Dernier tome de la série, quelque peu chaotiques pour certains d'entre eux, mais qui parvient quand même à porter son message écologique, avec un mode thriller dans ce dernier opus.
Le personnage de Florian est finalement porté au plus haut tant par ses positions personnelles que familiales, le happy end final est un peu téléguidé mais la boucle est refermée avec efficacité.
Les dessins sont plutôt réussis dans l'ensemble, moins quand même que dans les deux premiers tomes. le coloriste a changé pour les deux derniers opus, mais cela n'est guère détectable pour le profane.
L'ensemble de cette série mérite lecture, surtout grâce au support bande dessinée qui sert très bien le sujet.
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Florian est toujours en guerre contre les géants de l'agroalimentaire et des produits phytosanitaires. Il cherche à dénoncer les dérives des puissants lobbies qui manipulent l'opinion publique.
Dernier tome de cette saga sur l'agriculture, l'écologie et la politique agroalimentaire. Sur fond de drame familial, les auteurs dénoncent à tour de bras toutes les incohérences de notre système et les dangers que l'on fait courir à la planète. La conclusion se veut néanmoins avec une note d'espoir, de résilience. Cela manque peut-être un peu de nuance, tout n'est certainement pas aussi noir et blanc que cela.
L'histoire familiale est souvent reléguée au second rang même si on ne la perd jamais complètement de vue.
A l'image de Florian, serait-on capable d'un autre mode d'exploitation pour sauver la planète et notre santé ? A méditer...
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Suite et fin des aventures éco responsable de Florian qui continue de lutter contre le groupe Mons...euh non, Misaint. Après la confrontation frontale, Gantzamn, dirigeant de Misaint et Florian, choisissent de biaiser : Florian est embauché en tant que consultant pour apporter un coté bio bienvenu à Misant. Si l'idée semblait intéressante, apportant une conclusion alternative avec deux ennemis irréductibles travaillant ensemble pour le meilleur, elle est totalement remise en cause dés leur première rencontre car aucun des deux hommes n'est franc et ne souhaite la réussite de ce projet. Mais jusqu'où iront ils?
Idéologie généreuse et nourrie d'idées sympathiques mise en scène dans une vision assez caricaturale des méchants voire des gentils. Un peu de gris (personnage de Chiara?) serait plus réaliste. Mais est ce une BD réaliste??? Cela hésite entre le bon vieux thriller et un pamphlet pro bio, nouvelles cultures, c'est parfois un peu bancal mais cela reste sympathique...
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J'ai beaucoup hésité durant la lecture à l'apprécier entre le militantisme bien pensant, la fausse bonne idée, l'album à visée pédagogique, la caricature d'une mise en scène artificielle (toutes les femmes doivent-elles être jolies, bien apprêtées et avec une grosse poitrine ?), la critique éclairée d'un monde qui s'est mis lui-même dans la panade et le thriller sentant bon l'arnaque à même de renverser le système pourri de l'intérieur.
Bon et bien mon hésitation a fini par abîmer le plaisir de la lecture, et par me faire sentir que j'aurais probablement aimé quelque chose de plus radical. Peut-être ais-je trop entendu ces discours de constat sur la situation actuelle, ces envies de changement, et tout autant vu les échecs des utopies imaginées possible et qui deviennent, soit mortes nées, soit contre-productives.
Tiens, que se passe-t-il du côté de la-bascule.org ? le livre en parle. Ah, dernière publication 2021. Bon, ok, sujet suivant.
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C'est le final de cette série des Seigneurs de la Terre. La lutte continue pour Florian qui défend ses idées d'une agriculture propre. Peut-on dans notre monde actuel et face aux contraintes de rentabilité réussir ce pari? J'ai beaucoup aimé cette série qui met en lumière les problèmes de notre époque. Elle se termine par une lueur d'espoir.
Le graphisme est clair. Les explications complémentaires m'ont été très utiles. Je quitte à regret notre ami Florian et sa bande.
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Une fin de saga très partisane qui agit comme une alerte et qui a l’avantage de poser clairement les bonnes questions sur les enjeux environnementaux.
Lire la critique sur le site : Sceneario
-- Prends-moi...
-- Avec plaisir, toute de suite!
-- ...Dans ta valise!
Selon ma grand-mère napolitaine, retenir un homme est assez simple : il suffit de le laisser faire joujou avec une jolie mécanique...
Dans le 171e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Whisky san, que l’on doit au scénario conjoint de Fabien Rodhain et Didier Alcante ainsi qu’au dessin d’Alicia Grande et qui est édité chez Grand angle. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album L’honorable partie de campagne que l’on doit au scénario de Jean-David Morvan qui adapte l’ouvrage de Thomas Raucat, mis en dessin par Roberto Melis et édité chez Sarbacane
- La sortie de l’album Jusqu’ici tout va bien, adaptation d’un roman de Gary D. Schmidt par Nicolas Pitz et que publient les éditions Re de Sèvres
- La sortie de Sous la surface, le deuxième tome de la série Le lait paternel que nous devons à Uli Oesterle et aux éditions Dargaud
- La sortie de l’album Les 100 derniers jours d’Hitler, adaptation d’un ouvrage de Jean Lopez par Jean-Pierre Pécau au scénario, le duo Senad Mavric et Filip Andronik au dessin et c’est édité chez Delcourt
- La sortie du premier album sur deux de Quand la nuit tombe, un titre baptisé Lisou que l’on doit au scénario de Marion Achard, au dessin de Toni Galmès et c’est édité chez Delcourt
- La réédition en couleurs de l’album Orignal que l’on doit à Max de Radiguès et qui est sorti chez Casterman
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