AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Fernanda Melchor (57)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Paradaïze

PARADAÏZE- Fernanda MELCHOR



Paradaïze est un quartier résidentiel, où il semble que rien de grave ne peut arriver, seules les bonnes choses sont admises chez les ultra riches.  .



C’est là que vivent Franco et ses grands parents, un garçon obèse qui ne fait rien de ses journées, malgré les remontrances et les punitions de son père et de ses grands parents.



Polo travaille comme jardinier, pas très motivé non plus, il a pris cet emploi pour ne plus entendre les cris de sa mère qui le bat et le traite de « bon à rien » toute la journée, il fuit également sa cousine mieux traitée par sa mère.



Les deux ados se retrouvent dès qu’ils le peuvent pour boire encore et encore des bières en se racontant des histoires.



Franco a des pulsions sexuelles très fortes, il ne rêve que de violer sa voisine, une belle femme brune, qui vit la vie insipide de toute bourgeoise friquée. Cela tourne à l' obsession.



Polo, écœuré par cet adolescent obèse croit que Franco parle juste de ses fantasmes, il n’y prête donc pas attention, il profite car Franco a l'argent et paie les bières.



Peu à peu Franco met sa stratégie en place, il se rapproche des enfants du couple, et prévoit un cambriolage avec l’aide de Polo, qui devra emporter les objets précieux pendant que lui violera la femme, après qu’ils auront neutralisé le mari.



Le reste, à vous de le découvrir !
Lien : https://annemariequintard.fr
Commenter  J’apprécie          10
Paradaïze

Tragédie où l'on touche du doigt la misère humaine, frappant avec la même noirceur deux ados mexicains, l'un pourtant riche et l"autre pauvre. Le tout dans une petite ville tropicale du Yutacan sur fond de cartel , de lutte de classe, de sexe, de douleur. Livre puissant et dérangeant, entre Philippe Djian et Bret Easton Ellis. Âme sensible s'abstenir.
Commenter  J’apprécie          10
Paradaïze

C'est un petit livre rageur, glauque et violent, fiévreux et amer aussi, qu'on lit comme on prend des shots de téquila, sans respirer, en reposant au fur et à mesure les verres sur la table. On grimace et on s'interroge : parviendra-t-on à aller jusqu'au bout (qu'on devine) (Brrrrrr) ?



Dieu merci, les verres, comme les pages, défilent vite et on se dit au bout de 200 petites pages : Ouf, ça y est, c'est fini (le dernier mot, très symbolique, est : "proie").



C'est un Ouf où se mêlent le soulagement (d'en avoir fini car la lecture est oppressante, l'intrigue sans remède, faulknérienne à la mode mexicaine) et l'admiration pour l'auteure (qui nous tient tout du long et nous tend un miroir terrible et accablant de notre société "archipelisée").



Paradais pour Fernanda Melchor est un Infierno.
Commenter  J’apprécie          10
La saison des ouragans

Âmes sensibles s'abstenir….dans ce roman tiré d'un fait réel, l'auteur, journaliste, s'est inspirée d'un fait divers lu dans un journal local.



Nous sommes à Matosa Mexique et la sorcière a été assassinée. La sorcière qui représente un symbole fort et puissant, craint et respecté, elle pratique l'envoûtement, la guérison, a le pouvoir de vie et de mort. Elle aurait aussi la richesse et des penchants inavouables… Le meurtre de la sorcière est le point de départ du roman et il nous fait entrer dans la vie de trois paumés susceptibles d'être coupable : Munra, Luismi, Brando. ★ Ce livre est la somme de toutes les violences faites : aux femmes qui n'ont pour ainsi dire aucun droit si ce n'est de subir l'asservissement, le viol, la prostitution. Aux hommes, acculés par la misère, le chômage, le manque d'éducation. ★ Ce livre est aussi une étude sociale sombre, où règnent misogynie et homophobie . ★ Ce livre bouscule, malmène, donne froid dans le dos, vous pousse hors de votre zone de confort, c'est cruel, c'est cru tout simplement. En cette période de voyages et de vacances ceci est une carte postale du Mexique loin des sentiers battus touristiques.
Commenter  J’apprécie          10
La saison des ouragans

Laissant parler à tour de rôle ceux qui se rapprochent le plus du crime [...] elle livre un roman impressionnant, où le temps semble mis en suspens depuis des décennies, et où culmine, sous tous ses aspects, la violence endémique au Mexique – sans jamais verser dans le sordide.
Lien : https://www.lemonde.fr/cultu..
Commenter  J’apprécie          10
La saison des ouragans

La romancière est l’une des nouvelles voix les plus marquantes de la littérature mexicaine. Elle part ici du meurtre d’une sorcière pour évoquer la brutale réalité du chaudron mexicain, en particulier vis-à-vis des femmes.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
Commenter  J’apprécie          10
La saison des ouragans

C'est assez déroutant mais je suis incapable de dire si j'ai aimé ou détesté cette lecture.



Il faut dire que le début est assez chaotique quand on a pas l'habitude de ce type d'écriture indigeste : des phrases qui peuvent s'étirer sur plusieurs pages, aucun dialogue, une narration qui change constamment de point de vue...



C'est vraiment dur de rentrer dedans mais une fois qu'on y est et bien même si je n'appréciais pas spécialement le déroulement de l'histoire ni la plume de l'auteur je voulais savoir où tout ceci menait et avoir le cheminement des différents protagonistes évoqués.



Je suis déçue au sens où en parlant de socière je m'attendais quand même à un livre qui porterait davantage sur la sorcellerie et l'ambiance surpersitieuse mexicaine, ce n'est pas le cas dans ce livre, on y trouve l'ambiance mais pas la teneur.



A côté de ça le discours est assez abjects, aucune lumière à l'horizon on patauge dans la fange tout le long du livre je suis mitigée sur la crédibilité que cela apporte au final.



NB: je reviens augmenter ma note quelques semaines plus tar car ce roman ne m'est toujours pas sorti de la tête malgré les défauts que j'ai pu lui trouver il reste très entêtant et au final m'a fichu une sacré claque
Commenter  J’apprécie          00
Paradaïze

Ce livre m'a laissé circonspecte. Je ne sais si je l'ai aimé ou pas. J'ai en revanche été vraiment éberluée par cette fin ! Elle est écrite comme dans un souffle, sans point, elle assène, froidement, avec puissance.



L'ensemble du livre développe cette vie des petites gens, ceux qui prennent soin des infinies possessions de ceux qui dominent la société. L'anesthésie permanente dans laquelle ils se plongent avec l'alcool est presque le fil rouge de l'ouvrage : elle intervient à tous les instants, pour toutes les raisons. C'est le portrait d'une Amérique désillusionnée, à la suite de la colonisation, de cet envahissement des terres par les européens qui a laissé des cendres. Le titre est fidèle au contenu de l'ouvrage. C'est lent, lourd, comme du sirop de grenadine qu'on boirait pur.
Commenter  J’apprécie          00
Paradaïze

Un roman bien écrit et bien construit, mais qui n’atteint peut-être pas le même niveau que son prédécesseur « La Saison des Ouragans ». La dualité entre les deux protagonistes - l’un qui semble conscient et lucide de sa situation et l’autre entièrement perdu dans ses frustrations et ses fantasmes - produit une trame narrative efficace, mais celle-ci manque parfois de justesse et frôle la caricature du désir adolescent. La crédibilité du roman en souffre, et ce malgré le cadre très réaliste de cette résidence où les inégalités de classe sont omniprésentes, quotidiennes et normalisées.
Commenter  J’apprécie          00
Paradaïze

18//2023



Très jolie découverte, pour un roman étonnant :)



Nous sommes ici dans un récit court et intense, mêlant monologue sous forme de logorrhée, phrases interminables, paragraphes gigantesques, le tout avec un langage hyper cru :)



Le style m'a fait penser à du Chainas époque Versus ou du Stokoe en mode la belle vie, avec cette forme atypique où on entre dans la tête perturbée d'un ado qui déteste sa vie de larbin d'une résidence de luxe, alors qu'il va basculer dans une escalade de violence et de sexe avec son même pas pote de beuverie, un ado obèse accro au porno qui fantasme sur sa MILF de voisine :)



Le fond est très bien choisi, avec une description acerbe de ce Mexique pauvre, de l'ultra violence des cartels, et de ce Mexique de riches vivants entre eux dans des domaines privés...



Roman court, choc, drôle, noir, cru, qui pourra autant plaire que provoquer du dégoût ;)
Commenter  J’apprécie          00
La saison des ouragans

Je n'ai pas du tout accroché.



Un roman au ton très noir, sur la misère mexicaine et la violence. Mais beaucoup trop, pour moi.



Trop de violence gratuite, trop de langage cru et vulgaire, un style d'écriture qui ne m'a pas du tout séduite.



Des personnages auxquels on ne s'attache pas, et une histoire quasi inexistante, qui devient très vite lassante.



Bref, j'ai eu beaucoup de mal à atteindre la fin, et j'ai bien failli abandonner ma lecture en cours de route.
Commenter  J’apprécie          00
Paradaïze

Sous le regard spectateur et passivement complice du jeune jardinier, avec certaines longueurs, Paradaïze nous parle de violence, d’hypersexualisation des femmes, mais peut-être surtout de lâcheté morale. Pour ces jeunes perdants qui vont — croient-ils — d’une humiliation à l’autre, se déresponsabiliser est une seconde nature.
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
Commenter  J’apprécie          00
Paradaïze

Le Prix Pulitzer et son copain, «le frère qu’il n’a jamais eu», n’ont jamais cessé de s’écrire. Une profonde amitié éclate à chaque page.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
Commenter  J’apprécie          00
Paradaïze

L’autrice mexicaine Fernanda Melchor publie un second livre au titre trompeur : havre de luxe pour nanti·es, ce paradis-là est un enfer pour les pauvres.
Lien : https://www.lesinrocks.com/l..
Commenter  J’apprécie          00
La saison des ouragans

Si son époustouflant premier roman narrait le meurtre atroce d’une « sorcière » dans un village misérable, peuplé de marginaux, Paradaïze raconte la conception et l’exécution d’un projet barbare de deux adolescents dans une résidence luxueuse d’une ville mexicaine anonyme.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
Commenter  J’apprécie          00
La saison des ouragans

⚠️ Attention beaucoup de violence dans ce roman - A ne mettre que dans les mains d’un lecteur aguerri prêt à encaisser cette brutalité ⚠️ .

.

La saison des ouragans qui approche sera violente. Le corps de la Sorcière est retrouvé non loin du village de La Matosa. Qui a tué cette figure emblématique du village, femme à la fois haïe, redoutée et indispensable ? Pour le savoir, vous allez remonter le temps et par la même découvrir les destins tragiques et brisés des personnages centraux du roman, l’extrême pauvreté et la violence dans laquelle ils évoluent. L’auteur, dont la plume est singulière, et incendiaire, fait résonner sa voix pour dénoncer la violence et la misère du Mexique, mais également révèle l’ « amour » qui unit au fond tous ces êtres amochés par la vie. Son style est travaillé, ses phrases habilement construites mais extrêmement longues, tout comme les chapitres. La saison des ouragans est un roman détonnant, dérangeant et exigeant, qu’il faut lire au calme, au risque de s’y perdre et de passer à côté ! Une lecture mitigée pour moi, toute cette déferlante de violence me laisse mitigée et nauséeuse .
Commenter  J’apprécie          00
La saison des ouragans

Il y a des mots crus, des couleurs, de l’urgence dans le flot ininterrompu qui constitue ses chapitres. Il y a de la violence, de l’inconséquence, de la souffrance dans les vies dépeintes. Le tout formant une alchimie maîtrisée.
Lien : https://www.lalibre.be/cultu..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Fernanda Melchor (163)Voir plus

Quiz Voir plus

Les classiques de la littérature française

L'homme qui rit

Honoré de Balzac
Victor Hugo
Stendhal
Gustave Flaubert

15 questions
1942 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , auteur françaisCréer un quiz sur cet auteur

{* *}