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Critiques de Francis Ryck (23)
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Le secret (Le compagnon indésirable)

Adapté par Robert Enrico un an avant le Vieux fusil avec Noiret, Trintignant et Marlène Jobert, le Secret (Le Compagnon indésirable dans la Série Noire) est un roman paru en 1972 et signé Francis Ryck, connu pour ses romans policiers mettant en scène des personnages un peu en marge.

Un secret porte la poisse a tous ceux qui de près ou de loin s'approchent de son détenteur. David et Julia vivent en autarcie dans les Cévennes, jusqu'à ce qu'on homme mystérieux vienne frapper à leur porte. Il se nomme Thomas, dit être recherché par les gendarmes, après s'être évadé de prison où il a tué un gardien. le couple l'accueille, puis accepte de le conduire vers l'Espagne, à condition de s'arrêter pour un bref séjour à Mimizan, dans les Landes. Thomas se confie peu à peu. Il a connaissance d'un terrible secret qui met à mal l'Etat, fait de lui une menace, et met en danger ceux qui l'approchent.

Gagné par la paranoïa de Thomas, l'unité du couple se lézarde. La quiétude et l'insouciance dont il faisait preuve dans les Cévennes n'est plus qu'un souvenir. Des ombres semblent les suivre, des incidents sèment le doute. Thomas a t-il dit vrai ou sont-ils tous les trois sujets à une hallucination collective?

Francis Ryck sème les petits cailloux du doute, jusqu'au dénouement qui explose en quelques pages, mettant ainsi un terme aux interrogations des personnages ainsi qu'à ceux du lecteur.

Le Secret est un roman emblématique du néo-polar, une dénonciation de la société contemporaine qui ici malmène des êtres un peu en marge, dont les convictions s'inscrivent dans le mouvement du retour à la terre et de rupture avec la société de consommation. Il m'a rappelé certains romans des années 70 signés Georges-Jean Arnaud.

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Requiem pour un navire

Yves est un jeune homme, marin à bord d’un contre-torpilleur durant la deuxième guerre mondiale. Ce livre, en bonne part autobiographique de son auteur, illustre très bien le quotidien des marins confrontés à la fois aux dangers de la mer et à ceux de la guerre.



Ainsi, l’histoire comporte un côté thriller, avec de l’action, celle qui se déroule dans un univers restreint, celui du navire, mais en présence d’un élément gigantesque, la mer. Le navire pâtit autant de la violence des flots que de l’âpreté des combats.



Toutes les scènes sont fort bien décrites, qu’il s’agisse des tempêtes impressionnantes, de la lutte acharnée contre l’ennemi, l’ensemble avec des images quelquefois à la limite du cliché mais qui transmettent néanmoins au lecteur une réalité cruelle et titillent son imaginaire personnel.



Le titre porte le dénouement en lui-même, on ne peut que ressentir un attachement pour ce navire et ses marins, mais finalement c’est le bateau qui s’impose comme héros majeur, d’où peut-être le choix du titre par l’auteur.

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Le Chemin des enfants morts

Yvan 17 ans quitte ses étude et ses parents pour vivre une expérience de fou .Il se moque de l’argent de sa sécurité est de l’avenir, il dort dans une maison abandonner et voudrait partir pour l’Espagne. Dans sa jeunesse Yvan a rencontré Aude une fille diabolique qui va l’incité à tuer un garçon de 11 ans cela va passer pour un accident mais depuis ils ne se sont jamais revu. De cette histoire Yvan sait qu’il ne pourra plus jamais aimer une femme .Mais le destin lui fait rencontrer une personne donc le fils est mort au même âge que le garçon dont il a supprimé la vie. Elle cherche à communiquer avec l’esprit de son fils est entrainé Yvan dans le spiritisme lors d’une séance c’est Aude qui se manifeste c’est le début de l’horreur .Une horreur à vous faire réfléchir.
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Paris va mourir

J'ai aimé que ce polar soit écrit sous forme d'un roman d'espionnage.

Le sujet des attentats est, malheureusement, toujours d'actualité. C'est très stressant d'y penser.

Des personnes trouveront toujours des raisons pour s'en prendre à des innocents.

Je recommande ça change des enquêtes habituelles.
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Drôle de pistolet (Le silencieux)

Lire ce livre, c’est un peu comme aller au restaurant et commander sur la carte un plan que l’on n’aime pas vraiment, que l’on a déjà testé, en se disant que cette fois-ci sera peut-être la bonne. Et bien, cela ne l’était pas. Je n’ai pas vraiment d’affinité avec les romans d’espionnage, c’est ainsi.

Drôle de pistolet, c’est aussi le roman d’une époque, comme nous le rappelle la postface du livre. En 1969, année de sa parution, cela fait déjà quelques années qu’un espion est devenu célèbre dans le monde entier – James Bond. Contrepoint nécessaire ? Les romans d’espionnage veulent alors montrer un espion plus réaliste.

Oui mais. Yako n’est pas vraiment montré dans son travail d’espion, il est plutôt montré dans l’après. Que se passe-t-il quand l’espion est découvert, et qu’il ne lui reste plus rien ? Il se passe que, la seule chose qu’il peut encore sauver, c’est sa vie. Mais quelle vie ? Celle qu’il a eu pendant des années et qui n’était qu’une couverture, non une véritable vie ? Celle qui commence à partir du jour où il n’est plus un espion, mais un homme en fuite – et qui est cet homme en fuite ?

Bouger, toujours, être en mouvement. Ne faire confiance en rien, en personne, et aller, à mes yeux, trop loin – la méfiance comme seule manière de vivre, la violence comme seule manière de survivre. Bref, un questionnement incessant sur comment survivre – ou pas, ce qui est la véritable question, toujours.

Un livre qui confirme que le roman d’espionnage n’est pas mon genre de prédilection.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Drôle de pistolet (Le silencieux)

Ryck Francis (pseud. de Delville Yves – 1920-2007) – "Drôle de pistolet" – French-pub, 2017 (ISBN 979-1-0251-0241-1) – réédition de ce roman publié en 1969



Ce roman fut et reste un "classique" de ce que l'on appelait "roman d'espionnage" dont le principal sujet et moteur narratif était généralement l'affrontement entre les "bonnes" puissances occidentales et les très très "vilains méchants" services secrets communistes, la plupart du temps russo-soviétiques comme c'est ici le cas.



Est-ce que cette thématique parle encore aux jeunes générations nées après la chute du mur de Berlin et des régimes communistes d'Europe ?



Le présent roman surnage car il possède une caractéristique supplémentaire, puisqu'il constitue une référence dans le genre "roman de chasse à l'homme", ou encore "récit d'un fugitif" encerclé par des très vilains grands affreux méchants qui ne veulent rien moins que l'éliminer.

A ce titre, il mérite d'autant plus sa classification dans les "classiques" qu'il illustre d'autres thèmes de société tels qu'ils se conjuguaient dans les années soixante du siècle dernier, à commencer par le rapport entre le fugitif et la compagne qui décide de lier son sort au sien : nos féministes acharnées d'aujourd'hui y relèveront avec délectation les traces du pire machisme patriarcal qu'elles affectionnent de dénoncer à hauts cris...



Mais ce qui intriguera le plus la lectrice ou le lecteur, ce sont les pages insérées en fin de volume, justifiant en quelque sorte la re-publication de ce classique, ainsi que la "noblesse" de la démarche entreprise par cette curieuse maison d'édition bizarrement intitulée "french pulp" pour – dixit sa directrice Nathalie Carpentier signant la page "notre identité" – mieux lutter contre la prédominance anglophone et diffuser la culture populaire hexagonale... On peut tout de même être un peu sceptique, surtout après avoir pris connaissances des quelques démêlées entre cette éditrice et certains auteurs, telles qu'exposées sur le Web...



Loin de ces querelles, sexagénaires, septuagénaires et octogénaires se replongeront dans leur collection "Gallimard / Série noire" des années soixante et soixante-dix (du temps où Gallimard était un éditeur) pour retrouver Francis Ryck et le monde disparu de la "guerre froide"...

Nostalgie, nostalgie...

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Paris va mourir

Ce livre m'a beaucoup perturbé car comment ne pas l'être quand l'histoire évoque une vague d'attentats dans Paris. Ca réveille en nous des mauvais souvenirs qui ne sont pas si lointain et une angoisse permanente qui plane . Mais tout ceci est chamboulé par le fait que l'histoire ne se déroule pas à notre époque mais bien des années en arrière , certains éléments (voitures mentionnées...) nous le rappelle et donc mettent un peu de distance (qui fait du bien). Cette nouvelle édition nous montre que l'auteur avait un temps d'avance sur l'actualité
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Paris va mourir

Francis Ryck, je ne connaissais pas avant de tomber sur ce roman. Pourtant, auteur faisant partie de la vague du néo-Polar, dont plusieurs romans ont été adaptés au cinéma, ayant nourri la fameuse « Série Noire » de 18 titres, j’aurais dû connaître.



Voilà chose faite, désormais, avec « Paris va mourir ».



À la lecture de ce roman, ce qui frappe, en premier lieu, c’est la résonance immédiate avec les événements récents. Des attentats, à Paris, des explosions, des morts, une cellule terroriste...



On pourrait imaginer que l’auteur vient d’écrire ce roman, mais il n’en est rien. Francis Ryck est mort en 2007 et « Paris va mourir » a été publié en 1969...



Ce n’est donc pas à des terroristes islamistes que l’auteur va avoir à faire, mais bien à des terroristes rouges.



Francis Ryck nous conte donc l’infiltration de Roc, un agent secret qui va prendre la place d’un homme chargé par une organisation terroriste de faire un rapport sur leur cellule française. Celle-ci est composée de 4 jeunes gens, deux hommes et deux femmes et du chef de la cellule.



À aucun moment, ni le personnage principal, ni l’auteur, ne condamnent réellement les agissements de ces terroristes qui, sous couvert de défendre des idées, assassinent lâchement des innocents à l’aide d’engins explosifs.



Plus encore, Roc semble se prendre d’affection pour ce quatuor que l’auteur présente comme des personnes volontaires qui se sont juste trompés de méthode (pas forcément de combat). L’attitude de Roc à leur égard n’est d’ailleurs aucunement équivoque. Cependant, il fera tout pour dissoudre la cellule et punir les vrais responsables.



Au final, un roman qui entre en résonnance d’une terrible façon avec une actualité omniprésente, mais qui, à mon sens, n’offre pas des personnages forts et ne possède pas une qualité de plume ou de narration suffisante pour en faire un bon roman. Cependant, il se lit rapidement et sans déplaisir et les images que la première scène fait renaître en nous et les mauvais souvenirs qu’elle évoque le rendent tout de même marquant.



N.B. Il est à noter le travail des éditions French Pulp qui rééditent des romans de la littérature populaire. La seule chose que l’on pourrait leur reprocher, c’est de prendre un nom anglo-saxon pour défendre la littérature française, mais ils s’en expliquent sur leur site.
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Le secret (Le compagnon indésirable)

Après s’être évadé de sa cellule en tuant son gardien, Thomas cavale entre Paris et les Cévennes où il est recueilli par David et Julia, un couple vivant en marginaux dans une bergerie délabrée proche du Larzac.



Thomas se dit recherché pour avoir appris ce qui semble un secret d’État, et vit dans une inquiétude perpétuelle.

Très tolérants, ses hôtes cherchent peu à en savoir plus et offrent de lui faire passer la frontière.

On les accompagne dans leur périple, avec les inévitables contrôles de police, jusque dans les landes où ils s’installent en camping sauvage.



Alors que David reste confiant, Julia commence à douter et s’inquiéter : Thomas est-il une victime du système comme il le prétend, ou un paranoïaque ?



C’est le cœur de l’intrigue, un jeu triangulaire de « Je te tiens, tu me tiens par la barbichette ».



Des événements fortuits semblent parfois accréditer la bonne foi de Thomas.

Un jour, ils surprennent un homme dans la forêt et Thomas l’abat. Ils découvrent que ce n’était qu’un jeune cueilleur de champignons, mais Thomas est persuadé que ce pouvait être un policier déguisé.

Ce qui ébranle définitivement la confiance de Julia.

Ils déménagent vers Mimizan, enterrant leur victime en chemin.

De plus en plus sceptique, Julia écrit à son frère pour qu’il enquête. Celui-ci interroge un ami policier. Et c’est le dénouement, dramatique.



Comme c’est le cas pour nombre des romans de Francis Ryck, Le Compagnon indésirable a été tourné, ici par Robert Enrico, qui a adapté le scénario en collaboration avec l’auteur.

Une bizarrerie, dans le film ils ont interverti les noms de David et Thomas, on se demande bien pourquoi.

L’interprétation fut magistralement assurée par un Jean Louis Trintignant mystérieux à souhait, et le couple, un Philippe Noiret débonnaire et une Marlène Jobert pétrie de doutes.

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Drôle de pistolet (Le silencieux)

Ce roman a été adapté au cinéma (le silencieux avec Lino Ventura) et a reçu le grand prix de la littérature policière en 1969.

Une intrigue qui se tient et de nombreuses actions sont au programme de ce roman. Pour les amateurs d’espionnage ce roman est fait pour vous

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Feu vert pour poissons rouges

Un polar ancien (1967) qui se passe à Odessa et qui met en scène différents services d'espionnage qui luttent pour récupérer un physicien russe de haute volée. Au final, l'histoire n'est pas si mal mais son arrière-plan apparaît comme vraiment daté aujourd'hui. A lire si on on veut se replonger dans la vision du monde et des illusions des années 60,
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L'Entourloupe (Nos intentions sont pacifiqu..

Drôle de bouquin ! Pas du tout dans le genre des précédents de l’auteur.

Une espèce de roman naturaliste à la Zola.

L’histoire de deux minables qui s’essayent au hold-up mais si maladroitement qu’ils ne sont pas pris au sérieux.

Pour se refaire, ils acceptent un boulot de représentants, vendre une encyclopédie médicale à des bouseux sans le sou.

Se greffe l’épisode de la petite amie qui vole à l’étalage avant de les rejoindre dans la cambrousse.

Ils tentent un vol de vaches qui foire.

Les membres de l’équipe, assez fouillés dans leur médiocrité, veulent faire justice à l’un d’eux, homo, soupçonné d’avoir enlevé un petit garçon.

Le livre, qui a été adapté au cinéma par Gérard Pirès, vaut par son aspect d'étude sociologique.
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Feu vert pour poissons rouges

Roman d'espionnage qui relate les détails sur l'enlèvement d'un scientifique russe. La lecture est agréable, l'histoire est cohérente mais il manque le petit plus pour rendre l'ensemble passionnant.

Les personnages ne sont pas assez travaillés, trop flous, des pions qu'on avance dans l'histoire mais qui semblent n'avoir que peu de personnalité ; l'image que nous pouvons avoir des agents secrets : prêt à mourir pour une mission dont ils ne connaissent pas grand chose, qui ne les intéresse pas. Des vies sacrifiées pour n'en sauver parfois qu'une seule, des vies ayant peu de valeurs, parfois même pour les intéressés eux-mêmes
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Drôle de pistolet (Le silencieux)

Francis Ryck (1920-2007) est un auteur prolixe qui a donné au cinéma certains de ses meilleurs films tirés de ses romans. Costa Gavras, Claude Pinoteau, Jean Delannoy, Robert Enrico, Gérard Pirès pour n'en citer que quelques uns ont réalisé des films dans lesquels ont joué Lino Ventura, Jacques Villeret, Louis de Funès, JL Trintignant, Philippe Noiret, JP Marielle, Johnny Halliday, Suzanne Flon, Stéphane Audran, Marlène Jobert, Fanny Ardant, Voilà pour la galerie, venons en maintenant au fait.



Pur roman d'espionnage des années 60, avant les smartphones, Internet et les objets de haute technologie, même s'il est question d'avancée dans ce domaine tout au long de l'histoire. C'est assez dépaysant de lire une intrigue dans laquelle les différents groupes ne peuvent se joindre qu'à certaines heures données dans certains endroits précis, alors dès que l'un rate le coche, eh bien toute l'organisation est à revoir, ce qui n'est plus le cas de nos jours où chacun doit être joignable instantanément. Le bon vieux temps que je pourrais dire si je ne craignais qu'on me traite de vieux con.



Je dois dire que ce roman m'a bluffé. Il est absolument passionnant. Cette fuite perpétuelle de Yako, cherchant à se cacher des Russes, soupçonnant tous les gens qu'il rencontre de n'être pas là par hasard, jusqu'au chien qui l'accompagnera ! Et ce n'est pas de la paranoïa, juste des précautions. "Tout à fait installé dans son rôle de petit-bourgeois anglais, Yako se demandait où tout cela allait aboutir. Si Barney lui aussi jouait un rôle, il le tenait à la perfection. Le double sens de certaines de ses réflexions pouvait être imputé à la seule interprétation de l'auditeur. Un auditeur fortement conditionné par sa situation." (p.150)



Le roman est vif, bien écrit. Son intérêt principal est bien sûr de savoir si Yako s'en sortira et comment, et cet intérêt ne faiblit pas du début à la fin. Je comprends aisément que des cinéastes aient pu prendre les livres de Francis Ryck comme bases de leurs films, car tout est cinématographique : le personnage principal, taiseux par nécessité l'est devenu par habitude et sans doute par goût d'un certain anonymat, les autres protagonistes sont très bien définis et des acteurs/actrices peuvent être imaginés pour leur donner chair. Les paysages sont très présents, décrits assez minutieusement pour que les décors soient plantés. L'intrigue est là, prenante et la tension monte. J'imagine un film assez lent, avec une musique simple, des acteurs avec des gueules, des femmes mystérieuses... je prends au hasard dans la liste de noms citée plus haut ou même dans les acteurs actuels. Rien que pour revoir ce genre de film, il faut relire ce genre de romans qui font passer d'excellents moments. Très belle idée que de les rééditer, notamment ce Drôle de pistolet.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Le prix des choses

Il y a Natacha, neuf ans. Son père Daniel. Et François, le mécano. Et un bateau. Daniel est marié à son bateau, se moque gentiment François. Un yacht de trente mètres, pas mal décati.



Mais ça ne gêne pas les Van Oolen, un couple de Hollandais. Ils louent le bateau pour une croisière, la côte espagnole. Enchanté, Van Oolen veut prolonger la location pour cinq ans, à un prix conséquent, suffisant pour réarmer le navire quasi à neuf.



Et c’est là que ça se corse. Et s’enchaîne une suite de surprises, un abordage, et de gros ennuis. Jusqu’à l’enlèvement de Natacha.



Comme toujours chez Ryck, il y a de l’inattendu, de l’action, des méchants. Et beaucoup d’humanité chez nos héros.

Une lecture pour l’été ? Sans doute.

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La discipline du diable

Jean, 30 ans, est emprisonné à la suite d'un braquage

Alors qu'a lieu sans transfert par train de nuit d'une prison du nord de la France vers un nouvel établissement situé dans le sud, il ressent une étrange attirance envers Serge, Le Petit homo qui fait route avec lui. Il va lutter de toutes ses forces contre ce sentiment paralysant qui pourrait bien faire échouer le projet d'évasion que sa femme Raymonde a organisé. Parviendra-t-il à reprendre ses esprits et à soulever la chatte de plan que fait peser sur lui allant enfermement ?

Francis Ryck livre une analyse du milieu carcéral sans complaisance et une réflexion angoissante sur la manière dans la prison parvient à annuler toute volonté et à détruire les individus point une lecture dont on ne sort pas indemne


Lien : https://collectifpolar.com/
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Point de jonction

Un auteur à contre-courant qui n'aimait être défini comme un écrivain de polars. Ce livre est une traque, physique et psychologie, d'un homme et d'une femme, ainsi qu'une lente et belle réflexion métaphysique sur la vie à deux.
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Mauvais sort

Thriller psychologique efficace
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Ashram drame

Ce roman publié en 1966 est le deuxième de Francis Ryck dans la Série Noire. Dans son édition originale, il portait le bandeau jaune réservé aux romans d'espionnage, souvent associé à des productions de piètre qualité. Pourtant ce roman, bien écrit, est tout à fait honorable.

Sur les conseils d'une amie secrète, forte consommatrice d'opium, Laurent, agent des services français, part prendre ses vacances bien méritées dans un ashram provençal tenu par un couple sympathique , New Age avant l'heure. Mais quand on est espion, c'est même pendant les congés ! Laurent ne tarde pas à être intrigué par un certain nombre de choses et tout en se sachant manipulé il se lance dans une enquête clandestine sur les traces d'une organisation qui a développé de dangereuses techniques de domination mentale.

Le roman obéit en apparence aux lois classiques du genre du roman d'espionnage avec doubles jeux en cascade. On finit par s'y perdre un peu. Mais Francis Ryck s'amuse des codes car les espions (l'agent russe ou les services français) ne jouent pas en réalité leur rôle habituel.Plus que l'intrigue en elle-même, un peu tarasbicotée, le roman vaut par sa qualité d'écriture, avec quelques rafales de phrases concises sans verbe, et par son personnage principal, héros solitaire, qui doit combattre seul contre des forces cherchant à l'anéantir.
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L'incroyant

Mû par un sentiment mêlé, où il y a une part de jeu, de risque, de lassitude, l’agent du service action sabote délibérément une action, en laissant la vie sauve à un agent ennemi.

Soupçonné par sa hiérarchie, il est sciemment envoyé sur une mission piégée pour le sacrifier.

Pris par l’ennemi, il est retourné pour récupérer dans son propre service le fruit d’une recherche scientifique qui a été volé.

Chaperonné par une femme pour cette action, ils semblent sympathiser.

Mais dans quelle mesure sont-ils sincères l’un envers l’autre ?

N’y a-t-il pas là aussi une manipulation secrète ?

Une ancienne collègue du service va s’employer à le retrouver pour résoudre le problème.



Francis Rick, est un auteur français injustement relégué. Il a écrit des romans policiers et d’espionnage, mais où, toujours, la psychologie tient sa place.

Beaucoup de ses romans ont d’ailleurs été tournés par des cinéastes prestigieux (Jean Delannoy, Claude Pinoteau, Robert Enrico, Gérard Pirès, Costa-Gavras).

Il n’est pas insignifiant que le situationniste Guy Debord salue l'œuvre de Francis Ryck dans son livre Cette mauvaise réputation…, en affirmant qu'il y a plus de vérité et de talent chez Ryck (notamment dans Le Compagnon indésirable, réédite sous le titre Le secret) que chez Le Carré.

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