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Citations de François Mitterrand (198)


Mais lumière, chaleur et joie ne viennentt d’aucun autre soleil que de celui qui nous habite. Et j’aime être avec vous. Tandis que je n’ai qu’un goût modéré pour ces échanges avec le public, toujours inconnu, qu’il faut convaincre avec des discours et des idées, tâche absurde quand on sait que seuls l’amour, les actes et l’exemple ont une force conquérante.
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Ce n’est pas la mort qui m’étonne, qui m’enrage: on la rencontre à tous les carrefours; mais la haine.
Et la sottise. Et j’éprouve une sorte d’angoisse à les voir triompher, une fois de plus.
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Je vous dis donc, chère Anne, que la perspective de vous voir vaut bien tous les souvenirs que, déjà, je vous dois.
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Mais je n’ai pas besoin de Camus, chère Anne, pour me souvenir, après trois semaines chargées de travail et de voyages du projet ébauché d’une balade dans nos vieux quartiers - en votre compagnie!
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François Mitterrand
Je ne crois pas que l’antériorité historique des Canaques sur cette terre suffise à fonder le droit. Histoire contre histoire : les Calédoniens d’origine européenne ont aussi, par leur labeur, modelé ce sol, se sont nourris de sa substance, y ont enfoncé leurs racines. (Lettre à tous les Français pour la campagne à l’élection présidentielle de 1988)
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Ô Anne, ma petite Anne, j'ai tant besoin de vous. En écrivant j'ai retrouvé votre ambiance, votre climat. J'espère. Je baise votre main. Je ferme les yeux. La fatigue m'étreint. Peu m'importe. Ni sommeil ni repos ne me visiteront tant que vous ne me rendrez pas et tendresse et confiance. Je ne les mérite pas. Je ne mérite rien. Je vous les demande quand même.
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Qu'y a-t-il de plus vrai, de plus envoutant qu'un symbole ? Anne qui va, qui vient, qui sourit, qui fronce le nez, qui tourne la tête, qui ne répond pas, qui fredonne n'importe quoi et n'importe comment, qui se donne aux arbres, aux ciels, aux livres, aux formes, aux signes, qui se querelle avec elle-même, Anne du Vendredi, vous avez su demeurer deux mois durant Anne-symbole, telle qu'au premier jour, j'ai souhaité me faire devin, pareille, exactement pareille à l'espérance que je n'osais pas espérer.
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Aimer un mercredi, est-ce mal ? Autant que vous, est-ce trop ? Vous aimer autant que le mercredi 18 décembre, de 20 à 23 heures, est-ce mal ? Autant que lui est-ce trop ? ou trop peu ? Je m'y perds. Il est tard. Je m'endors. Je vous emmène avec moi. Non. Je reste avec vous.
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Avant de dormir j'ai pensé à cette joie secrète, profonde - aussi inquiétante qu'un ciel d'un bleu trop pur sur la Méditerranée : Anne existe.
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De jour en jour je répète en moi-même la question que je vous posais dans ma dernière lettre : faut-il taire ce qu'il est redoutable et dangereux de dire ? Oui sans doute.
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Ô Anne le moindre geste accordé par vous à notre entente a été la pierre qui frappe et tombe au fond de moi.
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Et maintenant j'attends votre retour à Paris. La veille de votre départ ces dix-sept jours me faisaient l'effet d'une punition plutôt que de vacances (je pense que cette impression à fond de tristesse a aiguisé mon besoin de vous sentir plus proche encore - que je me reproche depuis lors. Nous avons vécu des heures délicieuses. Vous quitter c'était quitter un univers étrange, simple, heureux. Quand une émotion, un sentiment vous agrippent allez donc mesurer la durée de l'absence : dix-sept jours ou cent c'était pour moi, ce soir-là, la même chose).
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Et surtout comment faire, comment faire pour ne pas poursuivre en moi-même la musique interrompue - et pour ne pas écrire ma partition avant de la déposer du côté de chez Anne ?
Comment résister à la force heureuse de ces trois jours que je viens de vivre et qui n'étaient pas de folie mais de grâce ? A moins que la folie ne soit cette grâce suprême qui prête à chaque geste, à chaque mot, à chaque heure partagée cette résonance qui va si profondément en moi - et y demeure.
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Pour le temps qui vient je ne désire qu'approfondir nos raisons d'assortir notre incomparable entente de la beauté et de la grâce dont j'écoute en vous comme en l'approche.
Lettre du 3 mai 1964 à Anne Pingeot - François Mitterrand
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Les affaires sérieuses se réglaient au niveau des plus hauts dignitaires que le maniement des mandats au moment des congrès mettait à l'abri des désaveux. Le gouvernement était traité de la même manière. Ainsi, celui de 1956 apprit-il qu'il y avait une guerre à Suez quelques heures après son déclenchement. Propriété personnelle d'une oligarchie étroitement solidaire en dépit des oppositions formelles qui semblaient la diviser, la IVe République a vécu en vase clos. Cette oligarchie a tremblé avec l'arrivée au pouvoir de Mendès France, puis l'ayant écarté n'a cessé de le tenir à l’œil.

3111 – [Le Livre de poche n° 3335, p. 53/4]
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Je voyais dans le gaullisme un détournement dangereux des valeurs révélées par la Résistance contre l'occupant. Résumer, les luttes, les aspirations, les débats intérieurs de la Résistance par l'expression traditionnelle du patriotisme, réduire le formidable bouillonnement des idées aux relations personnelles du général de Gaulle avec son pays et avec l’histoire nous engageaient dans un contresens dont nous ne sommes pas sortis.

3088 – [Le Livre de poche n° 3335, p. 31]
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… on me chargea de mission pour Alger. Un petite avion Lysander me récupéra dans une prairie près d’Angers, une nuit de novembre 1943. Je connus Londres et les services français du comité d'Alger. On soumit à ma signature un registre qui m'engageaient dans la « France Libre ». Je renâclais. On m'abandonna dans un chambre sans porte ni fenêtre avec mes brodequins crottés de la boue angevine et ma chemise de trois semaines. J'atteignis cependant Alger après quelques détours.

3082 – [Le Livre de poche n° 3335, p. 25]
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La liberté est une rupture. Elle n'est pas une affaire de courage, mais d'amour.

3080 – [Le Livre de poche n° 3335, p. 25]
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