Dans toutes légendes il y a une part de réalité. Dans toutes religions du moins monothéistes il y a une base commune.
Cette base a formé notre code de conduite , notre éthique.
Mais tout texte est soumis à l'interprétation de l'homme et une interprétation différente change le regard.
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Chiné dans une librairie de seconde main, j’ai commencé ce livre sans a priori. Les récits qui romancent autour d’œuvres d’art plus ou moins connues suscitent quasi-systématiquement mon intérêt le plus total.
Je l’achète donc et le commence.
J’ai rapidement été saisit par l’intrigue. Un mendiant, Mendigo, se fait faucher par une voiture (de l’époque bien entendu). Puis son propriétaire à son retour le retrouve et lui propose de le suivre. Nous sommes propulsés de la rue, jusqu’au château du Roi Philippe IV, près de sa famille, sa vie nous apparaît, mais sans détails, seulement dans les moments où le narrateur se rapproche de lui. Le personnage de Velázquez est ambivalent mais très attachant.
On n’entend jamais le mendiant parler. La narration est faite ainsi, ses paroles ne sont pas transcrites mot pour mot. Seule l’idée générale de ses propose nous est donnée. Jamais de dialogue francs, sortant de sa bouche. Cette particularité est sans doute due à la volonté de l’auteur, de romancer des faits non avérés. Ce personnage, du moins, n’a rien de véritable. Seuls Velázquez et la famille royale sont des personnalités historiques, dont l’existence et les actions, dans le roman, sont les plus proches de la réalité.
Je connaissais ce tableau de nom, parce qu’il ressemble beaucoup à celui de Van Eyck « Les époux Arnolfini » que j’apprécie beaucoup (jeux des miroirs, sentiments que peut éprouver celui qui le regarde…).
Le mendiant de Velázquez est un bon roman, il n’est pas LE livre à livre absolument et au plus vite, mais un bon roman, dépaysant et tendre, que je ne regrette pas d’avoir acheté…
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