Françoise Dorin

C’est un bon roman, très plaisant : une femme d’âge mûr se débat entre son désir de vivre sa vie de femme libre, maîtresse, amante d’un homme qu’elle idéalise et son devoir d’élever sa petite fille orpheline. Cette dernière met tout en œuvre pour se faire rejeter mais la grand-mère, sans savoir elle-même pourquoi, s’attache à elle viscéralement.

Le style est léger, les personnages attachants, bien décrits dans une ambiance contemporaine sur fond de reconnaissance et de retour aux vraies valeurs.

Pas aussi superficiel qu’il y paraît au premier abord…

la délicieuse histoire d'une (très) jeune grand-mère tiraillée entre un bébé tyrannique, sa petite-fille, et une nouvelle histoire d'amour avec un homme (très) indépendant : léger, attendrissant, un bonheur de lecture !

Certes, c'est du Françoise DORIN, c'est donc agréable à lire de bout en bout, tellement elle utilise bien son art d'écrire, son art de manier les mots, et surtout les bons mots. Oui mais, de là à remplir un livre avec des banalités... Quoi de plus banal en effet, qu'un homme qui n'éprouve aucun attachement pour un bébé qui n'est pas de lui. Et quoi de plus banal aussi, qu'une femme prête à tout pour tenter de garder ces 2 êtres aussi incompatibles que sont l'homme et le bébé. Quoi que, pour arriver à ce point d'incompatibilité, il reste à espérer que ça ne peut exister que dans les romans et pas dans la réalité !

Alors, pendant une bonne partie du roman, on passe son temps à suivre une héroïne qui tente de venir vers l'homme et revient systématiquement vers le bébé, à tel point que, quand on pose le livre, on n'a même pas envie d'aller plus loin pour connaître la suite ! Oui mais, voilà que ça change, au fur et à mesure qu'on approche de la fin. Petit à petit, on a envie de la connaître, cette suite. Est-ce que Françoise DORIN va nous avoir trouvé une fin digne d'elle ? Et bien oui ! Et il lui faut vraiment tout son art et son talent pour nous amener une fin, qui n'est pas décevante !

Donc, mon conseil pour ceux qui liraient cette critique avant de lire le roman : allez jusqu'au bout, même si ça vous paraît long !

J'aime beaucoup le style de Françoise DORIN, elle écrit en femme libérée et ça me plait beaucoup.

Un roman sur les choix à faire dans la vie... pas toujours simple !!!

Ils sont trois : La mouflette, un bébé de quelques mois; la grand-mère du bébé; et enfin l'homme indépendant qui ne veut pas s'encombrer d'enfants. La rencontre entre ces trois êtres va être détonante…

Livre agréable à lire pour le style de Françoise Dorin, vivant, drôle et percutant.

Encore une fois, c'est grâce à maman et sa volonté de compléter ma PAL rouge avec les livres de leur bibliothèque que je n'aurais pas encore lus, pour cette nouvelle session du Challenge Bookineurs en Couleurs, que je me suis retrouvée avec La Mouflette entre les mains. Du coup, quand j'ai tiré au sort ce livre dans ma Red Book Jar, j'étais plutôt contente : même si j'avais peur que la lecture soit un peu datée (n'ayant pas adhéré au seul autre livre que j'avais lu d'elle), j'étais tout de même contente de savoir que ça faisait un livre supplémentaire à leur rendre (parce qu'au fil des sessions et des saisons, leurs livres s'entassent dans ma bibliothèque !).



L'intrigue autour de la petite Ophélie m'a beaucoup plu : je n'ose imaginer le choc que cela doit être de se voir déposer un bébé dont on n'a pas la connaissance tout en apprenant son lien de parenté. Si cela serait un choc pour plus d'un, j'ai trouvé que celui-ci était plutôt bien amorti pour Paule qui n'est pourtant plus en contact avec sa fille depuis des années. Pour le coup, ça ne m'a pas forcément dérangée : quand on est face à une urgence, c'est souvent le pilote automatique qui se met en marche et j'ai trouvé plutôt intéressant la manière dont le lien maternel se fait. La relation entre ces deux-là est plutôt douce dans sa construction même si Ophélie n'a rien du bébé "parfait" tant elle semble souffrir de la situation qu'elle doit peiner à comprendre... Du coup, j'ai trouvé assez moche que les questions que Paule se pose vis-à-vis de sa petite fille découlent plus de sa relation avec Barth que de ce qu'elle veut vraiment.

Franchement, la romance entre Paule et Barth ne m'a pas du tout fait rêvée. Je ne l'ai pas trouvée saine du tout et clairement, ce n'est pas ce dont j'ai envie dans ma vie. J'ai eu l'impression qu'elle était totalement déséquilibrée : que Barth impose, que Paule dispose et que le premier n'est pas du genre à faire des compromis. Machos ou pas, il a tout du grand gamin qui refuse de grandir et qui est habitué à ce que l'on cède à ses caprices. J'ai trouvé son attitude nulle envers Paule : souvent moqueuse, parfois culpabilisante ou provocatrice mais rarement dans l'écoute. Tout va uniquement dans un sens et j'ai trouvé ça particulièrement moche.

En fait, en général et à l'exception de Félix, j'ai trouvé Paule bien mal accompagnée dans la vie. Je n'ai pas l'impression qu'elle puisse compter sur beaucoup de personnes et c'est d'autant plus dommage qu'elle a l'air d'être quelqu'un de fiable et empathique. J'ai été agacée par le fait que beaucoup de ses proches lui dictent ce qu'elle doit faire dans sa vie, servant souvent leurs propres objectifs, sans se soucier de ce qu'elle veut ELLE réellement.

Du coup, la conclusion ne m'a pas franchement émue. Alors, certes, elle conclue l'histoire comme Paule semblait l'espérer mais, au fond, je ne suis pas certaine que ce soit la meilleure chose que l'on pouvait lui souhaiter. J'espère que les remises en question et compromis de chacun tiendront dans le temps.



Paule est un personnage plutôt agréable à suivre même si elle change d'avis assez régulièrement suivant les conseils de chacun. Elle ne m'a pas donné l'impression de savoir s'écouter et, d'une certaine façon, cela m'a incité à la protéger. J'ai été un peu étonnée de sa description physique (une grande liane) à des années lumières de ce que j'imaginais tant elle a tout d'une petite souris qui se fait discrète dans la vraie vie.

Barth m'a profondément déplu : il n'arrive clairement pas à la cheville de Paule et ne la mérite pas. Il m'a agacé par ses caprices, son chantage affectif et ses demi mensonges. Certes, il a vraiment une aura magnétique mais cela ne justifie pas son comportement.

La petite Ophélie est touchante même si elle est continuellement en train de pleurer et qu'elle a besoin d'être rassurée. Je serai curieuse de voir comment elle a grandi quelques années plus tard.



Je pense que j'ai davantage accroché à l'écriture de Françoise DORIN dans ce roman que dans En avant toutes ! bien que ce ne soit pas vraiment un style qui me parle. J'ai apprécié son dynamisme et son côté sans détour, mais je préfère des écritures plus douces et moins agressives. Elle va tellement droit au but que, par moment, j'avais l'impression qu'il me manquait des informations pour tout comprendre.

Une histoire qui ne m'a pas fait rêver.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..

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Je n'ai pas beaucoup aimé.

Vraiment eu du mal à adhérer à ce roman lorsque je l'ai commencé. Mais au fil des pages, on s'habitue à cet univers irréaliste, comique et surtout très ironique.

Bravo à l'auteure pour son humour léger, ses jeux de mots et aussi pour sa grande culture...

Bref, j'ai finalement adoré !

Fille du Père Noël et d'une jeune voyante qui y a trop cru, Mary Christmas est une fée qui tente d'améliorer le sort de toutes sortes d'adultes tourmentés par sa rivale Monica Halloween, une sorcière américaine qu'elle trouve sans arrêt sur son chemin et qui sème le malheur aussi facilement qu'elle tente de distribuer le bonheur. Ainsi Mary Christmas doit-elle voler au secours de tous les complexés de la terre, des sous-dimensionnés physiquement ou intellectuellement, des grosses, des moches, des frustrés qui fantasment au-dessus ou au dessous de leurs moyens, des mal dans leur peau, dans leur coeur, dans leur famille, dans leur travail. La gentille petite fée ne manque pas de travail...

Un roman regroupant seize histoires ou nouvelles illustrant un travers, une crise ou une mode de notre société. Tout passe : la gloire d'un jour, le porno, le rap, le gigolo vieillissant, les régimes, les médias abrutissants, le diktat du look... dans une moulinette d'humour et de dérision mêlée d'imaginaire, de fantaisie et d'un regard très humain pour les personnages. Dans toute cette galerie de portraits, le plus drôle est sans doute celui de la jeune fille de bonne famille qui rêve d'être une « meuf de lieuban » pour séduire un rapeur macho mal embouché. Chaque petite histoire est une sorte de conte philosophique qui, sous des dehors agréables et amusants, donne à réfléchir. Inutile de rappeler la qualité d'écriture de Mme Dorin, romancière et par ailleurs auteur de nombreuses pièces de théâtre à succès.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/

de la feerie et de l'humour !

Mary Christmas est une fée issue d’une père Noël et d’une femme humaine. Elle a de super pouvoirs qui lui permettent d’aider les humains lorsqu’ils sont en détresse. Aussi, elle a plusieurs complices sur terre qui n’hésitent pas à faire appel à elle pour aider les gens. Il y a de tout : celui qui en veut une plus grosse, celle qui est complexée que tout lui réussisse et qu’elle soit trop heureuse, celui qui n’aime pas que sa femme aime plus son chien que lui, celui qui se souvient de tout, celle qui se trouve trop grosse, etc. Parfois, tout ne se passe pas comme prévu car son ennemie jurée américaine, Monica Halloween lui met des bâtons dans les roues. D’autres fois, c’est elle qui se trompe en aidant les gens et tout ne se passe pas comme ça devrait. Mais au final elle a toujours une solution pour rendre les gens heureux.



C’est vraiment sympathique à lire et décalé. Sous forme de différents chapitres, c’est comme de petites nouvelles entre 10 et 20 pages qui se lisent facilement. L’auteure use et parfois abuse un peu des jeux de mots mais ça passe.

J'ai passé un très bon moment avec ce recueil de nouvelles. Chacune des 16 nouvelles présentes dans ce livre, est comme un petit bonbon de bonne humeur et de drôlerie, bienvenu dans le monde parfois si triste dans lequel nous vivons. Alors je n'ai pas hurlé de rire comme la 4ème de couverture l'annonçait, mais j'ai franchement souri et j'ai trouvé très drôles les aventures de Mary Christmas et de ses protégés, et les jeux de mots dont se sert l'auteure.

On retrouve l' humour de Françoise Dorin, bien sûr, mais cette suite de nouvelles aux pays des fées ne m' a pas vraiment séduite.

La Rêve Party est une bouffée de fraîcheur sans jugement de valeur qui distille bonne humeur et légèreté tout au long de ses pages. Si la qualité des histoires est très inégale - la première nouvelle est incontestablement la meilleure - elle est relevée quand on décroche par une savante formule de zeugma que l'auteur utilise à loisirs et autres métaphores permettant de bondir d'une ligne à l'autre. Le caractère très court des histoires évite de s'ennuyer, quoique certaines d'entre elles terminent de manière un peu abrupte. Une suite de contes sans prétention qui a égayé mes voyages en transports en commun.

Agréable, amusant et donnant à réfléchir

Un roman regroupant seize nouvelles illustrant un travers, une crise ou une mode de notre société. Tout y passe : la gloire d'un jour, le porno, le rap, le gigolo vieillissant, les régimes, les médias abrutissants, le diktat du look... dans une moulinette d'humour et de dérision mêlée d'imaginaire, de fantaisie avec un regard très humain sur les personnages.

Chaque petite histoire est une sorte de conte philosophique qui, sous des dehors agréables et amusants, donne à réfléchir.

J'aime beaucoup les livres de Françoise Dorin. On la retrouve là dans un registre bien différent.

L'idée était vraiment très chouette, cette fée de Noël qui vient arranger la vie des gens, mais la forme est si mauvaise que j'ai abandonné à la quatrième nouvelle : on dirait presque que l'auteur a rédigé brièvement ses notes de synopsis, qu'elle les a fourrées de jeux de mots stupides et qu'elle ne s'est pas relue pour pouvoir livrer un roman dans les temps.

Je n’ai pas voulu tout résumer les milles et une aventures de chacun car ça serait trop long. On dirait que l’auteure nous fait l’apologie du libertinage et de la femme au foyer qui vit bien, voire même encourage ce genre de chose car le mari lui donne de l’argent, est heureux et lui rend visite quand il faut. La jalousie de victoria est presque au centre du roman et devient vite très lourde à supporter. On tourne en rond et au final tout va bien dans le meilleur des mondes. Bref, pas fan de ce message et de l’histoire en général.

Ce livre est plein d'humour, d'originalité et de légèreté. Le thème de l'infidélité comme toujours inspire énormément Françoise Dorin pour mon plus grand plaisir !