-- Je suis stressée, Marion, j'ai dit oui à Julien.
Je vais être obligée de l'embrasser ce matin.
-- Obligée?! Mais il est trop beau Julien!!!
C'est juste que j'ai mal dedans et que je ne sais pas pourquoi.
Cette quête de l’attention, c’était mon combat pour trouver dans le regard de l’autre les qualités que je ne pouvais pas percevoir chez moi.
𝑻’𝒆𝒔 𝒍𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒂𝒅𝒐𝒓𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕 𝒄𝒐𝒒𝒖𝒆𝒍𝒊𝒄𝒐𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒋’𝒂𝒊 𝒕𝒆𝒏𝒖 𝒖𝒏 𝒋𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒎𝒆𝒔 𝒎𝒂𝒊𝒏𝒔. 𝑪’𝒆𝒔𝒕 𝒇𝒓𝒂𝒈𝒊𝒍𝒆 𝒄̧𝒂, 𝒖𝒏 𝒄𝒐𝒒𝒖𝒆𝒍𝒊𝒄𝒐𝒕, 𝒇𝒂𝒖𝒕 𝒆𝒏 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒔𝒐𝒊𝒏.
Vaut mieux pas faire de vagues… Les vagues, ça fait remonter tout ce qu’il y a dessous.
On dit que la résilience ne se trouve pas seule, et qu'on guérit plus vite quand sa souffrance est reconnue.
Il faut aussi accepter de reconnaître que, parfois, on ne peut rien faire et qu'il y a des voiles trop lourds jetés sur les souffrances.
La seule comparaison motivationnelle efficace que l'adulte puisse faire à l'enfant, c'est celle qui lui fait remarquer ses propres progrès par rapport à sa propre expérience et non par rapport à celle d'autrui.
Dr Jacqueline Bencardino
Je crois qu'il est important de ne plus se contenter de dire "protégeons nos filles" mais qu'il faut aussi éduquer nos garçons.
Avec le recul, je me rends compte qu’il n’est facile pour personne de se porter un regard bienveillant.
L’imagination venait combler la distance que j’étais incapable de franchir dans la vraie vie.
Avec le recul, je me rends compte qu’il n’est facile pour personne de se porter un regard bienveillant.
Tout ce qui se conscientise ne se transmet pas.
Tout ce qui se concientise ne se transmet pas.
En tant que femme dois-je souffrir par nature ?
Je crois que je commence à comprendre un truc, chez ma mère. Elle gère sa vie comme sa maison, tout est compartimenté.
Je pense que dans sa tête, tout doit être comme chez nous, rangé au poil, chaque pensée est dans un dossier, placé dans des placards aux portes bien fermées, histoire de jamais avoir besoin de les rouvrir, et que rien ne déborde jamais.
Après un événement traumatisant, c'est pas la chute qui est fatale.
C'est la réception qui est décisive.
Alors parfois, l'esprit se substitue aux personnes ressources.
Surtout quand elles ne veulent rien voir.
Et on doit choisir seul sur quel sol faire atterrir le trauma.