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Critiques de Forrest Carter (24)
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Petit Arbre

J’ai une attirance très particulière pour la lecture concernant les Amérindiens.

J’aime leurs philosophies et leurs dévotions absolues pour la nature.

Et ce respect pour l’être humain malgré tout…



Ce roman m’a fait rire. Je ne me suis pas moqué des Indiens, mais plutôt de l’imbécilité des individus « dit » civilisés. Ils croient tout connaître et pourtant.

J’ai pleuré pour les injustices commises à l’égard de cette famille.



Je chéris ces ouvrages qui parlent de nature, de paysage, de coutumes ancestrales, d’amour et de philosophies de la vie tout simplement.

Un livre à mettre dans les mains des plus grands, pour continuer à espérer et des plus petits pour réaliser leurs vœux les plus fous.



Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Pleure, Géronimo



J’ai retrouvé cet ouvrage dans ma pile à lire.

J’étais persuadée de commencer un récit de la vie ou d’une partie de la vie de Geronimo par un authentique indien. Après en avoir lu un bon cinquième j’ai voulu me renseigner sur les grands chefs indiens, bien que le sujet du livre ait été un chaman de guerre et non un chef, et sur l’auteur. J’ai été très surprise d’apprendre qu’il n’était pas plus indien que moi mais ce qui m’a vraiment choquée, a été de découvrir qu’il avait été membre du ku klux klan.

Terminé pour moi.

Je sais que certain(e)s pensent que les opinions d’un écrivain ne changent rien à la qualité de son écriture, mais pour moi certaines positions, surtout racistes, sont rédhibitoires. Dommage, il est vrai que le livre est bien écrit, assez prenant mais je n’ai plus aucune envie de le lire.

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Josey Wales hors-la-loi

D’emblée, oublions le film magistral avec Clint "Blondin" Eastwood car il y a des différences (film centré sur une vengeance) et concentrons-nous sur le roman original.



Si les manuels d’Histoire nous ont appris que la guerre de Sécession a débutée en 1861, on avait omis de nous signaler que cela faisait déjà 6 ans que la frontière entre le Kansas et le Missouri était mise à feu et à sang par des maquisards du Nord ou des guérilleros du Sud.



Josey Wales, paisible fermier dans les monts Ozark a retrouvé sa famille massacrée par des Redlegs (bandits agissant pour le compte des troupes nordistes) et notre homme, fou de douleur, a rejoint les outlaw Sudistes. La chevauchée qu’ils accompliront sera sanglante et ils ne laisseront que ruines fumantes derrière.



En 1865, la guerre de Sécession a cessée, c’est sûr, mais Josey Wales a refusé l’amnistie promise aux outlaw qui avaient fait la guérilla durant presque 10 ans.



Le roman n’épiloguera pas sur les années de guérilla menée par Wales et les célèbres hors-la-loi qui l’accompagnaient, mais il se concentrera plutôt sur la fuite de Wales vers le Texas puisqu’il a refusé l’amnistie.



À priori, on pourrait croire que l’on va détester cet homme qui a commis des pillages, tué des civils, des innocents ou des coupables…



Étrangement, non, il n’en est rien, parce que si Josey est un outlaw, il est aussi un homme de parole, fidèle à ses amis et ne les abandonne pas, même grièvement blessé, comme il le fit avec Jamie Burns.



Ce roman, c’est un voyage initiatique vers la rédemption, même si au départ Josey ne le sait pas encore.



Les pages se tournent toutes seules, la tension est souvent à son comble pour certains passages, ça se lit vite, ça se lit avec plaisir, ça se dévore, mais gaffe aux hémorroïdes à force de chevaucher dans vastes plaines des États-Unis.



Son voyage vers le Texas sera semé d’embuches, mais aussi de belles leçons de courage et d’amitié, entre lui, son ami Cherokke Lone et une indienne Petit Clair de Lune. Personne ne dira des mots d’amitié, mais chacun est prêt à donner sa vie pour les autre.



Le texte est puissant, beau, empreint de beaux discours sur les hommes qui peuvent vivre ensemble sans s’entretuer. Il y a de la philosophie, dans ce roman noir.



Pourtant, je suis tombée de ma selle en lisant dans la postface (heureusement à la fin du livre et pas au début, normal, c’est une "post") que l’auteur (de son vrai nom Asa Earl Carter) avait une forte odeur de souffre car il avait été affilié au Ku Klux Klan. Et je vous passe le reste. Glop.



Mais au diable l’auteur et son passé sombre, moi, je ne m’attacherai qu’au roman et au formidable voyage dans lequel il m’a emmené !



Des outlaws qui font pleuvoir les balles, tirant plus vite que Lucky Luke et galopant ventre à terre, le tout dans une nature encore vierge, moi, ça me botte.



Ajoutez-y des indiens, des grands sentiments d’amitié, une touche d’amour, un fond d’Histoire et la tronche des bandits sur format A4 cloué sur les arbres et moi, je ne me sens plus.



Sautez en selle, prenez les rênes dans vos dents et sortez vos six-coups si vous voulez traverser toutes ces belles étendues sauvages en un seul morceau.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Petit Arbre

Je l'ai lu lorsque j'étais plutôt jeune et maintenant que je regarde en arrière, il est certain que ce livre a été constitutif de ce que je suis aujourd'hui. Petit Arbre, c'est le récit déshanchanté d'une nature humaine qui s'éloigne de plus en plus de la nature, la vraie. Au fur et à mesure qu'il grandit, Petit Arbre est forcé de quitter un environnement familial et naturel rassurant pour être jeté littéralement dans un monde humain esseulé et loin de la nature, sa vraie patrie.

Cela peut sembler dur pour un enfant et pourtant j'en garde un souvenir doux et magique. Un livre parfait pour l'enfance.
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Josey Wales hors-la-loi

Nous sommes sans doute nombreux à avoir vu Josey Wales hors-la-loi, le film de Clint Eastwood et à y avoir décelé, au-delà de la classique histoire de vengeance, un message de fraternité et de tolérance entre les peuples. En préface à cette fort bienvenue édition par Passage du Nord-Ouest, Xavier Daverat remet toutefois pertinemment en lumière les convictions politiques de l’auteur, Forrest Carter, afin d’éclairer l’œuvre sous un angle différent.



À travers l’itinéraire de ce fermiers des Monts Ozarks engagé chez les rebelles pendant la guerre de Sécession suite au massacre de sa famille, puis devenu un hors-la-loi pourchassé pour ne s’être pas soumis au serment d’allégeance à l’Union après la paix et se liant en chemin avec un vieux Cherokee et une Cheyenne, Forrest Carter, leader suprématiste blanc et fondateur d’un chapitre du Ku Klux Klan, nous explique Daverat, cherche moins à parler de fraternité que de personnages qui se retrouvent dans le même rejet de l’État fédéral.



Pour autant, cela intégré, peut-être quelque peu au corps défendant de l’auteur et par la grâce d’une histoire tragique et épique particulièrement réussie, Josey Wales hors-la-loi apparaît toutefois comme un très grand roman western . Âpre, violent, tendu, parsemé de belles descriptions de la nature et laissant la part belle à de fascinantes scènes d’action ; mettant en scène des Indiens ni plus ni moins violents que les blancs qui ont envahi leurs territoires pour les parquer dans des réserves, des comancheros avides, des pionniers durs au mal devenus des proies, d’avides chasseurs de primes et des salopards ordinaires prêts à retourner leur veste à tout moment, le roman de Forrest Carter, quête de reconstruction d’un homme poursuivit par son passé et sa légende est indéniablement un classique du genre, un roman d’une grande force qui méritait amplement cette belle édition et la sérieuse mise en perspective qui précède le texte.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Petit Arbre

un superbe roman plein de tendresse et de profonde humanité , de respect de l'autre et de la vie ... un livre qui touchera particulièrement les jeunes parents écolos qui souhaitent éveiller leurs enfants aux respect de la nature et aux joies simples mais intense qu'elle peut encore nous offrir
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Pleure, Géronimo

Geronimo, chaman de guerre des Apaches, commença par s’appeler Gokhlayeh jusqu’au jour de la San Geronimo 1859 où les tribus Apaches Chiricahuas ravagèrent le village mexicain d'Arispe pour se venger du massacre que les Mexicains avaient précédemment perpétré sur un de leurs villages. Cet acte marqua la fin des accords de paix acceptés par les chefs Cochise et Mangas Coloradas. Il faut dire que les guerres indiennes allaient vers leur fin. Beaucoup de tribus et même de peuples entiers s’étaient soumis et avaient accepté d’être parqués dans des réserves. Humiliation, famine et esclavage en avaient été pour eux les terribles conséquences. Seul Geronimo brandissait encore l’étendard de la révolte. Douze années d’expéditions punitives, de représailles et de désolation s’ensuivirent. Les Tuniques Bleues enférocés par l’audace des coups de main réussis par Geronimo et ses poignées de guerriers n’hésitèrent pas à pratiquer la guerre totale, pour ne pas dire le génocide, tuant hommes, femmes, enfants et vieillards sans la moindre pitié…

Ecrit par un Indien cherokee, « Pleure Geronimo » peut aussi bien se classer dans les romans historiques, les biographies comme dans les ouvrages ethnographiques voire poétiques. La langue est fleurie, les concepts pas uniquement rationnels. Quelques plongées dans la mystique indienne permettent d’ailleurs de mieux comprendre la façon de raisonner et de se comporter d’hommes que l'on qualifiait de « sauvages ». Dès le début, le lecteur comprend que cette révolte est désespérée, sans issue, un baroud d’honneur en quelque sorte. À quoi sert-il de sauver son corps si on perd son esprit et son âme ? Cette très belle œuvre, à la fois lyrique et écologique, repose malheureusement sur une narration non chronologique. Bonds en avant et retours en arrière se succèdent allègrement, ce qui n’aide pas à la mise en ordre et à la compréhension de cette tragédie qui tourne vite au drame monstrueux. Autre surprise : la fin assez inattendue et plutôt éloignée de l’image du pauvre Peau-rouge croupissant dans sa réserve, sorte de camp de concentration à la mode yankee, et se laissant mourir dans l’oisiveté et l’alcoolisme. À lire pour qui s’intéresse aux peuples dépossédés, pillés et remplacés sur leur propre terre par de nouveaux venus sans scrupules…
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Pleure, Géronimo

Un très beau récit sur le combat d'une vie pour la liberté de son peuple et le refus de la soumission de Geronimo.



La philosophie indienne est très bien détaillée et décrite. Une leçon de vie quant à ses valeurs et au respect d’autrui.



Certaines scènes sont d'une violence effroyable et j'avoue que j'étais au bord des larmes à plusieurs reprises.



Un moment de lecture fort et émouvant. Loin des clichés des "méchants" indiens dépeints pendant des années par les américains.



Je recommande vivement.
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Pleure, Géronimo

Le fait que Forrest Carter, pseudonyme d'Asa Earl Carter, fut membre actif du Ku Klux Klan, n'enlève rien à la force et à la portée du présent livre.

On tient ici une biographie romancée de Go Khla Yeh, autrement dit Celui-qui-baille, qui deviendra plus tard Géronimo.

Le livre débute lors d'une des arrestations du chef de guerre, qui rapidement va fuir avec certains membres de son peuple. Puis l'auteur reprendra la vie du guerrier apache par le début. Une vie durant laquelle Géronimo refusera de se soumettre au pouvoir blanc qui veut réduire les peuples indiens au silence, les parquer dans des réserves, les laissant mourir de fin dans la misère, loin de leurs terres d'origine.

On découvre le profond respect de ces hommes et ces femmes pour la nature et ses forces, pour les ancêtres et les esprits; et Géronimo, chaman de son état, étonne à la fois par sa dureté de caractère, ses pouvoirs quasi magiques et la perception surnaturelle qu'il a de cette terre mais aussi des hommes.

Son prénom, il le tient de Saint Jérôme, car c'est le jour commémorant celui-ci qu'il vengera le massacre de son peuple et de sa première famille.

Un livre très évocateur, qui souligne bien le sort réservé aux indiens d'Amérique, en l'occurrence les Apaches.

Parce qu'ils me viennent à l'esprit en écrivant cette "critique", je recommanderai de voir les très bons films que sont "Soldat bleu", de Ralph Nelson, focalisé sur le massacre de Sand Creek, et "Les Cheyennes", de John Ford, qui montrent les dits Cheyennes entreprendre une longue marche pour retrouver leurs terres natales.
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Pleure, Géronimo

Féru d'histoire et passionné par les différentes cultures Amérindiennes j'ai dévoré ce livre. Biographie romancé et teinté parfois de mysticisme du grand chef Apache Geronimo, mais considérée par beaucoup de spécialistes comme très juste historiquement. Nous vivons à travers les combats du guerrier, l'expansionnisme irrémédiable des colons américains au détriment de la Nation Indienne. Massacres, manipulation, cynisme, rien n'est épargné au lecteur qui ne peut que soutenir le personnage principal. Geronimo est à ce jour, un chef indien très controversé aux Etats Unis, sans doute parce qu'il n'a pas été vaincu mais a échangé sa reddition contre la fuite des derniers de son peuple au fin fond des montagnes de la Sierra Madre, ultime diversion et pied de nez d'un guerrier qui a tenu tête à l'armée des tuniques bleues avec une poignée de fidèles.

Ce n'est que bien plus tard que j'ai découvert que l'auteur, Forrest Carter était en réalité Asa Earl Carter, homme politique texan, suprémaciste, ségrégationniste et membre du Ku Klux Klan. Il était d'ailleurs le rédacteur des discours du gouverneur Wallace, farouchement opposé aux mouvements des droits civiques.

Comment un homme ouvertement raciste ait pu nous livrer ce livre avec autant d'empathie à l'égard des Indiens ? En réalité, c'était une façon pour lui de discréditer le gouvernement en lui rappelant que la Nation américaine s'était construite sur la séparation des races et que sans cette ségrégation, les Etats Unis d'Amérique n'existerait pas. Force est de constater, après la lecture de ce roman, que son message n'obtient pas le résultat escompté !



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Petit Arbre

Petit Arbre a cinq ans et il a perdu ses parents. Accueilli par ses grands-parents cherokees au coeur de la montagne, il va bénéficier d'un apprentissage merveilleux de la vie.

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Il apprend à observer la nature suivant la Voie Cherokee, à vivre en harmonie avec elle et non à ses dépens. Il apprend à cultiver la terre, à prélever sa nourriture, à taquiner le Rusé avec les chiens de son grand-père. Il apprend à distiller du whisky de maïs en cachette et à calculer les coûts. Il apprend l'histoire dans les livres que sa grand-mère leur lit le soir au coin du feu, car « quand on ne connaît pas le passé, on n'a pas d'avenir. Quand on ne sait pas d'où vient son peuple, on ne sait pas où il va. ».

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S'agissant d'un récit d'enfance, l'écriture est simple et les propos sont rapportés avec une certaine fraîcheur. J'ai ri et j'ai pleuré aussi.

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Ma chronique complète est sur le blog.
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Petit Arbre

Je me souviens de ce livre, lu quand j'étais enfant, et de son héros, petit orphelin je crois, élevé par ses grands-parents indiens et découvrant un rapport à la nature beaucoup plus proche. De belles émotions.
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Josey Wales hors-la-loi

Josey Wales hors-la-loi est d’abord connu pour être un film de 1976, réalisé par Clint Eastwood. Un western avec un fermier solitaire, qui veut se venger du mal infligé à sa famille…



Mais au départ, c’était un roman de Asa Earl Carter, alias Forrest Carter. L’introduction de Xavier Daverat nous présente cet écrivain de formation journalistique qui s’est par la suite tourné vers la politique. Et si je vous dis qu’il est né en 1925 dans l’Alabama, qu’il était blanc et en était fier, vous vous doutez de l’idéologie qu’il prônait.



Je ne connaissais pas du tout l’histoire du film (apparemment très fidèle au roman) avant de tenir l’ouvrage entre les mains et d’en lire la quatrième de couverture. Josey Wales est un fermier des montagnes, qui vit tranquillement avec sa femme et son fils. Un jour de 1858, il aperçoit au loin de la fumée s’élevant de sa maison : les Redlegs (une bande de voyous sans foi ni loi à la solde de l’Union) ont mis le feu à sa demeure, tuant sa famille au passage. Dès lors, Josey Wales intègre les rangs des rebelles sudistes pour venger sa famille. Il combat, tue, et devient un cavalier wanted, que nous suivons dans sa fuite vers le Texas, le sud, loin des nordistes qui veulent sa peau.



Lorsqu’on lit le roman, on est à mille lieues de se douter qu’il a été écrit par un farouche partisan de la ségrégation raciale. Car cette histoire met en exergue ce qu’il y a de plus humble et louable chez l’homme : le sens de l’honneur, de la famille, de l’amitié, du respect envers son prochain, de l’osmose avec la nature.



Au début du roman, Josey Wales fait partie d’un petit groupe rebelle dont les membres choisissent l’un après l’autre de se rendre contre la promesse d’une amnistie. Lui et un autre compagnon refusent, préférant poursuivre leur route vers le sud. Jamie sera grièvement blessé au cours de leur cavale, mettant en péril leur sécurité, sans que jamais Josey ne cesse de le soigner.



Puis il rencontrera un Cherokee et une autre amérindienne avec qui il formera une famille. Une famille choisie, au sein de laquelle chacun s’aime et se respecte, veille l’un sur l’autre. Une harmonie sereine qui ne demande pas d’explication et se passe de paroles.



josey_wales02C’est un roman magnifique pour plusieurs raisons.



En premier lieu l’intrigue, qui est captivante. Nous suivons Josey Wales dans sa fuite, nous interrogeant à chaque chapitre. Va-t-il s’en sortir vivant ? Il ne connait pas le repos, les hommes qui le recherchent se rapprochent de jour en jour. Nous entendons au loin les chevaux au galop… Les péripéties rencontrées sont toutes plus excitantes les unes que les autres, avec l’apparition de nouveaux personnages qui donnent de la matière à cette histoire.



Ensuite, pour moi qui suis une amoureuse de la nature, ce récit est sublime. Josey Wales sait vivre et communiquer avec la nature. Il sait par où passer pour ne pas laisser de traces, comprend au chant des oiseaux que quelque chose se trame. Les descriptions des paysages sont époustouflantes, les sensations sont amplifiées ; vous pouvez sentir le froid, le chaleur, la poussière, la fumée, écouter le bruissement des feuilles, le remous de la rivière, voir les prairies, les bois…



Pas fan de western à la base, je me suis laissée emportée par cette ambiance de cow-boys, de revolvers, de poursuites à cheval, de conflits sur fond de guerre de Sécession, de villes en bois avec saloon, de gangsters aux visages plaqués sur des avis de recherche…



Et finalement, je suis bluffée par la philosophie qui se dégage de ce roman quand on sait qui l’a écrit, sous pseudo qui plus est pour ne pas voir son texte rejeté d’office. Il émane de cette histoire un immense respect pour la population amérindienne, un peuple tolérant, brave et humble, qui sait vivre en harmonie avec la nature. Comme je le disais plus haut, les valeurs humaines fondamentales sont très présentes. Josey Wales est un homme d’honneur et de parole, qui se soucie des gens qu’il aime au mépris de sa propre vie, qui a un profond sens de l’amitié. C’est un homme droit dans ses bottes, qui tuera pour sauver ou venger les siens, mais ce ne sera jamais un acte gratuit.



Je pourrais encore parler un moment de ce roman tant il m’a transportée, j’ai même mis du temps à le lire malgré sa petite épaisseur tant je prenais plaisir à évoluer aux côtés du personnage dans ces contrées lointaines. Mais je vais m’arrêter là et j’espère que vous aurez l’occasion de le lire à votre tour. Pour ma part, je vais poursuivre le voyage avec le film ;)
Lien : http://lejardindenatiora.wor..
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Petit Arbre

Livre jeunesse écrit par un cherokee. 348 pages de bon sens à prendre pour argent comptant sur les relations que nous devrions avoir avec la nature. Avec notre nature. L'histoire d'un enfant cherokee (l'auteur) élevé par ses grands-parents dans l'amour et le respect de l'environnement. De belles phrases profondes et parfois des vérités bonnes à entendre, nous qui sommes plutôt dans l'artifice de nos vies modernes.
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Pleure, Géronimo

C'est un livre extraordinaire en totale harmonie avec la philosophie des indiens, en l'occurrence des apaches.



Enfin un livre où Géronimo est présenté comme un shama et non comme un chef, où l'histoire est fidèle à la réalité.



Ecrit par un indien cherokee, un livre plein d'humanité, de poésie, d'espoir



A lire absolument
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Pleure, Géronimo

Le 30 septembre 1859, le jour de la saint Jérôme, un homme entre seul dans le village de Kaskiyeh. L’assemblée stupéfaite commence à scander le nom de « Jéronimo » !! à cette indien inconnu et audacieux. Après avoir décoché une flèche au prêtre de l’assemblée, le guerrier disparu après un « adios » digne d’une grande scène.



C’est ainsi que dans la légende, le guerrier Gokhlayeh devint « Géronimo ».



Une année auparavant, c’est toute sa famille qui avait péri dans un massacre d’apaches perpétué par l’armée mexicaine.



Géronimo avait été admis au conseil de guerre des Apaches en 1846. S’il ne fut jamais réellement considéré comme un chef de tribu, il fut d’avantage un chamane de guerre, de part sa grande habileté et son talent pour la compréhension et l’analyse des situations.



Face à la menace des colons, les différents clans Apache s’étaient alliés autour du célèbre chef Cochise, devenant les Apaches Chiricahuas. Ce groupe allait semer la terreur et la panique dans le Nouveau Mexique et l’Arizona durant des années. Refusant obstinément la politique des réserves qui condamnaient les tribus à la misère dans le meilleur des cas et à l’extermination dans le pire, ces groupes armés pillaient les charriots commerçants, attaquaient les villages et survécurent dans l’errance durant des années.



Refusant la trêve négociée entre Cochise et le célèbre Tom Jeffords, Géronimo demeura une légende jusqu’à sa mort, figurant le dernier indien armé et dangereux des Etats-Unis.



« Pleure, Géronimo », (traduction pas nécessairement réussie du titre original « Watch me on the mountain ») est une biographie romancée de Forrest Carter, pseudoyme de Asa Earl Carter.



Ce livre, poétique et fort, reste important est documenté, pour une histoire des indiens apaches.



La personnalité de l’auteur fit longtemps polémique. Engagé en 1960 aux côtés du gouverneur Wallace, fervent partisan de la ségrégation, puis affilié à une branche du Ku Klux Klan, Forrest Carter reste un auteur à part.



Malgré ses positions souvent ouvertement racistes, Forrest Carter est pourtant un partisan de la cause des indiens. Son livre le plus célèbre, « Petit arbre », raconterait sa prétendue jeunesse au près de grands parents Cherokee.



Son livre « La vengeance de Josey Walles » a été adapté à l’écran par Clint Eastwood.



Au delà de la figure controversé de l’auteur, ce livre retrace le parcours d’un homme exceptionnel, Géronimo, souvent desservi par sa légende, car peu de gens finalement dépassent le mythe populaire pour s’intéresser à au personnage historique : un résistant, un homme de parole et d’honneur.



Ce livre reste une dernière balade dans l’ouest américain, une plongée dans une partie de l’histoire américaine longtemps méconnue ou ignorée des spécialistes. Dépassant l’image d’épinal de western, ce livre offre une histoire sensible et poétique.


Lien : http://madamedub.com/WordPre..
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Petit Arbre

Petit Arbre, compagnon fidèle de mon enfance. Il m'a tant appris sur la nature, la voix des Cherokees, sur les animaux.

C'est un livre merveilleux à faire lire aux petits comme aux grands.

Roman d'apprentissage, ce livre jeunesse est une pépite dans ce monde d'aujourd'hui où l'humain s'est déconnecté de notre vraie nature...
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Petit Arbre

Petit arbre prend racines.

Il est guidé par don grand-père et sa grand-mère Cherokee pour comprendre le murmure de l'eau, le chant du vent, le cycle des saisons.

Cette histoire est magnifique





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Josey Wales hors-la-loi

Contrairement au film avec Clint Eastwood centré sur une histoire de vengeance, le roman fait lui la part belle à la fuite de Josey Wales, outlaw recherché pour actes de guérilla pendant la guerre de Sécession, vers le Texas.

Il emmène avec lui un camarade blessé et fait plusieurs rencontres en chemin qui vont le placer non plus sur le chemin de la fuite mais sur celui de la rédemption.

Des coups de feu,des chevauchées,des chasseurs de primes et des indiens on trouve tous les ingrédients d'un excellent western accompagnés d'une véritable ode à l'amitié,au respect des peuples et des cultures différentes, à la fraternité et à la tolérance.

Ce qui peut surprendre venant de la part de Forrest Carter et de son parcours personnel.Sur ce sujet la préface Xavier Daverat, très complète et très intéressante, éclaire les contradictions d'un auteur et de son œuvre.
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Petit Arbre

Un petit bijou ce livre. Je l'ai découvert il y a une trentaine d'années et lu 6 où 7 fois depuis. Toute la réussite du livre vient du fait que c'est un enfant de 5 ans qui raconte, avec sa naïveté, sa tendresse, son incompréhension de ce qui s'écarte trop de la vie simple que ses grands parents et lui vivent en montagne.

J'ai aimé les autres livres de cet auteur disparu trop tôt, mais celui-ci est son chef d'œuvre.
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