François Craenhals

Un très bel album qui va,en plus de nous conter une nouvelle histoire de Chevalier Ardent, nous en apprendre un peu plus sur les techniques de construction d'un château.

Le roi Arthus a rn effet tenu parole, et la reconstruction du château de Rougecogne bat son plein. Tailleurs de pierres, charpentiers, forgerons, des dizaines d'ouvriers sont à pied d'œuvre sous les ordres de Foulques.

Ce maître des travaux est un puits de sciences, et ses plans sont en tous points parfaits.

Mais Ardent, s'il respecte beaucoup le travail de cet ancien moine au passé sulfureux, a quand même un mauvais pressentiment, une certaine méfiance vis-à-vis du personnage...

Le château de Rougecogne est en reconstruction complète, ce qui nous permet de voir différents corps de métier et quelques difficultés moyenâgeuses. Et ce qui permet à Chevalier Ardent de vivre une rare parenthèse amoureuse avec la princesse Gwendoline au milieu de ses multiples aventures. Mais la quiétude ne dure pas et Ardent avec son fidèle ami le chevalier Bradroc déjoue avec bravoure et intelligence les plans du roi Arthus.

C'est du romanesque historique à l'ancienne toujours bon à relire.

En pleine reconstruction de son château de Rougecogne, Ardent vit enfin son idylle avec Gwendoline, loin de son père, le roi Arthus. Mais on s'en doute, ça ne va pas durer et les manigances de ce dernier vont vite être découvertes par Ardent. Une énième aventure qui se concentre enfin un peu plus sur le couple Ardent-Gwendoline (quoique ça ne durera pas longtemps...). Mais l'intrigue principale est moyennement intéressante, la base de cette intrigue étant toujours le même conflit qui oppose Chevalier Ardent et le roi Arthus, ils se renvoient la balle mais sans aucune évolution, bref pour une intrigue principale, je trouve ça un peu léger... Dommage.

Cet album de Chevalier Ardent n'est que joutes et horions, jusqu'à la nuit!

Les nobles arrivent en nombres, pour s'affronter à la lance sur le champ clos.

Ce tournoi, organisé par Ardent, sera la dédicace de son château que le roi Arthus a reconstruit.

Un album qui s'achève sur une surprise de taille...

Un des plus beaux albums, à mon sens, de la série.

On y découvre en effet tous les préparatifs,mais aussi les règles et les combats d'un tournoi en bonne et due forme.

La reconstruction de Rougecogne est terminée, et une fois encore, le roi Arthus met son jeune vassal à rude épreuve.

Il y envoie d'abord une grande partie de la cour, ce qui a le don d'énerver Ardent, car ces dizaines de personnages vident peu à peu,mais sûrement,les réserves de la cuisine du château.

Et comme si cela n'était pas suffisant, voilà qu'il veut organiser, avec fastes, un tournoi sur les terres de Chevalier Ardent, non sans le désigner comme son champion.

Mais une fois n'est pas coutume, Ardent entend relever tous les défis, et quitte à affronter d'autres chevaliers, autant convier les meilleurs !

Le roi Arthus a une nouvelle mission pour le chevalier Ardent.

Mais elle n'est pas sans risques. Il doit en effet se rendre à Kiev, pour d'une part assurer le roi Isiaslav de l'amitié d'Arthus, mais aussi de retrouver le prince Youri Tourov, récemment enlevé.

Ardent se voit confier une belle somme, destinée à payer la rançon, et entend bien mener ses missions à bien, malgré les dangers qui ne manqueront pas de surgir en cours de route.

Mais ce qu'il ne sait pas encore, c'est que les conséquences de sa réussite risquent bien de se retourner contre lui...

Non, le roi Arthus n'offrira pas sa fille Gwendoline au preux et bouillant Chevalier Ardent !

Pourtant, le chevalier a, à plusieurs reprises, sauvé la mise à ce monarque aussi imbu qu' ingrat.

Alors, Arthus envoie Ardent chez les rouss, chercher un prince disparu, qui deviendra son ami...

L' album de l' exil volontaire d' Ardent de Rougecogne.

Notre chevalier au coeur déchiré, s'en va lècher ses plaies et rechercher la paix toujours plus loin dans le far-east.

Nul doute, pour le lecteur accoutumé à ces aventures médiévales, que Ardent contribuera encore à de grandes chose et de vastes desseins, à l'endroit même où il a monté son campement.

Après le camouflet que le roi Arthus vient de lui infliger à distance en offrant la main de Gwendoline au Prince Tourov, Ardent a repris la route.

Son esprit vagabonde, la seule chose dont il semble sûr, c'est de laisser toute sa vie antérieure derrière lui et d'aller tout droit sans trop savoir où les sabots de son cheval l'emmènent.

Mais lors d'une halte pour se reposer dans la steppe, il trouve une certaine quiétude et projette de construire un relai pour les caravanes qui passeraient à cet endroit sur la route de la soie.

Il pourrait y construire sa maison, et commercer avec tous les gens de passage, il y a tout ce dont il a besoin à portée de main.

Mais un endroit tranquille, cela existe-t-il vraiment ?

Encore plus loin de Rougecogne !

Chevalier Ardent quitte son caravansérail de l' Arc de Saaka, pour suivre des voyageurs jusque dans l' Inde mystérieuse où il aidera la jeune princesse Yama.

C' est à la fin de cette aventure, que Chevalier Ardent décidera de repartir vers ses terres d' occident et son amour, Gwendoline.

À peine installé dans son caravan-sérail flambant neuf, Ardent profite de la quiétude de cet endroit qui connait déjà une belle renommée auprès des marchands.

Mais ce calme ambiant va bientôt être mis à mal quand une jeune fille indienne est enlevée par trois individus à cheval.

Mais il s'avère que cette jeune fille, Yãma, n'est autre qu'une princesse.

Il n'en faut pas plus pour qu'Ardent enfourche un cheval et se lance aux trousses de ces sinistres individus.

Chevalier Ardent s'en revient en son fief, après moult héroïques aventures qui le menèrent jusqu'aux Indes.

Mais, notre chevalier est de retour avec une fortune immense...

Et le roi Arthus voit d'un très mauvais œil la puissance potentielle de son vassal....

Un bel épisode de la saga, avec ce qu'il faut de complot et de coups tordus.

C'est chargé d'or et de richesses que Chevalier Ardent regagne son château de Rougecogne.

Résigné et désabusé, il est cependant accueilli en héros par la population , ravie de voir leur souverain de retour.

Ardent réalise que le domaine se porte bien, et que tant Gaudin et Bradroc ont fait de l'excellent travail en son absence.

Il est donc temps de.faire la fête pour se changer les idées, mais ce retour ramène ses plus sombres souvenirs à Ardent... Gwendoline.

Mais le roi Arthus a également eu vent du retour de son vassal, et lui ordonne de venir le voir au plus vite.

C'est avec des pieds de plomb qu'Ardent va rejoindre son château, et les retrouvailles vont tenir toutes leurs, sombres, promesses.

L'apprentissage d'écuyer ne se passe pas au mieux et les leçons du Maître d'armes Golo tournent même au cauchemar pour notre jeune héros.

Pire encore, la situation atteint un tel niveau que le roi Arthus lui-même doit intervenir.

Mais sa sentence va s'avérer très dure pour Ardent, déchu de ses prérogatives, il va devoir partir en mission dans les Ardennes afin de rétablir l'ordre et rappeler aux différents seigneurs leur allégeance au roi.

Ardent y voit enfin une opportunité de démontrer sa valeur et son courage, mais en arrivant sur place, il va découvrir une région recluse et vivant sous la terreur des "Loups de Rougecogne", trois frères sanguinaires et autoritaires, qui font la loi et ont soumis tous les seigneurs de la région à leur bon vouloir.

J'ai aimé ce chevalier intrépide, fougueux au cœur vaillant.

J'aime toujours les dessins de François Craenhals du moins dans cette série.

Deuxième aventure du Chevalier Ardent, cet album est, de mon point de vue, le meilleur (de loin) de la série.

Il est aussi le point d'ancrage des autres albums, avec le fief de Rougecogne conquis par la ruse en plein hiver dans les rudes Ardennes et les trois frères fidèles.

A lire absolument.

Chevalier Ardent est une série pour jeune ado des années 60/70 publié dans le journal Tintin. On retrouve le principe des séries de l’époque, avec un héros bien jeune, dans le but que le lecteur puisse s’identifier, tant pis pour la crédibilité. Dans cet épisode, Ardent est tantôt gamin immature, tantôt stratège rusé et aguerri, peu importe, le récit est épique, c’est de l'Aventure médiévale avec un grand A, avec des châteaux à prendre, des batailles, des combats, un roi magnanime, une princesse éprise du beau et fougueux chevalier en herbe. L’intrigue est bien rythmée, elle m’a bien accroché. Parfois le trait est un peu grossier, mais un soin particulier est apporté au graphisme dans les paysages de neige, les forteresses, la colorisation de l’époque, arrive à rester relativement discrète. Alors, même si ça a un peu vieilli aujourd’hui, surtout avec son manichéisme naïf, j’avoue être assez surpris par le plaisir que m’a procuré cette lecture, et le charme de la nostalgie ne fait pas tout.

Ardent du Walbruge doit faire ses preuves!

Il ira donc affronter les trois frères loups, qui sont de rudes adversaires mais de futurs et précieux alliés.

Le dessin comme la trame historique, montrent un Craenhals au sommet de son art.

Cette histoire paraissait dans l'hebdomadaire Tintin, à raison de deux planches hebdomadaires.

Ce deuxième tome fait déjà un peu moins "enfantin", on y retrouve Chevalier Ardent, bien sûr, qui a pris un peu d'âge, un tout petit peu de maturité et toujours cette même audace qui la caractérise si bien. Alors même si parfois tout ce qu'entreprend le jeune héros peut paraître irréaliste, son aplomb associé à son intelligence et son esprit stratégique font des merveilles face à ses adversaires. Cette deuxième histoire, comme la première, est encore assez bonne enfant, mais on ressent bien l'évolution progressive du personnage et des enjeux qui commencent à apparaître autour de lui, lui réservant sûrement, de plus en plus d'aventures... Au niveau du dessin, le style est simple mais efficace, assez en tout cas pour m'avoir donné envie d'être "Chevalier Ardent" et combattre épée à la main lorsque j'étais plus jeune...

Dans cet album, le roi Arthus va voir les erreurs de son passé lui revenir de plein fouet.

La tombe de la reine Marmande, la mère de Gwendoline , morte peu après la naissance de sa fille, est vide.

La révolte gronde aux portes du château, tout comme une bien vilaine prophétie l'avait prédit.

Ardent fait ce qu'il peut pour éviter le pire, mais c'est une autre personne qui va cette fois venir voler au secours du roi et de son royaume... Gwendoline en personne !

Avant de quitter ce monde, François Craenhals nous offrit ce dernier opus de la saga de Chevalier Ardent.

Bien sûr, le graphisme du dessinateur est altéré, mais son récit est captivant et teinté d'une certaine mélancolie.

Le Roi Arthus sombre dans le remord et l'irrésolution, devant la résurgence d'un passé lointain mais peu glorieux pour son image.

C'est la princesse Gwendoline, accompagnée de son fils, qui ira chercher la vérité chez Eleuthère du Walbruge le père d'Ardent et ancien compagnon d'arme d' Arthus.



La fin d'une série, avec la disparition de son créateur, est quelque-chose de triste et d' émouvant.

C' est le moment de dire au-revoir à François Craenhals, de le remercier et de rendre hommage à cet immense auteur de bande dessinée.