Fabien Rodhain

Premier tome d'une série qui me paraît prometteuse avec cette bande dessinée pas si champêtre que l'on pourrait l'imaginer qui aborde les thèmes de l'agriculture intensive et de la biodiversité sur le fond d'une histoire familiale et sentimentale, certes un peu classique, qui parvient quand même à sortir des poncifs du genre.



Jolie préface de Pierre Rabhi qui rappelle le caractère indispensable des paysans à l'existence d'un pays. Elle me fait penser à une phrase de Raymond Lacombe, l'aveyronnais défenseur du monde agricole : "Pas de pays sans paysans".



J'ai trouvé les dessins plutôt esthétiques, avec de jolies planches de Tain-L'hermitage, des couleurs bien travaillées et des visages expressifs.



Et puis une belle référence au Crozes-Hermitage et au Saint-Joseph, deux très beaux vins de la vallée du Rhône, incontournables pour ceux qui apprécient les bons produits de la vigne.



Donc, un premier tome très engageant. A voir avec la suite...

C’était à prévoir, le chemin de Florian s’annonce semé d’embûches et il va réaliser la difficulté de s’engager dans l’agriculture biologique. Fera-t-il le poids face aux coopératives, face à un père qui préfère l’enfoncer, l’empêcher d’obtenir les prêts dont il a besoin, changer d’avis, ne pas prendre sa retraite et le laisser galérer pour trouver une exploitation à acheter.



Mais Florian regorge d’énergie et se porte acquéreur d’une ferme, se lance dans la permaculture, exploite le verger, vend ses fruits à un commerçant... Et va se retrouver confronté à bien des difficultés qu’il n’avait pas envisagées : exploitation de l’agriculteur par le commerçant, mise en danger de ses cultures biologiques par un voisin qui traite à outrance, intempéries, problème de couple après son mariage avec Anne qui ne semble pas convaincue de la future réussite de son époux et ne sent pas venir, la vocation de femme d’agriculteur ... Le tout sur fond d’incompréhension entre son père et lui-même. On sent d’ailleurs un brûlot qui couve, on cache un lourd secret, la famille semble prête à s’embraser, cela ajoute un certain suspens dans l’histoire.



On réalisera vraiment en lisant cette série, les problèmes de l’agriculture. Les illustrations sont vraiment superbes et le texte très lisible, ce qui produit des albums très agréables à lire. Se documenter sur les exploitations agricoles devient un plaisir, c’est heureux car il n’est pas facile d’aborder un sujet aussi grave et complexe que les problèmes de ces milliers de professionnels sans lesquels notre alimentation ne serait pas si variée.
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Dernier tome de la série, quelque peu chaotiques pour certains d'entre eux, mais qui parvient quand même à porter son message écologique, avec un mode thriller dans ce dernier opus.



Le personnage de Florian est finalement porté au plus haut tant par ses positions personnelles que familiales, le happy end final est un peu téléguidé mais la boucle est refermée avec efficacité.



Les dessins sont plutôt réussis dans l'ensemble, moins quand même que dans les deux premiers tomes. le coloriste a changé pour les deux derniers opus, mais cela n'est guère détectable pour le profane.



L'ensemble de cette série mérite lecture, surtout grâce au support bande dessinée qui sert très bien le sujet.

Pour ce tome 2 de la série, mon enthousiasme éveillé par le premier baisse d'un bon cran. En effet, même si la personnalité de Florian, qui tente une conversion d'avocat vers paysan, le charme de son histoire quelque peu.



Le pauvre garçon affronte de nombreuses difficultés, le contexte familial avec son père est au plus mal, sa vie conjugale souffre également, et, du côté de l'agriculture les déboires s'enchaînent : parasites divers sur ses plantations, conditions météorologiques hivernales défavorables, interférences avec d'autres agriculteurs, bref que des soucis.



Les dessins sont toujours réalistes et assez séduisants, précis et esthétiques aussi bien dans les champs et vergers qu'à Florence ou Venise.



Mais, c'est le scénario qui donne déjà une légère impression d'enlisement et la fin, laissant augurer d'une suite avec risque de mélodrame, n'altère pas cette perception personnelle.



Je garde tout de même espoir pour la suite car il me semble y avoir encore du potentiel dans cette histoire.

Rien ne le disposait à s’engager dans la difficile profession d’agriculteur. Avocat spécialisé dans le divorce, Florian est invité à accompagner son père, riche agriculteur, à s’envoler vers le Mexique où prendra le rôle d’interprète.



Florian ne pourra que constater la mainmise des semenciers qui imposent les semences et en toute logique ainsi que l’herbicide ad hoc qui ne tue pas les plants transgéniques, l’exploitation du pauvre paysan d’un bout à l’autre de la Terre, par les grandes coopératives responsables de maladies chez les humains, mais qu’importe, pourvu qu’elles amassent de grande fortunes...



Et Florian réagit, il décide de prendre la suite de son père, cet industriel de la terre conditionné par la politique des années 60 et dont le maître mot est « rendement ».



On est ici, face à une grosse exploitation, mais on comprendra combien les agriculteurs aujourd’hui, sont dépendants de ces coopératives, et ne peuvent pas toujours se sentir libres de gérer leur exploitation comment ils l’entendent...



On saluera le courage de Florian qui s’oriente vers un secteur qu’il ne connaît pas, et sa soif d’apprendre, son esprit humain qui l’amènera à se mettre à l’écoute de cet agriculteur dont le choix s’est porté sur l’agriculture biologique, à redevenir un paysan, un homme de la terre comme le souligne sa grand-mère qui a observé l’évolution de l’exploitation.



Après avoir découvert ce premier tome, il me tarde de poursuivre cette route entamée par notre héros, de suivre un parcours qui sera certainement semé d’embûches, de comprendre la difficulté de sortir des sentiers tracés par les multinationales pour pratiquer une agriculture plus humaine.
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Pas d'amélioration dans ce quatrième opus, par rapport au tome 3, qui m'avait paru déjà hypothéquer les quelques espérances suite à la lecture des deux premiers.



Le fil rouge écologique est toujours présent, mais le message est presque davantage porté par la préface et les notes en bas de page que par le contenu de la bande dessinée elle-même.



Florian retrouve sa mère pour découvrir d'autres mystères de filiation, son père semble quand même avoir retrouvé un peu de bon sens pour organiser la transmission de son entreprise agricole. Mais les démêlés sentimentaux de Florian me laissent totalement indifférent.



Pour la qualité du dessin, c'est le service minimum et cela ajoute à la lassitude de l'ensemble.



Encore deux tomes...

Florian est revenu en Europe, il continue à défendre les paysans, aidé par le ministre de l’agriculture dont il est proche. On apprendra encore plus sur les OGM et les pesticides dans ce volet grâce à un spécialiste expérimentateur clandestin des effets du pesticide préféré de Monsanto.

Avec Florian, il va gêner énormément, cela pourrait lui être fatal...



Côté famille, il se retrouve confronté aux idées de sa fille, Lou, en mesure à présent de reprendre les activités de son grand-père avec l’intention de se livrer à une agriculture raisonnée tout en restant fidèle à la politique de l’aïeul industriel de la terre.



Un tome qui laisse pensif :

pessimisme : que sommes-nous face à la puissance maléfique des multinationales, que pouvons-nous faire quand même des ministres et un président essaient (où pas...) de faire passer des mesures sans résultat ?



Optimisme : cette fois lié à la prise de conscience des populations qui demandent du bio, aux personnes qui lancent des AMAPS, aux consommateurs avertis, aux colibris qui chacun de leur côté, agissent pour sauver la terre et la planète.



J’ai hâte de découvrir le tome 6 de cette passionnante série.

Suite à ses soucis de couple renforcés par l’accident de sa fille, Lou, dont il est la cause, suite à des révélations sur sa mère Florian vend sa ferme et s’expatrie en Inde où il espère la retrouver.



Il y croisera de belles personnes, s’y retrouvera confronté aux agissements de Misaint, la multinationale fictive mais représentative des groupements qui sévissent actuellement, toute puissante, qui impose OGM et pesticides à des populations qui doivent choisir entre mourir de faim et se nourrir des produits qui regorgent de glyphosate.



L’intérêt de ce volet, c’est la rencontre de groupes qui œuvrent pour préserver une terre et des semences anciennes traditionnelles. On y apprend beaucoup sur les cultures OGM, les pesticides et leurs méfaits.



J’y ai approfondi également la connaissance de cette merveilleuse femme : Vandana Shiva, femme de caractère dérangeante pour le commerce des empoisonneurs tout puissants, et de son combat : manifestations pacifiques et distribution de semences saines.



Un tome très intéressant et édifiant. Un bémol, peut-être suis-je seule à ressentir cela, mais certains passages sont confus, comme s’il manquait quelques explications pour comprendre les agissements de personnages, et certains événements, ce qui oblige à des retours en arrière pour assimiler les informations.



Par ailleurs, les dessins, véritables photos aux couleurs renforcées sont un plaisir pour l’œil.



Une bande dessinée que chacun devrait lire pour comprendre que le respect de la terre passe par un combat acharné.
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On revient enfin dans ce cinquième tome, de manière développée, au thème de l'écologie, la saga familiale de Floran restant en filigrane. On a même quelques interventions positives d'un ancien ministre de l'écologie, démissionnaire, qui tombe à propos pour soutenir les positions de Florian.



Un nouveau personnage actif est la fille de Florian, Lou, qui approche de ses dix-huit ans, et entend imprimer sa propre marque sur les techniques d'exploitation agricole. Mais, elle n'est pas en accord avec son père qui voit donc apparaître de nouveaux soucis à gérer.



Néanmoins, l'ensemble de cinquième tome est bien plus cohérent que les trois précédents et porte ainsi le message écologique avec conviction.

A mon goût, cette série en bande dessinée commençait à battre de l'aile dès le deuxième tome, et, dans le troisième l'oiseau est à terre, comme le personnage principal, Florian, qui paraissait pourtant doté d'une belle personnalité dans le premier opus.



On est toujours dans le combat, justifié, contre les multinationales qui contribuent par l'agriculture intensive et son lots de pesticides, OGM et autres saletés, à la destruction de la planète, à l'appauvrissement des populations, ici en Inde, le tout au nom du profit. Mais, je n'ai pas vraiment senti passer un message porteur dans ce fouillis où se mêle la vie sentimentale de Florian avec les problèmes agricoles de l'Inde, avec en filigrane sa recherche d'une maternité et son incapacité à assumer sa propre paternité.



On a même la présence de José Bové en Inde qui y recherchait peut-être un autre Larzac... Vraiment, tout cela sent le conte à deux balles et le comportement chaotique du héros n'arrange rien.



Même la qualité du dessin semble avoir régressé, avec des visages peu travaillés, aux expressions qui m'ont laissé de marbre.



Il reste trois tomes, je reste optimiste pour un rebond.

J'ai été agréablement surpris par cette BD consacrée à l'agriculture, intensive versus bio. Le sujet est assez "politiquement correct" et on pouvait craindre un excès de bonnes intentions.

Mais le scénario fait monter tranquillement la prise de conscience par Florian, jeune avocat désabusé, fils de de gros exploitant agricole, du monde de la production agricole.

Coopérative tenant leurs adhérents au travers de contrats d'achat de production et de vente d'approvisionnements, multinationales ferrant des agriculteurs obligés par leurs graines et herbicides, nécessité d'une production toujours plus intensive.

Les réflexions du père de Florian sur la progression sociale chèrement acquise de génération en génération et sur les agriculteurs nourrissant la population viennent faire pendant à une vision trop idéalisée de retour à la terre.

Ce sont les pouvoirs publics qui ont poussé à la production intensive. C'est cette auto-suffisance alimentaire qui a fait disparaître la faim des préoccupations de quasiment tous les français. L'oublier un peu vite n'aide pas à comprendre les évolutions.

Le dessin de Luca Malisan est sommaire. Heureusement l'intérêt du sujet rattrape ce défaut.

Les seigneurs de la terre est une série BD sur le monde de l'agriculture. Portée par la défense du bio, et des pratiques d'exploitation "intelligente" de la terre, cette BD attaque en règle le fonctionnement des Monsanto et autres.

Ce tome, situé en Inde, parle notamment des multinationales qui tentent de breveter le vivant et de faire ainsi payer aux paysans des semences de base, produites gratuitement par la nature depuis des siècles.

Florian, l'agriculteur ayant choisi le bio dans une aventure qui a mal tourné (voir épisode 2), se trouve maintenant en Inde à la recherche de sa mère qu'il n'a pas connu et qui est partie là-bas peu après sa naissance. Une quête familiale qui va lui montrer la force de résistance des femmes agricultrices indiennes, luttant contre l'agro-business.

Florian est un peu perdu dans ce tome, et le lecteur aussi, l'histoire partant un peu sur tous les thèmes, en gardant une vision très stéréotypée de l'agriculture au vingt et unième siècle.

Au passage, la BD montre un José Beauvais intervenant en Inde pour soutenir les paysannes locales.

Suite à l'accident de sa petite fille, Florian a tout plaqué : sa famille, sa ferme, le rêve d'une vie... Et il est parti en Inde sur les traces de sa mère.



un très bon troisième tome qui sait nous démontrer les valeurs de l'agriculture biologique et de l'écologie tout en nous racontant une histoire de famille où les secrets gangrènent les relations.

Nous voici donc en Inde. Beau pays qui souffre cependant de l'agriculture verte" et de la présence des OGM qui met les paysans en grandes difficultés. Devant les intérêts financiers de l'agro-alimentaire et la puissance des lobbies de grandes industries que peuvent les paysans indiens ? C'est un combat de longue haleine que Vandana Shiva a engagé!

En plus du message écologique nous avons donc l'historie de Florian, perdu dans ce grand pays à la recherche d'une mère qui ne cesse de lui échapper alors que les secrets de famille se font de plus en plus évident. Florian qui oublie ses problèmes dans l'alcool mais, porté par les bras féminins des indiennes, il va petit à petit se reconstruire et suivre son chemin.

Un beau message et une bonne histoire donc, servi par des dessins classiques mais très sympas, que l'on poursuivra avec intérêt.

Alors que Florian pensait être venu en Inde juste pour retrouver sa mère, il se rend compte que ce pays va lui apporter beaucoup plus.



Cette bande dessine est un vrai message écologique. A travers l'histoire de Florian, elle nous parle d'agriculture intensive, du dégât des OGM, de la pollution par les pesticides et autres dégâts biologiques et humanitaires. Elle nous montre la situation critique de l'Inde et de toute ses familles qui subissent la puissance de l'agro-alimentaire surpuissante. Et ceci tout en restant terre à terre et nous laissant tirer les conclusions qui sont quand même évidentes...

Je trouve l'histoire de Florian également intéressante dans ce passage en Inde débuté dans le tome précédent. Les secrets de famille qui le ronge et qui lui font reproduire un schéma identique avec sa fille. On va avoir toutes les explications voulues dans ce tome, en même temps que Florian.



Un dessin toujours soigné et lumineux.

Anne et Florian ont recollé les morceaux, ils se marient et bientôt une petite fille viendra bénir leur union. Le nouveau départ, Florian a décidé que c'était maintenant. Le voilà qui passe son brevet agricole et s'apprête à créer son exploitation entièrement bio.



La bande dessinée prend ici son rythme de croisière. Elle se déroule sur plusieurs années durant lesquelles nous pouvons assister aux nombreuses difficultés pour un agriculteur néophyte comme Florian de réussir ce retour aux sources. L'agriculture bio est pour lui autant une passion qu'un amas de complications. Mais il tient bon.

Mais son couple dans tout ça? Sa famille? Là par contre ça se délite. On ne peut pas dire que les relations père-fils vont en s'améliorant, et sa femme s'épuise dans ce mode de vie qui ne lui convint pas.

Un tome agréable à lire et qui permet de découvrir le monde de l'agriculture, du bio comme des coopératives "conventionnelles". Un peu trop noyé tout de même sous les termes techniques et les acronymes.

Après un bon départ cette série sur l'agriculture et les difficultés du passage au bio fait dans le banal. Le scénario est manichéen et les situations convenues.

Florian, ex avocat, se jette à corps perdu dans le rêve d'une exploitation bio. Une course d'obstacle réglementaire (partie bien expliquée), qui se complique à cause de la haine que lui voue désormais son père, exploitant agricole et chef de coopérative "traditionnelle" (comprenez d'agriculture intensive). Le gentil Florian a contre lui son père, la coopérative paternelle, son cousin vendeur d'engrais chimiques, son voisin qui traite ses terres à coup de produits chimiques pour contrarier le label bio, et même sa femme Anne qui se languit de la vie à la ville... N'en jetez plus, la coupe est pleine. Le discours devient prévisible au possible : les tenants du bio sont l'avant-garde contrariée d'un monde meilleur...

Quant aux démêlés familiaux de Florian, ils tiennent de la série télé standard. Attendez-vous aux rebondissements habituels, ils seront au rendez-vous.

L'intention de cette série est bonne, mais sa vision du monde est caricaturale au possible.

Florian est un jeune et brillant avocat, spécialisé dans les divorces des fortunés. Il gagne extrêmement bien sa vie, et sa future femme ne fait que l'en remercier de lui offrir cette vie mondaine et luxueuse. Seulement Florian n'est pas vraiment heureux dans cette vie. Et si un retour à la terre était ce dont il avait besoin? Fils d'un grand agriculteur du sud, petit fils d'un paysan passionné... et si sa vie était là ?



Les Seigneurs de la Terre est le premier tome d'une saga familiale qui nous plonge dans le monde de l'agriculture. En passant par les polémiques des engrais chimiques, du bio, des puissantes supercoopératives et des inégalités dans le tiers-monde, cette BD ratisse large dans le domaine de la terre.

ce tome 1 pose de bonnes bases : un couple qui s'aime mais qui est en désaccord sur pas mal de choses (aie aie ça va mal tourner ce futur mariage), des relations père-fils difficiles, un désir de retour aux origines...

Certes le tout n'est pas forcément original. Nous avions le même schéma scénaristique dans "Châteaux bordeaux" par exemple (même chose mais sur le monde œnologique). Et la BD n'évite pas certains clichés.

Certes... malgré tout ça c'est très bien fait, solide, bien documenté, plaisant à lire.



Les dessins, s'ils sont classiques, sont rigoureux et vraiment sympathiques. agréables à regarder.

Florian est toujours en guerre contre les géants de l'agroalimentaire et des produits phytosanitaires. Il cherche à dénoncer les dérives des puissants lobbies qui manipulent l'opinion publique.



Dernier tome de cette saga sur l'agriculture, l'écologie et la politique agroalimentaire. Sur fond de drame familial, les auteurs dénoncent à tour de bras toutes les incohérences de notre système et les dangers que l'on fait courir à la planète. La conclusion se veut néanmoins avec une note d'espoir, de résilience. Cela manque peut-être un peu de nuance, tout n'est certainement pas aussi noir et blanc que cela.

L'histoire familiale est souvent reléguée au second rang même si on ne la perd jamais complètement de vue.

A l'image de Florian, serait-on capable d'un autre mode d'exploitation pour sauver la planète et notre santé ? A méditer...

Plusieurs années sont passées, Florian continue son combat en montrant qu'une exploitation bio est possible. Sa fille, désormais adolescente et en école d'agriculture, est l'héritière de la terre de son grand-père. Mais elle ne partage pas sa vision écologique.



Cette bande dessinée est un vrai appel à une nouvelle agriculture, à porter attention à notre alimentation et à réfléchir sur notre consommation. En ces temps de changement climatique et de désastre écologique, cette histoire met en lumière nos incohérences et notre futur challenge à relever pour changer les choses. Bien documentée et évidemment largement en faveur de l'écologie et contre la puissance des lobbys de agriculture de masse et de la surconsommation.

Cela mériterait néanmoins un meilleur équilibre entre l'histoire familiale et les faits écologiques. Les deux ne sont pas assez intriqués ce qui ne permet pas de développer les problèmes entre père et fille et de développer leur personnalité.

Le dessin est efficace et expressif bien que parfois un peu raide dans les mouvements.

Une BD comme il en existe plein et qui ont tendance à se développer de plus en plus depuis quelques annees.

Une histoire qui se concentre sur un métier et un personnage principal qui veut revenir aux origines d’un savoir faire.

Parfois, je me demande ce qui inspire les auteurs de ce genre de BD. Ils voient un reportage et se disent ‘tiens, voilà un sujet le vin/le chocolat/l’agriculture bio/le parfum/le savon/le lait/ les santons de Provence. Je vais en tirer 3/6/9 tomes’

Franchement, j’ai l’impression que ces histoires se ressemblent toutes avec des personnages interchangeables hautement clichés ( surtout les vilains méchants)

Le dessin est à l’avenant, il est parfaitement interchangeable avec l’éclairage des autres BD que j’ai évoquées plus haut (en exagérant, je l’admets)