Flore Balthazar

"Les Louves" de Flore Balthazar, Dupuis (2018)



Là encore, c'est une petite-fille qui raconte en BD l'histoire de sa grand-mère pendant la seconde guerre mondiale (en référence à "KZ Dora" histoire du grand-père de l'auteur)

La similitude s'arrête là. L'histoire se déroule en Belgique, à La Louvière, l'héroïne est une adolescente, aînée d'une famille de 5 enfants. Le père est rapidement appelé et presque aussi rapidement fait prisonnier. La vie s'organise sous l'occupation allemande. L'autrice s'autorise à mettre en scène une résistante, célèbre en Belgique.



Ce qui m'a énormément marquée dans cette BD, c'est l'injustice insupportable de la différence d'éducation entre Marcelle, une fille, et son frère, pourtant plus jeune qu'elle...

En-dehors de ça, j'ai trouvé l'ensemble plein d'humour et pourtant tres réaliste.

À lire !

Je suis passé à côté de cette histoire de chat à la recherche de ses racines. Miss Annie quitte le doux foyer où elle a élu domicile (tout le monde sait qu'un chat adopte ses maîtres et pas l'inverse). Elle part vers un quartier mal famé à la recherche de ses frères et soeurs, et de son passé. Entre mauvaises et bonnes rencontres, amitiés et haine, elle va découvrir bien des choses. Et notamment que l'on n'est bien que près des personnes choisies et qu'il ne sert à rien de se retourner vers le passé.



J'ai trouvé cela pompeux et lourdingue. Décousu. Embrouillé. Pas spécialement poétique et assez linéaire et attendu. Bref, je ne suis pas réceptif à ce qui pourrait passer pour un conte de Noël. Les choses pourraient évidemment être pires. Mariah Carey pourrait chanter...

On connait plus ou poins la grande artiste, la passionaria et l'amoureuse qu'a été Frida Kahlo. Jean-Luc Cornette s'est attaché à ne raconter que quatre années de sa vie, celles où elle a vécu aux côtés de Léon Trotski qu'elle et son mari Diego Rivera avaient hébergé dans leur maison avec son épouse Natalia.

Avant de se terminer dramatiquement par l'assassinat du leader communiste en exil, la vie de ces trois personnages sera tumultueuse. Leurs amours passionnées et complexes, leurs prises de position, leurs caractères bien affirmé ne facilitant pas les relations apaisées.

On s'amuse beaucoup à découvrir leurs aventures.

J'ai moyennement apprécié le dessin qui, bien que très coloré, est parfois assez grossier dans les expressions des personnages. Seule Frida Kahlo s'en sort bien avec une représentation haute en couleurs avec ses tenues bariolées et ses fleurs dans les cheveux

Si ce roman graphique s’intitule » Frida Kahlo », il ne raconte pas uniquement la vie de l’artiste mexicaine mais se penche sur cette période où elle accueille et fréquente Léon Trotski, cadre du parti communiste russe en exil que la Norvège ne veut plus sur son sol.

C’est ainsi que Léon Trotski et son épouse Natalia s’installent à la casa Azul.

Entre réunions et manifestes, nous suivons les méandres politiques, assistons aux jeux de séduction entre les différents protagonistes. Léon Trotski va avoir une relation amoureuse avec Cristina, sœur de Frida ainsi qu’avec cette dernière tandis que Diego Rivera continue de séduire ses assistantes et ses modèles. L’amour se vit librement parmi ces artistes à l’exubérance un peu folle.

Frida est une artiste mais aussi une femme de caractère qui sait ce qu’elle veut et qui défend sa liberté. Malgré les relations difficiles entre elle et Diego, ces deux-là ne pourront jamais se quitter vraiment.

On sait, bien sûr que le séjour de Léon Trotski se termina tragiquement puisqu’il sera finalement assassiné, mais ce qui ressort de ce récit, c’est son compagnonnage avec le couple de peintres mexicains dont la fureur de vivre et les passions tumultueuses ne laissent aucun répit.

J’ai été séduite par cette envolée bouillonnante de trois destins racontés sans filtres et parfois, avec un certain humour. Les réparties sont vives, voire crues et donnent l’ambiance.

Le dessin tonique de Flore Balthazar se pare de couleurs chatoyantes à l’image des tableaux de Frida Kahlo.

Ce n’est pas un album qui permet de découvrir la vie de l’artiste mexicaine dans sa complexité mais cela reste une lecture plaisante.

Alors qu'Hitler , le 1er septembre 1939 envahit la Pologne, contrairement à la France et à l'Angleterre qui comptent bien s'opposer à l'Allemagne ,la Belgique déclare sa neutralité.

La famille Balthazar ,qui vit à La Louvière, se rend à Bruxelles afin de fêter la Saint Nicolas, elle ne sait pas encore que ce sera leur dernière sortie. En effet, cinq mois plus tard, les nazis sont aux portes de la Belgique et le gouvernement déclare l'état de guerre ainsi que la mobilisation générale. Le père est mobilisé puis sera fait prisonnier. Les femmes les « louves » vont devoir se débrouiller seules pour élever les enfants, faire tourner la maison et surtout survivre, tout en gardant espoir…

C'est au travers du regard de Marcelle, adolescente de quinze ans qui tient son « journal », consignant les détails de la vie familiale et de celle de son école que nous vivrons cette période de conflit mondial .Elle nous raconte son quotidien avec les restrictions, les bombardements, la cohabitation avec l'ennemi. Elle, qui poursuivit coûte que coûte ses études tout en restant au service de sa famille .

Nous suivons également le parcours de Mademoiselle Clauwaerts, l'institutrice qui, contrairement à ce que laisse penser son comportement à l'école, entre en résistance, et le pairera de sa vie.

Cet album qui s'inspire de faits réels, sur 190 pages nous offre un magnifique portrait de ces courageuses louviéroises et de leur quotidien durant la période 1939- 1944.

Un petit dossier de quelques pages, illustré de photos, clôt l'album, resituant les personnages et les faits dans leur contexte.

Dans cet album, l'autrice s'inspire de l'histoire de Marcelle, sa grand-tante, et de celle de sa famille pendant la guerre 39-45. Elle évoque également Marguerite Clauwaerts, jeune enseignante, inspirée de la résistante belge Marguerite Bervoets.



Mélange de fiction et de faits et personnes réelles, l'histoire s'attache à la vie de tous les jours d'une famille sous occupation, entre peur et refus de céder au découragement. Chacun résiste à sa mesure ; Marcelle est le personnage central, s'efforçant de maintenir la cohésion familiale autant que possible.



Je ne suis pas très adepte du mélange fiction-réalité, mais j'ai apprécié d'en apprendre davantage sur la traversée de la guerre par nos voisins belges, ici plus précisément ceux de la Louvière, au sud de Bruxelles.



La part belle est faite aux personnages féminins "des louves prêtes à se battre pour vivre et à vivre pour être elles-mêmes".



Si j'ai un reproche à faire à l'album c'est un côté un peu trop lisse dans la narration, même si l'on sent bien le danger et les horreurs de la guerre, entraînant séparations, angoisse, hantise des bombardements et manques en tout genre. Le dévouement de Marcelle à sa famille, son courage et sa ténacité sont attachants, ainsi que les liens entre la fratrie.



J'ai aimé le graphisme, simple et très lisible, ainsi que l'ajout en fin d'album de photos de la "vraie" famille et témoignages historiques.
Lien : http://legoutdeslivres.haute..

Passez votre chemin car si vous pensez comme moi, en apprendre plus sur cette peintre exceptionnel, cette BD est loin de lui rendre hommage.



J'ai longtemps étudié son histoire et j'apprécie fortement son univers artistique. Si le dessin de la BD n'est pas mauvais, l'histoire en revanche laisse à désirer. Faisant penser que le moindre des personnages est obsédé sexuel. Franchement dommage.

Pour cette bande dessinée, Flore Balthazar s’est inspirée à la fois du journal d’une de ses aïeules et du combat de la résistante Marguerite Bervoets. Elle y relate la vie dans la ville belge de La Louvière durant l’Occupation allemande.





Au travers des 200 pages composant cet ouvrage, on y suit donc le quotidien de ses habitants (ou plutôt de ses habitantes), entre l’attente de la paix et/ou du retour d’un parent d’un stalag, des privations, de la peur de l’occupant et des bombardements,… Des visions de la vie de tous les jours en période de guerre à travers quelques personnages féminins.





Intéressant sur le papier mais le résultat ne m’a pas plus emballé que cela. Un récit pas toujours captivant et des dessins que j’ai, personnellement, pas apprécié du tout. L’ensemble est bien trop froid et ne laisse pas véhiculer les émotions nécessaires. Beaucoup longueurs aussi qui m’ont presque fait décrocher.





A lire pour le contexte et le dossier historique en fin de livre. Le reste est, à mon sens, mal développé et guère passionnant.

Nous avons tous en tête le portrait de cette femme sud américaine au mono sourcil, sans même la connaître. Et bien ici, nous découvrons une partie de sa vie et de son engagement politique. J'ai bien aimé le graphisme mais je n'ai pas été très emballée par le récit.

Un roman graphique avec comme personnage principal une petite chatte prénommée Annie.

Amie avec une grande, très grande famille de souris qui portent en prénoms , ceux des amis de la famille humaine.

Pie et tracas rapportés par Annie qui commente, analyse et critique les faits et gestes de ses propriétaires.

Plusieurs scènes se succèdent dans ce tome, à la fois réalistes, tendre et un brin sarcastiques, complétés par des

dessins sympathiques.

J'aime énormément découvrir des ouvrages graphiques, donc dès que j'en voit un que je n'ai pas lu, je le lis sur le champ ! Je me suis dans celui-ci, ouvrage qui traite de la guerre et de la montée du nazisme en Belgique.



La guerre est une période de l'histoire que j'aime beaucoup découvrir, que cela soit en livres ou bien en documentaire par exemple.



J'ai trouvé ce roman très bien écrit et j'ai aimé en découvrir beaucoup de choses à travers nos personnages. Ouvrage féminisme sur les bords, en soit je l'ai beaucoup aimer.



Après, je dois dire que j'ai été beaucoup plus emballer par d'autres romans ou ouvrages graphiques que celui-ci.



Le côté que j'ai le moins apprécier, c'est que le côté de la guerre n'est pas super bien développé. On nous parle des bombardements, mais nous n'avons pas grand développement la dessus !



Mais cela reste néanmoins une très bonne lecture sur le thème de la guerre !

Ce roman graphique se déroule à la Louvière en Belgique pendant la seconde guerre mondiale. Alors que les hommes sont au front, les familles s’organisent pour survivre et certain.e.s entrent en lutte. On suit plus particulièrement le dessin de Marcelle, adolescente et de sa famille.



C’est un récit inspiré d’une histoire vraie car la dessinatrice n’est autre que la petite fille du personnage principal.



Il existe de nombreux autres romans de ce genre, j’ai notamment pensé à collaboration horizontale en le lisant.



Ici, j’ai aimé la métaphore filée autour des loups ; mais aussi le fait que les inégalités de genres soient abordées. Cela permet de montrer que la guerre n’est pas la seule lutte quotidienne et qu’elle n’élimine pas les autres.



Le style graphique assez réaliste est aussi plaisant et surtout l’écriture dans les bulles n’est pas riquiqui et c’est suffisamment rare pour le souligner !

Bel ouvrage, qui montre la vie en Belgique occupée pendant la 2nde guerre mondiale. Le style de dessin est simple et aide à bien comprendre les émotions des personnages. L'histoire est centrée sur une famille et une enseignante. On apprend pas mal de choses sur la vie de tous les jours, l'importance des femmes dans un monde où leur rôle est sous-évalué, l'organisation de la résistance, et aussi sur la libération et la vengeance contre les profiteurs et collabos.



Une lecture agréable.

Un jour un sale goût arrive dans la bouche de miss annie .Un goût de tête de poisson trop vieille ....En retrouvant ses amis elle se rends comte que sa famille lui manque ! Elle décide de partir a la découverte de ses parents et de ses frère et soeurs ...

Moi devant la couverture : Une BD sur Frida Kahlo...super, j'adore!!

Moi une fois le livre refermé...euhhhh, je ne suis pas certaine d'avoir compris le sens de cette BD.

Bon, avant tout, je vais parler du dessin qui est plutôt chouette. Tout en rondeur, un brin caricatural, presque enfantin. Les couleurs sont chatoyantes et très à propos.

Mais je ne comprends pas du tout ce scénario.

C'est décousu, des personnages entrent et sortent sans qu'on sache vraiment ce qu'ils font là et attention, il faut déjà bien connaître la vie de Frida Kahlo, de Diego Rivera et de Léon Troski pour s'y retrouver.

Parce que j'ai oublié de préciser que cette bd ne parle pas de Frida Kahlo...Cette BD parle de Trotski, de Rivera et de Kahlo.

En plus, ces personnages, et tous les autres, passent la moitié de l'ouvrage à s'envoyer en l'air sans que ça ne soit franchement justifié tant au niveau historique que scénaristique (bon, il est vrai que Rivera était réputé pour ses frasques, j'admets).

Bref, pas grand chose à sauver, pour moi, dans cette BD.

Tout commence en 39 sur une déclaration d'Hitler qui prépare à envahir toute l’Europe. Cette bédé est un mélange de faits réels et de fiction sous la forme d’un beau roman graphique de deux cents pages. Certains personnages réels ont été condensés en un seul, les noms changés mais le respect de l'Histoire est bien là. On suit une famille jusqu'à la libération. Un très belle narration sur des destins bousculés. L’action se déroule en Belgique, à La Louvière au sein d’une famille ordinaire. Ce livre met en évidence les faits d’une résistante locale : Marguerite Bervoets. La petite Histoire qui se mêle à la grande !

En 1937, Frida Kahlo, 30 ans, mariée au peintre et militant communiste Diego Rivera, accueille chez elle à la Caza Azul Leon Trotski qui fuit le régime stalinien. Passions, amour, peinture, politique, rencontres intellectuelles.





Grand regret par la lecture de cet album : avoir pensé lire une bande dessinée biographique sur la vie de Frida Kahlo et me trouver dès la 1e page nez à nez avec une Frida mariée Rivera, et surtout, sa présence souvent effacée face aux personnalités politiques qui m'ont paru être les réels personnages principaux. C'est parfois davantage la biographie de Leon Trotski, de Diego Rivera, d'André Breton que de Frida. C'est surtout seulement les années de 1936 à 1940 qui sont relatées, période de la présence de Leon Trotski au Mexique.



L'intérêt réside probablement dans le souhait de nous faire saisir l'importance et le rôle de Frida Kahlo dans la vie politique de l'époque, et inversement. De mettre aussi en images ces quatre années de la vie de Frida Kahlo qui l'auront marquée politiquement mais également sentimentalement, par la relation qu'elle a entretenue avec son protégé Trotski. Une période de peinture, mais aussi de relations sexuelles librement vécues par tous les protagonistes.

Pour avoir un récit englobant davantage les différentes périodes de sa vie, je m'en vais me rattraper avec le livre que ma fille a emprunté : Frida Kahlo, aux éditions Milan Mes docs Art dès 5 ans :-)

Il est vrai qu'il y a pléthore d'ouvrages sur Frida Kahlo ces dernières années...
Lien : http://chezlorraine.blogspot..

"Les Loups attaqués, les vieux Loups fatigués de guerres, partirent au combat. Leurs Louves se réfugièrent au fond des tanières, serrant contre elles leurs Louveteaux"

Voilà, c'est le thème : les hommes partent à la guerre et les femmes restent dans leurs maison, s'occupent des enfants et essayent de survivre avec ce qu'elles peuvent. Nous suivons dans cette belle BD pleine d'émotion, les destins que quelques femmes et enfants dans la ville de la Louvière occupée par les Allemands.

Outre celui d'une famille (celle de la grand mère de l'auteure) nous suivons également le destin d'une résistante bien connue dans la région des Loups : Marguerite Bervoets.

C'est une BD intéressante, éducative et pleine de sentiments. Je trouve très vive l'émotion et la tendresse qui émanent de ces pages, on sent que le sujet touche profondément l'auteure et elle parvient à nous le transmettre.

Le dessin est sympathique, avec des couleurs bien choisies.

Un bon moment de lecture qui plaira avant tout à un public adolescent et jeune adulte.

La fin du tome est occupé par un dossier parlant de la famille Balthazar et de Marguerite Bervoets.

Voir la vie à travers les yeux d'un matou qui découvre le monde, en voilà une aventure !

Dans cette bande dessinée, les humains ne sont que pieds, l'innocence de l'ignorance regorge de mignonnerie et le suspense s'intensifie au fur et à mesure que l'aventure avance. Miss Annie découvre autrui, puis le monde, et enfin les risques des mauvaises rencontres et des mauvais choix. Et le lecteur savoure autant ses erreurs amusantes de débutantes que ses réflexions décalées. De quoi satisfaire tous les amateurs de félins, d'humour et d'aventures !
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Miss Annie est une jeune chatte qui fait l'apprentissage de la vie. Elle est gentille, naïve, curieuse et malicieuse. Du coup, elle sympathise avec la souris de la maison qu'elle prénomme Keisha. Quand vient l'heure de sortir au dehors, c'est l'aventure qui commence. Aussi, elle sera guidé lors de ses premiers pas avec des chats qui ont plus d'expérience. Bref, nous avons là une véritable chronique initiative.



J'ai beaucoup aimé les dialogues qui passent très bien. Il y a de l'humour tout en délicatesse. Et puis, il y a surtout le point de vue totalement sous l'angle d'un chat. Ainsi, on ne voit que les jambes des maîtres. C'est interrressant de voir comment le monde est pensé à travers un chat. Cela donne lieu à des situations très cocasses.



C'est un album frais et plein de drôlerie et surtout empreint d'une grande humanité. Je ne me suis pas ennuyé une seconde. Un album à découvrir pour passer un moment plein de tendresse.