaisir de cuisiner ? Ça aurait été franchement sadique de ma part.
Une des nombreuses choses que j’ai apprises en fréquentant Blake, c’est qu’il aime cuisiner, et qu’il est sacrément doué pour ça. Moi, je suis sacrément doué pour dévorer tous ses petits plats.
Commenter  J’apprécie          00
Quelques notifications m’attendent sur Instagram, pas mal de likes sur ma dernière publication et plusieurs commentaires élogieux qui me font sourire et me rappellent pour quelle raison j’ai choisi ce métier.
Mais alors que je fais défiler mes notifications, mon cœur manque un battement.
Farrowlynch a commencé à vous suivre.
Je relis à deux fois.
Non. Impossible. Sans doute un compte de fan.
Sauf que l’étoile de certification m’indique que ce n’est pas le cas.
Dans le doute, je clique sur le pseudo et reste figé devant les photos.
C’est bien lui, putain. Farrow Lynch s’est abonné à mon compte.
Lynch qui jouait contre Carter ce soir. Je le sais, vu que j’ai maté le match, comme j’essaie de regarder tous ceux des Renegades. Étrangement, je me sens encore plus investi, maintenant que je connais personnellement – toute proportion gardée – un des joueurs.
Toujours est-il que ce nouvel abonné ne signifie qu’une seule chose : Banes lui a parlé de moi.
Un frisson parcourt ma peau, et mon cœur s’emballe.
Banes lui a parlé de moi.
Mon sourire est si grand qu’il pourrait me briser le visage en deux.
Commenter  J’apprécie          00
Blake s’approche de la bibliothèque. Quoique bibliothèque est un grand mot pour décrire la petite vingtaine de bouquins qui y sont rangés.
— La malédiction du Cecil Hotel, De sang-froid, The Most Dangerous Animal of all, The Stranger beside me… je comprends mieux ta remarque sur les tueurs en série.
— Ouais, j’aime beaucoup les histoires de true crime.
Vraiment beaucoup, en fait. J’espère que Blake ne va pas prendre ses jambes à son cou en me trouvant trop flippant. Ni penser que je songe à le zigouiller pour de vrai.
— Mais je te promets que je n’ai pas de pulsion meurtrière, m’empressé-je d’ajouter.
Il me fixe sans broncher l’espace d’un instant.
— C’est rassurant.
Commenter  J’apprécie          00
Peu importe les ombres sur notre chemin, ensemble, nous pouvons tout affronter. Parce que nous nous aimons, nous nous faisons confiance. Parce qu’ensemble, nous sommes plus forts que nous ne l’avons jamais été.
-Colt-
Commenter  J’apprécie          10
Il n’est pas question de Dieu ni de religion. Parce qu’elle n’est qu’un prétexte. Un prétexte pour débiter leur haine et leur intolérance. Elle permet d’excuser leur dégoût, de se complaire dans l’idée préconçue qu’ils ont de l’homosexualité. Elle rend leur homophobie juste et normale. Admissible. Saine. Et surtout, pardonnable.
-Daniel-
Commenter  J’apprécie          00
C’est un peu flippant, de se voir remettre une vie entre les mains. Mais c’est tout aussi flippant de la confier. Pourtant, je crois que c’est ce qui nous a attiré l’un vers l’autre, indubitablement. L’espoir d’être celui auprès duquel on pourrait enfin trouver la paix.
-Colt-
Commenter  J’apprécie          00
Lui aussi est en train de s’effondrer, et je me demande si, quand tout sera terminé, tout ce qu’il restera de nous seront les morceaux épars de nos âmes, jonchant le sol, sans plus personne pour les ramasser.
-Daniel-
Commenter  J’apprécie          00
J’aimerais m’accepter, accepter ce que nous sommes et ce que nous partageons. J’aimerais pouvoir affronter mes peurs, pouvoir les annihiler.
-Daniel-
Commenter  J’apprécie          00
Plus le temps passe, et plus je suis épuisé. Épuisé de me battre, de lutter contre moi- même, contre mes envies, contre ma nature.
-Daniel-
Commenter  J’apprécie          00
Et je me rends compte que, quelles que soient mes prières, quels que soient mon obsession à vouloir expier mes péchés, et mes efforts pour contrôler au mieux mes pulsions, je ne peux pas changer ce que je suis, fondamentalement. Ce que j’ai toujours été.
-Daniel-
Commenter  J’apprécie          10
Ses lèvres se perdent sur ma peau, ses dents se plantent dans ma chair, ses doigts s’agrippent à mes hanches, comme s’il cherchait à me retenir tout contre lui, comme s’il voulait que nos corps s’unifient pour ne devenir qu’un tout. Sans distinction. Plus de moi, plus de lui. Juste nous.
-Daniel-
Commenter  J’apprécie          10
Je souhaiterais lui demander en quoi c’est si mal, de se sentir si bien avec un autre homme. Je voudrais qu’elle m’explique ce que ça changerait, au fond, si je tombais amoureux d’un garçon. Parce que l’amour est quelque chose de beau, pas vrai ? Alors comment pourrait- il être considéré comme une perversité ?
-Danie-
Commenter  J’apprécie          10
Parce que d’une manière ou d’une autre, son tempérament me rassérène quand nous sommes ensemble, et j’en viens à me dire que finalement, ce n’est pas grave, pas vrai ? D’être un peu paumé, de ne pas savoir où je vais, me demander si ce que nous faisons est mal. Parce que, quand je suis avec lui, ça ne me semble pas être le cas. Parce que sa présence chasse mes démons et m’apaise.
-Daniel-
Commenter  J’apprécie          10
Je me suis laissé séduire, et je ne parviens pas à faire machine arrière. Ça me bouffe, chaque jour davantage, mais c’est plus fort que moi.
C’est une lutte constante, entre celui que je devrais être, celui que je présente au monde, à mes amis, à mes parents, pour ne pas les inquiéter, pour ne pas leur faire de mal, et celui que je suis véritablement.
-Daniel-
Commenter  J’apprécie          00
Je m’étais promis une dernière étreinte, une dernière chance. Mais jamais je ne serai capable de mettre fin à tout ça maintenant. Pas alors que pour la première fois depuis des mois, je me sens enfin réellement vivant.
-Daniel-
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de F. V. Estyer Voir plus

Quiz Voir plus

On entend les noms d'écrivaines et d'écrivains

Elle correspondit sans discontinuer avec Madame Bovary à partir de 1863.

George
Louise
Mathilde
Pauline

12 questions
124 lecteurs ont répondu
Thèmes : Écrivains français , 19ème siècle , 20ème siècle , 21ème siècleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}