Francesco Artibani

Il ne pouvait rien contre la volonté de Nerissa. Le bien et le mal étaient présents dans tous les êtres, magiques ou ordinaires, mortels ou immortels et chacun étant responsable de ses propres choix.

Braouuummm!
Tandis qu'elle serrait les paupières de toutes ses forces,l'explosion de la porte la projeta en arrière .( page 88 sur 172 pages à lire)

- Maintenant que j'ai le pouvoir de la terre, ajouta-t-elle, je me rends compte de plus en plus compte que les gens ne la respectent pas !

Chic, une nouvelle amie, se dit-elle... Ça valait bien le coup d'être en retard.

Mais les appétits de Phobos ne s'arrêtaient pas là. Il avait décidé ensuite de s'en prendre à la Terre. Il voulait se nourrir de sa beauté et de tout ce qu'elle avait de bon. Ce qui conduirait inéluctablement à la destruction de la planète.

- Il m'a rempli la tête de toutes sortes d'horreurs et de mensonges... et je l'ai cru.

Elyon chassa ces deux personnes - ces traîtres - de son imagination. Ce n'étaient pas ses parents. Jamais ils ne l'avaient été.

Mme Knickerbocker était un personnage imposant. Elle parcourait l'école d'un air digne, son ample poitrine projetée en avant, balançant son postérieur, plus large encore, avec une énergie terrifiante.

Comment aller à la salle 304? fit elle. Par la classe 303 peut-être... Avec un peu de chance, on te fera passer direct dans la classe suivante!

Tu as été prise en otage par des stylistes enragés ?

- On a gym, madame.
- Ça s'appelle éducation physique, espèce de troglodyte ! lui lança Uriah en donnant une tape sur sa grosse tête ébouriffée.
Comme Laurent s'esclaffait, Uriah le fit taire d'un coup de pied, puis se leva lentement et se dirigea vers le hall, suivi, comme d'habitude, de ses deux acolytes.
- « Troglodyte », reprit malicieusement Mme Knickerbockers. Cela fait plaisir de t'entendre utiliser des mots savants, Uriah. Le temps que tu as passé au musée commence à porter ses fruits !

- Cet étourdissement, ça vient peut-être simplement d'un truc que tu as mangé au petit-déjeuner.

Uriah serra les poings. Will également. Et puis, tout d'un coup, elle prit conscience de quelque chose. C'était vrai, elle n'avait plus peur de cette bande ! Pourquoi aurais-je peur ? se dit-elle, tandis Qu'elle avançait vers eux avec assurance. Je possède des pouvoirs magiques. Je pourrais leur botter le derrière avec une aile attachée dans le dos !

Les élèves sont toujours bienvenus ici, poursuivit-il. Surtout les jours d'interrogation!

- Tu es la souveraine de Méridian ! déclara-t-il d'un ton autoritaire.
- C'est ça ! ricana Elyon. Comme dans un conte de fées !... Un conte dont je ne connais pas la fin...
- Les contes de fées sont de sottes inventions, répliqua Cédric.

Oui, Phobos avait toutes les raisons d'être satisfait dans son château. Il caressa son bouc d'un air songeur. Il y avait déjà bien longtemps qu'il avait usurpé le trône de Meridian, et il savourait toujours le souvenir de cette victoire... Il était fier d'être le premier homme à gouverner... Avant lui, seules les femmes avaient régné. Mais elles avaient toutes disparu, et maintenant c'était lui le véritable et tout-puissant maître de l'endroit.

Depuis le temps, Irma, tu devrais savoir que les professeurs d'histoire sont vicieux de nature...

- Ce qui est le plus remarquable chez elle, c'est son fichu caractère !
- Elle a de qui tenir...

Malgré leur aspect étrange, les habitants de Méridian ressemblaient par bien des côtés aux humains. Ils aspiraient au bonheur, à la liberté, et attendaient seulement sur quelqu'un leur rende espoir.

Nous sommes tous à la recherche de quelque chose, Ismaël ...