Fernando Pasarin

Que devient un jeune loup privé de sa mère, sinon une proie facile pour tous les prédateurs...

Les lois du hasard gouvernent le destin des hommes, non?

La ville éternelle ne craint pas le vertige des siècles...

-Prends garde, Tigellin. Beaucoup se sont noyés à force de vouloir étancher leur infinie soif de pouvoir.

A Rome, le temps ne connaît pas de frontières, les temples antiques, les campaniles romains, les palais Renaissance, les basiliques baroques... Les pierres ont été pillées, elles se sont mêlées pour inventer de nouveaux styles et jeter des ponts entre les époques.

-Ne te laisse pas faire, Luca. Ma fille Aurelia a la langue plus longue que le cortège triomphal de Cesar à son retour de la guerre des Gaules.

[...] peu importe l'occasion, seul compte le compagnon !

C'est tout le drame de cette ville. Il y a trop de vieilles pierres et pas assez de jeunes filles gentilles !

Sache, Luca, que les hasards des hommes ne sont jamais que les heureuses conséquences des calculs des Dieux.

C’est dans une bonne grappa que l’on sent le mieux l’âme de Rome.

Les Romains sont plus changeants que les girouettes des clochers de leurs églises.

La disette... on n'a rien trouvé de mieux pour encourager l'inspiration divine.

A mon âge, il n'y a guère plus que le vent qui puisse me renverser.

C'est comme si le démon s'était emparé de Rome.

[...] beaucoup se sont noyés à force de vouloir étancher leur infinie soif de pouvoir.

Suer rend toujours les idées plus claires.

- Tu en as des bouquins ! Quand je pense que mon père dit toujours que je devrais acheter un palais pour caser toute ma bibliothèque. Tu me bats à plates coutures... (pl. 10)