Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 12/10/1919
Mort(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 12/08/1995
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Né(e) à : Paris , le 12/10/1919
Mort(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 12/08/1995
Biographie :
Françoise Parturier est une écrivaine française.
Née dans un milieu médical et littéraire, après des études de Lettres, elle entre au journal L’Époque. Elle collabore aussi aux "Les Nouvelles littéraires". En 1947, elle abandonne toute situation pour se marier aux États-Unis avec un jeune avocat français, Jean Gatichon. Elle fut chargée de cours de littérature contemporaine à Université Howard (1950-1951) à Washington, la plus grande université noire des États-Unis.
Rentrée en France avec son mari, elle mena d'abord pendant plusieurs années une vie de femme oisive.
Elle a connu le succès, en publiant, en 1955, en collaboration avec Josette Raoul-Duval et sous le pseudonyme de Nicole, "Les lions sont lâchés", ouvrage porté à l'écran en 1961, réalisé par Henri Verneuil, avec Claudia Cardinale et Jean-Claude Brialy.
Elle se fait connaître d'un très vaste public, sous son vrai nom, avec "L'Amant de cinq jours" (1959), qui est adapté au cinéma, en 1961, et divers essais, consacrés en particulier aux droits des femmes, ainsi qu'au monde politique.
Elle publiera une quinzaine de romans sous son seul nom. Parmi les plus remarqués, on trouve "La Prudence de la chair" (1963), "Marianne m'a dit" (1963), "Le plaisir donne sur la cour" (1965), et surtout "Les Hauts de Ramatuelle", daté de 1983, dans lequel elle livre une étude des mœurs tropéziennes ciselée d'un scalpel d’entomologiste.
Première femme candidate "symbolique" à l'Académie française en 1970, elle a également été chroniqueur au Figaro de 1956 à 1975, où elle défend les droits des femmes.
Elle reprend certains de ses articles et les réaménagent dans deux ouvrages : "Lettre ouverte aux hommes" en 1968, et "Lettre ouverte aux femmes" en 1974. Ces deux livres reçoivent à nouveau un bon accueil en librairie.
Admiratrice de Charles de Gaulle et belle-sœur de diplomate Georges Galichon, elle livre en 1979 une vision personnelle de l'homme politique dans "La lettre d'Irlande". Son dernier livre paru date de la même année et s'intitule "Le Sexe des anges".
+ Voir plusFrançoise Parturier est une écrivaine française.
Née dans un milieu médical et littéraire, après des études de Lettres, elle entre au journal L’Époque. Elle collabore aussi aux "Les Nouvelles littéraires". En 1947, elle abandonne toute situation pour se marier aux États-Unis avec un jeune avocat français, Jean Gatichon. Elle fut chargée de cours de littérature contemporaine à Université Howard (1950-1951) à Washington, la plus grande université noire des États-Unis.
Rentrée en France avec son mari, elle mena d'abord pendant plusieurs années une vie de femme oisive.
Elle a connu le succès, en publiant, en 1955, en collaboration avec Josette Raoul-Duval et sous le pseudonyme de Nicole, "Les lions sont lâchés", ouvrage porté à l'écran en 1961, réalisé par Henri Verneuil, avec Claudia Cardinale et Jean-Claude Brialy.
Elle se fait connaître d'un très vaste public, sous son vrai nom, avec "L'Amant de cinq jours" (1959), qui est adapté au cinéma, en 1961, et divers essais, consacrés en particulier aux droits des femmes, ainsi qu'au monde politique.
Elle publiera une quinzaine de romans sous son seul nom. Parmi les plus remarqués, on trouve "La Prudence de la chair" (1963), "Marianne m'a dit" (1963), "Le plaisir donne sur la cour" (1965), et surtout "Les Hauts de Ramatuelle", daté de 1983, dans lequel elle livre une étude des mœurs tropéziennes ciselée d'un scalpel d’entomologiste.
Première femme candidate "symbolique" à l'Académie française en 1970, elle a également été chroniqueur au Figaro de 1956 à 1975, où elle défend les droits des femmes.
Elle reprend certains de ses articles et les réaménagent dans deux ouvrages : "Lettre ouverte aux hommes" en 1968, et "Lettre ouverte aux femmes" en 1974. Ces deux livres reçoivent à nouveau un bon accueil en librairie.
Admiratrice de Charles de Gaulle et belle-sœur de diplomate Georges Galichon, elle livre en 1979 une vision personnelle de l'homme politique dans "La lettre d'Irlande". Son dernier livre paru date de la même année et s'intitule "Le Sexe des anges".
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L'Amant de cinq jours (1961) - bande annonce
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Une loi naturelle veut que l'on désire son contraire, mais que l'on s'entende avec son semblable. L'amour suppose des différences. L'amitié suppose une égalité, une similitude de goûts, de force et de tempérament.
Les hommes divisent instinctivement les femmes en deux catégories: les femmes comme il faut et les femmes comme il en faut...
(La prudence de la chair)
(La prudence de la chair)
Nous sommes au point de tangence de deux civilisations où saint Paul et Karl Marx se donnent la main pour châtrer l'Occident. Le désir sera bientôt en conflit avec l'Univers entier.
Les hommes divisent instinctivement les femmes en deux catégories: les femmes comme il faut et les femmes comme il en faut... L'ange et la bête. Diviniser la femme ou l'abaisser, c'est toujours la tenir à distance.
La vérité est une bombe dont les effets tuent à la fois celui qui la lance et celui qui la reçoit.
Michel Hilartin s'était toujours dit et cru de gauche, cette gauche de la rive gauche, des beaux quartiers de la rive gauche, celle qui proclame l'absurdité de la lutte des classes au nom des Droits de l'homme, des lycées, des grands concours et de l'Unesco.
Le Professeur qui avait beaucoup travaillé - et il lui en avait coûté -, ne se sentait pas privilégié, croyant possible à chacun dans une société démocratique et libérale d'arriver là où il était. Les lois n'ouvraient-elles pas à tous les portes de la réussite ? Les exemples édifiants ne manquaient pas. L'aristocratie de l'esprit n'avait-elle pas remplacé depuis longtemps celle de la naissance ?
Le Professeur qui avait beaucoup travaillé - et il lui en avait coûté -, ne se sentait pas privilégié, croyant possible à chacun dans une société démocratique et libérale d'arriver là où il était. Les lois n'ouvraient-elles pas à tous les portes de la réussite ? Les exemples édifiants ne manquaient pas. L'aristocratie de l'esprit n'avait-elle pas remplacé depuis longtemps celle de la naissance ?
Il y a des jours où un homme devrait se féliciter que sa femme ait un amant...
Détail amusant : quand je dictai à 3 heures du matin à l'employé des P.T.T. le nom du destinataire, "Georges, Auguste, Ursule, deux fois Louis, Emile...", il me dit :
- Bon, comme de Gaulle."
- Bon, comme de Gaulle."
Tous ces grands esprits qui découvrent qu'aucune chose ne sera deux fois, et que rien n'est en même temps deux fois, s'empressent de fermer les volets pour mieux le dire.
Par quel mécanisme les hommes restent persuadés que ce sont les femmes qui sont compliquées ?...
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