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Citations de François Euvé (51)


" Tout ce qui a commencé à exister a une cause d'existence ; l'univers a commencé à exister ; donc l'univers a une cause d'existence ." (William Craig, philosophe théologien américain, né en 1945)
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… En conséquence, nous n'avons pas la preuve que l’univers a eu une origine (entendue comme une transition entre l’absence de toute chose et le surgissement d’au moins une chose), et nous n’avons pas non plus la preuve qu’il n’en a pas eu... Inutile, donc, de mettre en la matière la charrue de la conclusion avant les bœufs de la recherche. (Etienne Klein)
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Par la technique, l’homme est devenu l’instrument de ses instruments. Autrement dit pour avoir voulu commander à la nature, il obéit désormais à la technique.
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Au premier regard, non scientifique, le vivant se caractérise par deux traits : la grande variété des organismes et leur caractère périssable. Qu'y -t-il de commun entre la rose, la souris, la mouche et l'homme, sinon justement le fait qu'ils apparaissent, puis disparaissent, naissent et meurent ?A la différence de l'inerte qui paraît subsister sur une très longue durée (le proton serait-il éternel?), le vivant est éphémère. C'est tel qu'il apparaît à notre expérience.
Parler d'évolution, au sens large, c'est parler de temporalité. Or la temporalité caractérise le monde vivant. Est-ce à dire que le vivant évolue ?
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Schématiquement, on peut distinguer trois sortes d'attitudes. Il y a d'abord ceux qui considèrent que darwinisme et christianisme s'opposent absolument : il faut choisir l'un ou l'autre. C'est le cas des "matérialistes" et aussi de ceux que l'on appellera plus tard "créationnistes". Le deuxième groupe est constitué de ceux qui tentent une forme de synthèse, quitte à modifier la vision darwinienne, ou à modifier la vision chrétienne (on parlera alors de "modernisme"). Un troisième groupe est composé de ceux qui tendent à distinguer, voire à séparer, les deux domaines, sans vouloir les regrouper prématurément dans un même ensemble.
Cette troisième catégorie est à l'époque peu nombreuse, car prévaut encore largement l'idée d'harmonie. Surtout dans le monde anglo-saxon, marqué par la "théologie naturelle", on a du mal à imaginer que "science" et "religion" puissent être séparées. A l'époque de Darwin, la plupart des hommes de science anglais était religieux, non seulement par conviction, mais parfois aussi par profession. Pour eux, la connaissance de la nature glorifie l'intelligence divine.

Chapitre 3. Difficile réception de Darwin
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Une attitude extrême ne justifie pas son opposé. Il faut surtout se garder de penser qu'il ne peut exister que deux positions inverses : "science (darwinienne)" ou "création". Les réflexions les plus fécondes sont dans l'entre-deux, là où un véritable échange se produit, loin des idéologies qui veulent tout englober.

Chapitre 5. La nébuleuse créationniste
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Une cinquième série de difficultés porte sur la lecture de l'histoire humaine. La vision chrétienne traditionnelle la voyait comme un drame, du fait du péché originel. Au commencement du temps, l'harmonie initiale, représentée dans le jardin de l'Eden, est rompue par la faute de l'homme qui, voulant se séparer de Dieu, se sépare par le fait même des autres créatures qui étaient auparavant à son service. L'orgueil humain a précipité l'ensemble de la création dans la souffrance et dans la mort, tant que Dieu n'intervient pas pour rétablir l'harmonie première en envoyant dans le monde son propre Fils comme Rédempteur.
La vision évolutive n'ignore pas le caractère dramatique de l'histoire. On a vu à quel point Darwin était sensible à la masse de souffrance et de gaspillage qui règne dans la nature. Mais la différence est que ce désordre ne résulte pas de la malveillance humaine, comme dans le récit biblique. La mort existe avant le "péché originel", avant même l'apparition de l'humanité. Elle est un fait de nature, sans connotation morale.

2. Darwin et la religion
§ L'impact de Darwin sur la vision religieuse
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Pourtant Darwin continue à croire au progrès. Il pense que le bonheur peut l'emporter sur le malheur. L'humanité n'est pas vouée à disparaître sans retour, comme tant d'autres espèces avant elle. c'est un autre aspect de la religion que Darwin rejette par là. Après tout, le christianisme est conscient que le monde est au pouvoir du mal. La vie humaine est la traversée d'une "vallée de larmes". cette situation ne doit pas être attribuée au Créateur, mais à la malice humaine (le péché originel). Le salut ne peut donc provenir de la seule action de l'humanité, irrémédiablement viviée par ce péché, mais de la grâce divine. Le salut passe par le renouvellement complet de la création, le monde ancien étant voué à la destruction. Si Darwin est frappé par la violence qui règne au sein du monde vivant, il croît plus volontiers à la bonté de la nature humaine. Comme pour son grand-père Erasmus, évolution rime avec progrès. Au moins, il veut y croire : "L'homme, dans un avenir lointain, sera une créature bien plus parfaite que ce qu'il est actuellement." Pour Darwin, le message chrétien, le Nouveau Testament, peut contenir de beaux textes, encore inspirants pour nous aujourd'hui, leur force vient davantage de l'interprétation qu'on leur donne et de la mise en oeuvre de leurs principes que d'une révélation divine.

2. Darwin et la religion
§ Son évolution personnelle
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Progressivement, la position de Darwin évolue jusqu'à l'agnosticisme de sa maturité. Son Autobiographie retrace un itinéraire marqué par un abandon progressif et sans crise de la foi de sa jeunesse. A son retour d'expédition, la question religieuse le préoccupe, au fur et à mesure que son modèle d'explication évolutive prend forme. On pourrait relever trois étapes : une croyance dans la véracité de la Bible (...); un déisme général, sous l'influence de Paly; un agnosticisme sceptique, reconnaissant que "le mystère du commencement de toutes choses est insoluble pour nous". ce parcours est très significatif d'un homme qui a tout investi dans la connaissance du fonctionnement du monde. Un certain rationalisme semble l'avoir envahi. Il reconnaît lui-même une perte de goût dans d'autres dimensions de l'existence ("Je suis comme un homme qui serait devenu aveugle aux couleurs"), ce que sa femme Emma, profondément religieuse, lui fait remarquer dans ses lettres.
Plusieurs facteurs interviennent, que l'on peut tenter de résumer ainsi. Il y a d'abord une perte de crédit dans le texte biblique, si central dans la confession protestante. Au fur et à mesure que sa connaissance s'accroît, il lui devient de plus en plus impossible de croire à la véracité des histoires qui y sont racontées. L'histoire du monde selon la Bible -création en sept jours, tour de Babel, etc. -est manifestement une construction de l'imagination humaine. La Bible diffère-t-elle fondamentalement des autres productions religieuses de l'humanité ? Un début de comparatisme lui montre que la religion est peut-être davantage un phénomène naturel que l'objet d'une "révélation". D'autant plus que le Dieu biblique lui paraît singulièrement anthropomorphe, un "tyran vindicatif", au comportement arbitraire. Quant aux miracles, censés fournir des arguments de crédibilité à la vraie religion, ils lui apparaissent comme choquants, car contrevenant aux lois immuables de la nature. C'est l'argument déiste habituel : si le monde a été crée par un être parfait, ce dernier n'a nul besoin d'intervenir périodiquement pour rectifier le fonctionnement de sa création.

2. Darwin et la religion
§ Son évolution personnelle
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2. Darwin et la religion

L'un des principaux impacts du darwinisme porte sur la vision religieuse du monde. Il convient de s'arrêter plus longuement sur cette question. Avant d'examiner les différents points qui font difficulté sur un plan théorique, on reviendra sur l'itinéraire de Darwin lui-même. Il est significatif de celui que beaucoup d'intellectuels scientifiques de son temps accompliront pour des raisons semblables.

Son évolution personnelle

Dans l'autobiographie, qu'il écrivit pour ses enfants à la fin de sa vie, Darwin revient à plusieurs reprises sur son rapport à la religion, signe que cette question l'a longtemps préoccupé. Son désir de jeunesse d'embrasser une carrière ecclésiastique ne relevait pas au sens propre d'une "vocation" religieuse, mais plutôt de son attirance pour une situation stable, une cure de campagne où il pourrait tranquillement continuer son travail de naturaliste. La société anglaise de l'époque reste encore marquée par un fort encadrement ecclésiastique. Dans les grandes universités comme Oxford et Cambridge, la théologie reste une matière centrale, comme c'était le cas dans toutes les universités médiévales. Plusieurs amis de Darwin seront à la fois curés de campagne et naturalistes, sans que cela implique une spiritualité particulièrement profonde.
A l'époque de ses études à Cambridge, il apparaît comme un chrétien pas complètement orthodoxe. Il partage avec son épouse Emma un certain héritage "unitarien" (comme Newton), c'est-à-dire qui récuse l'idée d'un Dieu trinité. de ce fait, il avoue dans son Autobiographie des "scrupules" à l'idée d'affirmer sa foi en tous les dogmes de l'Eglise d'Angleterre. Par ailleurs, il dit ne pas douter de la "stricte et littérale vérité" de chaque mot de la Bible. (...)
Un troisième trait à relever pour cette première période est son intérêt pour la "théologie naturelle" de William Paley (1743-1805). cet ecclésiastique s'est efforcé de montrer la compatibilité entre la vision chrétienne et la vision scientifique (newtonienne) du monde. Darwin a lu quelques-unes de se ses oeuvres avec passion, fasciné par la logique de leur construction, en particulier son ouvrage le plus célèbre, Théologie naturelle ou preuves de l'existence et des attributs de la divinité, paru en 1802.
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Si la théorie darwinienne a eu un tel impact, c'est que l'opinion a cru y voir une réponse aux questions éternelles sur l'origine et la destinée de la vie. Il est frappant de voir que la plupart des exposés de vulgarisation scientifique ne peuvent s'empêcher de prendre parti sur des questions fondamentales. C'est compréhensible. Le scientifique reste une personne humaine, confrontée à l'énigme de sa destinée.

Introduction
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La vie est un phénomène extraordinaire. Comment ne pas s'émerveiller devant la multiplicité et la variété quasiment infinies des formes du monde vivant, cette capacité à se renouveler, à subsister parfois dans les circonstances les plus diverses ou les plus extrêmes ? Mais l'homme de science - ou l'homme tout court - ne peut s'empêcher de s'interroger face à ce " mystère des mystères "(Charles Darwin, L'Origine des espèces, 1859) : d'où vient cette diversité, y a-t-il un "plan" caché derrière cette multiplicité ? D'autant que le monde vivant présente d'autres aspects : disparition massive d'espèces , destruction de certaines par d'autres, domination du plus fort. Il y a cent cinquante ans, Charles Darwin proposait un modèle simple pour rendre compte de cette histoire. Dès la première édition de son livre, L'Origine des espèces au moyen de la sélection naturelle ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie, le 24 novembre 1859, ce modèle a rencontré un succès considérable, davantage peut-être chez le grand public que dans le monde savant. (...)
Petit à petit, grâce à l'oeuvre patiente de Darwin et malgré les oppositions, l'idée d'une évolution du vivant par sélection naturelle a fini par s'imposer.

Introduction
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D'autres types d'univers pourraient-ils (ou peuvent-ils) exister ? À défaut d'observations, rien ne permet ni de l'affirmer, ni de le nier. Il semble assez simple de se représenter un « ingénieur » cosmique qui, au commencement de l'univers, en aurait réglé les constantes. On en revient à l'argument de William Paley face à un système qui, si nous l'avions conçu, nous aurait demandé de déployer des trésors d'intelligence, nous devons penser, puisqu'il n'est pas d'origine humaine, qu'il a été élaboré par une intelligence suprahumaine ». À moins qu'il ne s'agisse d'une sorte de «darwinisme cosmique» une multiplicité d'univers se forme spontanément, de toutes sortes et de tous degrés de complexité, mais seuls certains subsistent...
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A partir des années 1880, on voit apparaître des tentatives de synthèse entre la foi chrétienne et la nouvelle vision évolutive du monde. La deuxième figure que l'on peut retenir dans ce bref parcours est celle du dominicain Dalmace Leroy (1828-1905). Son livre L'Evolution des espèces organiques connaît une première édition en 188è et une deuxième, copieusement enrichie de réponses à ses critiques, en 1891, sous le titre plus modeste de l'Evolution restreinte aux espèces organiques.
La position qui se dessine progressivement est une acceptation de l'évolution. La seule condition est qu'elle puisse être incluse dans le dessein de Dieu : une interprétation finaliste se surimpose à l'interprétation mécaniste usuelle. On distingue nettement la Cause première créatrice (Dieu) des causes secondes (les forces naturelles, seules accessibles à l'investigation du savant). Ces dernières donnent naissance aux formes vivantes sans recourir nécessairement à une intervention divine."La théorie (de l'évolution) rend l'intervention de Dieu plus rationnelle que celle des créations successives." Telle est la position d'Albert Gaudry, dont l'influence sur l'opinion intellectuelle catholique a été "probablement considérable".

Chapitre 3. Difficile réception de Darwin
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(...) un nombre croissant de naturalistes catholiques adopte des vues transformistes, quitte à gommer le côté trop aléatoire du modèle darwinien. On peut citer Jean-Baptiste d'Omalius d'Halloy (1823-1875), Charles Naudin, Gaston de Saporta (1823-1895), Albert Gaudry (1827-1908)... A la fin du XIXe siècle, les débats sur l'évolution dans l' opinion catholique deviennent plus libres, malgré la vigilance de groupes intégristes qui n'hésitent pas à dénoncer les "déviants" au moins tant qu'ils ont l'oreille de Rome. Comme le rappelle le conte Henri Bégouen, témoin de ces premières génération, les partisans catholiques de l'évolution "avaient à faire front sur deux côtés", s'opposant à la fois aux traditionalistes cléricaux et aux "évolutionnistes" anticléricaux.

Chapitre 3. Difficile réception de Darwin
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Au moment où il écrit Le monde et l'homme primitif selon la Bible, Mgr Guillaume René Meignan est évêque de Châlons. Quelques années plus tard, il deviendra cardinal-archevêque de Tours. ce spécialiste de la Bible est une grande figure intellectuelle. Son livre reproduit des leçons tenues devant la faculté de théologie de la Sorbonne en 1861-1862.
Le souci de l'auteur est de montrer que la Bible n'est pas suffisamment prise au sérieux comme source de connaissance sur l'histoire de l'univers et de l'humanité. A ses yeux, le premier chapitre de la Genèse n'est pas seulement un beau poème ou un récit moralement édifiant, mais il contient des données "positives", d'autant plus précieuses qu'elles sont validées par la révélation divine.

Chapitre 3. Difficile réception de Darwin
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Dans ces divers documents du magistère catholique, c'est la question de l'humain qui est toujours au centre. L'un des points délicats est la provenance unique ( " monogénisme ") ou multiple ( " polygénnisme ") de l'espèce humaine. La Bible affirme très clairement l'unicité du " premier couple ", Adam et Eve, ce qui est moins évident au regard d'une perspective évolutionniste. ce n'est pas sans conséquence sur la conception de l'homme : la pluralité des origines humaines exprime-t-elle une pluralité ( voir une hiérarchie) des " races " ? La question a été largement discutée en dehors de l'Eglise. A vrai dire, pour le magistère catholique, c'est plus sur le sujet du " péché originel " que le débat s'est porté -tranché en faveur du monogénisme.
On voit donc l'importance de la notion de " chute " au commencement de l'histoire. Les " évolutionnistes " (plutôt " lamarckiens ") défendent une vision progressiste de l'histoire dans laquelle l'humanité améliore sa condition en ne recourant qu'à ses propres forces. A l'inverse, pour les traditionalistes ", l'humanité, laissée à elle-même, ne peut que sombrer dans le chaos moral.

Chapitre 3. Difficile réception de Darwin
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Le point le plus important concerne, une fois encore, la question de l'être humain, " crée à l'image et à la ressemblance de Dieu ". La pointe du propos est d'affirmer que la personne humaine " a valeur pour elle-même ", c'est-à-dire qu'elle ne doit pas être instrumentalisée au service de quelque fin que ce soit. Pour affirmer la dignité de la personne humaine, le pape recourt à la notion traditionnelle d' " âme ". c'est une manière d'introduire un " saut ontologique " dans la continuité évolutive. Si, par son corps, l'être humain se rapproche de l'animal, par son âme, il s'en distingue : " Si le corps humain tient son origine de la matière vivante qui lui préexiste, l'âme spirituelle est immédiatement crée par Dieu " (référence explicite à Humani generis). L'agir humain n'a pas à prendre sa référence dans le comportement animal.

Chapitre 3. Difficile réception de Darwin
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Une dernière date importante est 1996. Le 23 octobre de cette année, le pape Jean-Paul II fait une déclaration à l'Académie pontificale des sciences sur "L'Eglise devant les recherches sur les origines de la vie et son évolution ". Il affirme que l'évolution est aujourd'hui " plus qu'une hypothèse ", du fait des connaissances accumulées depuis un demi-siècle, c'est-à-dire depuis l'encyclique de Pie XII. cette déclaration a été bien reçue parmi les scientifiques, en particulier dans le monde américain. Les cercles créationnistes ont tenté d'en limiter la portée. L'acceptation de la théorie de l'évolution par le pape s'accompagne d'une distinction des niveaux d'interprétation.

Chapitre 3. Difficile réception de Darwin
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En 1909, (...) l'Eglise catholique est prise dans la tourmente de la "crise moderniste". En réaction, le magistère romain est porté à renforcer la littéralité de la lecture de l'Ecriture, ce qui sera tempéré par la suite.
Il faut attendre 1950, l'encyclique Humani generis de Pie XII, pour avoir une nouvelle expression magistérielle dans le cadre d'une réflexion sur le rapport de la religion aux "sciences positives". Le pape déclare que la discussion sur "l'origine du corps humain à partir d'une matière déjà existante et vivante" est autorisée, mais recommande d'examiner cela " avec le sérieux nécessaire, avec modération et mesure ". L'expression est plus ouverte que dans les textes précédents, mais le ton reste circonspect : on ne peut considérer cette " hypothèse " comme " établie de façon absolument certaine par des indices qu'on a trouvés jusqu'ici et par les raisonnements tirés de ces indices ".

Chapitre 3. Difficile réception de Darwin
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