Francis Vallès

Charles qui avait lachement abandonné Adrienne enceinte et son ami d'enfance pour épouser la fille du seul brasseur du coin, est aujourd'hui à la tête de la brasserie. Mais comme beaucoup d'arriviste il a oublié d'ou il venait. La révolte gronde et le socialisme menace.

Son neveu revient d'un périple en Allemagne ou il a été étudier la fabrication de la Lager, mais il ne rentre pas seule. Il a épousé une magnifique Alemande du nom de Margrit.. mais en plus d'être pulpeuse et belle elle n'en est pas moins intelligente et rusée.



Un tome qui remet l'homme a sa place , a la fois mesquin et rustre et à d'autre lache et faible. C'est aussi, et encore, une belle critique de l'époque ou les ouvriers meurent de faim pendant que les notables ne pensent qu'a l'argent et aux bénéfices.

J'ai beaucoup plus apprécié ce tome 2, qui est plus incisif et palpitant que le premier.

Julienne, suite au suicide de son père a du reprendre la tête de la société Steenfort très jeune. Néanmoins elle a réussi a tenir la brasserie et doit faire face à l'industrialisation. Elle a mis sa vie affective de côté pour diriger la société et élever son fils. Mais le hasard fait parfois bien les choses, elle rencontre un bel américain et en tombe amoureuse.

Mais Les Texel n'ont pas abandonné leur envie de vengeance et elle doit faire face a une offensive financière de la part de ces derniers.



Au début de l'histoire j'ai pensé que Van Hamme se ramolissait un peu au niveau du scénario, puisque les ficèles se voyaient comme le nez au milieu de la figure. Mais non, il quand même réussi a me bluffer une fois de plus avec son final

j'aime toujours autant cette BD qui allie plusieurs facteurs : humains , financiers, historique...

Grâce à une énième opération gratuite sur le site izneo.com, j’ai pu commencer à découvrir autre chose de Stephen Desberg que le fameux Scorpion. Un titre choc : Rafales ! Pas de vent, non, mais d’objectifs photographiques et de canons de mitraillettes, oui !



Autant le dire tout de suite, ce premier tome, intitulé (bizarrement au premier abord, il faut l’avouer) Les Inhumains, n’est qu’une vaste introduction à une série sûrement pensée sur le long terme. Ce but louable donne un goût amer à cette entrée en matière. L’histoire manque cruellement de peps, quand même, pour vraiment me surprendre et me transporter, tout comme elle pêche fortement dans la caractérisation de ses personnages principaux : non seulement le héros est peu agréable (difficile de s’y attacher, malgré toutes ses bonnes intentions), mais en plus les deux femmes avec lesquelles il interagit sont parfois peu discernables (du point de vue graphique surtout, pour le coup).

L’ensemble alterne entre bonnes idées et maladresses. Ainsi, le rappel, en forme de souvenirs, sur le savant nazi qui aurait tout trouvé avant tout le monde ne sert franchement à rien, il faut le dire, à moins qu’il n’y ait une utilisation de cet aspect-là dans les tomes suivants (difficile de deviner, évidemment). De plus, on sent bien que Francis Vallès tente de réaliser des dessins réalistes dans le même style que William Vance sur XIII ou d’un Philippe Francq sur Largo Winch, mais le rendu ne m’a pas attiré, il faut bien l’avouer.



Une bande dessinée qui ne m’a donc pas vraiment réussi, que je ne regrette pas pour autant, mais qui ne donne pas envie de poursuivre pour le moment. Dommage.

L'Allemagne a un fameux Adolf hitler a sa tête et en Belgique la crise financière fait rage. de nombreuses brassetries ferment par faute de clients. Mais la brasserie Steenfort tient le coup grace au talent administratif d'Adrien. Un de ses collaborateurs lui propose de devenir Bourgmestre de sa petite ville (dont on voit l'évolution sur chaque première page de chaque tome)... mais est ce une bonne idée de meler busness et politique .. surtout à la veille d'une seconde guerre mondiale.



Si les deux premiers tomes ne m'avait pas complètement conquise.. le troisième m'a bluffé et le quatrième me conforte dans l'idée que je suis tombée sur une très très bonne BD (bon cela dit avec les auteurs il est difficile de se tromper)..Curieuse de voir ou le cinquième tome va m'emmener

Au décès de sa mère et de son beau père François deviendra un homme riche, et même très riche puisqu'il sera à la tête des brasserie Steenfort et en plus de l'entreprise Texel. Mais lors d'une partie de chasse Jay est grièvement blessé et François accusé d'avoir voulu tuer son beau père.

C'est à la sortie de prison que l'histoire reprend...



Une belle fin de saga, même si j'ai trouvé certaines parties un peu tirée par les cheveux.

Néanmoins, la morale de l'histoire reste que pour du fric on peut arriver a faire des choses incroyables voir insensées. Que ne ferait-on pas pour obtenir le pouvoir et arriver à ses fins ?

Le deuxième tome de cette saga familiale est tout aussi réjouissant que le premier. La qualité du scénario et des dessins est toujours à l'ordre du jour.

C'est formidable qu'à travers cette bd accessible à tous, on puisse toucher à ce point le cœur des gens.

Il ne faut jamais oublier dans quel état de misère sociale se trouvait le « peuple » à la toute fin du XIXème et début du XXème siècle. Le travail des hommes (11 heures et plus par jour) des femmes et des enfants (des enfants!!!) payé une misère et une bourgeoisie imbue d'elle-même et jalouse de ses privilèges. C'est dans ce contexte que naît le socialisme.

Tout ce contexte social est remarquablement décrit dans ce livre. Ce livre m'a rappelé le sacrifice de nos ancêtres pour améliorer leurs conditions de vie et par conséquent les nôtres...

C'est la guerre. Adrien est au front et Margrit s'occupe de la brasserie comme elle peut. Margrit qui n'est pas en odeur de sainteté puisque ses origines Allemandes la mette en porte à faux vis à vis de la population locale et des ennemis de la France qui occupe le pays.



Dans ce tome on en apprend beaucoup sur Margrit, son passé, son présent et tout ce qu'elle est capable de faire pour ceux qu'elle aime.



Une série qui gagne en intensité. Les auteurs ont réussi a montrer en quelques dessins l'ignominie de la guerre. De plus ils ne font de cadeaux à personne : tout le monde est montré sous son vrai jour : les soldats, les résistants, la population en général. la haine et l'amour sont des facteurs fort de ce tome 3.



J'avoue avoir pris une grosse claque en le lisant... et ça permet aussi que notre histoire ne tombe pas dans l'oubli ou tout au moins qu'on minimise les horreurs faite a cette époque

Ce tome est plus tourné vers la finance. La brasserie Steenfort est dans des locaux "modernes" depuis que l'ancienne brasserie a pris feu et que le fil d'Adrien, Charles y est décédé.

C'est aussi la quête d'un père qui veut venger son fils, son seul héritier.

Le côté féminin de la famille est bien représenté par Julienne qui a un sacré caractère tout comme sa grand mère Margrit.



Les dessins ont aussi pris une certaine modernité (ce qui n'est pas pour me déplaire) tout en restant bien dans le ton et la colorisation des années 50.

C'est une aventure que celle de la famille Steenfort qui est bien intéressante à suivre et qui en plus du divertissement qu'apporte la BD a aussi un côté historique

Il s'avère que pour cette BD, le fait de la découvrir sur Iznéo n'était pas une découverte en soi.



Plus jeune, je restais souvent 2 à 3h à la section BD des grands magasins pendant les courses de mes parents. Du coup, j'ai eu l'occasion de lire pas mal de BD et pas forcément parmi les plus connus.



Après avoir lu les 2 premières pages sur Iznéo, je me suis aperçue que j'avais déjà lu cette BD dont je n'avais gardé aucun souvenir... J'ai donc décidé de la relire pour vous en faire une critique.



Malheureusement, je n'ai pas réussi à la terminer tellement le changement incessant de personnages m'a perturbé. On change également assez souvent d'époques sans trop savoir qui on suit et pourquoi.



Le titre de cette BD correspond aux rafales des armes (les méchants contre les gentils sans défense pour l'argent et/ou le pouvoir) et des appareils photos, en particulier celui d'un reporter de guerre que l'on suit lors d'un reportage sur la Waxon, une société pétrolière semble-t-il.



La plupart du temps, on ne comprend l'histoire que quand elle est racontée par le reporter. Le reste du temps, on change de personnage principal qui nous donne un autre point de vue de la situation ou une autre partie des évènements liés au reportage fait par le photographe. Sauf qu'on ne comprend pas quels sont ces liens...



Les graphismes sont soignés, les personnages et les paysages sont très réalistes, très ressemblants à la réalité. Il y a beaucoup de recherches derrière.



Malgré les dessins, je n'ai pas du tout accroché à cette histoire et je ne vous conseillerais donc pas de découvrir cette série mais plutôt la série précédente de Stephen Desberg, « Scorpion », dont j'ai moi-même lu quelques albums.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

La cerise sur le gâteau...Ce huitième tome apporte quelques éclaircissements sur l'histoire sans pour autant la révolutionner. Toutefois ce « making off » clos définitivement cette saga familiale d'une façon magistrale.

Encore un tome plein de clichés sur la mafia et tout droit sorti d'une mauvaise série télé.

J'ai tenté de le tome 3 après avoir été déçue par le précédent... et heureusement ce tome est aussi le dernier.



Déjà chaque tome a un résumé assez long du précédent . Une BD sans grand intéret pour moi

Pour éviter le couloir de la mort un homme qui a une haine indéniable des dealers, doit prendre la place du fils d'un gros bonnet de la mafia..

Mais bien évidemment, les choses ne se passent pas comme prévus.



Le scénario est intéressant et laisse présager de bonnes surprises pour la suite des aventures du pseudo fils Tosca.

Au niveau des graphismes j'ai été un peu déstabilisée par l'écriture dans les bulles que j'ai trouvé assez grandes, mais qui au final sont assez agréables a lire.

Après l'apparition de Steenfort, c'est l'arrivée de Margrit, une Allemande tout à fait séduisante.

Mais on n'est toujours pas dans le monde des Bisounours : Entre l'arrivée du socialisme dans les usines en Europe, l'obstination d'une famille réactionnaire et l'ambition d'une jeune femme sans scrupule, l'épisode ne manque pas de rythme.

Le dessin est toujours très agréable et le scénario assez riche.

Une série plutôt passionnante.

une histoire divertissante

et plaisante , rondement

mène.

Ce tome 7 clos les aventures des Steenfort, j'ai découvert tout le cheminement du remarquable scénario de Van Hamme. Je sais pourtant qu'il est talentueux mais il me bluffe à chaque fois...

La qualité du dessin de Vallès est à noter également.

Tout de suite après la lecture du tome1, j'ai enchainé sur le numéro 2.

Première étape : le jeu des "7 erreurs" sur la représentation du village de Dorp en début des 2 volumes (et j'imagine des suivants). Alors à première vu, il n'y a pas énormément de différences, à part la tour de la demeure des brasseurs.

Le récit est tout aussi intéressant que pour le premier volume, et plus qu'une fresque familiale, c'est aussi une représentation d'une époque.

Bref : j'aime bien.

Une grosse déception pour ce deuxième tome/



Une tonne de clichés sont repris sur la mafia et aucune surprise ou originalité n'en ressort.

Deux familles de mafieux sont obligés de s'unir par un mariage afin de pouvoir survivre. Mais bien sur la jeune femme est la maitresse du maitre d'arme d'une de ses familles.. et le maitre d'arme est un affreux jaloux, psychopathe et cinglé.



Je suis toujours un peu dérangé par les dessins assez grands.



En bref , je lui loin d'avoir été séduite mais je tenterais quand meme le tome 3

Sur des dessins de Valles et un scénario de Van Hamme et Alcante ce premier tome de Rani reste de facture très classique. Une sorte de mise en bouche pour, je l'espère, faire évoluer cette histoire qui, pour l'instant, se cantonne à un fac-similé d'Angélique Marquise des Anges.

Les planches sont plaisantes et l'histoire se suit avec plaisir. À suivre,donc, par curiosité.

Cette série historique qui se déroule sous Louis XV au temps de la guerre de succession d’Autriche commence très bien. Il faut dire qu’avec Van Hamme aux manettes, le scénario est passionnant bien qu’assez classique et l’album se termine d’une façon dramatique donnant envie de lire immédiatement le tome suivant. Je suis donc impatiente de connaître la suite des aventures de Jolanne de Valcourt et de son diabolique demi-frère Philippe..

Les dessins, classiques eux aussi, sont de grande qualité et m’ont beaucoup plu également.

Nous sommes maintenant dans les seventies, Julienne a du reprendre les rennes de la société et a un fils avec Michaël dont elle est maintenant divorcée. Terriblement seule, elle rencontre un bel Américain qui semble être parfait. D'un autre côté, Texel n'a pas oublié l'humiliation de 1950 et la vengeance est un plat qui se mange froid.

Un très bon épisode même si je suis un peu nostalgique des trois premiers épisodes, quand l'ambition se limitait à la région ou au pays et où la trame de l'histoire se jouait surtout au niveau des relations personnelles. Dans ces derniers tomes, l'intrigue principale est essentiellement financière et boursière. C'est intéressant et ça correspond à l'évolution du monde de l'industrie et de la mondialisation.

Ceci dit, ce tome est très intéressant, il est prenant et bien rythmé.

Mon avis personnel est que la saga des Steenfort aurait du s'arrêter ici, la boucle est bouclée...