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Citations de François Euvé (51)


Les "modernistes" sont moins préoccupés de faire coincider le nouveau modèle scientifique avec la théologie traditionnelle. Leur fascination pour la science leur fait chercher un nouveau langage théologique qui, dans certains cas, débouche plutôt sur un "humanisme" évolutionniste fécondé par un christianisme débarrassé de toute théologie et de toute eschatologie.
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La sixième objection relevée par John Haught est l'absence apparente de but dans le processus évolutif. L'organisme vivant se caractérise par une certaine finalité ("téléonomie", selon le mot de Jacques Monod). c'est dans la personne humaine que cela prend le plus de relief : son action est finalisée. Mais cela ne semble pas être le cas de l'histoire évolutive dans son ensemble. Sans doute peut-on percevoir des "directions" particulières, mais cela ne suffit pas à avoir une visée globale. Que l'organisme individuel poursuive des buts ne signifie pas que le processus qui l'a produit en a un.
Comment parler alors de "fins dernières" comme le fait la tradition chrétienne ? Les textes bibliques affirment que l'histoire n'est pas une "parousie" présentée dans le livre de l'Apocalypse comme l'inauguration des "cieux nouveaux" et d'une "terre nouvelle". Par contraste avec les maux qui affligent le monde présent, le monde à venir est un lieu de bonheur, un "paradis" (laissant de côté le sort de ceux qui ne seront pas jugés dignes de ce paradis). C'est donc l'objet d'une espérance qui aide à supporter les difficultés présentes. Au regard de nos connaissances sur l'évolution, est-il encore raisonnable d'espérer un avenir heureux pour le monde ?

2. Darwin et la religion
§ L'impact de Darwin sur la vision religieuse
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En troisième lieu, l'insistance sur le hasard met en cause la notion de providence. Puisque les changements sont aléatoires, on ne peut plus attendre le soutien d'une instance bienveillante qui accompagnerait l'histoire et la mènerait à son accomplissement. Les mutations des organismes sont accidentelles, aucun principe ne les guide, elles n'obéissent à aucune règle préétablie. Comment peut-on dire encore que Dieu est le "maître de l'histoire"? Plus généralement, comment penser que ce monde est encore ordonné?
Cette difficulté est plus inquiétante que la précédente. Se passer de Dieu pour expliquer la marche du monde est une chose. On peut toujours penser que cette marche reste ordonnée et que l'homme peut y exercer son pouvoir. A la limite, on peut imaginer un Dieu qui a mis en route le monde, au début du temps, et l'a laissé à lui-même. Dans la mesure où il connaît les mécanismes naturels, il peut les transformer à sa guise et améliorer ce qui peut l'être. Depuis le début de la science moderne, au XVIIe siècle, des esprits "libérés" avaient pressenti que le monde était une "mécanique" dont l'humanité pouvait découvrir progressivement les règles de fonctionnement, sans recourir à Dieu comme facteur explicatif. Mais l'intervention d'un hasard fondamental semble ramener le chaos au premier plan. (...)
Ce n'est vraiment qu'au XXe siècle que l'on renoncera à voir dans l'évolution du vivant un processus d'amélioration continue.

2. Darwin et la religion
§ L'impact de Darwin sur la vision religieuse
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Une deuxième série de questions se rapporte au rôle de Dieu dans les processus naturels. Il paraissait clair que le Dieu Créateur jouait un rôle central dans la disposition des choses et l'apparition de formes nouvelles. Là encore, ce n'est pas propre au monde biblique (on verra au dernier chapitre en quoi la vision biblique supporte un certain "retrait" du Créateur à l'égard de sa création). Comment comprendre une si merveilleuse adaptation des organismes à leur environnement sans faire intervenir une puissance extérieure à la nature ? Des réalisations si extraordinaires n'ont pas pu se faire par elle-même. Plus les naturalistes découvraient des mondes nouveaux et des espèces nouvelles, plus ils pouvaient s'émerveiller devant l'ordre harmonieux de la nature, l'adaptation des organismes à leur environnement, toutes choses dont la source ne pouvait être que "surnaturelle".
Or Darwin prétend fournir une explication à cette adaptation, qui ne fait appel à aucune instance extérieure à la nature. Le libre jeu des variations aléatoires et de la sélection naturelle est censée rendre compte par lui-même de la diversité des espèces. Dieu n'aurait-il plus qu'un rôle diminué, sinon plus aucun rôle du tout, dans la marche du monde ? Darwin lui-même hésite, on l'a vu. Dans un premier temps, il reconnaissait encore une fonction ordonnatrice globale, à défaut d'interventions ponctuelles dans le cours du temps. certains de ses interprètes n'hésitent plus et font du "darwinisme" la meilleure démonstration de la non-existence de Dieu. Plus encore que pour Laplace, "l'hypothèse-Dieu" devient inutile.

2. Darwin et la religion
§ L'impact de Darwin sur la vision religieuse
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L'impact de Darwin sur la vision religieuse

Beaucoup de lecteurs de L'Origine des espèces ne s'y sont pas trompés. Le modèle darwinien remet en cause sinon des "dogmes", au moins des représentations habituelles du christianisme. A la suite de John Haught, on peut distinguer six catégories de questions qu'il adresse à une vision religieuse du monde.

La première et la plus simple. Elle concerne le conflit avec la chronologie biblique. La longue durée du processus évolutif s'oppose à la brièveté de celle-là. Alors que la Bible semble fixer le commencement du monde environ quatre mille ans avant la naissance du Christ (quatre mille quatre cent selon le décompte de l'évêque James Usher au début du XVIIe siècle), le schème darwinien suppose un temps beaucoup plus considérable pour laisser à la sélection naturelle le temps d'exercer son effet.
Cet argument est tellement simple qu'il est trompeur. c'est vrai qu'on le retrouve encore aujourd'hui parmi les créationnistes partisans de la "terre jeune" (young-earth creationisme). Maisn, avant Darwin déjà, la question avait été soulevée en lien avec les études géologiques qui postulaient pour la formation du relief terrestre, des durées beaucoup plus longues que la chronologie biblique. dès le XVIIIe siècle, des théologiens avaient admis que cette dernière ne devait pas être prise au pied de la lettre, soit que les "jours" du récit de la création correspondent à des périodes beaucoup plus longues, soit que les durées de l'histoire biblique aient une valeur plus symbolique qu'historique au sens moderne. C'est plutôt -paradoxalement- au XXe siècle que l'argument biblique reviendra au premier plan dans certains groupes religieux américains, à l'époque d'un retour du fondamentalisme. (...)
Au-delà de la seule chronologie, c'est aussi le conflit avec une certaine lecture de la Bible. On sait l'importance de cet élément dans les controverses postérieures autour du créationnisme, à tel point qu'on pourrait penser que le débat se ramène à une opposition entre "science" et "Bible". Pour certains croyants, le darwinisme est critiquable simplement parce qu'il est incompatible avec une lecture littérale des trois premiers chapitres de la Genèse. A l'époque de Darwin, cet élément ne doit pas être surestimé. L'argument se rencontre, mais moins qu'on pourrait le croire. L'une des raisons est que cela fait déjà plusieurs décennies que le littéralisme biblique avait été mis en question. Les premiers éléments d'une lecture critique de la Bible, datant du XVIIe siècle, commençaient ) pénétrer les esprit, même s'il faut attendre les travaux de l'école allemande de la moitié du XIXe siècle pour que cette lecture s'impose largement (malgré, là encore, des résistances, en particulier du côté catholique, jusqu'au milieu du XXe siècle). Il faut se rappeler les arguments que Galilée avait repris de saint Augustin : les textes de l'Ecriture sont "accommodés" aux lecteurs du temps. s'ils parlent, par exemple, de fixité de la terre, c'est que cela correspondait à la cosmologie de l'époque. Les références apparemment "scientifiques" de la Bible ne sont pas "parole d'Evangile".
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A ces arguments plutôt théoriques tirés de réflexions sur l'histoire de la nature, enrichies par diverses lectures, s'ajoutent les circonstances de la vie. Un événement particulièrement dramatique joue un rôle crucial dans son évolution religieuse, le décès de sa fille Annie, à l'âge de neuf ans, le mercredi de Pâques, 23 avril 1851, après une pénible agonie. Darwin passe par des phases d'espoir et d'accablement. L'ardente prière de sa femme Emma semble vaine. Depuis un certain temps, Charles réfléchissait sur la mort et la résurrection. Le décès d'une fille qu'il chérissait particulièrement marque pour lui "la fin de la route et la crucifixion de ses espérances". L'harmonie de la création s'est dissipée. Ne reste que la contingence tragique d'une nature indifférente.

2. Darwin et la religion
§ Son évolution personnelle
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Dans une deuxième phase, il dépasse ce stade déiste. La découverte de la sélection naturelle lui montre qu'il n'est nul besoin de recourir à un "horloger" pour rendre compte de l'émergence de nouvelles espèces ou de l'apparition de nouveaux organes. Il est conduit à abandonner toute idée d'une finalité dans la nature. De plus, l'existence de nombreuses souffrances dans le monde vivant (lutte à mort pour survivre, destruction d'espèces) semble difficilement compatible avec un ordre stable issu d'un créateur bienveillant : "Quel est l'intérêt de la souffrance de millions d'animaux inférieurs pendant un temps presque infini ?" Il est plus raisonnable de penser que tout cela est le fruit d'un hasard aveugle. Personne ne peut être tenu pour responsable de cette masse de douleur dont le monde vivant donne le spectacle.

2. Darwin et la religion
§ Son évolution personnelle
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Ce modèle, tiré de l'action humaine, "technicienne", Aristote le généralise à l'échelle de la nature. de même que l'homme n'agit pas sans but, la nature n'agit pas sans finalité. L'homme appartient à la nature. Pourquoi, après tout, lui reviendrait-il à lui seul d'agir en vue d'un but ? De fait, il faudra attendre l'émergence de la science moderne, au XVIIe siècle, pour récuser l'existence d'une cause finale dans la nature : la nature (non humaine) ne fonctionne pas en vue d'un but. La séparation est tranchée entre le monde de l'action humaine finalisée (la technique) et le monde naturel, dont le fonctionnement n'est que mécanique (Descartes).
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Un deuxième point que l'on peut retenir est l'importance de la finalité. Pour Aristote, comprendre une situation, c'est connaître les causes : pas simplement "qu'est-ce que c'est ?, mais "pourquoi est-ce ainsi?". Il n'est pas le premier penseur à tenter d'expliquer le fonctionnement du monde. Son apport consiste à valoriser la cause finale sur les trois autres causes : matérielle ("de quoi est-ce fait?"), efficiente ("comment est-ce fait?"), formelle ("selon quel modèle?"). Il se demande "en vue de quoi?". rien ne se fait sans but, sans projet : "Ce qui arrive par nature arrive en vue de quelque chose." Si l'artisan fabrique une table, il emploie du bois (cause matérielle), il le travaille (cause efficiente), il suit un plan (cause formelle). Mais cela ne dit pas pourquoi il effectue ce travail. L'explication mécaniste est insuffisante. L'artisan veut réaliser une fin.
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Du système aristotélicien dans le domaine qui nous occupe deux traits sont à retenir : la permanence et la finalité.
Le cosmos d'Aristote est un monde éternel. Si Aristote est un observateur du monde vivant, sa référence est plutôt dans le ciel : la permanence des cycles des corps célestes. Par contraste avec le monde terrestre (la "génération" et la "corruption"), le ciel est immuable. La matière dont il est composé, l'"ether", le cinquième élément" ou "quintessence", est unique et impérissable. (...)
L'idéal de l'être, pourrait-on dire, se trouve non sur terre, mais au ciel, au sommet duquel se trouve le Dieu, "moteur immobile", qui met en mouvement l'ensemble du monde, tout en étant lui-même au repos : "Il faut bien qu'il y ait un premier moteur qui ne soit pas mû par autre chose."
Il y a des transformations dans le monde d'Aristote. L'idée d'une évolution des espèces n'y serait pas, après tout, incohérente.
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Depuis l'Antiquité, la pensée humaine s'efforce de classer, de répartir en catégories plus stables que la variété de l'expérience commune. Si les organismes individuels naissent et périssent, ils peuvent être rassemblés dans des "espèces" qui, elles, sont stables dans le temps. (...)
La pensée d'Aristote (384-322 avant J.C.) représente un moment important dans cette histoire. Son oeuvre est composée majoritairement de travaux sur le monde vivant, car sa philosophie se veut issue d'une observation de l'univers. Ses livres fascineront les premiers penseurs musulmans avant d'exercer la même influence sur les penseurs chrétiens du XIIIe siècle (malgré la réticence de l'Eglise de l'époque). De ce fait, la métaphysique d'Aristote restera le cadre de pensée du monde catholique pendant de nombreux siècles, moyennant quelques aménagements.
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L'idée d'évolution des espèces ne s'est pas imposée d'emblée. Perçue intuitivement par quelques naturalistes du XVIIIe siècle, exposée par Lamarck au début du XIXe, elle a demandé plus de cent ans de recherches pour être considérée comme acquise. Il faut prendre conscience qu'une telle idée ne va pas de soi, même, et peut-être surtout, dans le monde scientifique, attaché à la détermination de lois stables.
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La vision darwinienne doit donc être prise au sérieux. Indéniablement, elle constitue le cadre dans lequel les scientifiques élaborent leurs entreprises. Quels que soient les nécessaires ajustements de théorie, comme dans tout le champ scientifique, il faut reconnaître que nous sommes passés dans un autre espace de représentation que celui dans lequel nos grands textes religieux ont été rédigés.
C'est dans cet espace que la foi chrétienne doit s'exprimer aujourd'hui.
Cela nécessite des révisions dans la manière de dire la "doctrine". Certaines catégories anciennes ne sont plus directement recevables aujourd'hui, car elles sont devenues trop équivoques. Plus globalement, c'est une certaine métaphysique qui pose question. Le christianisme, au moins dans le monde catholique, s'est longtemps exprimé dans le cadre de la métaphysique d'Aristote. Ce fut essentiellement pour des raisons historiques, la pensée d'Aristote s'étant imposée à partir du XIIIe siècle dans les nouvelles universités médiévales. Cette métaphysique est étroitement liée à une cosmologie "fixiste" qui n'est plus la nôtre. Une telle révision est difficile, parce qu'il n'existe pas de christianisme "chimiquement pur", sans référence à un contexte particulier. Les premiers expressions chrétiennes étaient déjà marquées par leur contexte intellectuel, les courants philosophiques de l'époque. Les premiers penseurs chrétiens étaient platoniciens ou stoiciens.

Introduction
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L'opposition vint pour une bonne part du monde religieux. Le modèle darwinien semblait renverser la représentation habituelle d'un univers crée par Dieu dans son état actuel. La permanence de ce monde était la garantie d'une stabilité, à la fois physique et sociable. Darwin faisait figure de révolutionnaire, ouvrant la boîte de Pandore de tous les bouleversements possibles. l'idée d'une origine animale de l'humain paraissait particulièrement scandaleuse : c'était la négation de toutes les références morales traditionnelles.
Un siècle et demi après, où en sommes-nous ? Une opinion tenace voudrait qu'entre la théorie de l'évolution telle qu'elle est habituellement comprise et le christianisme subsiste une incompatibilité fondamentale. Il faudrait choisir son camp : soit celui de la science, irrémédiablement matérialiste et athée, soit celui de la religion, sans que les distinctions entre les diverses traditions religieuses soient d'ailleurs pertinentes. Cette opinion se rencontre principalement parmi certains hommes de science qui, à l'exemple du biologiste anglais Richard Dawkins, font de Darwin la référence principale du rejet de toute dimension religieuse. Encore plus que la science classique -celle de Galilée et de Newton-, la science contemporaine, darwinienne, évolutionniste, aurait rendu insoutenable l'hypothèse d'un Dieu créateur de l'univers et maître de l'histoire.
Cette opinion se rencontre aussi dans le camp opposé, celui que l'on peut qualifier au sens large de "créationniste", pour qui l'adhésion au christianisme et à ses dogmes passe par le refus, sinon de l'idée d'évolution en général, au moins de sa vision darwinienne. Ses protagonistes ne rejettent pas nécessairement toute démarche scientifique (...) mais veulent l'encadrer par une conception religieuse du monde. La seule science valable serait une science qui donnerait toute sa place à "Dieu".

Introduction
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La participation à l’œuvre créatrice ne peut être qu’un processus collectif. L’action créatrice n’est pas une action individuelle mais une co-action. Dans cette perspective, le péché capital est l’égoïsme, la fermeture sur soi comme l’avait perçu Saint-Augustin. Agir à l’encontre des autres créatures, même si l’on croit en retirer un profit immédiat, c’est agir à l’encontre de l’accomplissement de l’œuvre créatrice.
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Loin de nous laisser fasciner par l’effondrement inéluctable, nous avons besoin du sentiment partagé d’une force collective qui redonne confiance dans la possibilité d’agir.
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Une reprise alors plus radicale de la théologie de la création, à partir de la Bible, permettra d’élaborer une proposition qui situe la relation Dieu-homme-nature d’une autre façon que l’anthropocentrisme moderne.
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Le christianisme est une religion de l’histoire. Ses composantes se sont élaborées au gré des circonstances, dans une confrontation entre la lecture de la révélation biblique et les courants de pensée contemporains.
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Rappelons que c'est Leibniz qui, un beau jour de l’an 1714, posa cette question hypnotique : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? » D'ou vient qu'il existe un monde, un monde authentique, avec à l’intérieur des choses, des êtres vivants, de l’espace, du temps, des sentiments ? Comment expliquer que le néant n'ait pas gagné la partie, définitivement, alors que le rien est « plus simple et plus facile que n'importe quelle chose» ? (Etienne Klein)
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Une proposition du pape Jean-Paul II pourra nous servir d’inspiration « La science peut purifier la religion de l'erreur et de la superstition ; la religion peut purifier la science de l’idolâtrie et des faux absolus »
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