François Craenhals

Au détour d'une inspection de ses terres, Ardent est témoin d'un incendie. Une maison est en proie aux flammes, et ce sont des villageois qui ont bouté le feu intentionnellement.

Ardent, hors de lui à cause de cette justice expéditive essaye néanmoins de comprendre les raisons de cette tragédie.

Les croyances populaires étant ce qu'elles sont, il s'avère bien vite que c'est la peur et le ressentiment qui sont à l'origine de cet acte irresponsable.

La maison appartient à une guérisseuse, et donc par conséquent, une sorcière, dont la fille a usé de sortilèges pour séduire le fils d'un villageois.

Ardent va alors concocter un plan pour venger les deux femmes, mais aussi donner une bonne leçon aux villageois.

La trame de cette saga, entamée en 1966, s'enchaîne dans une succession logique. Le personnage Ardent vieillit au cours de ses diverses aventures.

Dès le premier tome, Ardent apparaît comme un jeune homme impétueux, téméraire, impulsif. qui n'a pas peur de se mesurer à un guerrier aguerri tel que Bradoc, qui deviendra par la suite un ami fidèle.

L'action se passe au sein d'une cour royale quelque part en Europe, en pleine période médiévale.

François Craenhals réussit à donner vie à l'image même que nous nous faisons de la chevalerie à travers les différentes aventures de son héros.

Ces trois premières aventures d' Ardent du Walbruge, introduisent les personnages d'une saga qui enchanta les pages de l'hebdomadaire Tintin.

François Craenhals nous emmène dans ce moyen-âge marqué par les guerres entre seigneurs, l'idéal de la Chevalerie et les intrigues de la cour d'un roi (Arthus) soucieux de tenir ses vassaux et de garder l'intégrité de son royaume.

Ardent, jeune et impétueux, va faire échec à la félonie du Prince Noir dès le premier album. À la fin du récit, son courage et les services rendus au roi valent au jeune homme une nomination de page au service de la princesse Gwendoline;

Au deuxième tour, Ardent en bave avec le maître d'armes chargé de lui inculquer le métier des armes (surtout cette lourde épée avec laquelle l'apprenti-chevalier doit taper sans relâche!)

Le futur chevalier, trop indiscipliné, est envoyé par le roi Arthus pour mettre au pas trois seigneurs aussi rebelles que teigneux: Les loups de Rougecogne. Avec l'hiver rude des Ardennes, Ardent du Walbruge va devoir faire preuve de ruse et de ténacité pour soumettre les frères loups et s'en faire de futurs alliés.

Dans La loi de la steppe, Chevalier ardent quitte son nouveau fief de Rougecogne pour voler au secours d'une ravissante hongroise convoitée par un affreux tatare. Il sera l'objet d'une chasse à l'homme dont il devra se sortir avant de délivrer l'amoureux de la belle hongroise....

Trois récits passionnants, dans lesquels Ardent du Walbruge développe son intelligence et tombe sous le charme (aïe....) de Gwendoline la fille unique du Roi Arthus.

Chevalier Ardent, saga terminée à la mort de François Craenhals, reste une des séries-phare de la bande dessinée d'expression française.

Elle mériterait entièrement une reprise par un dessinateur habité, choisi et talentueux.

En attendant, que ceux qui ne connaissent pas encore Chevalier Ardent fassent sa connaissance dans la nouvelle intégrale de ses aventures!

D'autant que graphiquement le style s'affine de plus en plus, c'est un vrai plaisir ! A suivre sans se poser de questions !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Voilà tout l'intérêt de ce genre d'intégrale, réunir plusieurs titres, ce qui est déjà très bien, mais en plus, de proposer quelques explications sur l'auteur, ou la série.

Mais aussi, et les fans apprécieront, des histoires courtes et inédites telles que "Le passeur" ou "La renarde".

Encore merci à François Craenhals pour son œuvre, et de nous avoir laissé ces très belles aventures de Chevalier Ardent en héritage.

Je suis aussi fier de t'avoir rencontré, de nos discussions autour de cette belle période qu'est le Moyen-Âge, et de nos nombreuses visites.

Repose en paix mon ami.

Premier opus d'une série médiévale du journal Tintin. Ardent est le fils d'un seigneur, vassal du Roi Arthus. Le chevalier Gaudin et son écuyer allant remettre un document au roi, sont traqués par le chevalier Noir. Ardent, tout jeune, naïf et fougueux va les aider dans leur mission. C'est une littérature pour ados de l'époque, avec le jeune garçon plein de qualités qui va se confronter au grand méchant, fourbe et cruel. On est dans le cliché des histoires de chevalerie, au scénario assez convenu, mais plein de charme et d'action, dans l'esprit de la série Alix, avec un dessin réaliste, des couleurs franches sans grande inventivité, mais les teintes vives des costumes des personnages permettent de ne pas les confondre dans l'action. La lecture est facile, fluide, il se passe toujours quelque chose, le rythme est cinématographique. L'ensemble est agréable, je me souviens d'avoir suivi ces aventures dans le journal de Tintin avec plaisir.

Il manquait, tant dans Tintin que Spirou, une série de bd médiévale réaliste.

C'est François Craenhals qui s'y colla - et avec quel brio! - dans l'hebdomadaire des jeunes de 7 à 77 ans.

Chevalier Ardent étant une série faite pour durer, le premier opus nous présente donc Ardent du Walbruge qui n'est, pour l'heure, ni chevalier ni même écuyer... Juste un adolescent fougueux et irréfléchi, qui rêve de grandes choses (cela viendra plus tard, à son heure).

Pour le moment, Ardent du Walbruge va être une aide déterminante pour ses futurs amis: Gaudin (un vrai chevalier) et son écuyer Bradroc... et le Roi Arthus! Il ira même jusqu' à défier cette crapule de Prince Noir!

François Craenhals, qui a déjà superbement mené les aventures de Pom et Teddy, va s'illustrer dans ce qui deviendra, bien avant Bois Maury ou les Compagnons du Crépuscule, une série d' anthologie.

Un vrai plaisir de me replonger dans les aventures de chevalier Ardent.

Petit, j'ai souvent regretté cette époque des chevaliers à cause de ce fougueux et intrépide garçon.

Dans ce premier album, en pleine adolescence, il a déjà toutes les caractéristiques du chevalier en devenir. C'est une belle âme, un véritable chevalier en devenir, mais le diamant est encore très brute et se doit d'être taillé pour en sortir un héros.

Mais dès cette première aventure il va se retrouver face au roi Arthus, et ce dernier va lui permettre de réaliser son rêve, du moins, une première étape.

Un peu de nostalgie en retrouvant cette série de BD qui a bercé mon enfance. Ce premier tome nous fais découvrir ce jeune chevalier et les débuts de ses aventures. Il ne manque pas d'audace et de fougue et il porte bien son surnom puisqu'il a le sang chaud et ne réfléchit pas avant de se lancer dans ses actions. Malheureusement ce trait de caractère est parfois un peu trop souligné et exagéré, ce qui a tendance a rendre le personnage un peu agaçant. L'intrigue en elle-même, pour ce premier tome, est plutôt simple mais se laisse lire avec plaisir.

Alors que la fête bat son plein au château de Rougecogne, Ardent et Gwendoline sortent pour prendre l'air.

C'est à ce moment qu'un groupe d'hommes en armes, et portant des têtes de bêtes en profitent pour les enlever.

Leur disparition ne sera détectée que le.lemdemain matin, et tant Bradroc que Gaudin, qui avaient la responsabilité de veiller sur la princesse, se perdent en conjonctures. Se sont-ils enfuis pour vivre pleinement leur passion amoureuse ?

Il va valoir en rendre compte au roi Arthus, etsa.réactiin risque d'être terrible ...

Alors que pour une fois, Ardent semblait vivre heureux dans son château entouré de ses amis et de sa bien aimée Gwendoline, lui et sa belle se font enlever... Et ses talents de chevalier seront, encore une fois, mis à rude épreuve. Ce tome est en lien avec le tome précédent, pour ne rien spoiler, les seules vraies nouveautés, ce sont les mercenaires portant des têtes d'animaux qui sont vraiment classes mais trop peu présents malheureusement. On retrouve à la fin toujours le même conflit récurent qui existe entre Ardent et le roi Arthus, mais cette fois-ci prenant une nouvelle ampleur, affaire à suivre...

Las! Pauvre ardent du Walbruge, pris entre un ennemi terriblement rancunier et un roi timoré qui ne te fais pas confiance...oncques ne connaîtra jamais la douce paix, ou alors trop brièvement.

Cet épisode est sombre comme la forêt par laquelle fuient Ardent et Gwendoline, et le complot vengeur ourdi contre le jeune chevalier.

Paru en 1979, cet album est le onzième de la série "Chevalier Ardent", crée par François Craenhals, et sûrement l'un des meilleurs.

Chevalier Ardent, n'étant plus qu'une ombre avinée de lui-même, n'est plus le seigneur de Rougecogne. Le roi Arthus a fait raser son château, ses deux plus proches amis les chevaliers Gaudin et Bradoc sont exilés et l'avenir semblent bien sombre pour le jeune chevalier, aujourd'hui bien seul.

Mais le feu et la révolte couvent dans le sang d'Ardent.

Au cours d'une assemblée de brigands, il vainc Gaaing, le chef de la bande des coupe-jarrets et grâce au soutien de cette nouvelle armée de tire-laine, il va empêcher l'argent des impôts de remonter jusqu'à Arthus, menacé par les normands et englué dans une guerre stérile contre les arabes en Asturie....

Les personnages de cet excellent album sont campés avec justesse, dessinés avec brio et le récit est mené de main de maître sans essoufflement, ni temps mort.

François Craenhals, également l'auteur des "4 as" a longtemps participé aux beaux jours du journal "Tintin" avec cette série prestigieuse du "Chevalier Ardent".

Encore un moment fort, dans la saga de Chevalier Ardent!

Celui-ci sauvera le royaume de l'invasion, en éventant la ruse des Normands que le roi n'a su voir!

Ce sont les gueux et les marginaux qui aideront Ardent.

Dans un excès de fureur, le roi Arthus a fait détruire, à tort, le château de Rougecogne.

Ardent, dévasté par cette injustice, décide d'offrir à son roi ce qui lui reste, toute sa haine.

Très vite, il va gagner la confiance de tous.les brigands du coin, les fédérant autour d'un projet très enivrant, piller les collecteurs de taxes et rendre l'argent au peuple, s'assurant au passage toute la reconnaissance de ce dernier.

Mais le royaume est menacé par une invasion normande, quelle sera la position d'Ardent, lui qui en vidant les caisses du roi a mis à mal la capacité de ce dernier de se constituer une armée pour repousser cette invasion ?

Comme le laissait présager le tome précédent, le conflit qui règne entre Chevalier Ardent le roi Arthus explose, c'est d'ailleurs tout l'enjeu de ce onzième volume. Ici le jeune Ardent se mue progressivement en véritable Robin des bois, volant aux plus riches pour distribuer aux plus pauvres. D'ailleurs la ressemblance est vraiment frappante : lui et son groupe de rebelle vivent dans les bois et organisent des stratégies contre le royaume, Volsungs pourrait être comparé au frère Tuck, grassouillet, de bon conseil et apportant une note humoristique etc... Bref, encore une aventure où la ruse d'Ardent fait des merveilles et où on se délectera de voir des personnages prétentieux, tel le roi Arthus, s'écraser face au flamboyant Ardent.

Un album dont je me souvenais un peu, et que je n'avais pas particulièrement apprécié.

On s'écarte un peu de l'esprit chevaleresque du Moyen-Âge, pour sombrer dans le fantastique, les démons et les autres forces du mal.

Une sortie du genre donc qui, même après cette relecture me laisse toujours aussi perplexe.

Première grosse déception pour cette série de "Chevalier Ardent", pourtant le titre avait de quoi faire saliver : "Les Cavaliers de l'Apocalypse"... Mais non. Une fois de plus Ardent devra faire face à un ennemi redoutable, encore pire que les précédents puisque ici il affronte le mal en personne tout droit sorti de l'enfer, littéralement parlant. Mais malheureusement j'ai trouvé le scénario beaucoup trop exagéré, la représentation de toute la part fantastique (les monstres qui sortent de la terre, les démons, la représentation des 4 cavaliers...) beaucoup trop caricaturale. Autre point négatif, le mal en personne qui est vaincu par 5 mots d'amour que Ardent dit à Gwendoline... Certes les messages et l'ambiance de cette série de BD est très gentillette, mais là quand même... Bref, je n'ai pas du tout adhéré à ce douzième tome, qui s'éloigne un peu trop de tout ce que j'aime et qui fait le charme de cette série.

Cet épisode de Chevalier Ardent, est aussi oppressant que maléfique.

Il y règne une chaleur extrême, que l'auteur sait nous fait ressentir.

Après avoir sauvé le royaume, dans La Révolte du vassal, Ardent se retrouve isolé face à un adversaire d'une puissance infinie.

Le Roi Arthus, comme souvent, se trouve victime de son orgueil et pris à son propre piège.

Les décors du couvent de la géhenne, et le déchaînement des forces du mal; sont des séquences graphiques fortes et étonnantes de cet album.

Craenhals, auteur prolifique et parfois magnanime, offre de très beaux moments d'amour à Chevalier Ardent en compagnie de sa tendre aimée Gwendoline.

Oncque ne vit si charmante enluminure représentant le preux et sa belle en un nid

suspendu hors du temps...

Mais le créateur fait redescendre ses héros à terre, et Arthus s'en vient récupérer fifille.

Et puis, comme dans tout bon roman d' aventure (qui plus est médiévale), il y a un passage secret...