Franck Dumanche

: "Suivre les pas de son grand-père et de son père avant lui".

Katsuo en aura l'occasion, d'embrasser la tradition familiale japonaise du Kendo et du Dojo, mais un peu malgré lui.

Par le truchement d'un samouraï ensorcelé conservé précieusement par son grand-père, Katsuo, 14 ans, va remonter le temps, l'époque du fameux sabre du Samouraï noir.

Nous comprendrons bien que les pieds dans la véritable aventure, celle de ses jeux vidéos, lui donneront plus de raison de jouer le jeu de cette rencontre avec le Moyen-âge Japonais.

La famille de Katsuo sera liée à une mission ancestrale très importante : conserver une partie de l'armure magique du samouraï néfaste et sanguinaire, afin que règne la paix.

L'auteur Stéphane Tamaillon créera un paradoxe amusant à plusieurs niveaux puisque Katsuo atterrira à l'époque de son propre ancêtre, le créateur du dojo familiale, garant de la tradition du combat de samouraï. Ce personnage ne se présentera pas à nous comme le héros valeureux dont la réputation sera à suivre de père en fils.

Oui, Honjo est surtout un fils maladroit et un peu couard.

Katsuo pourra sans doute se retrouver dans ces échanges père-fils où Honjo aura du mal à se montrer digne des attentes de son père.

Venant du présent, Katsuo aura une approche un peu différente tout de fois. Plus ancré dans son époque de smartphone et de jeux vidéos, l'ado peinera à faire comprendre qu'il ne sera pas intéressé par les cours de kendo obligatoires ni par la perspective tout aussi forcée de reprendre le Dojo une fois adulte.



Les illustrations de Franck Dumanche ramèneront le lectorat à un univers sans doute plus excitant que sa réalité, une dimension manga.

Avec la menace invisible et imminente d'un groupe en quête de rassembler tous les morceaux de l'armure noire, Katsuo va se trouver embarqué dans un devoir dangereux pour lui mais qui concernera l'honneur de sa famille ; Il est le nouveau protecteur de l'épée de l'armure noire et peut-être que finalement les cours de son grand-père lui permettront au bout du compte de tenir la fameuse place familiale et que cela devienne un choix.

Katsuo n'est qu'un ado, il n'est pas un héros né, il fera sourire tandis que beaucoup de personnages de l'ère des samouraïs se montreront sérieux et dignes à en mourir.

Pauvre Katsuo, ça n'a rien de cool, la tradition familiale (pas encore).

Un début d'aventure qui promettra de l'action, un soupçon d'humour, de la magie et des légendes de démons, de goules.

Katsuo pourra-t-il revenir à son époque ?

Un rdv BD divertissant qui devrait plaire.

1941. Le soir de l’anniversaire de Gaston, Jacques, un petit garçon juif, est accueilli le temps de pouvoir le loger ailleurs. Mais il faut faire vite car des rumeurs de déportation circulent et la méfiance règne dans le village. En plus, des nouveaux élèves ont rejoint la classe de nos amis, notamment Claudine. Pourquoi essaye-t-elle de parler à Gaston ?

Gaston, Elise, Doc et Bouboule vont devoir faire preuve de ruses pour aider Jacques à se cacher et tenter de sauver les membres de leur famille arrêtés pour résistance…

Un troisième tome plus prenant que les deux premiers tomes abordant la participation à la guerre des peuples colonisés mais également la cache des Juifs. C'est cash sans chichi ce qui a fait réfléchir ma fille. Une bonne bases pour aborder l'Histoire...

Le réseau Papillon est l'histoire de trois jeunes intégrant la résistance lors de la seconde guerre mondiale. Ils y participent à la mesure de leurs moyens.

Tout au long de ma lecture je n'ai pu m'empêcher de penser à la série des enfants de la résistance dont l'intrigue est similaire. C'est cela qui malheureusement m'a empêché d'apprécier pleinement cette BD. En effet, les comparaisons que j'ai pu faire ont donné l'avantage aux enfants de la résistance.

Pour moi, la série des enfants de la résistance est beaucoup plus instructive et je me suis davantage attachée aux personnages. Peut-être le fait que j'avais déjà lu les 4 premiers tomes y est pour quelque chose.

Je suis également plus sensible aux illustrations dans cette série que dans le réseau Papillon. .

Avis mitigé sur cette BD dont le thème abordé m'intéresse mais dont j'ai été moins enchanté de la façon dont il est abordé.

BD de la résistance. De jeunes militants. De l'action.

Top.

Hâte de lire la suite de cette BD dynamique.

Etant passionnée par tout ce qui touche à la Seconde Guerre mondiale, je suis ravie d'avoir pu découvrir "La bataille de Claudine" grâce à la Masse-Critique de Babelio et les Editions Jungle. Une aventure dérivée du "Réseau Papillon" qui pose en douceur les bases de son nouveau personnage entrevu dans la série "Réseau Papillon". Attendons de voir si le tome 2 aura plus de profondeur et d'actions.





Une couverture à dominante claire, des cases à bords arrondis de taille supérieure donne un effet moderne et attrayant pour les jeunes lecteurs.



Février 1943, Brest.



Inquiets pour leur fille Claudine, ses parents veulent la mettre à l'abri jusqu'à la fin de la guerre. Sous son travail de blanchisseuse, Claudine est une messagère pour le réseau de résistance Chinchilla.



Mars 1943.



Le jour de la mission de sabotage, rien ne se passe comme prévu et Claudine se précipite sous les bombardements malgré le danger. Enfin de l'action mais ses parents profitent de l'envoi d'un membre du réseau en Angleterre pour y envoyer leur fille. Mais la Gestapo les a à l'oeil, ce qui n'échappe pas aux autorités allemandes. 



Claudine et Colette arriveront-elles à mener leur mission à bien ?



Après avoir vu la mort de près, que fera Claudine ?



Un premier volume qui laisse ses lecteurs sur leur faim, vivement la suite. Seul regret, pas de dossier pédagogique (peut-être prévu dans la suite).



Après le "Réseau Papillon", une enfant de la Résistance va prendre des risques et s'engager à lutter contre l'occupant nazi !



Les débuts d'une jeune résistante au coeur de l'action !

Du côté de Brest



Franck Dumanche s’associe à Michel-Yves Schmitt pour nous conter le destin de Claudine, croisée par les membres du Reseau Papillon qui avait dû quitter le village pour échapper aux autorités allemandes suite à une dénonciation… Mais, malgré les dangers et la nervosité qu’on perçoit chez l’occupant alors que la guerre semble entamer un lent et inexorable tournant, l’adolescente n’en a pas moins continué ses activités de résistance avec ses parents…



Le dessin sobre et efficace de Nicolas Otéro met en scène la jeune Claudine qui évolue dans une ville de Brest meurtrie et ravagée par la guerre… Spin-off du Réseau Papillon, la Bataille de Claudine s’inscrit dans la droite ligne de la série-mère en nous donnant à voir la guerre et l’occupation à hauteur d’adolescent engagés dans la Résistance…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..

Le temps des rafles



Dans cette nouvelle aventure du Réseau Papillon, notre bande de jeunes résistants vont une nouvelle fois prendre de gros risques alors que des rafles visant les juifs ont lieu à travers tout le pays, avec le concours des autorités françaises.



Contacté par un réseau de cheminots résistants pour les aider à cibler les trains qu’ils feront dérailler, Gaston, Elise, Arnaud et François vont tenter de sauver les parents d’Edouard dont les parents ont été arrêté à Bordeau lors de la rafle du 13 octobre 1942.



Franck Dumanche et Nicolas Otéro poursuivent leur récit façon Club des Cinq d’Enid Blyton dans l’environnement sombre et oppressant de l’occupation…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..

Beaucoup de choses se télescopent dans cet épisode : référence au SOE (service secret britannique), au "Chant des Partisans", aux enfants juifs qu'on emmène en catimini à la campagne quand leurs parents sont arrêtés... Il y a aussi Élise que l'arrivée d'une nouvelle dans la classe rend très jalouse, Edmond qui écrit une lettre, Gaston qui veut délivrer son frère.



Une fois de plus, je trouve que le fond est intéressant mais que la forme manque de crédibilité. Trop de sujets abordés en trop peu de pages entraînent trop de raccourcis... Dans le carnet à la fin, j'ai appris que le Chant des Partisans avait été écrit en russe. Je ne le savais pas !

Les enfants ne sont pas les seuls à s'organiser au village, l'idée est d'aider des gens à passer en zone libre. Mais les dénonciations pleuvent...



J'ai trouvé ce tome intéressant, même si l'âge des enfants m'interroge toujours. Un truc me glace, j'ai le sentiment que les conséquences des dénonciations sont à peine survolées...

Dans ce deuxième tome, les contours se dessinent : on découvre où habitent les enfants et ils donnent un nom à leur équipe. Paradoxalement, l'action ne se passe pas dans leur village de Normandie mais à Paris où grâce à Francois envoyé porter un colis à sa tante, Gaston et Edmond vont se trouver plongés dans une aventure qui pourrait mal tourner...



Cette fois encore, je trouve que l'Histoire déboule de façon un peu plaquée dans l'histoire de la BD. Mais je ne perds pas de vue que le public visé est jeune. Et là encore, j'aime beaucoup le livret à la fin !

On rentre d'emblée dans l'histoire, sans autre repère que la date... 4 enfants, noms de code, Chef, Doc, Princesse et Bouboule, bien décidés à jouer un rôle dans la Résistance. Leurs oreilles à l'affût leur permettent de mettre en place une action pour sauver des œuvres d'art.



Comme souvent, quand j'ai beaucoup entendu parler d'un livre, je ressens de la déception. Là, je trouve que ça va vite, qu'on connait trop peu le contexte et que ça me manque... Par contre, la jeune Princesse me plaît bien avec ses revendications féministes 😉 Et je trouve le Carnet Papillon très intéressant à la fin !

Faut-il encore présenter cette série inaugurée voilà un peu moins de cinq ans et qui revient sur l’une des périodes le plus sombres du XXe siècle, avec la seconde guerre mondiale, l’occupation de la moitié de l’Europe par l’armée allemande, le quotidien broyé par son lot de privations, les exactions commises au nom du führer, la collaboration et la résistance. Tous les Français se sont-ils affalés dans la résignation en attendant que viennent des jours meilleurs ? Certes non ! La preuve avec ce récit qui nous raconte les faits héroïques d’une poignée de jeunes qui refusent la procrastination autant que la résilience. Pour eux, le patriotisme passe par l’action, quitte à en payer un lourd tribut. Dans ce cinquième tome, Edmond, Gaston, Elise, Arnaud et François tentent d’organiser des parachutages d’armes destinées aux réseaux secrets. Très vite, néanmoins, ils subodorent qu’un agent ennemi se soit infiltré au sein de leur organisation. Y aurait-il un espion dans leur entourage ?

J'ai poursuivi l'histoire de ces enfants qui font ce qu'ils peuvent pour survivre....

La vie est semée d'embûches...

J'ai adoré le scénario...

Les dessins et les couleurs....

J'attends la suite...



📖Janvier 1941 - L'hiver s'est installé sur le petit village de Normandie où vivent Gaston, Élise, Doc et Bouboule. Le village vit au ralenti et la guerre s'immisce dans le quotidien de chacun. Mais tout s'accélère le jour où Samba, tirailleur sénégalais en fuite, croise la route de Gaston qui décide, coûte que coûte, de l'aider.

Plongés dans l'effroi du nazisme, nos quatre amis vont apprendre que la guerre change bien des choses.

J'ai enchaîné !

Cette bande copains est toujours aussi soudée et ils partent faire une virée à Paris...

L'occasion est très belle...

Que d'aventures !

Une superbe bande dessinée...

Un roman graphique de qualité...



📖Novembre 1940 - Le père de Bouboule charge son fils de se rendre à Paris pour une livraison. Gaston et Doc sont du voyage aussi, ravis de découvrir la capitale. Pendant ce temps, un groupe d'étudiants parisiens organise un mouvement pour protester contre l'Occupation allemande. L'un d'entre eux distribue un tract à Gaston, qui voit dans cet événement, un acte fort de Résistance. Gaston, Doc et Bouboule sont décidés : ils participeront à cette manifestation !

Une bande de Copains impliquée dans les événements...

Ils font comme ils peuvent... Ils participent déjà avec cœur et conviction...

Ils sont attachants !!!

Très sympa à lire... Je me réjouis d'avoir déjà la suite disponible...



📖1940 La France est occupée. Dans un village de Normandie, s doivent apprendre à vivre aux côtés de l ennemi pendant que s organise la Résistance. Gaston et sa bande, Bouboule, Doc et Elise, sont bien décidés à défendre leur pays, malgré leur jeune âge. Au cours d une réception organisée par les nazis, Gaston surprend une conversation importante : un convoi d uvres d art va être détourné par les soldats d Hitler. Pour les quatre amis, c est l occasion d agir.

? Ce tome est basé sur un épisode vrai et Andreas Folmer a réellement été envoyé par les autorités de Berlin pour démanteler un noyau de maquisards avec, en guise de succès, l’arrestation de deux cent quarante-quatre personnes déportées dans des camps de concentration ou immédiatement exécutées. Cette saga a déjà été vendue à plus de quarante mille exemplaires et se veut à la fois ludique, pédagogique, historique et efficace. Une série qui raconte la grande histoire à travers le quotidien de Français du peuple qui choisissent l'engagement à la passivité.

Plus que jamais, les auteurs refusent d'affadir leur propos, même s'il s'agit d'une série prétendument "jeunesse". Nous sommes bel et bien en pleine guerre, il y a une réalité, une tension qui est dorénavant le quotidien de ces jeunes héros qui refusent de capituler devant l'ennemi.

Cette fois, l'accent est mis sur la situation qui se précarise de plus en plus, la famine, les résistants clandestins qui peinent à survivre. Car bien au-delà du courage, il est important de comprendre qu'il était aussi question de traverser le quotidien, de trouver à manger, quitte à se rationner, et que cette existence était rythmée par les astuces à trouver pour continuer le combat tout en traversant les problèmes…
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

J'ai reçu cette bande dessinée dans le cadre d'une masse critique, merci à Babelio et aux éditions Jungle pour cet envoi.



Je l'ai surtout choisi parce que je pensais qu'elle pourrait plaire à mon fils. Il s'agit d'une histoire de voyage dans le temps entre Japon moderne et Japon traditionnel et tous les ingrédients sont réunis pour plaire aux enfants. Même si il y a des combats et de l'action, ce n'est pas trop violent. De plus le jeune héros est beaucoup plus concerné par ses parties de jeux vidéo que par ses entraînements de kendo, du moins au départ, et les enfants s'y reconnaitront.



Il y a beaucoup d'action, pas de temps morts, c'est assez trépidant, mais j'ai trouvé que tout allait un peu trop vite et que les personnages n'étaient pas très assez approfondis.



Côté graphisme, je ne suis pas le meilleur public pour juger, moi qui ne jure que par les mangas en noir et blanc. Les dessins sont dynamiques, ce qui collent bien au rythme de l'histoire, par contre je ne suis pas fan de la colorisation, ni des graphismes trop nets à mon goût.
Lien : http://jelydragon.blogspot.c..

Sans trop en faire, Katsuo se démarque avec efficacité et talent d'une part importante de la production jeunesse japonisante, trop souvent (mal) calibrée. Humour, action, aventure, voilà les ingrédients d'une série enjouée que le public visé lira avec plaisir.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..